Formation en cuisine saine, simple et accessible - Asbl Tandemmm

Et si la cuisine et l’alimentation de qualité devenait un vrai outil de santé dans vos projets ?

Ces formations en cuisine saine s’adressent aux professionnel·les et bénévoles du secteur social et de la santé bruxellois : travailleurs sociaux, éducateurs, acteurs de l’aide alimentaire, projets communautaires et initiatives locales de santé, souhaitant renforcer leurs compétences autour de la cuisine santé pour accompagner leurs publics.

Notre objectif est de vous donner les clés pour transmettre les bases de la cuisine santé et accompagner vos publics vers une alimentation équilibrée, simple et motivante au quotidien.

Notre approche

À travers un cycle de quatre matinées, axé principalement sur la pratique en cuisine, chacun·e renforce sa capacité à s’adapter aux réalités du terrain et à proposer une approche culinaire positive, accessible et ancrée dans le quotidien.

Nous partons de notre expérience du terrain et adaptons nos propositions à vos besoins et à ceux de vos publics.

Les formations Tandemmm s’inscrivent dans une dynamique participative : chacun partage, expérimente et réfléchit à la manière d’intégrer ces apprentissages dans ses actions quotidiennes.

La pratique en cuisine, au cœur de la formation

Les recettes sont simples, économiques, adaptables et réalisables avec peu de matériel. L’idée est de montrer que manger équilibré reste possible, même avec un budget limité et des contraintes réelles.

En 4 matinées, vous saurez :

  • Valoriser des produits accessibles (frais, conserves, surgelés nature) pour composer des repas équilibrés et sans gaspillage ;
  • Adapter une recette de base selon les saisons, les goûts ou les habitudes culturelles de votre groupe ;
  • Associer équilibre, goût et plaisir, et transmettre simplement les repères essentiels de l’assiette santé ;
  • Utiliser la cuisine comme outil de lien, de santé et d’autonomie auprès de vos publics ;
  • Animer des activités culinaires ou accompagner vos publics en cuisine grâce aux outils fournis.

Intéressé.e?

Prochaines dates  - édition 2026

  • Cycle 1 : 29 janvier · 12 février · 26 février · 12 mars
  • Cycle 2 : 31 mars · 14 avril · 28 avril · 12 mai

Lieu ? Asbl Les Capucines

Horaires ? de 9h à 13H30, repas inclus

Prix ?  200 € TTC le cycle complet (4 matinées) . Votre budget ne doit pas être un frein : contactez-nous pour en discuter.

 

Formations / Acc

Lunch in Jette, une cuisine accessible pour tout le monde !

Depuis avril 2024, dans le contexte de l'appel à projet Good Food, Lunch In Jette,  participe à la lutte contre la précarité alimentaire et sociale et au vivre ensemble du Nord de Bruxelles en remettant la solidarité et la convivialité au cœur de la cuisine.
Le projet s’articule autour de quatre axes :

  • Chaque jeudi, un lunch veggie participatif 100% bio avec un focus alimentation/santé proposé par la Maison Médicale Antenne Tournesol toutes les 6 semaines. Le lunch est à prix différencié, ce qui signifie qu’il y a 3 prix proposés et que chacun.e choisi le prix qu’il.elle veut payer en fonction de ses capacités
  • Une cuisine accessible à tout le monde pour venir y cuisiner en groupe vos propres préparations en toute convivialité
  • La mise en place d'atelier de saison sur la conservation des aliments
  • La création d'une prêterie de matériel de cuisine.

Bref, un espace où les participants peuvent : participer à la confection d’un lunch veggie 100% bio ou venir simplement manger à un tarif différencié ; venir y cuisiner en groupe leurs propres préparations ; participer à un atelier sur la conservation des aliments au rythme des saisons et emprunter du matériel pour cuisiner chez eux.

Objectifs et publics cibles :

  • Permettre à chacun·e — y compris les personnes en situation de précarité sociale ou alimentaire — de cuisiner ou de partager un repas végétarien équilibré, inspirant et reproductible chez soi. 

  • Favoriser la découverte de produits locaux, anciens ou méconnus (légumineuses, tofu, légumes oubliés…) et la compréhension des principes d’une alimentation saine et durable. 

  • Offrir un espace et des ustensiles de cuisine partagés, ainsi qu’une bibliothèque de livres de recettes végétariennes, pour renforcer l’autonomie culinaire. 

  • Valoriser et redonner confiance à des personnes qui se sentent “inutiles” ou peu compétentes en cuisine, en leur permettant de contribuer à un repas collectif. 

  • Créer du lien social en rassemblant des publics variés autour de grandes tables partagées et d’un travail d’équipe en cuisine. 

  • Réduire le gaspillage alimentaire grâce à la valorisation d’invendus et à l’organisation d’ateliers de conservation en fin de saison. 

  • Encourager des parcours d’insertion dans les métiers de l’horeca durable pour les personnes qui souhaitent aller plus loin. 

  • Renforcer la mixité sociale en réunissant dans un même projet des personnes précarisées et des habitant·es ou travailleur·ses de Jette issus de milieux plus favorisés. 
     

Le projet améliore ainsi l’accessibilité de la Good Food sous plusieurs angles : économique (tarif différencié de 4 € à 15 €), social (mixité des publics), culturel (apprentissage et transmission de savoir-faire), et infrastructurel (accès à du matériel et une cuisine équipée). 

Le public est mixte et composé : 

  • de personnes en situation de précarité alimentaire et/ou sociale habitant Jette ou les environs, identifiées et sensibilisées en collaboration avec des associations de quartier (maisons médicales, CPAS, structures sociales locales, etc.) ; 

  • et de personnes dites plus favorisées, habitant ou travaillant à Jette, qui participent au projet dans une logique d’ouverture, de curiosité culinaire et de partage. 

Cette mixité sociale est au cœur du projet : elle permet de déconstruire les clivages liés à l’accessibilité à une alimentation saine et de créer un véritable espace de rencontre autour de la cuisine et du bien manger. 

Concrètement :

-> La pratique comme moyen d’apprentissage 

  • Les participant·es cuisinent ensemble lors d’ateliers collectifs ouverts à tou·tes, avec un accompagnement bienveillant et non hiérarchique. 
    La transmission se fait par la pratique et par l’échange entre pairs, plutôt que via un format plus classique. 

  • Chaque séance est pensée pour être reproductible à domicile : recettes simples, ingrédients abordables et techniques transférables. 

-> Évaluation continue 

  • Le projet évolue en fonction des besoins, des retours du public et des envies des associations impliquées 

  • Des questionnaires de satisfaction et sondages ont été réalisés auprès des participant·es réguliers et de nouvelles personnes pour ajuster les horaires, les menus, la communication et les besoins matériels 

  • Des évaluations intermédiaires trimestrielles ont permis d’orienter le projet. 

-> Coconstruction et ancrage local 

  • Les activités sont évaluées et co-construites avec des partenaires du quartier (Maison médicale Antenne Tournesol et Cuisines de Quartier). 

  • Mutualisation des ressources humaines et matérielles et des expériences. 

En résumé, la méthodologie de Lunch in Jette s’appuie sur la participation active, la proximité, l’adaptation et la mutualisation, afin de rendre l’alimentation durable accessible et la cuisine végétarienne plus concrète pour notre public. 

Résultats obtenus :
Le projet a permis chaque semaine d’offrir un repas végétarien sain, accessible grâce à une tarification solidaire, et facile à reproduire chez soi. Les participant·es ont découvert de nouveaux ingrédients (légumes oubliés, tofu, légumineuses) et développé des compétences culinaires grâce aux ateliers et à l’accès à une cuisine bien équipée, complétée par une bibliothèque et une prêterie d'outils de cuisine.
Les lunchs ont renforcé la confiance des personnes peu sûres d’elles en cuisine et ont redonné goût à la cuisine maison. Une véritable communauté s’est formée : 70 % des participant·es reviennent régulièrement, créant un lien social fort et durable.
Les repas ont permis à un large public de découvrir une cuisine végétarienne savoureuse et variée, modifiant positivement leurs habitudes alimentaires.
Plusieurs participant·es et groupes de quartier ont développé des compétences suffisantes pour coanimer les ateliers.
Enfin, même si la récupération alimentaire n’a pas pu être mise en place, la prévention du gaspillage a été travaillée via la planification des menus, l’utilisation des restes et des ateliers de conservation saisonniers.



 

Projets inspirants

Inventaire des parcelles agricoles en RBC 2023-2024

Objectif de l’étude

L’étude vise à améliorer la connaissance du foncier agricole à Bruxelles pour alimenter la réforme du Plan Régional d’Affectation du Sol (PRAS). Elle identifie les parcelles agricoles existantes, les pertes de surfaces agricoles (disparitions PAC), les projets non déclarés à la PAC (notamment ceux des NIMAculteurs, Non Issus du Milieux Agricole), et les potentiels fonciers à valoriser.

Constats principaux
  • 33 déclarants PAC en 2023, couvrant 215,6 ha sur 129 parcelles, principalement à Anderlecht et Molenbeek.
  • 113 ha sont en zone agricole (ZAgr), protégée réglementairement ; 102 ha sont hors ZAgr, donc plus vulnérables.
  • 60,4 ha de terres ont disparu des déclarations PAC entre 2015 et 2023, mais 19,7 ha ont été nouvellement déclarés, soit une perte nette de 40,7 ha.
  • Les disparitions sont surtout dues à :
    • l’urbanisation (Erasmus Nord, hôpital militaire),
    • le boisement,
    • des changements de gestion (ex. rachat par Bruxelles Environnement, qui a préservé des activités agricoles sur une partie des terres),
    • ou des non-déclarations malgré une activité agricole persistante.
Les NIMAculteurs
  • 17 projets agricoles urbains en pleine terre non déclarés à la PAC ont été étudiés.
  • Ces projets couvrent 7,6 ha, dont 59 % en ZAgr.
  • Les freins à la déclaration PAC incluent : manque d’information, complexité administrative, barrière linguistique, ou perception d’un faible retour financier.
Screening foncier

Deux inventaires cartographiques ont été réalisés :

  1. ZAgr : 237 parcelles non bâties identifiées, dont 20,6 ha potentiellement mobilisables pour l’agriculture.
  2. Hors ZAgr : 981 parcelles (356 ha) identifiées comme zones d’agriculture « de fait » ou à potentiel agricole, majoritairement en zones vertes ou d’équipement.
 Enjeux et recommandations
  • Le type de contrat foncier (bail à ferme, convention précaire, etc.) est aussi déterminant que l’affectation PRAS pour la pérennité des projets.
  • L'étude recommande de :
    • sécuriser les projets agricoles en zone verte,
    • adapter les contrats pour stabiliser l’accès au foncier,
    • modifier certaines affectations PRAS pour protéger les terres agricoles,
    • communiquer auprès des propriétaires pour éviter la spéculation foncière.
Etudes

Evolution de l’agriculture urbaine professionnelle bruxelloise 2015-2024

Cette étude dresse un bilan de l’agriculture urbaine professionnelle à Bruxelles et de son évolution entre 2015 et 2024, dans le cadre de la stratégie Good Food. Elle vise à documenter l’évolution du secteur, à travers une analyse quantitative et qualitative des projets, des pratiques, des modèles économiques et des impacts sociaux et environnementaux. L’agriculture urbaine professionnelle bruxelloise se distingue par sa diversité de formes (pleine terre, hors sol, toitures, friches, etc.) et de vocations (commerciale, sociale, hybride). Le projet agricole est défini comme une activité économique structurée, avec un site de production fixe et une comptabilité propre. L’étude distingue deux grandes catégories : l’agriculture conventionnelle historique (30 projets, 208 ha en 2024) et l’agriculture émergente (62 projets en 2024, 53 ha, 96 ETP à Bruxelles et dans sa périphérie; 49 projets, dont 41  en pleine terre et 8 entièrement hors sol, 36 ha, 84 ETP sur le terrain bruxellois uniquement). 

En 2023, 30 projets d’agriculture conventionnelle sont recensés à Bruxelles, couvrant 208 hectares, principalement à Anderlecht et Molenbeek. Environ 113 ha seulement sont situés en zone agricole au PRAS. Entre 2015 et 2023, 60 ha ont disparu des déclarations PAC, surtout en zones bâtissables ou vertes. A l’inverse, dans la même période, 20 ha de terres agricoles sont nouvellement apparues dans les déclarations à la PAC, dont 4 ha situés en zone agricole. Ce faisant, les disparitions nettes de parcelles agricoles déclarées à la PAC représentent 41 hectares, dont 3,5 ha seulement de disparition en zone agricole. Les pertes sont souvent liées à des projets d’urbanisation (15 ha), à du boisement (3 ha), mais également à des changements de gestion des terres, sur lesquelles des activités agricoles continuent tout de même à avoir lieux (19 ha). Ainsi, la perte nette de terres agricoles déclarées est à relativiser.

Depuis 2015, le secteur de l'agriculture émergente a connu une croissance significative : le nombre de projets a presque triplé, les surfaces cultivées ont doublé, et l’emploi a fortement progressé. Le maraîchage diversifié représente une part importante de la production, souvent mené selon des pratiques agroécologiques, en agriculture biologique ou en conversion. Il coexiste avec d’autres formes de production telles que la tisanerie, l'horticulture, la culture de micropousses, l’aquaponie, la production de champignons, l’apiculture ou encore l’élevage urbain, qui témoignent de la diversité et de l’innovation du secteur agricole urbain bruxellois. Les circuits courts (vente directe, paniers, marchés) sont largement privilégiés.

L’étude met en lumière les défis fonciers (précarité des contrats, accès au terrain) et économiques (revenus souvent faibles, dépendance aux subsides), mais aussi les forces du secteur : ancrage local, multifonctionnalité (production, insertion, sensibilisation, biodiversité,...), et résilience face aux crises (Covid, énergie). La stratégie Good Food a joué un rôle central via ses outils d’accompagnement (technique, juridique, économique, foncier, de réseau) et ses appels à projets (1,8 million € attribués entre 2016 et 2024). Toutefois, l’étude souligne la nécessité de renforcer l'aide à la transition agroécologique des fermes historiques, souvent encore trop peu connectées à la stratégie régionale.

 

Etudes

Fiches outils pour créer un resto participatif et solidaire

KOM à la maison est le premier restaurant participatif de Belgique. Tous les jours, des habitants y cuisinent et mangent ensemble. Les repas sont végétariens, concoctés à partir de produits de la ferme et d'invendus bios. Par l'expérimentation et le faire-ensemble, les convives découvrent les grands principes de l'alimentation durable et anti-gaspi, ils compostent et trient leurs déchets, boivent l'eau du robinet etc...

Projets inspirants

Fiche-outil : Comment introduire du bio dans mon restaurant ?

Vous êtes dans le secteur HoReCa ? Vous vous souciez de la qualité et de l’impact
environnemental des produits que vous cuisinez ? Vous aimeriez proposer des produits
bio locaux mais vous ne savez pas par où commencer ? Le pôle Alimentation durable
de Biowallonie vous propose cette fiche-outil qui se veut la plus concrète possible
avec un objectif double : vous informer et vous mettre en action. Du coût-denrée à
l’approvisionnement, nous passons chaque étape en revue pour vous montrer que c’est
faisable !

Documentation

Formation “Référents de site de compostage en entreprise – petits producteurs”

Parallèlement à la collecte des déchets alimentaires par des collecteurs agréés, les professionnel.le.s peuvent mettre en place un site de compostage en entreprise. 

Dans ce cadre, une entreprise (ou un groupement d’entreprises) peut recycler ses déchets alimentaires sur son propre site sans permis d’environnement, pour autant que certaines règles soient respectées, notamment :  une obligation de formation, une limitation de la taille du site à 25 m3 maximum et un usage du compost interne à l’entreprise uniquement (le compost ne peut être ni donné, ni vendu).  

A Bruxelles, de nombreux.euses professionnel.le.s se sont lancé.e.s dans ce type de projet à forte valeur environnementale, sociale et financière (économie du coût de collecte notamment).  

Intéressé.e Le facilitateur déchets professionnels propose aux petits producteurs (produisant moins de 10kg de déchets alimentaires par jour) un cycle de formation afin de former les futur.e.s « référent.e.s sites » en charge du fonctionnement et du suivi du terrain de compostage. 

Cette formation est obligatoire si vous souhaitez composter vous-même les déchets alimentaires au sein de votre entreprise.

La formation est un cycle composé de 3 modules obligatoires. Le tarif est de 30 euros HTVA par module. 

Des modules supplémentaires complètent cette formation initiale pour les professionnels qui produisent plus de 10kg de déchets alimentaires par jour, nous vous tiendrons informés du planning.

Formations / Acc

Ateliers et formations en cuisine saine à destination des organisations des secteurs social- santé à BXL.

Ateliers et formations en cuisine saine à destination des organisations des secteurs social- santé à BXL.

Chez Tandemmm, nous croyons que la cuisine est un puissant vecteur de bien-être, de santé et d’autonomie, peu importe le parcours ou les défis de chacun.

Notre équipe mobile intervient directement au sein des associations, des espaces communaux et des centres de distribution alimentaires.

Nos ateliers et formations de cuisine saine créent un environnement où créativité, inspiration et plaisir se rencontrent. Ensemble, nous explorons des recettes savoureuses et accessibles, adaptées aux budgets et aux besoins spécifiques de chaque participant. Ces moments sont aussi des occasions de partage, permettant à chacun d'enrichir ses connaissances sur l'alimentation équilibrée.

Notre objectif est d’inspirer un changement progressif vers des habitudes alimentaires saines tout en renforçant l'autonomie des participants.

 Nos 2 axes d'activités : 

1/ Ateliers en cuisine saine : destinés aux bénéficiaires des organisations du secteur social et de la santé.

2/ Formations en cuisine saine : à l’attention des employé.e.s et bénévoles des associations, pour les aider à mettre en place des ateliers de cuisine ou à mieux orienter leurs bénéficiaires vers une alimentation équilibrée.

Cuisiner ensemble est une merveilleuse manière d’échanger et de vivre des moments conviviaux. Avec Tandemmm, chaque participant a l'opportunité de s'impliquer activement dans sa propre alimentation tout en découvrant le plaisir de préparer des plats sains et savoureux.

Nous sommes convaincus que l'expérimentation culinaire et le partage d'expériences sont essentiels pour établir des habitudes durables. Ensemble, nous œuvrons pour un avenir où la cuisine saine est à la portée de tous.

Pour plus d'information:

www.tandemmm.be 

tandemmmasbl@gmail.com

Projets inspirants