URBACT, le réseau « Alimentation durable pour les communautés urbaines »

Contexte

URBACT est un programme européen d’échange visant le développement durable des villes. Il réunit 300 villes de 29 pays différents.

Dans le cadre de ce programme, Bruxelles Environnement est leader d’un projet spécifique dans le domaine de l’alimentation urbaine durable. Ce projet rassemble 10 villes qui échangent leur expertise.

 

Objectif

L’objectif des travaux du réseau de villes « Alimentation durable pour les communauté urbaine » est de réduire l’empreinte carbone du système alimentaire urbain en agissant sur la production, la distribution et la consommation. Les dimensions d’inclusion sociale, d’emploi et économie, et de gouvernance sont prises en compte dans la réflexion. Le but est de dégager des solutions non seulement écologiques mais également pratiques.

Le projet débouchera donc sur des propositions de solutions concrètes et un plan stratégique pour rendre l’alimentation durable plus accessible à tous.

Le système alimentaire est principalement étudié via 3 axes :

  • « Growing » : explore les possibilités de production d’aliments à courte distance ou dans nos villes.
  • « Delivering » : analyse comment on se procure la nourriture au niveau local et comment se fait la distribution et le partage de celle-ci.
  • « Enjoying » : aborde les choix de consommation publics et privés et les manières dont les citadins peuvent adopter une culture alimentaire à la fois agréable et saine et respectueuse de l’environnement.

Le réseau de ville « Alimentation durable pour les communauté urbaine » est un projet européen mené et coordonné par Bruxelles Environnement qui se déroule de mai 2012 à avril 2015 et qui est cofinancé par le Fonds européen de Développement Régional (FEDER) via le programme URBACT II.

Photo © Dieter Telemans

Projets inspirants

Interview de Sociaago - Pour plus d’inclusivité dans la distribution alimentaire

Donner accès au marché à de petits producteurs alimentaires tout en mettant à contribution des entreprises de travail adapté, c’est l’objectif d’Olivier van Cauwelaert, co-fondateur de la coopérative Sociaago. Découvrez ce projet de hubs logistiques durables, lauréat BeCircular 2020, et ses ambitions de taille pour un secteur alimentaire bruxellois plus inclusif, plus qualitatif, plus Good Food !

En quoi consiste le projet Sociaago ?

Sociaago est une coopérative axée sur la création de hubs logistiques pour les petits producteurs. Nous nous sommes rendu compte que, dans la chaîne de distribution des produits en Région bruxelloise, les grossistes se fournissent principalement chez les grands producteurs. Les petits producteurs travaillant le sol de manière vivante et étant plus respectueux de la biodiversité ont, pour leur part, beaucoup de difficultés à accéder au marché, à cause des trop petits volumes qu’ils proposent et du manque de temps et de capacités pour s’occuper de la logistique.

Sociaago propose donc d’intervenir dans cette problématique, en mettant en commun les produits de petits producteurs en périphérie de Bruxelles avec des acheteurs et consommateurs. Concrètement, le projet agit sur deux grands axes : d’une part, de la communication, en mettant en avant les petits producteurs auprès des points de vente, et, d’autre part, de la logistique pour rassembler les produits des différents producteurs et faire le suivi de chacune des commandes.

En plus de l’accès des petits producteurs à des flux commerciaux, Sociaago œuvre également pour l’insertion sociale grâce à Manufast, entreprise de travail adapté bruxelloise, qui est à l’initiative du projet.

En quoi est-ce que le projet Sociaago s'inscrit dans l'économie circulaire ?

Le fait que nous allons mettre en place une distribution vers un ensemble de points de vente implique des trajets « aller » pour les produits, mais il faudra aussi se charger du retour. Ces retours sont à envisager sur plusieurs plans. Il y a les contenants à nettoyer, qui pourront transiter par chez nous, et les invendus, que nous allons pouvoir réorienter pour essayer de les valoriser, de les remettre dans le circuit. Prenons l’exemple du pain. Nous pouvons nous charger d’en faire de la chapelure, ou les mettre à la disposition d'acteurs bruxellois qui utilisent les invendus de pain pour en faire de la bière, faire pousser des champignons… Nous voulons être, quelque part, l’acteur rassembleur, parce qu’on va aller voir un maximum de points de vente.

À quels défis sociétaux le projet cherche-t-il à répondre ? 

Durant la période du covid, nous nous sommes rendu compte de la dépendance alimentaire de la Région. Ce que nous voulons mettre en place avec les différentes instances bruxelloises, c'est un maillon plus étroit entre des producteurs qui sont en périphérie de Bruxelles et la ville. À Bruxelles-même, nous n'avons que peu de producteurs qui produisent sur « sol vivant », où la qualité du sol est riche et permet d’avoir des produits pleins de nutriments.

Nous voulons créer une ceinture alimentaire pour la Région bruxelloise, comme c’est le cas à Liège ou Namur. Bruxelles n'a actuellement pas cette ceinture alimentaire, ce qui fait qu’on alimente la ville uniquement par les grossistes qui travaillent avec de toutes grosses cultures. Il faut que nous puissions avoir nos maraîchers dédiés qui vont alimenter, avec des produits sains, les différents créneaux de la Région bruxelloise. 

Comment comptez-vous concrètement déployer ces hubs logistiques ?

Nos premiers développements sont pour des transformateurs de la Région bruxelloise qui sont à la recherche de solutions de logistique. Leur métier est de créer un produit, de le présenter et de le vendre, mais la logistique, pour une PME, est souvent très lourde. Très rapidement, nous avons reçu des demandes pour des produits frais, des fruits et légumes, des fromages, etc. Aujourd'hui, nous sommes en train d'introduire une demande auprès de Citydev afin de pouvoir construire un grand entrepôt à Berchem-Sainte-Agathe, pour accueillir toute cette logistique durable. Nous voulons avoir une réflexion globale, donc nous testons un premier concept pour le nord-ouest de Bruxelles, et si cela fonctionne bien, il faudra créer d'autres hubs, aux quatre coins de Bruxelles, et collaborer pour livrer en fonction des producteurs.

Est-ce qu’augmenter l'accès des petits producteurs au marché bruxellois peut être une solution pour permettre un approvisionnement alimentaire totalement local ?

Au niveau national, les producteurs bio représentent 3% de part de marché. Cela ne permet pas d’alimenter l’entièreté d’une ville, mais nous sommes sur du circuit court, avec de petits producteurs qui sont mis en avant, et, in fine, c'est cela le modèle. Je sais qu’on ne parviendra pas à alimenter tout Bruxelles, mais on parviendra à créer, en tous les cas, pour ceux qui le souhaitent, un accès à une alimentation saine, avec, normalement, des produits qui ont plus de micro et macro nutriments qu'un produit comparable venant d'un grand producteur.

Comment est-ce qu'un projet comme ceci participe à la transition de la Région ?

Nous voulons que notre projet devienne une référence, qu’elle prouve que la création de ceintures alimentaires par la collaboration avec les petits producteurs peut fonctionner, même dans une grande ville comme Bruxelles. Le dossier ambitieux que nous venons d’introduire auprès de Citydev.brussels devrait nous permettre de devenir la référence de la logistique durable pour la région bruxelloise. Nous proposerons aussi des mètres carrés à l'intérieur de ce de notre hub à d’autres entreprises, parce que ce hub doit être plus large que notre activité et créer un mouvement régional.

Quelles sont les prochaines étapes pour Sociaago ?

Aujourd’hui, Sociaago reçoit déjà ses premières commandes, qui proviennent de transformateurs. Pour les premiers petits producteurs, nous aimerions être prêts pour le 2e semestre de l'année prochaine.  Nous aurons bientôt l’accord pour notre bâtiment, nous effectuerons les travaux les premiers 6 mois et nous devrions pouvoir commencer à livrer au moment de la haute saison 2022.

Projets inspirants

Modules de formations et d'accompagnement à l'entrepreneuriat Good Food (2021)

Entre mai et novembre 2021, Bruxelles Environnement proposait un cycle de formations et d’accompagnement à destination des entrepreneurs du secteur de l’alimentation. L’objectif de ce cycle était de vous permettre de réfléchir votre projet ou votre activité existante et de vous outiller dans votre démarche afin de pouvoir mener votre activité dans le respect des principes et de la philosophie Good Food.

Cette fiche reprend l'information et les documents liés aux différents modules de ce cycle.

  • Pour plus d'informations sur le cycle de formations et d'accompagnement en lui-même, rendez-vous ici.
  • Pour retrouver toute l'information et les documents liés aux différents modules du cycle 2022, rendez-vous ici.

Module 1 : Introduction

L'objectif de ce module est de définir le cadre de la formation et d'encourager les participants à réfléchir au positionnement de leur entreprise ou leur produit.

Module 2 : Hygiène et sécurité alimentaire

L'objectif de ce module est de permettre aux acteurs du secteur alimentaire d'appréhender certaines notions scientifiques et de comprendre les contraintes réglementaires qui leur sont imposées.

Module 3 : Emballages, déchets et autres réglementations

L'objectif de ce module est de définir le cadre juridique auquel les participants seront liés.

Module 4 : Labels bio et autres

L'objectif de ce module est de donner aux participants un aperçu des différents labels et certificats sur le marché et de leur présenter le label biologique (et la législation correspondante).

Module 5 : Approvisionnement et fournisseurs durables

L'objectif de ce module est de donner aux participants un aperçu des différents fournisseurs présents sur le marché bruxellois pour qu'ils sachent à qui faire appel pour le démarrage de leur projet.

Module 6 : Quelles aides disponibles ?

L'objectif de ce module est de présenter aux entrepreneurs les différents appels à projets et de leur apprendre comment commencer à rédiger une demande de subvention.

Module 7 : Étude de marché

L’objectif de ce module est de permettre aux participants de créer un prototype, de le tester à moindre coût et de se rendre compte rapidement si le produit ou le service se vendra, et ce, dès le début du projet.

Module 8 : Gestion de projet

L’objectif de ce module est d’outiller les participants pour aborder leur projet entrepreneurial de manière flexible et sans risque, en leur donnant des méthodes de projet Agile et Scrum.

Module 9 : Plan financier - Partie 1

Les différents éléments d’un plan financier. D'abord, nous introduisons quelques notions de base : plan financier, plan de financement, compte de résultat et trésorerie. Ensuite, nous explorons divers éléments clés : seuil de rentabilité, tva, cotisations sociales, système d’imposition, etc.

Module 10 : Plan financier - Partie 2

Comment construire ses prévisions financières ? Le porteur de projet acquiert les notions et outils concrets afin d’évaluer la viabilité et la faisabilité de son projet. Décomposition du chiffre d’affaires et méthodes de prévision. Équilibrage de ses sources de financement.

Module 11 : Plan financier - Partie 3

Statuts juridiques et obligations légales. Comprendre les implications financières d'un lancement en tant qu'indépendant : identifier les besoins et moyens financiers. Présentation des différentes formes juridiques dans le nouveau code des sociétés (IPP, SRL, SC, ASBL). Présentation des statuts « tests » et dispositifs de lancement à Bruxelles (Prime, Tremplin Couveuse, Smart, etc.). Fonctionnement de la protection sociale en Belgique, différence entre employés et indépendants. Démarches juridiques à entreprendre pour devenir indépendant en Belgique. Questions-réponses.

Module 12 : Plan financier - Partie 4

Synthèse et application pratique. Prise en main de l’outil « Plan Financier » (Excel) fourni par Crédal. Mise en pratique des modules 1-2-3.  Application aux projets des porteurs. Questions-réponses et clarifications.

Module 13 : Développer une stratégie marketing cohérente

L’objectif de ce module est de permettre aux entrepreneurs de découvrir les bons réflexes et de se sentir plus à l’aise face aux outils marketing.

Module 14 : Stratégie de communication

L'objectif de ce module est d’équiper les porteurs de projets de concepts de base pour concevoir et définir leur stratégie de communication (notamment digitale).

Module 15 : Le développement des activités dans le secteur de la transformation

L’objectif de ce module est de vous faire réfléchir à un changement d’échelle et vous donner quelques réflexes pour effectuer ce passage avec succès.

Module 16 : Logistique, défaire le nœud logistique

L’objectif est de vous donner une idée du monde complexe de la logistique : cartographie des problèmes logistiques et leur mise en relation avec d'autres problèmes (coût de la main-d'œuvre, stockage…), aperçu du fonctionnement de la logistique et des solutions qui peuvent être exploitées (backhauling, logistique inverse, distribution partagée...).

Module 17 : Se lancer dans la distribution (BtoC), quels sont les réflexes à avoir ?

Se lancer dans le monde de la vente au détail ou de la distribution est un défi supplémentaire pour un entrepreneur. Cette journée de formation veut familiariser les entrepreneurs avec 5 aspects fondamentaux :

  1. Les grandes différences par réseau de distribution
  2. Connaissance client : que faire concrètement avec ces infos ?
  3. Merchandising et parcours client : comment et pourquoi utiliser ces 2 outils ?
  4. Données clients : comment les collecter et les utiliser ?
  5. Les systèmes de fidélisation : lequel choisir ?
Documentation

Good Food B2B: un service gratuit pour les professionnels

Le service Good Food B2B aide les professionnels bruxellois à trouver la meilleure solution pour se fournir en produits alimentaires locaux issus de filières privilégiant les modes de production et de distribution respectueux de l’environnement, de l’humain et des animaux. L’objectif visé est d’amener sur le marché bruxellois des produits alimentaires belges via une logistique optimale.

Good Food B2B est un service d’information et d’accompagnement GRATUIT.

Il s’adresse à :

  • Des commerçants, transformateurs, restaurants, cantines, hôtels, entrepreneurs, etc. bruxellois, et soucieux de s’approvisionner localement ;
  • Des transformateurs et producteurs belges (bruxellois, wallons et flamands) adoptant une approche durable et souhaitant commercialiser leurs produits sur le marché bruxellois.

Une équipe bilingue met à disposition son expertise pour trouver des solutions concrètes et adaptées. Le service peut entre autres :

  • Informer et accompagner des projet de circuits courts écologiques (diagnostic et identification des actions à mettre en œuvre, mise en relation avec des initiatives existantes…) ;
  • Mettre en contact les bons partenaires pour l’écoulement ou la livraison ;
  • Accompagner la concrétisation du projet et l’amélioration de pratiques ;
  • Créer des synergies entre acteurs et projets ;
  • Rechercher ou optimiser des solutions logistiques.

Concrètement, ce service peut :

  • Aider des acheteurs bruxellois dans leur recherche de fournisseurs et dans l’identification de leurs besoins ;
  • Trouver des solutions créatives pour mettre en place une logistique partagée avec des acteurs similaires ;
  • Aider les agriculteurs à trouver des solutions pour écouler leurs produits sur le marché bruxellois.

Ce service est amené à évoluer en fonction des besoins des acteurs. Les activités en réseau, les formations et événements dans le cadre de ce service, enrichiront celui-ci.

Le service Good Food B2B, initié par Bruxelles Environnement, est développé dans le cadre de la stratégie Good Food.

Ensemble, créons et encourageons les filières Good Food. Beaucoup d’acteurs ont déjà fait le pas et sont présents sur le bottin Good Food, dans la communauté resto et cantine Good Food, dans le Rabad… et respectent les critères Good Food.

Photo © Getty Images

Soutiens publics

Coronavirus : Tous égaux face à la crise ? Regards croisés d’acteurs du secteur de l’alimentation durable bruxellois

Etude, RABAD, 2021, 20 pages

Cette étude vise à comprendre ce que les acteurs du secteur de l’alimentation durable ont vécu lors de la crise du coronavirus et les stratégies qu’ils ont mises en place pour survivre, se réinventer ou surfer sur les conséquences positives de cette crise. L’ambition de cette étude est de tirer des apprentissages et de formuler des recommandations qui permettent aux autorités publiques de soutenir les acteurs du secteur dans leur relance ou leur développement.

Objectifs

L’objectif central de cette étude était de confirmer ou infirmer deux hypothèses :

  • La première hypothèse suppose que pendant les périodes de confinement, les citoyens se sont tournés vers davantage de produits sains, durables et locaux.
  • La seconde hypothèse suppose qu’un acteur qui a pour base un modèle économique centré autour des valeurs de durabilité et qui a connu une hausse de ventes s’étant maintenue dans le temps a développé des stratégies particulières.

Résumé

L’étude se penche à tour de rôle sur différents secteurs de l’alimentation durable : la distribution, la production, les cuisines partagées professionnelles, les restaurants, le service aux entreprises et l’aide alimentaire. Un ou plusieurs représentant(s) de chaque secteur a (ont) été interviewé(s) dans le cadre de l’étude. Chaque chapitre résume le contenu de ces entretiens et se conclut par une liste d’apprentissages à retenir.

Résultats

Les résultats de l’étude pourraient être résumés en un schéma, celui d’une échelle, avec en haut les acteurs qui s’en sont le mieux sorti, et en bas ceux qui ont été le plus durement affectés par la crise :

  • Tout en haut de l’échelle, les acteurs de la distribution durable (notamment en e-commerce) existants ou presque prêts au début de la pandémie se retrouvent aujourd’hui la tête dans les étoiles.
  • Ensuite viennent les acteurs de la distribution durable physique, grossistes ou détaillants.
  • En troisième position, on retrouve les acteurs de la production possédant un portefeuille de clients diversifié.
  • Tout en bas de l’échelle se trouvent les acteurs qui ont été durement touchés par la crise, à savoir la production qui vendait uniquement à des clients horeca, la restauration, les cuisines partagées et le service aux entreprises.

Dans sa conclusion, l’étude revient sur les problèmes principaux auxquels les différents acteurs de l’alimentation durable ont été confrontés au cours de la crise du coronavirus. Enfin, l’étude se conclut par une série de recommandations à l’intention des acteurs eux-mêmes et des autorités publiques.

Les faits et les avis relatés dans le cadre de cette enquête illustrent des expériences vécues sur une période courant de mars 2020 à janvier 2021. L'information contenue dans ce document se rapporte donc à une période limitée dans le temps et est probablement vouée à évoluer.

Etudes

Cycle de formations et d'accompagnement à l'entrepreneuriat Good Food

Bruxelles Environnement propose un cycle de formations et d’accompagnement à destination des entrepreneurs du secteur de l’alimentation.

Ce trajet de formations et d’accompagnement s’adresse :

  • Aux entrepreneurs qui souhaitent lancer un projet entrepreneurial dans le secteur alimentaire à Bruxelles et qui souhaitent inscrire ce projet dans la philosophie Good Food ;

  • Aux entrepreneurs existants, dont le siège social est situé à Bruxelles, qui souhaitent faire évoluer leur entreprise vers un modèle Good Food et amorcer ainsi la transition écologique de leur entreprise.

Objectif

L’objectif de ce cycle est de vous permettre de réfléchir votre projet ou votre activité existante et de vous outiller dans votre démarche afin de pouvoir mener votre activité dans le respect des principes et de la philosophie Good Food.

L'idée Good Food ?

Développer et soutenir des initiatives pour une production locale respectueuse de l’environnement, valoriser les produits locaux et de saison, réduire le gaspillage et la consommation de viande.

Le trajet est constitué de :

  • 14 modules de formations collectives généraux et de 3 modules de formation sectoriels, dispensés en virtuel et en présentiel ;

  • Un accompagnement individuel sous forme de helpdesk via lequel les participants peuvent mobiliser les formateurs experts du domaine lié à la question posée.

Les entrepreneurs existants bénéficieront d’un trajet de formation adapté, qui ne comprendra pas les modules de formation liés à la création d’une activité entrepreneuriale, sauf si c’est leur souhait.

Un panel de formateurs experts

Les formations sont dispensées par des formateurs experts : la moitié est entrepreneur, presque l’ensemble opère quotidiennement sur le terrain de l’alimentation durable à Bruxelles. Porteurs d’une expertise pointue, leur objectif est d’apporter aux participants des compétences techniques avancées. Il s’agit notamment de Coduco, Ecovia, Foodcomm, Gingerly, BiowallonieBrufotec, Credal et Xerius.

Point d’attention : la participation au cycle de formations et d’accompagnement fait l’objet d’une caution de 200 € qui vous sera reversée à la fin de la première étape du parcours. La participation au cycle de formations et d'accompagnement est néanmoins gratuite.

Formations / Acc

Potager et verger Timmermans

Dans la présentation de leur projet, les jardiniers du potager et verger Timmermans citent François Rouillay, créateur du Mouvement des Incroyables Comestibles en France :

" C’est comme si cultiver pour l’autre procurait une sensation nouvelle, ouvrait d’heureuses perspectives, rendait l’espoir qu’un autre monde est possible, en étant nous-mêmes acteurs du changement."

 

  • Au départ il y a eu le potager ...

Le potager et le verger Timmermans se trouvent dans un intérieur d’îlot à Woluwe-Saint-Lambert. Ils sont situés dans une plaine de jeux communale pour enfants de 0 à 4 ans, à l’arrière de la maison occupée par l’ONE, rue Timmermans.

Le terrain est profond et entouré de murs. En 2016, les comités de quartier du Haut-Woluwe prennent l’initiative d’installer au fond du parc, des bacs pour la culture de légumes et de petits fruitiers suivant le principe des incroyables comestibles. Un groupe de jardiniers initie et entretient les plantations chaque saison; toute personne motivée peut rejoindre le groupe à n’importe quel moment de l’année et toutes les personnes qui le souhaitent peuvent se servir des légumes et plantes aromatiques qui poussent dans les bacs.

À partir du potager, d’autres projets ont graduellement « émergé » sur le site : un compost, des hôtels à insectes, une fresque créée collectivement par les enfants d’une école locale en collaboration avec une artiste du quartier, des séances d’information sur le projet et sur la culture en bacs, dite du potager en carrés, des ateliers pédagogiques sur l’alimentation durable, des repas collectifs, des formations sur les techniques de plantation et d’entretien des cultures...

  • Le verger en espalier

Une recherche sur l’histoire de la parcelle entreprise par le groupe porteur du projet lui a appris que le lieu avait auparavant accueilli un verger urbain dont il reste 2 arbres, un cerisier haute tige et un pommier mi tige. Inspirés de cette idée, ils ont alors décidé de recréer le verger Timmermans. Afin de garder de la place pour les jeux des enfants et d’autres activités collectives, le groupe a choisi la culture de fruitiers en espaliers. Pendant l’automne 2017, les murs ont été nettoyés et peints à la chaux blanche pour favoriser la réverbération de la lumière et produire un phénomène local de chaleur, idéal pour la croissance et la fructification des fruitiers ; ensuite, une quinzaine d’arbres fruitiers, variétés nouvelles et anciennes, ont été plantés. Et le verger a été inauguré le 16 mai 2018.

Si le projet bénéficie de nombreux partenariats, son développement et son succès sont dus avant tout à l’enthousiasme et au travail bénévole d’un groupe d’habitants du quartier, membres également des comités de quartier. Les décisions sont prises collectivement et les taches réparties en fonction des motivations, compétences et disponibilités de chacun.

Ce projet a pour objectifs de contribuer à la valorisation de la faune et de la flore locales, de renforcer la convivialité dans le quartier et de développer une pédagogie de proximité et active au profit de la biodiversité et de l’éducation alimentaire.

Le potager et le verger Timmermans sont accessibles à toute personne intéressée pendant les heures d’ouverture de la plaine de jeux. Et son groupe porteur accueille avec plaisir et attention l’arrivée de nouveaux membres pour le projet.

N'hésitez pas à contacter le groupe  (luc.jamoule@gmail.com) pour les rejoindre ou pour avoir plus d'infos sur leur projet !

Ces projets ont été soutenus par Bruxelles Environnement dans le cadre de l’appel à projets citoyens Inspirons le quartier- volet Good Food 2016 et en 2018.

Projets inspirants

La Ferme du Parc Maximilien ASBL

Ancrée au cœur de Bruxelles, entre la Grand-Place, Tour & Taxis et la Gare du Nord, la Ferme Maximilien s’active dans un espace insolite et incontournable du centre-ville. Ce coin de verdure planté au centre du tourbillon urbain permet d’abriter en dehors des animaux de la ferme de nombreuses espèces d’oiseaux et d’insectes intervenant dans la biodiversité du lieu.

C'est un petit coin champêtre où vivent en harmonie des alpagas, des poneys, des ânes, des chèvres, des moutons, des lapins, des poules, des paons, des oies et des canards…

La ferme a été construite en 1987, ce qui en fait la plus ancienne ferme urbaine de Bruxelles. Elle s’est transformée et modifiée au fil des ans, telle une mosaïque, pour devenir aujourd’hui un centre pédagogique, un espace vert, un centre d’expérimentation et un potager collectif.

La Ferme offre un espace pédagogique unique à Bruxelles, permettant la sensibilisation à la protection de l’environnement sous de nombreuses facettes, la découverte de la nature et celle de l’agriculture urbaine. Notre espace est fortement multigénérationnel et multiculturel, à l’image de notre quartier.  

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Langues
Français
Néerlandais
Adresse

Quai du Batelage 2
1000 Bruxelles
Belgique

Téléphone
+32 2 201 56 09
Email
info@lafermeduparcmaximilien.be

CPAS de Berchem-Sainte-Agathe

Ces dernières années, le CPAS de Berchem-Sainte-Agathe a fait évoluer sa manière de travailler et de répondre aux besoins de ses bénéficiaires, en améliorant son fonctionnement et en y apportant une dimension environnementale grâce à l’établissement d’un plan d'actions Agenda 21, construit avec la participation des travailleurs, des usagers et des résidents.

Tout en assumant ses missions de base, le CPAS a également développé des activités et des projets durables, afin de contribuer à améliorer les conditions de vie de tous, conformément à la dignité humaine :

  • Le potager Pie Konijn, qui se situe à côté de la fermette Pie Konijn. De mars à octobre, des ateliers jardinage sont proposés aux personnes qui souhaitent être au contact de la nature et participer à un projet de groupe.  D’autres activités à vocation sociale et environnementale y sont également organisées : visite pour les écoles, espace de jeu pour les enfants en été, animation de sensibilisation, etc.
  • L’épicerie sociale B@bel Hut Market, qui permet aux personnes défavorisées d’acheter des biens de première nécessité en toute dignité, de favoriser une alimentation saine et durable et de créer du lien social. Le B@bel Hut Market c’est aussi une distribution hebdomadaire de colis alimentaires, une cafétéria à prix démocratique, un cyberespace et un endroit convivial pour participer à divers ateliers.
  • Le restaurant de la résidence du Val des Fleurs a obtenu en 2017 le label Good Food avec deux fourchettes, qui récompense le travail accompli par l’équipe de cuisine pour proposer une alimentation plus saine et plus respectueuse de l’environnement aux résidents de la maison de repos, du Centre de soins de jour Tournesol ainsi qu’aux clients du restaurant communautaire Mimosa.
  • Dès 2021, la préparation des repas livrés à domicile sera prise également en charge par la cuisine de la résidence et la livraison à domicile se fera grâce à une équipe de livreurs cyclistes équipés de vélos-cargo électriques.
  • L’espace "cuisine et formation" est dédié à l’apprentissage par la pratique. Les activités qui s’y déroulent sont multiples : atelier cuisine saine et durable, atelier de remobilisation d’insertion socioprofessionnelle, formation en cuisine durable et animations culturelles.
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Public cible
Langues
Français
Néerlandais
Adresse

Avenue de Selliers de Moranville 91
1082 Berchem-Sainte-Agathe
Belgique

Téléphone
02 482 13 79
Email
svandaele@cpas-ocmwberchem.brussels

Linked.farm, la plateforme digitale coopérative pour les circuits courts

Linked.Farm est une plateforme coopérative qui vous permet de débuter gratuitement votre site web en circuit court.

Notre vision

Linked.farm est une plateforme coopérative qui veut aider les initiatives locales de circuit court à devenir économiquement viables. Nous voulons changer le système alimentaire structurellement pour le rendre plus juste, plus sain et plus transparent. 

Notre mission

Linked.farm veut aider à développer les circuits courts pour les agriculteurs en : 

  • Travaillant en coopérative
  • Développant des outils numériques pour soutenir la logistique, les ventes, l'administration...
  • Rendant les circuits courts justes, sains et transparents
  • Développant un modèle en circuit court économiquement rentable

Avec Linked.farm, nous avons les objectifs suivants :

  • Les circuits courts acquièrent une part de marché significative dans le secteur alimentaire.
  • Les producteurs sont mieux payés pour leur travail et sont au cœur de notre système alimentaire. Ils décident librement.
  • Une nourriture locale, juste, saine et de saison devient la norme.
  • Le circuit court fait partie de l'économie sociale et est économiquement viable. Nous nous efforçons de verser un dividende à nos coopérateurs.
Matériel