Assomption Sainte-Thérèse, à Watermael-Boitsfort - Une école ouverte sur une alimentation Good Food et l’environnement

L’Institut de l'Assomption Sainte-Thérèse est une école qui bouge, se pose des questions et cherche des solutions pour améliorer l’alimentation et, de manière plus générale, l’environnement au sein de son établissement. Elle développe des activités vertes et citoyennes, en coopération avec la commune. Lauréate du Bubble Festival 2017, avec son projet innovant de toilettes sèches pour les maternelles, l’Assomption Sainte-Thérèse continue depuis sur sa lancée : elle a reçu le label Eco-school en 2018. L’école dispose d’une parcelle au Chant des Cailles, potager collectif à proximité. Les enfants s’y rendent pour jardiner et se sensibilisent ainsi à une alimentation saine et durable.

L’école en bref   

Institut de l'Assomption Sainte-Thérèse                          

Avenue des Archiducs, 52                     Niveau : Maternel / Primaire

1170 Watermael-Boitsfort                  Nombre de repas chauds/jour : +/- 48

T. : +32 2 660 27 98     

Au menu   

  • En cuisine : le traiteur TCO livre les repas chauds au sein de l’école         
  • Collation santé pour tous : fruits ou légumes apportés chaque jour par les enfants
  • Jour du poisson : le mardi                                                          
  • Soupe 100% bio, proposée gratuitement aux enfants qui amènent leur pique-nique                                                                                                                        

Coût d’un repas : 3 € en maternelle et 3,5 € en primaire

La cantine sous la loupe

Un tiers seulement des élèves prend un repas chaud. Les réticences des parents s’expliquent essentiellement par les aspects coût et religion (pour les musulmans). Les enfants interrogés apprécient la qualité des repas, sauf le poisson ! Ils aiment particulièrement les légumes et les légumineuses. L’école mobilise tout un chacun pour réduire le gaspillage alimentaire au maximum.

Des actions pour mieux manger

Les enfants amènent chaque jour une collation saine, fruit ou légume. Sucreries, chips ou barres chocolatées sont interdits ! La collation santé s’accompagne souvent d’une petite chanson, pour motiver petits et grands : « Un petit concombre qui croque, qui croque, cric, croc… c’est mieux qu’un bonbon qui colle ».

Régulièrement, l’école cuisine avec les enfants. Le prochain défi : produire suffisamment de légumes pour les soupes ou les collations grâce à la parcelle du Chant des Cailles.

Deux composts, gérés par les 5e et 6e P, ont été installés : un pour les toilettes sèches et un autre pour les épluchures. Chaque classe dispose de sa propre poubelle à compost.

L’école préconise le zéro déchet : l’utilisation de la gourde et de la boîte à tartines a été instaurée pour tous et toutes.

Le ‘plus’ : la commune a invité l’ensemble des établissements scolaires de Watermael-Boitsfort à une réunion sur l’alimentation à l’école. Pour l'Assomption Sainte-Thérèse, pouvoir partager son expérience et devenir une source d’inspiration pour les autres ont été un vrai coup de boost !

Des résultats stimulants

Les petits de maternelle participent beaucoup à la vie du potager, où ils apprennent à découvrir et à apprécier les légumes frais.

Grâce à la politique ‘antigaspi’ de l’école et aux deux composts, le gaspillage est quasi nul. Les restes du repas chaud remplissent à peine 1/3 d’un petit bac. Au repas tartine, même constat : les parents ont appris à mettre les bonnes quantités dans la boîte de leur enfant. Si restes il y a, ils repartent à la maison, afin que les parents puissent encore ajuster le contenu de la boîte.

L’établissement met l’environnement au cœur de son projet. Les produits d’entretien utilisés sur place sont faits maison et 100% écologiques. Pour diminuer les déchets de boisson et privilégier l’eau du robinet, les élèves sont allés chercher des cruches chez Vivaqua.

Autres points d’amélioration    

Pour ne plus jeter de nourriture et sensibiliser davantage au zéro déchet, l’école a récemment accueilli des poules.

Inspiration

Cette année, l’école a organisé une grande fête durable, avec au menu stoemp bio, eaux aromatisées aux fruits rouges ou concombre menthe. Et comme dessert, des brochettes de fruits nappées de chocolat bio. La Good Food est toujours au programme !

Projets inspirants

L’École en Couleurs - Une cantine saine et durable

L’École en Couleurs porte bien son nom. Dans sa cantine, les enfants se régalent de menus qui font la part belle à la palette des saisons et à la créativité, un des grands principes de son projet éducatif. La directrice, madame Carael, proche de son équipe, est très attentive à la qualité des repas au sein de l’école. Un potager vient soutenir cette sensibilisation à l’alimentation saine et équilibrée.

L’école en bref   

École en Couleurs                                                                     

Rue Rodenbach 37                                                                      Niveau : Maternel / Primaire

1190 Forest                                                                                     Nombre d’enfants inscrits : ± 210       

T. : +32 2 343 86 44

Au menu   

  • En cuisine : les repas chauds sont préparés au sein de l’école      
  • Label bio : fruits, légumes, viandes                 
  • Label MSC (pêche durable) : poisson  
  • Jour veggie : le jeudi                                                               
  • Desserts : faits maison, pauvres en sucre           
  • Collation du matin (10 h) en maternelle : potage gratuit de légumes du potager                                                                                                                  

Coût d’un repas : 3 € en maternelle et 3,8 € en primaire

Chaque mois, le menu est affiché sur le site web de l’école.

La cantine sous la loupe

Il y a quelques années, Carol, la cuisinière de l’école, souhaite augmenter la qualité des repas. Elle constate qu’en se resservant, les enfants reprennent systématiquement de la viande au détriment des légumes. Or, en trop grande quantité, la viande est nocive pour la santé, sans compter l’impact sur l’environnement.

Une réflexion avec la direction de l’école est alors menée, afin de diminuer la viande dans les assiettes et proposer des repas plus durables. À cette occasion, Carol a bénéficié d’un accompagnement de Bruxelles Environnement dans le cadre du programme « Cantines durables ». L’objectif : proposer des menus plus sains sans augmenter les coûts du repas.

Des actions pour mieux manger

Pour diminuer la consommation de la viande, l’école a mis en place deux actions concrètes :

  • Un repas exclusivement veggie le jeudi
  • La diminution des portions de viande les autres jours de la semaine.

Une des difficultés était de trouver, chaque semaine, des idées de repas veggie. Grâce aux formations de Bruxelles Environnement, la cuisinière a mis au point des alternatives savoureuses : boulettes de légumes et pain pitta, lasagne végé, feuilleté au hachis de Quorn et riz, pâtes aux légumes…

Les autres jours, les enfants reçoivent uniquement la quantité de viande nécessaire, selon les recommandations de l’OMS.

L’astuce de la cheffe : les plus petits reçoivent, au premier service, un peu moins de viande que la portion règlementaire. Ils peuvent se resservir d’une petite portion de viande, et surtout de légumes. Pour les élèves du primaire, la juste quantité de viande est servie pour chaque table. Les élèves doivent se répartir le contenu du plat et ne peuvent reprendre que des légumes et des féculents.

Des résultats stimulants

Cette transition est réussie pour la cantine de l’École en Couleurs ! Aujourd’hui, les enfants mangent moins de viande, tout en bénéficiant d’une cuisine bio, locale et de saison pour une somme modique. Et, cerise sur le gâteau, on ne gaspille pas. Carol a été formée dans l’art de ne rien jeter. Les élèves sont eux aussi sensibilisés au gaspillage, avec une règle simple : « On se ressert ? Alors, on ne laisse rien dans son assiette ! »

Les parents encouragent la démarche, ils sont une des clés de la réussite du projet.

Autres points d’amélioration    

Comme dans de nombreuses cantines scolaires, le bruit dans le réfectoire et le peu de temps disponible pour le repas sont des éléments à améliorer dans le futur.

Inspiration

Pour instaurer une alimentation plus durable dans votre cantine, découvrez les formations « Cantines Good Food ».

Projets inspirants

L’École maternelle n°2 de Schaerbeek – Vers des repas progressivement plus Good Food

Depuis son ouverture en 2008, l’École maternelle n°2 a construit son projet pédagogique en mettant l’accent sur le bien-être des enfants. C’est donc naturellement qu’elle a développé de nombreux projets autour de l’environnement, de la nature et de l’alimentation. L’école accorde une attention toute particulière à l’écocitoyenneté. Elle a obtenu le label Eco-schools, en 2016 et 2018, pour ses actions concrètes en faveur de la durabilité. Sensibiliser les enfants, dès leur plus jeune âge, à l’alimentation respectueuse de l’environnement fait aujourd’hui partie intégrante de la vie scolaire.

L’école en bref   

École maternelle n°2                                                                               

Rue Quinaux 32                                                                                         Niveau : Maternel   

1030 Schaerbeek                                                                                     Nombre d’enfants inscrits : ± 285

T. : +32 2 216 00 82                                                                                Nombre de repas chauds/jour : 22

Au menu   

  • À la cantine : les repas chauds sont fournis par un traiteur désigné par la commune, avec des produits partiellement bio, locaux et de saison, selon un cahier des charges strict
  • Collation (matin) : fruit obligatoire pour tous !
  • Collation (garderie du soir) : indication de l’école sur les collations, avec un thème à respecter chaque jour (lundi : fruits ou légumes/mardi : fruits secs/mercredi libre, etc.)
  • Jour veggie : le jeudi                                                                    
  • Soupe bio gratuite fournie par le traiteur. Les soupes sont mises dans des cruches et déposées sur toutes les tables en classe.
  • Les collations sucrées (gaufres, barres chocolatées, etc.) sont interdites.

Coût d’un repas : 3,5 €

La cantine sous la loupe

Pour l’école, promouvoir une alimentation durable au sein de l’établissement nécessite d’impliquer les élèves, les enseignants et les parents. C’est un changement qui se fait progressivement, afin d’ancrer les pratiques de manière durable et de s’adapter aux réalités financières des parents. L’école essaie d’aller toujours plus loin, en appréhendant l’alimentation dans sa globalité.

  • Pari n° 1 : inscrire la collation fruit, ainsi que l’obligation de boire de l’eau dans une gourde, dans le règlement de l’école et ce, malgré quelques réticences des parents au début car les fruits ne font pas partie des habitudes alimentaires à la maison...Le slogan de l’école : la collation, c’est un fruit pour tout le monde !
  • Pari n°2 : améliorer la qualité des repas chauds, essentiel pour la cohérence du projet de l’école. Suite au changement de fournisseur à la cantine, plus qualitatif, la fréquentation du repas chaud a presque doublé, entre autres grâce à l’alternative végétarienne. Toutefois, le repas « tartines » reste une option beaucoup plus économique favorisée par de nombreux parents.
  • Pari n° 3 : lutter contre le gaspillage alimentaire, plus important au repas chaud qu’au repas tartines, car les assiettes sont trop généreuses. Les enfants ont tendance à se resservir trop et estiment mal leur véritable faim. Les enfants sont vite rassasiés et ne terminent pas leur assiette.

Des actions pour mieux manger

Pour accompagner le changement, l’école a mis en place quelques actions concrètes :

  • Il a été demandé à chaque parent d’amener un fruit par jour et tous les fruits sont partagés entre les enfants, ce qui permet d’éliminer les inégalités car tous profitent de leurs bienfaits pour la santé. Cela signifie également moins de déchets : les épluchures finissent au compost dans la cour.
  • Chaque enseignant dispose d’un petit matériel de base (éplucheur, planche à découper, petits bols, etc.). Les fruits sont découpés et ensuite, soit les élèves choisissent le fruit qu’ils aiment, soit tout est rassemblé dans un grand bol pour en faire une salade savoureuse.
  • La directrice distribue en début d’année des boîtes à tartines et des gourdes.
  • Chaque jour, une soupe bio est offerte à tous, une cruche est déposée dans les classes.
  • Dans le potager mis en place par l’école il y a quelques années, les enfants cultivent eux-mêmes les légumes qu’ils cuisinent ensuite en soupe, chips de patates ou légumes au four.
  • L’école sensibilise les enfants au gaspillage alimentaire et la dame qui distribue les repas tente d’évaluer la juste quantité de nourriture à servir.

Des résultats stimulants

Les parents des enfants, au départ peu habitués à manger des fruits ou des légumes dans leur famille, ont peu à peu pris conscience de ce qui est bon pour la santé de leurs enfants. À leur tour, les petits finissent par apprécier les fruits ! De même, grâce à la soupe offerte, c’est une réelle chance de pouvoir manger des légumes frais chaque jour. Elle est aujourd’hui dégustée avec plaisir par les enfants ! Et les parents peuvent s’inspirer des bonnes pratiques de l’école pour les mettre en place à la maison.

Autres points d’amélioration    

La fréquentation du repas chaud reste globalement très faible probablement à cause du coût car l’école est implantée dans une zone assez défavorisée.

Inspiration

Pour mener à bien ses projets, l’école fait appel aux services des espaces verts de la commune ou répond à différents appels à projets, dont ceux de Bruxelles Environnement. Au fil des années, de nouvelles idées surgissent : plantation d’arbres fruitiers en bacs, construction d’un tipi en saule, compost, potager, etc.

L’école est par ailleurs impliquée dans de nombreux projets liés à l’alimentation : réalisation d’une pyramide alimentaire en cageot, participation au Jardin des couleurs, au potager "de la terre à l'assiette", à la journée Croque ta pomme ou au réseau Idée.

Projets inspirants

Etude de faisabilité sur la rentabilité d'une activité de transformation d'invendus alimentaires et de logistique de produits alimentaires durables en Région de Bruxelles-Capitale

Etude, Factor-X / Hub.brussels / 2019

Cette étude examine deux business models en lien avec l’alimentation durable en Région bruxelloise : la transformation des invendus alimentaires, et la logistique du transport des produits alimentaires durables.

Objectifs

Cette étude, commanditée par hub.brussels, est consacrée à deux sujets liés à l’alimentation durable en Région de Bruxelles-Capitale : d’une part, la transformation des invendus alimentaires, et d’autre part, la logistique du transport des produits alimentaires durables.

Pour chacune de ces deux thématiques, l’étude poursuit un double objectif :

  • Etablir un état des lieux de la situation actuelle, en faisant ressortir les aspects qui pourraient poser problème ;
  • Proposer des pistes de solution et d’amélioration en réponse à ces aspects problématiques, en s’inspirant notamment de projets mis sur pied à l’étranger.

Résumé

1. En recoupant des chiffres issus de diverses sources, Factor-X estime qu’en Belgique, la quantité d’invendus alimentaires (fruits et légumes) s’élève à 9,4 tonnes par jour. En partant de ce constat, les auteurs se sont entretenus avec différents acteurs du secteur alimentaire bruxellois (distributeurs, producteurs, logisticiens…) afin de découvrir leurs tactiques de gestion de ces invendus ; celles-ci varient en fonction de la taille de l’acteur. L’étude s’intéresse également aux acteurs dont la gestion d’invendus est la tâche principale.

Suite à ces rencontres et à la création d’une simulation de modèle économique, les auteurs font ressortir les aspects potentiellement problématiques suivants :

  • Pour assurer une viabilité économique, il est nécessaire de traiter de grandes quantités d’invendus alimentaires (cibler les gros flux)
  • Les coûts de collecte peuvent être pénalisants ; il ne faut pas négliger la dimension logistique
  • Pour les petits acteurs, il est indispensable d’établir des partenariats
  • Il ne faut pas sous estimer les volumes à traiter pour atteindre la rentabilité (ni les infrastructures nécessaires)

Résultats :

Pour développer une activité rentable de transformation d'invendus alimentaire, l’étude fait ressortir les pistes de solution suivantes :

  • Nouer des partenariats avec la grande distribution ;
  • Se baser sur le travail d’acteurs existants, qui ont déjà des chaînes en place ;
  • Inciter les petits acteurs à collecter en vrac et à se concentrer sur les produits à haute valeur ajoutée ;
  • Mettre sur pied un observatoire du don alimentaire en Région de Bruxelles-Capitale ;
  • Développer particulièrement la transformation du pain invendu, car c’est un secteur actuellement très peu valorisé malgré son potentiel intéressant.

2. Quant à la logistique de transport de produits durables et locaux en Région bruxelloise, l’étude relève également plusieurs constats :

  • 1 véhicule sur 10 à Bruxelles est une camionnette de livraison, ce qui entraîne des externalités négatives ;
  • Le nombre de véhicules de livraison augmente d’année en année ;
  • Les expériences de livraison durables sont compliquées à mettre en place si un volume minimal n’est pas assuré ;
  • Certains acteurs ont des difficultés à se faire livrer (rues piétonnes, horaires…).

Résultats :

Les auteurs développent un modèle de distribution ambitieux et créatif qui consiste à mutualiser la logistique de minimum 130 acteurs Good Food, via des hubs logistiques (du plus gros au plus petit, plus on se rapproche du centre urbain), basé sur un abonnement avec montant fixe par livraison / jour pour les producteurs et les clients (commerces, restaurants...). Cette idée représenterait un investissement important (entre 7 et 12 millions d’€), mais les avantages pour la ville seraient multiples : diminution des externalités négatives des livraisons en ville, augmentation de l'accessibilité de la Good Food à Bruxelles, accès au marché bruxellois simplifié pour les producteurs...

Lien vers le PowerPoint résumant l'étude

Etudes

Le projet de récupération d’invendus alimentaires de la Croix-Rouge de Belgique

Lutter contre le gaspillage alimentaire au profit des plus démunis : c’est possible !

Répondre aux besoins d’aide alimentaire sur Bruxelles

Plus de 55 000 personnes ont besoin aujourd’hui d’une aide alimentaire sur Bruxelles. Des volontaires Croix-Rouge d’Auderghem, de Forest, d’Ixelles, de Schaerbeek et de Woluwe-Saint-Pierre  étaient déjà mobilisés pour répondre à ces demandes via des épiceries sociales ou des colis alimentaires, leur permettant d’aider en 2018 environ 665 personnes tous les mois, majoritairement grâce à l’achats de produits secs. Dans le but d’augmenter le nombre de personnes aidées et d’améliorer la qualité et la diversité des produits distribués aux bénéficiaires en incluant des produits frais, la coordination bruxelloise de la Croix-Rouge et les volontaires ont réfléchi ensemble à mettre sur pied un projet de récupération d’invendus alimentaires.

Agir ensemble pour lutter contre le gaspillage alimentaire

Appuyé par les jeunes du Lycée français d’Uccle et par un financement de Bruxelles-environnement, le projet a vu le jour au début de l’année 2019. Une équipe de 5 chauffeurs, volontaires et salariés, sillonnent 4 jours par semaine les rues de Bruxelles pour récupérer des invendus alimentaires dans des magasins partenaires. Les produits frais du marché matinal Bruxellois, de 8 autres magasins partenaires et les excédents du Lycée français sont ainsi récoltés en camion-frigo et distribués dans des associations partenaires ainsi que dans les groupes Croix-Rouge d’Auderghem, de Forest, d’Ixelles et de Woluwe-Saint-Pierre qui ont été équipées en matériel de stockage (réfrigérateurs et congélateurs).

Des premiers résultats prometteurs...

10 mois après le démarrage du projet, sur base d’une organisation à flux-tendus, nous arrivons aujourd’hui à collecter environ 3,75 tonnes par mois. Depuis janvier cela correspond à plus de 30 tonnes d’invendus récupérés et redistribués. Ces 30 tonnes nous ont non seulement permis d’aider plus de bénéficiaires dans chaque section locale, mais aussi d’aider d’autres organisations sur Bruxelles qui n’ont pas les moyens logistiques ou les ressources humaines nécessaires pour récupérer des produits frais, par exemple les sœurs de Mère Teresa à Saint Gilles chez qui nous passons 2 à 3 fois par semaine.  En 10 mois, l’ensemble des bénéficiaires de l’aide alimentaire de la Croix-Rouge est passé de  655 bénéficiaires par mois à 1641 bénéficiaires par mois ! La diversité de nos colis alimentaires s’en est vue nettement améliorée avec la distribution des fruits rouges, de fruits exotiques, de poissons, de viandes ou encore de produits laitiers.

... Et un futur à construire. 

Malgré cette augmentation du nombre de bénéficiaires de l’aide alimentaire Croix-Rouge, les demandes continuent à se faire de plus en plus importantes et viennent de toutes les communes de Bruxelles. Une analyse de besoins avec le groupe LOCO (Logistique Collaborative pour soutenir l’approvisionnement des organisations d’aide alimentaire en région bruxelloise) a mis en avant le besoin d’un appui logistique pour la récupération d’invendus dans les communes situées dans le Croissant Nord-Ouest de Bruxelles. C’est pourquoi le projet va continuer à se développer dans les prochains mois et des partenariats sont en cours de finalisation avec des nouveaux magasins.

Toutes les contributions sont les bienvenues pour continuer à faire grandir ce projet. Vous avez des idées de contacts et de partenaires ? Vous avez envie de devenir volontaire pour collecter, livrer ou distribuer aux bénéficiaires ? Vous souhaitez des informations supplémentaires ? N’hésitez pas à contacter : justine.forthomme@croix-rouge.be

Projets inspirants

Outil pédagogique: Game of Food

  • Présentation de l'outil/jeu:

Jeu d’équipes pour faire découvrir l'alimentation durable ou "good food".

But du jeu : chaque équipe doit rassembler un maximum de carottes en faisant des choix malins pour leurs ingrédients, en fonction de 6 critères "good food" (alimentation durable): moins de gaspillage; oser d'autres protéines (non animales); certifié avec respect de l'animal / des travailleurs / de la nature; fait maison; produit local; de saison. Les élèves concoctent ensuite un menu savoureux à partir des ingrédients récoltés.
Enfin, le menu de chaque équipe est soumis à la critique des autres joueurs pour gagner encore plus de carottes !

Le jeu proprement-dit est précédé d'une introduction où l'animateur questionne les élèves sur les liens qu'ils font entre l'alimentation et l'environnement, puis un temps d'information - retransmission sur les 6 "catégories de la Good Food" à l'aide des fiches d'information).

Outre le matériel de jeu (fiches thématiques sur les impacts, plateaux, cartes ingrédients, système de fixation, jetons "carottes", cartes de mise...), la boîte contient une farde de documents complémentaires (calendrier fruits et légumes de saison, fiche "Teneurs en protéines", contrat d'engagement, fiche activité "Organiser un repas Good Food", fiche "Pour aller plus loin"...). Le tout est téléchargeable.

Le jeu se joue en 6 équipes (donc min. 6 joueurs) + 1 animateur. Durée: min. 1h30.

 

  • Avis et conseil d'utilisation :

Un jeu ludique, bien pensé pour une animation en classe / grands groupes grâce à ses grandes fiches "ingrédients" (A4) à afficher sur un tableau magnétique ou à suspendre (magnets, ficelle et pinces fournis). La boîte est par conséquent assez lourde.

Le jeu est initialement prévu pour les 10-14 ans, (vocabulaire, notion de menu équilibré...) mais se jouera également très bien avec des adultes. Si l'on veut y jouer avec des 10-12 ans, un temps de préparation et une adaptation sera nécessaire (vocabulaire, notion de menu équilibré...). Une variante "enfant" jouable en 1h pourait consister à utiliser le jeu comme un photolangage: faire choisir des ingrédients parmi une sélection de cartes, disuter du choix, expliquer les critères "good food". Une version simplifiée pour les enfants incluse dans le jeu ou sous forme de complément / "extension" téléchargeable serait la bienvenue!

Pour la durée d'une partie: il faut compter 1h30-2h de jeu minimum + temps de préparation.
Il est préférable de prévoir une activité préalable pour découvrir les critères "good food", les notions de menu, de repas équilibré (pyramide alimentaire)... Un complément / une extension sur ces sujets serait utile. Il est également utile de faire suivre le jeu d'une activité (atelier cuisine p.ex.) permettant de dicuter et appliquer les notions évoquées dans le jeu. Le jeu conviendra dès lors bien dans le cadre d'un projet sur l'alimentation durable.

Règles du jeu

6 fiches thématiques

Affiche Game of Food

Si vous souhaitez consulter les suggestions et points d'attention relevés par le Réseau Idée concernant le jeu Game of Food, suivez le lien (click)

 

  • Où acheter/emprunter cet outil?

Diffuseurs(s) (vente ou prêt) :

Bruxelles Environnement / IBGE - Service Info

Site de Tour & Taxis Avenue du Port 86C / 3000 1000 - Bruxelles Région bruxelloise Belgique

Réseau IDée

Remarques : En prêt (moyennant réservation et caution) - Contact: S.Hallet: 02 286 95 73 Rue Royale, 266 1210 - Bruxelles Région bruxelloise Belgique

https://environnement.brussels/thematiques/alimentation/lecole/outils-p…

Documentation

Pleine Terre asbl

L'asbl Pleine Terre se veut un facilitateur de la transition environnementale citoyenne.
Notre démarche est avant tout pédagogique et vise la mobilisation et l'autonomie des personnes accompagnées.

Différents domaines d'activités ont été mis en place pour atteindre ces objectifs :

L'accompagnement dans la mise en place de projets ou d'espaces naturels ou nourriciers

Nous proposons un accompagnement sur mesure et mettons à disposition des outils pédagogiques.
Ex : indication d'aménagements favorables à la biodiversité et réalisation de plans, fiches de culture et de plantation, réalisation d'un plan de culture au potager,...
Nous proposons également des visites "auxiliaires" :  visites à domicile pour répondre aux questions et problèmes rencontrés, conseils, soutien pédagogique dans la réalisation d'un chantier (installation d'un verger, semis d'une prairie fleurie, ...)

Stages nature et activités pour enfants et familles

Ces activités ont pour objectif d'installer un rapport intime à la nature dès le plus jeune âge dans les nouvelles générations.
Une attention particulière est apportée à la qualité des rapports humains au sein du groupe, et au fait de rendre les enfants acteurs de leurs apprentissages et de leurs découvertes.
Les activités sont ludiques et variées : recettes de cuisine, découvertes naturalistes, potager, soins aux animaux, ateliers artistiques et bricolages, jeux de groupe, cabanes dans les bois, ..
Les stages sont organisés durant les vacances scolaires et des ateliers ponctuels sont proposés aux enfants et aux familles les samedis et mercredis après-midi.

Formations adultes

Sur les thèmes liés à la production alimentaire (maraîchage, petits fruits, ...), au zéro déchet et à la protection de l'environnement.

 

Illustration
Public cible
Langues
Français
Adresse

Belgique

Email
info@pleine-terre.be

Quelques pistes de financement pour votre projet en alimentation durable

 

Vous avez un projet professionnel en alimentation durable mais ne savez pas comment le financer ?  Il existe en Région bruxelloise de nombreuses possibilités de financement pour autant que le projet soit réaliste et que les besoins financiers soient bien déterminés. Vous trouverez ci-dessous quelques pistes de financement pour votre projet.

Tout d'abord, réaliser un plan de financement

De nombreuses structures d’accompagnement peuvent vous y aider.  Rendez-vous sur le portail du 1819 pour découvrir toute l'offre en un seul clic. Adressez-vous préfentiellement aux structures qui développent une expertise dans votre domaine. 

Les principales questions à vous poser sont

  • Quels sont les différents types d’investissements à réaliser pour pouvoir lancer l’activité (matériel, stock, frais de constitution, frais de promotion, etc.), de quel montant total ai-je besoin et dans quel timing ?
  • Quels sont les moyens dont je dispose déjà, quel risque je suis prêt à prendre avec cet argent. Il s’agit des apports propres (épargne personnelle, héritage, etc.).
  • Quelles autres sources de financement sont les plus adaptées à mon projet ? Il peut s’agir de : fonds de tiers, de capital risque, de crédits, d’aides et subsides régionaux.

Partir à la recherche de financements

Le bon moment pour partir à la recherche de financements est lorsque votre business plan est finalisé et qu’il tient la route, lorsque votre besoin de financement est clair et réaliste et lorsque la localisation du projet est définie (si nécessaire) MAIS sans avoir encore signé de bail définitif !

Un conseil, celui de ne pas être opportuniste, de ne pas sauter sur une occasion simplement parce qu’elle se présente. Il faut bien se demander ce que mon projet apporte à mon financeur et si celui-ci correspond vraiment à mon besoin.

 

Les différentes sources de financement

D'une part, nous avons les apports de tiers. Ils peuvent prendre la forme de dons (sans contrepartie) ou de prise de capitaux (une partie de la propriété de l’entreprise) ces derniers sont rémunérés en fonction des résultats de l’entreprise et des règles de gouvernance fixées par les statuts.

Les apports de tiers peuvent venir de :

  • Les 3F : «  family, friends and fools ». Le crowdfunding est une façon d’élargir cette base de donateurs. Parmi les nombreuses plateformes de crowdfunding, Miimosa est spécifiquement dédiée à l’alimentation et l’agriculture durables
  • Le 4ème « F »: le.s fondateur.ice.s : lorsqu’il s’agit d’une communauté de coopérateurs. Ce ne sont pas les fondateurs de l’entreprise, mais ils détiennent une partie de la propriété. 
  • Des prises de capitaux par des partenaires publics (Finance.Brussels) ou des privés comme  des fonds d’investissement de « capital risque », des fonds à impact social (comme Change Fund),  des business angels, etc.
  • De bourses et de subsides accordés à votre projet.
  • D’autres sources de dons existent comme les mécènes, les sponsors, les fondations, les service club, etc.

Les crédits 

Vous pouvez aussi faire appel à des organismes privés (bancaires ou pas) pour obtenir un crédit.

Il existe plusieurs types de crédits. La durée du prêt et donc son coût varie selon la durée des actifs financés, il faut donc choisir une formule de crédit adaptée au besoin de financement : crédit d’investissement long terme, crédit investissement court terme, crédit de fonds de roulement, crédit de trésorerie, etc.

Le montant de remboursement (mensualités) dépend du potentiel de rentabilité de l’activité, de l’analyse du risque lié au projet, et des garanties qu’il est possible de faire intervenir – à fournir par le client ou par l’organisme financier même. Les organismes bancaires demandent de respecter un certain ratio endettement/capitaux propres.

Plus qu’une banque vous cherchez un partenaire financier, il faut donc voir en plus du coût pour vous (taux d’intérêt, frais annexes, retour sur investissement), quels sont les autres services pourvus et quel type de relation peut être tissée.

Pour ceux ceux et celles qui n'ont pas accès aux crédits habituels (ex. exclus bancaires, chômage, pas ou peu d'apport propre, etc.) Microstart et Crédal allouent des microcrédits : des prêts allant jusqu’à 15.000 €  ou même 25.000€ chez Crédal pour les projets de développement durable.

En complément du microcrédit, vous pouvez vous adresser à Funds for good  ou Le Réseau Entreprendre pour obtenir un prêt d’honneur. Ce sont des prêts sans taux d’intérêt, remboursés à partir du 25ème mois, octroyés en complément de microcrédits

Pour des montants plus élevés, sachez qu’outre les banques classiques, vous pouvez aussi choisir un partenaire financier en phase avec les valeurs que vous portez dans votre projet. Triodos et Impact+ (de Crédal) sont des offres de financements éthiques et solidaires pour des projets de plus grande ampleur en alimentation durable

Des aides publiques pour se lancer

Si vous n’êtes pas encore lancés, voici les soutiens régionaux pour devenir entrepreneur et pour tester son activité en alimentation durable

Si vous êtes demandeur d’emploi inscrit chez Actiris, sachez qu’il existe deux soutiens financiers (non cumulables entre eux) à la création d’entreprises. La mesure « Tremplin Indépendant »  d’une part permet de cumuler les statuts de demandeur d’emploi indemnisé et d’indépendant complémentaire. D’autre part, la « Prime Actiris»  s’élève à 4.000 € répartis sur 6 mois et libéré par tranches quand on devient indépendant à titre principal.  Ces deux mesures proposent des conditions différentes, à vous de déterminer ce qui est le plus adapté à votre situation.

Une coopérative d'activités telle que Job Yourself est aussi une option intéressante pour le demandeur d'emploi qui souhaite démarrer sa propre affaire. Dans un premier temps, la coopérative vous offre un accompagnement pour concrétiser votre projet, dans un deuxième temps, vous pouvez produire, vendre et facturer comme un véritable indépendant, mais sous la protection de la coopérative d'activités. Au bout de 18 mois, vous décidez si vous poursuivrez ou non votre activité.

Peu importe votre statut (demandeur d’emploi, étudiant, salarié, indépendant dans un autre secteur), vous pouvez aussi passer par la Smart pour commencer votre activité. Cette coopérative offre un service adapté aux projets alimentaires intermittents ou ponctuels et vous permet par exemple de tester un produit, ou de facturer de traiteur, cathering etc.  Son fonctionnement repose sur le concept d'intérim, la coopérative transforme les factures de vos clients (ventes, prestation) en un contrat de travail intérimaire dont vous êtes le salarié.

Si vous êtes un futur entrepreneur (vous n’avez pas encore de n° de TVA) et vous habitez Bruxelles. Il existe des primes pour développer ou approfondir son projet d’entreprise ou encore pour reprendre une entreprise existante. Ce sont les primes à la (pré-)activité. Elles vous permettent de rembourser certaines dépenses telles que :

  • la location d’un espace de coworking,
  • se rendre à un salon à l’étranger pour trouver des partenaires et des fournisseurs,
  • la garde d’enfants,
  • des recherches pour approfondir un projet,
  • des conseils techniques (normes d’hygiène, etc.),
  • de l’achat de matériel,
  • des formations,
  • de la consultance, etc.

Des soutiens généralistes pour des entreprises existantes

Les primes allouées aux entreprises sont fréquemment liées au démarrage de l’activité et au développement de nouveaux projets, mais elles existent également pour les entreprises commerciales existantes. Les types de primes sont nombreux et changeants. Nous vous conseillons donc de vous tenir au courant des nouveautés, de vérifier les conditions particulières et prendre contact avec les personnes ressources. L’ensemble des informations est regroupé sur le site de Bruxelles économie et emploi

Sous certaines conditions, votre entreprise peut aussi bénéficier d’aides régionales et fédérales à l’emploi pour l’engagement d’un premier employé (exemption de charges patronales) ou d’une personne au chômage depuis plus de 12 mois (prime Activa).

Des soutiens spécifiques à l’alimentation durable

L’alimentation ou « agro-alimentaire » est un vaste secteur qui comporte différents métiers : de la production primaire (agriculture, élevage) jusqu’à la distribution, en passant par la transformation, l’horeca, les traiteurs, la logistique, l’e-commerce, etc. Il existe donc des soutiens spécifiques dédiés à certains métiers particuliers.

Quant à l’aspect durable, on peut y voir différentes démarches comme l’économie circulaire, l’économie sociale, les circuits courts, le zero waste, le végétarianisme voire le véganisme, le respect des saisons, le label biologique, etc. Autant de cadres qui peuvent être soutenus par les pouvoirs publics.

L’appel à projet « Goodfood Agriculture Urbaine » est publié une fois par an. Il permet de financer à hauteur de 25000€, des dépenses et investissements de projets agricoles professionnels bruxellois :

L’appel à projet « Horeca et Commerces alimentaires Zéro déchet » permet de financer jusqu’à 15000€ et d’accompagner des entreprises pour leurs objectifs zéro déchet.

Pour les projets en économie circulaire, la bourse Village Finance  (5000€) facilite l’accès au crédit à des petites entreprises tandis que l’appel à projets « Be Circular – Be Brussels » soutient (jusqu’à 200.000€) des projets innovants pour faire évoluer les business modèles d’entreprises existantes vers plus de durabilité et d’économie circulaire.

Pour ouvrir un espace commercial la bourse Open Soon, vous offre un soutien financier de maximum 15.000 € via une intervention sur le loyer.  

Soutiens publics

BD As Bean x Refresh - Je pige pas ces bouffeurs de graines...

Pourquoi manger c'est voter ?

CONTEXTE

Face à l'urgence de la crise écologique, on se demande comment agir, par où commencer... Cette BD nous fait réaliser que nos choix alimentaires sont au centre de plein de problématiques actuelles. De ce point de vue, manger devient un excellent moyen d'entrer en transition.

OBJECTIF

Nous expliquons brièvement ce qu'est un système alimentaire, l'approche systémique et pourquoi il est intéressant de s'engager en transition par son alimentation.
Basé sur des sources scientifiques et vérifié par des experts dans le domaine, ceci est le résultat de la réflexion et du travail de deux jeunes ingénieurs agronomes inquiets pour l'avenir et ayant l'envie profonde de communiquer de manière légère sur un sujet très sérieux.
Le format et l'approche choisie a pour objectif d'être viral sur les réseaux sociaux (+ de 1,3 million de vues sur Facebook - page "As Bean"). Une version papier en format flipbook existe aussi.

PUBLIC CIBLE

Cette BD a été conçue dans le but de toucher un public large. Elle se veut accessible à un public jeune (étudiants du secondaire et du supérieur) ainsi qu'à un public adulte francophone et international.
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Ce travail a été réalisé par Arthur Dielens et Romane Thieffry. Il est issu d'une collaboration de As Bean et de Refresh dans le cadre du Contrat de Quartier Durable Athénée, sous la licence Creative Commons (CC - Attribution - Utilisation non commerciale - Partage dans les mêmes conditions 4.0 International).

Documentation

As Bean ASBL

CONTEXTE

L’idée émerge de bioingénieurs agronomes de l’ULB conscients des enjeux liés à l’alimentation et frustrés de ne pas avoir accès à une offre alimentaire saine et durable sur leur campus. De plus, la problématique est complexe et nécessite d’être vulgarisée et communiquée au plus grand nombre pour espérer une réelle transition alimentaire.

LE PROJET

As Bean est une ASBL qui a comme volonté d’initier une transition alimentaire chez les étudiants afin de soutenir des systèmes alimentaires plus justes et écologiques. Dans ce but, elle expérimente une offre alimentaire durable et abordable sur les campus universitaires via son restaurant La Turbean et crée des outils de vulgarisation scientifique pour mieux comprendre les enjeux liés à l’alimentation.

BD "Pourquoi manger, c'est voter"

NOS MISSIONS

  1. PROPOSER une offre alimentaire durable et abordable adaptée aux étudiants sur les campus.
  2. INSPIRER à une alimentation alternative en valorisant les légumes locaux de saison et les protéines végétales.
  3. OUTILLER les étudiants pour s'engager dans une transition alimentaire dans leur quotidien.
  4. VULGARISER les enjeux liés aux systèmes alimentaires pour mieux comprendre l'impact de nos choix de consommation.
  5. FÉDERER une communauté étudiante de plus en plus consciente et prête à s’engager pour soutenir des systèmes alimentaires plus justes et écologiques.

L'ÉQUIPE

Le projet est porté par deux anciens étudiants en bioingénieur agronome de l’ULB (Arthur Dielens & Romane Thieffry), un cuisinier capable d'improviser ses recettes en fonction des légumes de la semaine (Rodolphe Degeynst) et un étudiant en bioingénieur à l’ULB (Maxime Pierson).


« Manger, c’est voter pour un système alimentaire. »

Illustration
Public cible
Langues
Français
Adresse

Belgique

Téléphone
0487499060
Email
asbeanfood@gmail.com