Carte des producteurs de l'agriculture urbaine en Région bruxelloise

La carte des producteurs de l’agriculture urbaine en Région de Bruxelles-Capitale reprend la cinquantaine d’exploitations urbaines professionnelles dont le but premier est la production alimentaire.

La production alimentaire en Région de Bruxelles-Capitale comprend une grande diversité de types de production tels que : du maraîchage, de l’élevage, de la tisanerie, de l’horticulture, de la production de champignons, de micropousses, de houblon et de céréales. Les projets qui sont représentés sont ceux qui occupent au moins un terrain de production au sein du territoire de la RBC à la fois en pleine terre et/ou en hors sol. Au total, 180 hectares sont actuellement exploités en Région bruxelloise par des exploitations allant de 15 ares à plusieurs dizaines d’hectares.

En raison de l’intérêt actuel croissant pour l’agriculture urbaine, cette carte évolue régulièrement selon les nouvelles installations agricoles ainsi que selon les évolutions au sein du secteur.

Documentation

BOScoop

La BOS coop, pour Brussels Ouest Supermarkt, est le projet de supermarché coopératif du Nord-Ouest de Bruxelles. Porté par un groupe de citoyens du Nord-Ouest de Bruxelles, notre SUPER-marché vise à rendre accessible au plus grand nombre une alimentation durable et de qualité.

Un Super-Marché…

Tous les produits de qualité, que vous recherchez, dans un seul lieu, avec des prix attractifs.

 … Coopératif…

Chaque client·e est tout d’abord un coopérateur ou une coopératrice.  

En souscrivant des parts, les membres deviennent co-propriétaires de la coopérative et ont pouvoir de décision aux assemblées générales. Les orientations importantes sont prises ensemble, chaque membre dispose d’une voix quel que soit le nombre de parts achetées.

 … et Participatif !

Globalement, chaque membre s’engage à participer au bon fonctionnement du magasin en assurant trois heures de prestations mensuelles. C’est le côté participatif de la coopérative. Ce travail bénévole permet de réduire les coûts et de proposer de la nourriture et des produits de qualité à un prix abordable.

Illustration
Public cible
Langues
Français
Néerlandais
Adresse

Belgique

Email
info@boscoop.be

Renforcement des mécanismes solidaires au Pain Levé

En décembre 2020, un petit groupe de boulanger·es se retrouve avec l’envie d’ouvrir une boulangerie différente de celles que l’on trouve traditionnellement : faire du pain au levain avec des farines locales bio et travailler en autogestion. S’ajoute à cela l’envie que ce pain, produit de base, soit accessible à tous, même bio et de qualité, et qu’il ne soit pas réservé à une minorité privilégiée. Ce positionnement prend particulièrement sens dans le quartier dans lequel s’implante la boulangerie : un quartier à cheval sur Saint-Josse et Schaerbeek, habité par une population assez paupérisée et issue de l’immigration. Un quartier en mutation aussi, qui voit de plus en plus de populations de classe moyenne et privilégiée s’installer.

Nous mettons alors en place un système de prix différencié : à la caisse, chaque client choisit de payer le prix mauve (= le prix de base, 100 %), le bleu (80 %) ou le orange (110 %). Pour que le système s’autofinance, pour chaque pain vendu au prix bleu, il en faut deux oranges pour arriver à une moyenne autour du prix mauve.

Proposer ce système de prix nous permet aussi de pouvoir questionner avec les clients ce qui se joue dans nos habitudes de consommation : avons-nous accès de la même manière à l’alimentation ? Est-ce normal de devoir payer le même prix avec des moyens tellement variés ?

Vendre notre pain à un prix démocratique ne suffit pas pour attirer une clientèle de quartier diversifiée, qui n’a pas déjà des habitudes de consommation intégrant nos types de produits. Notre commerce est connoté et nos produits restent chers si on les compare dans l’absolu à des produits industriels de moindre qualité. Beaucoup de gens se disent, a priori, “cette boulangerie n’est pas pour moi”.

Soutenus par le subside Good Food et par des personnes relais dans le quartier, nous proposons des ateliers de fabrication de pain au levain, des petits déjeuners et des visites de la boulangerie à des associations du quartier et leurs publics (principalement des femmes issues de l’immigration, des seniors, des enfants). Ces activités offrent des temps de discussion plus longs, pendant lesquels nous présentons le fonctionnement de la boulangerie et les choix que nous faisons en termes de produits et de production. Ces moments permettent à des personnes qui ne seraient pas venues d’elles-mêmes de prendre place dans la boulangerie et de valoriser leur propre expérience liée au pain.

Avec l’appui de ce réseau associatif, nos invendus sont quotidiennement redistribués à des personnes en situation précaire.

Nous nous attachons également à partager notre expérience des prix différenciés et plus globalement, notre fonctionnement, auprès d’autres (futurs) porteurs de projets.

 

Les résultats

En quelques chiffres clés, nos actions menées en 2022 dans le cadre du subside Good Food pour une plus grande accessibilité de notre pain au levain :

  • Plus de 260 personnes touchées dans le cadre de ces activités. La plupart n’avaient jamais mis les pieds à la boulangerie avant.
  • 18 associations et leurs publics accueillis à une ou plusieurs reprises dans notre boulangerie pour des petits déjeuners, ateliers ou visites guidées.
  • 7 associations et collectifs partenaires dans la redistribution quotidienne d’invendus à des personnes précarisées du quartier nord.
  • Plus de 7 interventions hors les murs pour parler de notre projet et des prix différenciés à des porteur·euse·s de projet, des futur·e·s entrepreneur·euse·s et des politiques, sans compter les entretiens pour des médias ou des chercheur·euse·s.

Au-delà des chiffres, nous observons que la clientèle qui entre dans la boulangerie est de plus en plus diversifiée (au regard de leur appartenance culturelle et socio-économique). Nous pensons que c’est grâce aux activités organisées et au bouche-à-oreille. Nous avons l’impression de jouir d’une image positive dans le quartier.

Nous avons régulièrement des retours de la part d’une clientèle de quartier qui semble sortir de ses habitus de consommation et apprécie nos produits pour leur qualité nutritive : elle remarque qu’il est nutritif et plus nourrissant que le pain industriel, qu’il conserve longtemps. Régulièrement, des clients atteints de diabète viennent chez nous pour se procurer un pain faible en glucides ; d’autres pour des pains faibles en gluten.  

La vente, les ateliers et les petits déjeuners sont des espaces de discussion sur l’accès à la Good Food, qui permettent à tout un chacun de se réemparer de la question de son alimentation. Les prix différenciés amènent d’emblée une perspective politique et poussent les acheteurs à se positionner. Cela permet d’amener ces questions-là dans un espace d’échange qui n’est pas formalisé comme étant un espace de débat et réflexion autour de l’accès à l’alimentation, espaces qui ne rassemblent généralement qu’un public assez homogène d’initiés.

 

Les enseignements

On peut dire que le système de prix fonctionne bien. Une clientèle de plus en plus diversifiée fréquente notre boulangerie et les différentes possibilités de prix sont exploitées : le système s’équilibre, c’est-à-dire qu’ il “s’autofinance” et ne met pas la boulangerie dans le rouge.

Ce système de prix est un outil de sensibilisation en soi : il amène les clients à se positionner et s’interroger sur l’emprise (ou non) que nous avons sur notre alimentation et les inégalités qui y sont liées.

Novateur, ce système fait aussi parler de nous et suscite, entre autres, la curiosité des médias.

Ce système de prix ne fonctionne pas seul : ce n’est pas parce que nous proposons des prix abordables que tout un chacun va pousser la porte de notre boulangerie. Notre intégration dans le tissu associatif et informel (via des personnes “relais” connues dans le quartier) se montre essentielle pour valoriser notre commerce auprès des habitants du quartier, qu’il devienne symboliquement accessible à des personnes qui se seraient dit d’emblée : “cet endroit n’est pas pour moi”.

De plus, cela a du sens et ça fonctionne de proposer ce système dans le quartier où se trouve la boulangerie. Il faudra se demander, dans d’autres environnements, si ce système est adapté ou si d’autres démarches sont plus pertinentes pour démocratiser l’alimentation de qualité.

Malgré tout, on nous rapporte encore parfois que certains voient notre boulangerie comme un commerce “de bobos”, “pas pour eux”. On voit parfois des personnes entrer et ressortir aussitôt après avoir vu notre offre de produits ou nos prix.

Ce n’est pas gagné : notre projet reste connoté, ne fusse que parce que nous sommes cinq boulanger·es blanches de classe moyenne à aisée et que notre boulangerie est “à notre image”.

En termes de mise en œuvre, le temps que le client passe dans la boulangerie étant généralement assez court, il est important que le principe des prix différenciés soit communiqué de manière claire et efficace, via un affichage explicatif, des étiquettes de prix et une brève explication donnée par le vendeur ou la vendeuse.

Nous communiquons aussi plus largement et avec transparence sur la façon dont nous déterminons le prix de nos pains, notre système financier et les tensions que nous rencontrons face notamment à l’inflation, pour donner plus d’éléments de compréhension à notre clientèle et que les personnes qui peuvent se permettre de payer le prix élevé continuent à le faire, pour que le système soit viable.

Enfin, d’un point de vue plus structurel, cette dimension sociale de notre activité est primordiale pour nous, elle donne sens à ce que nous faisons. Toutefois, notre viabilité financière est avant tout basée sur les revenus de nos ventes. Dès lors, la part sociale, non lucrative et qui demande du temps entre en tension avec la part productive et commerciale de notre projet, en termes de moyen humain et donc de financement. Pour qu’un tel projet “hybride” soit viable et autonome financièrement, il demande d’être développé petit à petit et que souvent la question du sens soit reposée, pour que ce travail non lucratif continue à être valorisé et ne passe pas à la trappe. Ça en fait un projet de conviction exigeant pour les personnes qui s’y investissent.

Projets inspirants

OK Coffee

OK COFFEE est une structure autonome œuvrant à la reconnaissance du Café de Spécialité en Belgique.

Au-delà des formations sur le café - enseignées par un formateur lui-même formé par la Specialty Coffee Association - OK Coffee conseille tout projet horeca et bureau sur le choix d'une torréfaction qui fasse sens au niveau du goût et de la traçabilité au-delà des labels et du marketing existants, mais aussi au niveau du choix des machines.

Dans l'idée d'informer les citoyens, OK Coffee organise des Coffee Tours à Bruxelles afin de conscientiser au café, éclairer sur les choix lors de l'achat de grain, mais aussi de découvrir des lieux innovants dans différents quartiers de la ville et des méthodes de préparation parfois inédites.

Notre mission : informer, former, connecter – valoriser les nouvelles vagues du café et démonter les pratiques passéistes d’une commodité en révolution.

Filières Courtes, Producteur·rice·s, Transparence, Qualité et Goût sont au cœur de nos préoccupations.

OK Coffee collabore avec des torréfactions et équipementiers qui respectent notre charte de valeurs - incluant les vraies filières courtes jusqu'aux pays producteurs.

Illustration
Public cible
Langues
Français
Adresse

Bruxelles
Belgique

Email
thomas@okcoffee.tips

ZELF - Learn how to cook it yourZELF

Le ZELF est un lieu dédié à la transmission de savoirs culinaires, et plus spécifiquement la transmission de techniques culinaires : faire ses conserves, son pain, son fromage, ses confitures, la lactofermentation, la charcuterie, la bière, etc.

Tous ces savoirs sont bien sûr accessibles sur internet, mais ce n'est qu'en faisant et en voyant quelqu'un faire et partager son expérience qu'on peut réellement se les réapproprier. Et souvent, même si la participation à un atelier ne déclenche pas le passage à l'action, cela déclenche toujours une prise de conscience de l'importance d'une part de la qualité des aliments que l'on consomme, et d'autre part du travail de l'artisan qui les a produits. Dans les deux cas, c'est gagné.

La cuisine du ZELF est située à la lisière de la forêt de Soignes, à Jezus-Eik.

Illustration
Public cible
Langues
Français
Néerlandais
Adresse

Brusselsesteenweg 700
3090 Jezus-Eik
Belgique

Téléphone
+32 486 53 89 90
Email
info@zelf.cooking

Documentaire "Les 36 casquettes"

Dans le documentaire Les 36 casquettes, des agriculteurs de toujours et des nouveaux convertis en agriculture urbaine, tous installés dans la vallée de Neerpede (une des dernières zones agricoles de Bruxelles), témoignent de leurs réalités et de leur travail quotidien.

Ce documentaire a été réalisé à la demande de Bruxelles Environnement et en collaboration avec la Maison Verte et Bleue asbl, par les réalisatrices Lotte Knaepen et Lisa Matthys.

Documentation

Foodup : incubateur de projets de transformation alimentaire Good Food

Foodup est un incubateur bruxellois destiné à préparer le lancement des projets alimentaires Good Food. Il a pour objectif de faciliter la création et la croissance d'entreprises de l'alimentation durable (Good Food) en Région Bruxelloise. Foodup complète le dispositif de soutien des entreprises alimentaires existant par la mise à disposition d'infrastructures de production et d'accompagnement spécifique dans le secteur de la transformation alimentaire.

Au programme ?

  • Donner accès aux entrepreneur.e.s à des infrastructures bruxelloises de production alimentaire (ateliers, cuisines, …);
  • Les accompagner dans leur développement à travers du coaching collectif et individuel;
  • Les aider à prototyper leur produit/service pour qu’il soit ‘Market fit’ tout en étant durable.

 

Un appel à participation est en cours afin de sélectionner les 10 projets qui seront accompagnés. Cloture des candidatures le 24 mars 2023.

Plus d'infos: https://www.foodup.brussels/

 

Formations / Acc

Urbeez

Vos livraisons zéro émission avec Urbeez

Du ramassage de votre colis à sa livraison au client final, nous proposons un service clef en main pour vos livraisons. Spécialiste de la livraison urbaine à Bruxelles et en Île-de-France, notre offre s'adresse à toutes les entreprises du retail, quel que soit votre secteur d'activité.

Avec des espaces de logistique situés au cœur de la ville qui constituent de véritables points relais, nous bénéficions d'espaces de stockage qui permettent de livrer tout volume de colis à toute heure et sans contraintes d'accès.

Matériel

Plateforme en ligne - La Ressourcerie du Manger Solidaire

Et si on rendait l'alimentation de qualité accessible à toutes et tous ?

Permettre à toutes et tous d’avoir accès à une alimentation durable et de qualité est indispensable pour assurer la transition de nos systèmes alimentaires sans recréer d’inégalités. Pourtant, à l’heure actuelle, “bien manger” est un privilège auquel seule une partie de la population, qui bénéficie d’un certain capital culturel, social et économique, a accès. À l’inverse, de plus en plus de personnes font face à une série de freins qui conditionnent leur accès à une alimentation respectueuse de l’environnement, des producteurs·trices et de leur propre santé et n’ont d’autre choix que de dépendre du système agro-industriel pour se nourrir, que ce soit à travers les grandes surfaces ou via les organismes d’aide alimentaire.

Pourquoi une Ressourcerie en ligne ?

Depuis plus de 10 ans, de nombreux organismes réfléchissent, échangent et expérimentent de nouvelles pratiques afin de permettre au plus grand nombre d’avoir accès à une alimentation durable et de qualité. Les résultats de ces années d’expériences et de réflexions menées en Belgique, en France ou ailleurs, sont riches d’enseignements mais se retrouvent souvent éparpillés sur internet.

La Ressourcerie du Manger Solidaire est une plateforme en ligne visant à faciliter l’accès à ces informations et à visibiliser cet enjeu crucial qu'est l’accessibilité à toutes et tous à une l’alimentation de qualité.

Nourrir les réflexions des acteurs de terrain et institutionnels

La Ressourcerie du Manger Solidaire a dès lors pour objectif de centraliser ces nombreuses ressources, afin d’éviter de fastidieuses recherches, et de leur donner la visibilité qu’elles méritent. Cela permettra à d’autres (nouveaux) acteurs et actrices de terrain et/ou institutionnel·le·s de partir de ce qui a déjà été pensé et expérimenté pour nourrir leurs projets ou leurs réflexions. Cette plateforme a également pour but d’organiser ces différentes ressources, afin que chacun·e puisse s’y retrouver selon son intention et/ou son questionnement en lien avec la thématique de l'accessibilité.

Des ressources pour tous les goûts

Afin que chacun·e puisse y trouver chaussure à son pied, les ressources sont diversifiées tant sur la forme (articles scientifiques, vidéos, livres, podcasts, outil pédagogiques…) que sur le fond, avec différentes approches pour aborder les enjeux liés à l’accessibilité de l’alimentation de qualité (aide alimentaire, gouvernance partagée, sécurité sociale de l’alimentation, perspective de genre et/ou décoloniale, lancement de projet…).

Vous avez une ressource à partager ? Vous estimez qu'il manque certaines ressources essentielles ? N'hésitez pas à les partager ici !

La plateforme de la Ressourcerie du Manger Solidaire a été mise sur pied par Agroecology In Action et Rencontre des Continents ASBL, avec l'aide de FIAN Belgium, Solidaris, la Ceinture Aliment-Terre Liégeoise, Inter-Environnement Wallonie, Autre Terre, As Bean, l'Observatoire de la Santé du Hainaut, la Fédération des Services Sociaux et le RAWAD ... et avec le soutien de Bruxelles Environnement

Matériel

Centrale d’Accompagnement en Agricultures Urbaines à destination des organismes Publics

Vous êtes un organisme public bruxellois* et vous souhaitez développer un ou plusieurs projets en agriculture urbaine ? La CAAUP peut vous soutenir dans cette démarche et accompagner les différentes étapes du projet, de l’initiation jusqu’à la pérennisation.

* Vérifiez que vous êtes un organisme bénéficiaire en consultant la liste ici.

La Centrale d’Accompagnement en Agricultures Urbaines à destination des organismes Publics (CAAUP) est un mécanisme payant et complémentaire au Facilitateur en Agriculture Urbaine. Il permet aux organismes publics bruxellois de bénéficier d’un accompagnement par un consortium d’experts multidisciplinaires. Ce service est payant, mais le mécanisme de centrale d’achats permet d’éviter la procédure de marché public. Il est disponible pour des services d’accompagnement nécessitant plus de deux jours de travail. En dessous de deux jours de travail, le service gratuit du Facilitateur en Agriculture Urbaine est disponible.

Formé en urbanisme, en accès au foncier, aux techniques de productions, en suivi budgétaire couplé aux outils juridiques et en business modèles innovants, le consortium prioritaire composé de l’ERU, Groupe One, Terre-en-Vue et Green SURF peut vous aider sur toute une série de questions liées à un projet d’agriculture urbaine. Si ce consortium juge ne pas être en capacité de répondre à votre demande (temps ou compétences), il relaiera votre demande vers un second consortium, composé d’Alaube, Skyfarms et CityTools.

Le groupe d’experts pourra vous aider sur toute une série de questions liées à un projet d’agriculture urbaine :

  • Questions techniques : qualité du sol, analyse de site, portance des bâtiments, irrigation…
  • Questions économiques : modèles d’affaires, modèles économiques, définition de projet…
  • Questions urbanistiques : diagnostic territorial, analyse de quartiers, accompagnement à la sélection, compétences cartographiques…
  • Questions juridiques : permis, jurisprudence, contrats de mise à disposition, politique foncière…
  • Étude de potentiel : scénarios, analyse filières, plans financiers, analyse biodiversités, sols, énergie, rendements potentiels...
  • Construction d’une vision opérationnelle : benchmark, animation de processus…
  • Accompagnement à l’opérationnel : méthodologie de conception, cahiers des charges, évaluation technique…
  • Monitoring post-projet : suivi, gouvernance…

 

Comment demander un accompagnement par la CAAUP ?

  1. S’assurer que vous en êtes bénéficiaire.
  2. Remplissez le formulaire de demande de mission.
  3. Précisez :
    • Vos coordonnées complètes : nom – prénom – nom de l’organisation – email – téléphone ;
    • Les caractéristiques déjà connues de votre projet d’agriculture urbaine (hors sol / pleine terre, localisation, taille, technique, finalité économique et/ou sociale et/ou environnementale…) ;
    • Vos questions ou besoins d’informations.

Vous serez recontacté rapidement (dans les 10 jours ouvrables) par un interlocuteur de première ligne qui vous proposera une offre de services (devis).

 

Envie d’en connaître d’avantage sur le système de centrale d’achats ?

Ce service est payant, mais le mécanisme de centrale d’achats permet d’éviter la procédure de marché public, à condition d’être un organisme public bruxellois éligible.

Voici par exemple comment Bruxelles Économie et Emploi (BEE) fonctionne dans un tel cas de figure :

Chez BEE, la facturation sous la centrale d’achat peut se faire de manière suivante, en fonction des seuils budgétaires (démarches qui sont valables uniquement au SPRB) :

  • < 30 000 € : Engagement non-obligatoire (mais toutefois conseillé) ; paiement des factures sous simple vérification et accord de l’agent responsable.
  • 30 000 - 85 000 € : Obligation d’engager (avec visa CEL (contrôle des engagements et liquidations)) avant de notifier le marché subséquent suite à la remise d’offre ; paiement des factures après vérification et accord de l’agent responsable.
  • 85 000 - 140 000 € : Obligation d’engager avant de notifier le marché subséquent (avec visa CEL) ; délégation de la signature au DG ; paiement des factures après vérification et accord de l’agent responsable .
  • >140 000 € : Obligation d’engager avant de notifier le marché subséquent (avec visa CEL) ; signature de la notification par le Ministre ; paiement des factures après vérification et accord de l’agent responsable.

Toujours pour le SPRB, l’AG contrôle budgétaire prévoit à l’art. 43 §3 que l’avis IF pour les marchés subséquents à un accord cadre n’est pas nécessaire si :

  • Moins de 85.000 € ou
  • 1 seul adjudicataire ou
  • Plusieurs adjudicataires avec un système de cascade, pour autant que l’accord cadre ne prévoit plus de mise en concurrence + que l’avis IF ait été favorable sur accord cadre + que les marchés subséquents ne dépassent pas (en cas de services) 10 % de l’estimation (càd 250 00 € TVAC + 25 000 € TVAC par an dans ce cas) 🡪 ce qui est le cas pour notre centrale d’achat.

Attention ! Chaque institution publique se doit de vérifier auprès de son propre service financier comment les procédures de facturation sont établies dans le cadre d’une commande au sein d’une centrale d’achats.

Cette centrale d’achats est en vigueur pour 2 ans.

Formations / Acc