Ateliers et formations en cuisine saine à destination des organisations des secteurs social- santé à BXL.

Ateliers et formations en cuisine saine à destination des organisations des secteurs social- santé à BXL.

Chez Tandemmm, nous croyons que la cuisine est un puissant vecteur de bien-être, de santé et d’autonomie, peu importe le parcours ou les défis de chacun.

Notre équipe mobile intervient directement au sein des associations, des espaces communaux et des centres de distribution alimentaires.

Nos ateliers et formations de cuisine saine créent un environnement où créativité, inspiration et plaisir se rencontrent. Ensemble, nous explorons des recettes savoureuses et accessibles, adaptées aux budgets et aux besoins spécifiques de chaque participant. Ces moments sont aussi des occasions de partage, permettant à chacun d'enrichir ses connaissances sur l'alimentation équilibrée.

Notre objectif est d’inspirer un changement progressif vers des habitudes alimentaires saines tout en renforçant l'autonomie des participants.

 Nos 2 axes d'activités : 

1/ Ateliers en cuisine saine : destinés aux bénéficiaires des organisations du secteur social et de la santé.

2/ Formations en cuisine saine : à l’attention des employé.e.s et bénévoles des associations, pour les aider à mettre en place des ateliers de cuisine ou à mieux orienter leurs bénéficiaires vers une alimentation équilibrée.

Cuisiner ensemble est une merveilleuse manière d’échanger et de vivre des moments conviviaux. Avec Tandemmm, chaque participant a l'opportunité de s'impliquer activement dans sa propre alimentation tout en découvrant le plaisir de préparer des plats sains et savoureux.

Nous sommes convaincus que l'expérimentation culinaire et le partage d'expériences sont essentiels pour établir des habitudes durables. Ensemble, nous œuvrons pour un avenir où la cuisine saine est à la portée de tous.

Pour plus d'information:

www.tandemmm.be 

tandemmmasbl@gmail.com

Projets inspirants

Ateliers et formations en cuisine saine à destination des organisations des secteurs social- santé à BXL.

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Chez Tandemmm, nous croyons que la cuisine est un puissant vecteur de bien-être, de santé et d’autonomie, peu importe le parcours ou les défis de chacun.

Notre équipe mobile intervient directement au sein des associations, des espaces communaux et des centres de distribution alimentaires.

Nos ateliers et formations de cuisine saine créent un environnement où créativité, inspiration et plaisir se rencontrent. Ensemble, nous explorons des recettes savoureuses et accessibles, adaptées aux budgets et aux besoins spécifiques de chaque participant. Ces moments sont aussi des occasions de partage, permettant à chacun d'enrichir ses connaissances sur l'alimentation équilibrée.

Notre objectif est d’inspirer un changement progressif vers des habitudes alimentaires saines tout en renforçant l'autonomie des participants.

 Nos 2 axes d'activités : 

1/ Ateliers en cuisine saine : destinés aux bénéficiaires des organisations du secteur social et de la santé.

2/ Formations en cuisine saine : à l’attention des employé.e.s et bénévoles des associations, pour les aider à mettre en place des ateliers de cuisine ou à mieux orienter leurs bénéficiaires vers une alimentation équilibrée.

Cuisiner ensemble est une merveilleuse manière d’échanger et de vivre des moments conviviaux.  Avec Tandemmm, chaque participant a l'opportunité de s'impliquer activement dans sa propre alimentation tout en découvrant le plaisir de préparer des plats sains et savoureux.

Nous sommes convaincus que l'expérimentation culinaire et le partage d'expériences sont essentiels pour établir des habitudes durables. Ensemble, nous œuvrons pour un avenir où la cuisine saine est à la portée de tous.

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Documentation

Ateliers et formations en cuisine saine à destination des organisations du secteur social santé à BXL

Ateliers et formations en cuisine saine à destination des organisations des secteurs social- santé à BXL.

Chez Tandemmm, nous croyons que la cuisine est un puissant vecteur de bien-être, de santé et d’autonomie, peu importe le parcours ou les défis de chacun.

Notre équipe mobile intervient directement au sein des associations, des espaces communaux et des centres de distribution alimentaires.

Nos ateliers et formations de cuisine saine créent un environnement où créativité, inspiration et plaisir se rencontrent. Ensemble, nous explorons des recettes savoureuses et accessibles, adaptées aux budgets et aux besoins spécifiques de chaque participant. Ces moments sont aussi des occasions de partage, permettant à chacun d'enrichir ses connaissances sur l'alimentation équilibrée.

Notre objectif est d’inspirer un changement progressif vers des habitudes alimentaires saines tout en renforçant l'autonomie des participants.

 Nos 2 axes d'activités : 

1/ Ateliers en cuisine saine : destinés aux bénéficiaires des organisations du secteur social et de la santé.

2/ Formations en cuisine saine : à l’attention des employé.e.s et bénévoles des associations, pour les aider à mettre en place des ateliers de cuisine ou à mieux orienter leurs bénéficiaires vers une alimentation équilibrée.

Cuisiner ensemble est une merveilleuse manière d’échanger et de vivre des moments conviviaux. Avec Tandemmm, chaque participant a l'opportunité de s'impliquer activement dans sa propre alimentation tout en découvrant le plaisir de préparer des plats sains et savoureux.

Nous sommes convaincus que l'expérimentation culinaire et le partage d'expériences sont essentiels pour établir des habitudes durables. Ensemble, nous œuvrons pour un avenir où la cuisine saine est à la portée de tous.

Pour plus d'information - Contacter Leonor ou Marino 

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Formations / Acc

Liste des cuisines centrales ayant reçu l'attestation de contrôle Good Food

L’attestation de contrôle Good Food pour les cuisines centrales s’adresse aux cuisines centrales qui produisent chaque jour un grand nombre de repas destinés aux cantines des écoles, crèches, maisons de soins, entreprises... et livrent ces repas en Région de Bruxelles-Capitale.

Description

L’attestation de contrôle Good Food indique qu'une cuisine centrale est en mesure d'offrir aux cantines qu'elle livre à Bruxelles une gamme répondant aux exigences du label cantine Good Food.

Elle vise aussi à faciliter la candidature des cantines livrées pour l'obtention du label cantine Good Food.

L’attestation de contrôle n'est en aucun cas un label, mais un élément de preuve pouvant convaincre les cantines de travailler avec la cuisine centrale. Par conséquent, la cuisine centrale ne peut pas non plus faire référence à un label dans sa communication. 

Par ailleurs, pour être éligibles au label cantine Good Food, les cantines livrées doivent l'être par une cuisine centrale ayant reçu l'attestation de contrôle Good Food.

Validité de l'attestation

  • 2 ans à compter de la date de délivrance pour les cuisines centrales n'ayant pas la même personnalité juridique que les implantations qu’elles livrent  : la cuisine centrale fournit plusieurs clients et exécute plusieurs contrats et/ou marchés publics.
  • 3 ans à compter de la date de délivrance pour les cuisines centrales ayant la même personnalité juridique que les implantations qu’elles livrent : la cuisine centrale fournir plusieurs cantines au sein d'une même entité (ex: une crèche communale livrant d'autres crèches de la même commune).

Liste des cuisines centrales attestées

Illustration
Catégorie
Langues
Français
Adresse

Belgique

Email
helpdeskcantine@environnement.brussels
Autre catégorie
Cuisines centrales attestées Good Food

Primes pour la certification bio

Arrêté du gouvernement

Le 22 février 2024 est paru l’arrêté du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale relatif aux aides à la consultance, à la transition économique et à la digitalisation.

Via cet arrêté, la Région bruxelloise entend soutenir les indépendants et les PME et notamment les acteurs qui optent pour la certification bio. 

Pour ce faire, les micro, petites et moyennes entreprises peuvent bénéficier d’une aide à la transition économique:

  • pour les missions de consultance externes relatives à la certification des produits biologiques* (Chapitre 3, Art. 5, 6°)
  • pour couvrir les coûts externes directement liés à la certification des produits biologiques* (Chapitre 3, Art. 6, 2°)

*en vertu du règlement (UE) 2018/848 du Parlement européen et du Conseil du 30 mai 2018 relatif à la production biologique et à l’étiquetage des produits biologiques, et abrogeant le règlement (CE) n° 834/2007 du Conseil

 

Cet arrêté est entrée en vigueur le 26 mars 2024.

Pour plus de détails, vous pouvez consulter le texte de référence de l’Arrêté du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale du 22 février 2024 : https://www.ejustice.just.fgov.be/eli/arrete/2024/02/22/2024002034/justel ainsi que la page du site de Bruxelles Économie et Emploi avec les conditions pour bénéficier de la prime, les montants d’intervention etc. : https://economie-emploi.brussels/prime-transition-consultance

Ces deux primes se retrouvent sous « aide à la consultance ». Par conséquent, la page du site de Bruxelles-Économie-Emploi n’est pas tout à fait adaptée pour comprendre comment obtenir la prime pour les coûts directs de la certification.

Nous vous proposons donc ici de vous en donner plus de détails et de faire ressortir certains points d’attention.

 

Qui peut en bénéficier ? 

Votre entreprise doit être une PME, possédant au moins un siège d’exploitation en Région de Bruxelles-Capitale et être active dans l’un des secteurs d’activités éligibles. Il est à noter que les producteurs primaires[1] (agriculteurs) ainsi que les restaurateurs[2] ne sont pas concernés.

Pour bénéficier de cette prime, votre entreprise doit aussi : 

  • avoir une finalité économique et commerciale et ne pas être une entreprise financée par les pouvoirs publics à plus de 75 % ;
  • ne pas avoir reçu 300.000 € d’aides de minimis au cours au cours des trois dernières années ;
  • être en ordre au sujet des obligations de publication et de dépôt des comptes annuels conformément au Livre III du Code des Sociétés et Associations ;
  • disposer d’un plan de diversité si l’entreprise compte plus de 50 travailleurs.

 

Point d’attention pour votre demande

Demande en 2 étapes

Attention, la demande se fait en 2 étapes : 

  1. Demande de principe : vous devez introduire votre demande avant la date de la première facture de votre certificateur bio (pour l’année pour laquelle vous demandez la prime). Vous recevrez ensuite une notification de BEE validant leur accord de principe.  
  2. Introduction de la facture : quand vous recevrez la facture de votre certificateur, vous introduisez cette facture pour demander le remboursement.

Il est très important de respecter ces deux étapes car BEE n’acceptera pas une demande de remboursement d’une facture déjà reçu s’ils n’ont pas marqué leur accord avant. 

Toutes les démarches se font en ligne via votre portail personnel sur le site de BEE. Si vous ne savez pas comment vous connecter à votre portail personnel, cliquez sur « demandez la prime » sur la page https://economie-emploi.brussels/prime-transition-consultance

 

Détails du dossier de demande

Dans le dossier :

  • le point 3.2 porte sur une consultation en vue d’obtenir la certification Bio : vous pouvez aussi demander d’être remboursé des frais d’un consultant qui vous aurait aidé dans le cadre de votre certification
  • le point 3.5 porte bien sur les coûts externes 

 

Ci-dessous, un extrait de la partie 2 du dossier – « La prime demandée »

  1. Objet de la mission

Prime pour couvrir les coûts externes de labellisation ou certification

Rappel important :

  • BEE réceptionne la demande au plus tard la veille de la date figurant sur la première facture relative aux coûts externes. La première facture relative aux coûts externes est datée d’au plus tard six mois après la notification de la décision d’octroi par BEE.
  • La dernière facture relative aux coûts externes est datée d’au plus tard six mois après la première facture relative aux coûts externes. 

 

3.1  Obtention d’un label portant sur l’entreprise ou une de ses unités d’établissement situées en Région

3.2  Certification de produits biologiques en vertu du règlement (UE) 2018/848 du Parlement européen et du Conseil du 30 mai 2018 relatif à la production biologique et à l’étiquetage des produits biologiques, et abrogeant le règlement (CE) n° 834/2007 du Conseil

3.3  Audit, dans le cadre de la production de biens, portant sur la performance énergétique des moyens de production ou sur l’utilisation des matières premières par les moyens de production, à l’exclusion des missions portant sur le bâtiment ou sur la production, la distribution ou la gestion d’énergie, d’électricité ou d’eau

3.4  Couverture de coûts externes directement liés à l’obtention d’un label portant sur l’entreprise ou une de ses unités d’établissement situées en Région

3.5  Couverture de coûts externes directement liés à la certification d’un des produits du bénéficiaire comme produit biologique en vertu du règlement (UE) 2018/848 du Parlement européen et du Conseil du 30 mai 2018 relatif à la production biologique et à l’étiquetage des produits biologiques, et abrogeant le règlement (CE) n° 834/2007 du Conseil

_______

 

Demande renouvelable

Vous pouvez renouveler votre demande à chaque nouvelle certification. Il n’y a pas de limite dans le temps. Cependant, le nombre de certifications subsidiées -toute certification confondue : label exemplaire ou certification bio-  est limité à 10 sur 4 années civiles. La période de 4 années est calculée sur une base glissante. Par exemple, sur une période de 4 années, une entreprise peut faire 1 B Corp et 9 certifications bio. Si l’entreprise demande 5 certifications en 2025, et 5 en 2026, alors elle ne peut avoir un nouveau subside qu’en 2029. 


[1] Les acteurs avec un code NACEBEL A sont exclus des primes de BEE.

[2] Les restaurants sont certifiés via le label Biogarantie et non via la certification européenne. 

Soutiens publics

Mise en place d’une filière de Potage-Collation© à destination des écoles de Forest et Saint-Gilles.

Description du projet :
Le projet Potage-Collation© a mené à la création d’une filière de potages bio, 100% végétales et locales à destination des publics
scolaires. Objectif : remplacer une collation matinale, généralement sucrée et peu équilibrée (snacks, soda…) par une soupe saine
et stimulante convenant à tous les régimes alimentaires !
Construit avec la méthodologie du Collectif Développement Cantines Durables (CDCD, Potage-Collation©), cette filière réunit
plusieurs acteurs dont APRE Services (Entreprise de Travail Adapté) qui est en charge de la transformation des légumes en potage
et NoJavel! qui est en charge de l’approvisionnement des produits bios (invendus principalement).

Les objectifs d’un tel projet concernent chaque maillon de la chaîne :
• Soutenir les maraîchers et leur permettre d’écouler les surplus de production
• Encourager le transformateur à travailler en circuit court
• Offrir aux élèves une nourriture saine, végétale, sans sucre, sans mauvaise graisse et pleine de vitamines, de fibres, de
minéraux et d’antioxydants à la récréation de 10h00.
• Par la création d’une filière rentable, développer l’emploi local et la formation dans des métiers GoodFood
• A chaque maillon, sensibiliser et faciliter le changement de modèle, pour un réel basculement vers un système
alimentaire durable et local
• Contribuer à consommer sans emballage, le potage-collation étant proposé en containers isothermes, avec robinet pour
favoriser l’autonomie des enfants

Quelques chiffres clefs :
De avril à décembre 2024, ce sont :
- 650 litres de soupes dégustés
- 325 kg de légumes invendus transformés,
- + de 200 élèves sensibilisés,
- La mise en route d’un atelier de fabrication de potage,
- Une quinzaine de personne formée et impliquée dans le projet :
1 maraîcher, 1 fournisseur (No Javel), 1 fabricant (Apre Service),
1 livreur (No Javel), 2 référents communaux, 3 personnes du
CDCD, 3 enseignants par école.

Résultats qualitatifs
- Une filière qui fait la promotion d’une agriculture durable, locale
et des circuits courts,
- Une filière participant à l’insertion professionnelle des
personnes qui la font vivre,
- Une filière apportant des aliments sains pour les jeunes saintgillois
·es et forestois·es,
- À termes, des livraisons à vélo-cargo pour encore moins
d’impact écologique.
Un projet agissant sur l’environnement, la santé, l’inclusion,
l’éducation et l’économie locale !

Personnes de contact pour plus d’informations :

Saint-Gilles : Nicolas Pelloquin : npelloquin@stgilles.brussels

Forest : CHARLIER Judith : jcharlier@forest.brussels  

 

Projets inspirants

Oxalis

"Oxalis : gastronomie végétale" est une école de cuisine végétale pour les particuliers et professionnels.

Divers services sont proposés :

  • Cours collectifs de cuisine végétale
  • Cours à domicile
  • Formations en cuisine végétale (formation de base et formation avancée)
  • Teambuilding culinaire pour entreprises
  • Formation pour les professionnels de l'HORECA
  • Chef à domicile
  • Tablées végétales (table d'hôte saisonnière)

Le but est de démocratiser l'alimentation végétale au travers d'une cuisine simple, créative et gourmande.

Illustration
Public cible
Langues
Français
Adresse

Rue des Champs 46
1040 Etterbeek
Belgique

Email
oxaliscuisine@gmail.com

Tandemmm asbl

Ateliers et formations en cuisine saine à destination des organisations des secteurs social- santé à BXL.

Chez Tandemmm, nous croyons que la cuisine est un puissant vecteur de bien-être, de santé et d’autonomie, peu importe le parcours ou les défis de chacun.

Notre équipe mobile intervient directement au sein des associations, des espaces communaux et des centres de distribution alimentaires.

Nos ateliers et formations de cuisine saine créent un environnement où créativité, inspiration et plaisir se rencontrent. Ensemble, nous explorons des recettes savoureuses et accessibles, adaptées aux budgets et aux besoins spécifiques de chaque participant. Ces moments sont aussi des occasions de partage, permettant à chacun d'enrichir ses connaissances sur l'alimentation équilibrée.

Notre objectif est d’inspirer un changement progressif vers des habitudes alimentaires saines tout en renforçant l'autonomie des participants.

 Nos 2 axes d'activités : 

1/ Ateliers en cuisine saine : destinés aux bénéficiaires des organisations du secteur social et de la santé.

2/ Formations en cuisine saine : à l’attention des employé.e.s et bénévoles des associations, pour les aider à mettre en place des ateliers de cuisine ou à mieux orienter leurs bénéficiaires vers une alimentation équilibrée.

Cuisiner ensemble est une merveilleuse manière d’échanger et de vivre des moments conviviaux. Avec Tandemmm, chaque participant a l'opportunité de s'impliquer activement dans sa propre alimentation tout en découvrant le plaisir de préparer des plats sains et savoureux.

Nous sommes convaincus que l'expérimentation culinaire et le partage d'expériences sont essentiels pour établir des habitudes durables. Ensemble, nous œuvrons pour un avenir où la cuisine saine est à la portée de tous.

Pour plus d'information:

www.tandemmm.be 

tandemmmasbl@gmail.com

Illustration
Langues
Français
Adresse

Rue David Van Bever 28
1150 Bruxelles
Belgique

Email
tandemmmasbl@gmail.com

Rapport sur la distribution alimentaire inclusive et durable en Europe

Rapport, Bruxelles Environnement, 2024, 65 pages

Ce rapport sur la distribution alimentaire inclusive et durable en Europe a été réalisé par Laura Barre dans le cadre de son stage au sein du service Good Food de Bruxelles Environnement.

L’objectif de ce rapport est d’identifier et d’analyser différents modèles de distribution alimentaire inclusifs et durables en Europe. Alors que le système alimentaire actuel échoue à être durable et juste, des initiatives cherchent une solution alternative. Ce rapport présente plusieurs initiatives européennes (hors Belgique) au regard des leviers qu’elles actionnent pour rendre leur offre alimentaire plus accessible, plus durable ou les deux.

Etudes

Comment identifier une éventuelle pollution du sol dans son potager ?

Cultivez vos légumes sur un sol sain !

Vous voulez cultiver des légumes ou des fruits ? Idée géniale ! Avant toute chose, il est primordial de connaitre la qualité du sol où ils vont pousser : est-il fertile, riche en matières organiques ? Et surtout de se rappeler qu’un sol sain, c’est un sol exempt de pollutions ! Car si votre sol est pollué, vous ne le verrez pas à l’œil nu, mais ça peut avoir un impact sur la qualité de votre production alimentaire. Tout comme sur votre santé et votre cadre de vie.

Rassurez-vous : la problématique d’une éventuelle pollution du sol ne doit pas constituer un frein à la production alimentaire. Il faut cependant rester vigilant : un terrain entièrement vierge, sur lequel jamais aucune activité humaine n’a eu lieu est rare, voire inexistant. Dans notre Région anciennement industrialisée et fortement urbanisée, il est probable que certains terrains soient pollués.

À quoi reconnaît-on une pollution du sol dans un potager ?

Certains éléments peuvent être détectables à l’odeur ou par l’observation et ainsi indiquer une pollution du sol :

  • Si des résidus de cendres ou des morceaux de goudron sont présents, le sol peut être contaminé par des hydrocarbures (HAP). Si une nappe d'hydrocarbures flotte sur un étang ou si vous voyez ou sentez des hydrocarbures dans le sol, le sol peut avoir été contaminé par des carburants, des solvants ou des huiles de graissage.

Observer un lieu et ses environs peut aussi vous fournir des indications sur un éventuel risque de pollution du sol :

  • La présence de déchets où se trouvaient des matières liquides (par exemple : des fûts d’huile vides, des bidons de solvants…)
  • Déchets de construction (par exemple : tôles, métaux, remblais…)
  • Certaines entreprises peuvent, par la nature de leurs activités, engendrer une pollution du sol (par exemple : une pollution aux huiles minérales peut provenir d’un garage d’entretien de véhicules)
  • Des anciens terrains de chemin de fer peuvent avoir été rehaussés avec des cendres
  • Un site où les services de pompier sont intervenus suite à un incendie

Pour en savoir plus, nos pages web :

Comment savoir si votre terrain est concerné ? C’est simple : suivez les 6 étapes du Guide pratique d’analyse de sols pour cultiver en ville.

Cependant, les pollutions sont maitrisables sur base de certaines bonnes pratiques et mesures de prévention.

Quelles substances chimiques peuvent polluer votre potager ?

Une pollution du sol peut avoir plusieurs origines : activité économique, artisanale ou industrielle ; remblayage d’un terrain avec des matériaux pollués ; utilisation de pesticides chimiques, l'utilisation de mousse d'extinction dans un incendie…

Voici les 6 polluants principaux que l'on retrouve dans un potager

Métaux lourds

Les « métaux lourds » constituent une catégorie large reprenant des éléments chimiques. Certains métaux lourds présents dans l’environnement et en dessous de certains seuils ne sont pas considérés comme toxiques. Certains sont naturellement présents dans le sol ou  dans l’eau souterraine dans une certaine concentration, comme le cuivre, le zinc ou le fer, par exemple.

En revanche, d’autres métaux lourds peuvent être fortement toxiques pour l’être humain et l’environnement, en fonction de leur nature ou de leur concentration. C’est le cas du plomb et du cadmium, entre autres.

Hydrocarbures aromatique polycycliques (HAP)

Les « HAP » représentent de nombreux composés et peuvent être fortement toxiques. Ils se forment principalement suite à une combustion incomplète : carburant automobile, bois, charbon, incinérateurs… Une partie de cette  pollution spécifique s’avère cancérigène. On retrouve les « HAP » e.a. dans des couches de remblai, des morceaux de goudron ou des résidus de cendres.

Huiles minérales

Elles concernent un groupe de substances chimiques dérivées de pétrole brut, largement répandues dans notre société et potentiellement toxiques… Mazout de chauffage, carburants, huile de graissage pour véhicules ou engins de jardinage. Certaines huiles minérales sont également utilisées comme dégraissant ou solvant : c’est le cas du white spirit.

Pesticides

Dans le passé, l’utilisation des pesticides chimiques était très fréquente. Malheureusement, beaucoup de ces substances sont très difficilement dégradables dans l’environnement et restent donc longtemps dans le sol. Celles-ci sont nocives pour l’homme et de nombreuses espèces de plantes et d’animaux.

PFAS

Les PFAS sont des composés fabriqués par l'industrie et n'existent pas à l'état naturel. Ces substances se retrouvent dans de nombreux produits et articles que nous utilisons au quotidien, notamment dans les emballages alimentaires en papier (pour les fast-foods ou les pizzas), dans les revêtements des poêles antiadhésives Teflon®, dans les cosmétiques, dans les vêtements imperméables et dans certaines mousses anti-incendie...

Les PFAS sont également connus comme les polluants chimiques "éternels" car ils ne se dégradent pas facilement, restent présents dans l'environnement pendant des centaines d'années et finissent par se retrouver dans les organismes vivants y compris l’Homme.

Amiante

L’amiante est un matériau à structure fibreuse qui est à la base de produits aux propriétés spécifiques (pouvoir isolant, résistance au feu, résistance aux acides, forme solide et flexible). Depuis 1998, la production, la commercialisation et le recyclage de l'amiante sont interdits, mais en raison de ses nombreuses applications, l'amiante est largement répandu dans notre environnement de vie. Cependant, l'inhalation de fibres d'amiante présente de graves risques pour la santé.

Guide pratique d’analyse de sols pour cultiver en ville

Comment savoir si votre terrain est concerné ? C’est simple : suivez les 6 étapes du Guide pratique d’analyse de sols pour cultiver en ville.

Bonnes pratiques pour éviter de polluer le sol dans son potager

  • Veillez à ne pas utiliser de produits toxiques, en particulier des pesticides. Voir nos conseils sur le site de Bruxelles Environnement : Cultiver au naturel
  • Évitez l’épandage de cendres car elles peuvent contenir des pollutions en hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) ou d’autres polluants si elles sont issues d’une incinération (incomplète) de déchets.
  • Utilisez du compost de bonne qualité et d’origine fiable car un compost d’origine douteuse peut contenir des pollutions en raison de la présence de déchets organiques pollués, par exemple des déchets verts provenant d’un terrain pollué. De même, en cas de rajout de terre, assurez-vous de son origine.
  • Ajouter du bon compost dans votre sol afin d’améliorer le processus de dégradation des polluants comme des hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) et des résidus de pesticides.
  • N’utilisez pas d’eau de pluie ou de puits si vous suspectez qu’elle est polluée.  Il est déconseillé d’utiliser de l’eau collectée d’un toit en zinc ou en amiante-ciment parce qu’ils peuvent la contaminer.
  • La maintenance de vos outils de jardinage qui fonctionnent à l’essence (p.ex. débroussailleuse, tondeuse, etc.) ne doit pas se faire dans le potager.
  • Évitez d’utiliser des équipements de jardin peints (cabane, clôture...). Avec le temps, la peinture pourrait se détacher et ses composants pourraient se retrouver dans le sol.
  • N’utilisez pas de matériaux suspectés d’amiante dans votre jardin.

Est-ce que le type de légume cultivé est important par rapport à la pollution du sol ?

Plusieurs facteurs entrent en ligne de compte pour expliquer qu’une plante accumule plus de polluants que d’autres. Le type de sol ou la nature du contaminant par exemple sont importants.

À ce stade-ci des connaissances, il n’est pas évident de fournir des recommandations détaillées concernant le type de légume à cultiver en fonction du type de pollution présente.

De façon générale, en ce qui concerne le pollutions aux métaux lourds on peut faire la distinction suivante :

Les fruits, légumes-fruits et graines : ce sont les cultures les moins sensibles aux contaminants.

Exemples : tomates, aubergines, poivrons, gombos (seulement les graines des cosses), courges, maïs, concombres, melons, pois et haricots écossés, oignons (bulbe seulement) et les fruitiers tels que les pommiers et les poiriers.

Les légumes-racines : ils présentent une capacité intermédiaire à fixer les polluants des sols. Une partie des métaux lourds restera à l’extérieur des légumes. Lavez donc bien les légumes ou épluchez-les avant de les consommer.

Exemples: carottes, betteraves, pommes de terre et navets.

Les légumes feuilles et les herbes aromatiques : en général, ce sont ceux qui concentrent le plus les polluants du sol. Ne les cultivez donc que dans un sol exempt de pollution, ou cultivez-les en cas de doute dans des bacs.

Exemples : laitue, épinards, blettes, les différents choux, brocolis, haricots verts et petits pois non écossés, thym, etc.

Comment se protéger d’une pollution du sol dans son potager?

Mesures de précaution générales

D’une manière générale, il convient de toujours laver les légumes et fruits avant de les consommer. De même, il est conseillé de se laver les mains après avoir jardiné.

Avant d’installer mon potager

  • La meilleure façon de minimiser les risques d’entrer en contact avec une pollution du sol est le choix de l’endroit où on veut installer un potager. Choisissez donc un endroit de votre jardin approprié et non suspect.
  • Si vous avez déjà effectué l’analyse et que le seuil 1 est dépassé pour cadmium, plomb, PFAS, pesticides ou amiante, ou le seuil 2 est dépassé pour au moins une autre substance, évitez d’installer votre potager en pleine terre dans la/les zone(s) polluée(s). Cultivez vos légumes dans des bacs ou autres récipients que vous remplissez de terre propre et de compost, dont vous connaissez l'origine.
  • Si vous n’avez pas (encore) fait d’analyse, évitez de mettre un potager en pleine terre, dans des zones remblayées avec des déchets de construction, de matériaux suspectés d’amiante, des cendres, etc. Il est également préférable de ne pas planter de potager dans les zones situées à proximité immédiate des grands axes de circulation, des voies ferrées ou des zones où se déroulent certaines activités économiques et industrielles.
  • Si vous avez des doutes, vous pouvez faire analyser, au préalable, un échantillon de sol pour exclure la présence d’une pollution du sol. Consultez le Guide pratique d'analyse de sols pour cultiver en ville.

Lors du jardinage

  • Veillez à avoir une terre saine et fertile. Pour ce faire, ajoutez régulièrement du compost ou du fumier à votre sol. En effet, la matière organique dans le sol a un impact positif sur la structure et la vie microbienne du sol. Cela peut avoir un impact sur l’immobilisation voire même la dégradation de certains polluants organiques.
  • Veillez à ce que votre sol ne soit pas trop acide (pH). En effet, dans un sol plus acide, les métaux lourds sont plus facilement libérés et pourront alors être absorbés par les plantes.  En général, un sol sableux est plus acide qu’un sol argileux. Les laboratoires, mais aussi certains centres de jardinage, peuvent analyser l’acidité de votre sol pour vous. Pour diminuer l’acidité de votre sol, vous pouvez ajouter, par exemple, de la chaux ou du compost mûr.
  • Ne laissez pas un sol nu. Vous pouvez couvrir les parterres avec du compost ou des déchets verts hachés de manière à éviter une dispersion des particules de sols avec le vent ou la pluie. La couverture du sol permet également de le protéger de la sécheresse et des intempéries. Cela contribue également à diminuer la pousse des « mauvaises herbes ».

Besoin de plus d’informations ?

Si après lecture de ces pages, vous avez encore des questions concernant la pollution du sol de votre potager, vous pouvez entre autre contacter les personnes suivantes :

  • Le facilitateur sol de Bruxelles Environnement qui peut vous d’expliquer la politique de gestion des sols pollués de la Région de Bruxelles-Capitale.
  • Les experts en pollution du sol peuvent vous renseigner sur les aspects techniques et scientifiques relatives aux pollutions du sol, les études de sol ou même le traitement d’une pollution du sol. Sachez toutefois qu’il s’agit des sociétés privées et que les conseils ne sont pas gratuits !
  • Les laboratoires agréés qui peuvent aussi vous donner des conseils sur les analyses chimiques que vous pouvez réaliser.

Il y a aussi des organisations qui s’intéressent à la problématique des potagers en milieu urbain. Vous pouvez les retrouver sur notre portail Good Food.

Sources
Pour rédiger ce guide, Bruxelles Environnement s’est basé sur ses expériences d’accompagnement de potagers collectifs dans leurs analyses de sols, sur les expériences du « facilitateur sol », sur des consultations avec entre autres des  laboratoires et l’OVAM et s’est également inspiré d’autres guides similaires tels le Guide de Toronto « From the ground up ».

Disclaimer
Ces recommandations sont de l’ordre de l’information générale.
Bruxelles Environnement veille à ce que ces recommandations soient les plus correctes et les plus complètes possible mais il ne peut être tenu responsable de la manière dont ces recommandations sont utilisées et interprétées.
Bruxelles Environnement ne donne aucune garantie quant à l’adéquation des sols pour le jardinage ou pour d’autres situations applicables au jardinier à qui il revient seul de s'assurer que les conditions sont adaptées pour le jardinage à l'endroit choisi.

Documentation