Le poulailler coopératif Destrier

Les coopérateurs-locataires de la Cité Destrier à Evere ont développé un projet de poulailler collectif au cœur de leur quartier. Initialement prévu dans une venelle se glissant entre les jardins et condamnée par la commune à cause d’un manque d’entretien et de vandalisme, le poulailler a finalement été construit dans le jardin de la Maison de quartier Destrier, bien commun géré par les coopérateurs-locataires situé au centre la Cité.

Plusieurs ménages se sont mobilisés pour mener à bien ce projet de poulailler et assurent la gestion de celui-ci. Le poulailler accueille actuellement 10 poules. Chaque jour, une famille différente prend en charge les tâches d'entretien et reçoit en échange des œufs. L’excédent d’œufs sera vendu à la future épicerie de la Maison Coopérative Destrier, ce qui garantira des petites rentrée financières pour l’achat de nourriture ou des médicaments nécessaires, permettant ainsi au projet de s’autofinancer.

Un atout pour la santé, l’environnement, le portefeuille… et la convivialité

Le poulailler rend possible l’autoproduction d’œufs frais et sains (sans dioxine ni pesticide) ; il apporte ainsi aux participants la grande satisfaction de produire eux-mêmes leur nourriture. Il permet aussi aux ménages impliqués dans le projet de réaliser une économie financière. L’environnement sort aussi gagnant de ce projet : l’empreinte écologique des œufs produits est faible (pas de transport ni de chambre froide). Par ailleurs, les habitants du quartier sont invités à déposer leurs restes bio-organiques pour nourrir les poules et délester ainsi leur poubelles, tandis que les fientes des gallinacées enrichissent le compost de quartier. Le projet poursuit en outre un objectif pédagogique. Les enfants sont invités à nourrir les poules et à ramasser les œufs, ce qui les sensibilise et les responsabilise. Enfin, le poulailler est un projet collectif qui favorise la rencontre et l’échange d’idées et de compétences entre les participants au projet. Tout le monde est bienvenu au poulailler et des journées festives sont organisées et permettent aux habitants de faire connaissance des poules et de savourer des plats préparés à base d’œufs !

Projet soutenu dans le cadre de l’appel à projets citoyens « Inspirons le quartier - Good Food » en 2019

Projets inspirants

KOM à la maison

KOM à la maison est né d’une initiative citoyenne. Ses bénévoles ont ouvert fin 2020 un restaurant participatif à prix libre à Etterbeek.

 

Cuisiner et manger ensemble des produits locaux et de saison 

Le groupe porteur du projet organisait à l'origine des banquets de quartier participatifs dans divers lieux à Etterbeek, afin de se faire connaître et de tester le projet. Le principe de ces banquets est simple : les participants sont invités à cuisiner ensemble, puis à partager le repas avec d’autres convives. Les menus sont élaborés à partir de produits de saison et issus du circuit court, ainsi que d’invendus récupérés dans des commerces etterbeekois. Les courses d’approvisionnement sont faites en mode zéro déchet (sachets en tissus, bocaux) et les déchets produits sont triés soigneusement par les participants et compostés pour la plupart. Ces banquets permettent ainsi de sensibiliser les participants, par le « faire ensemble », à une alimentation saine et anti-gaspi.

Un « maître kok » coordonne chaque banquet, mais l’ambition est de partager des façons de faire, certainement pas de donner un cours de cuisine. Chacun est donc libre d’apporter sa touche personnelle aux recettes proposées ; pour cela un large choix de matériel et d’épices est mis à disposition des cuistots.

Ces banquets amènent également les participants à assumer d’autres tâches comme mettre le couvert, servir son voisin, préparer le café ou encore faire la vaisselle. Et ça marche : les convives saisissent facilement le principe et remontent spontanément les manches, y compris pour débarrasser, faire la vaisselle ou encore ranger les tables en fin de repas. Ce travail en équipe est extrêmement stimulant pour les participants comme pour les organisateurs ; chacun s’implique et cela participe à la prise de conscience de notre capacité individuelle et collective d’agir en faveur d’une société plus durable et solidaire.

Un projet créateur de liens

Les banquets sont aussi des moments de convivialité et de plaisir partagé qui visent à lutter contre la solitude en ville. Des habitants de tous âges et tous horizons se mêlent pour préparer et partager les repas. Ce projet autour de l’alimentation durable favorise ainsi la mixité sociale, culturelle et générationnelle.

Tout le monde est bienvenu aux banquets, même si le nombre de cuisiniers (une dizaine) et de convives (jusqu’à 50) est limité pour des questions pratiques. Afin de garantir l’accessibilité des banquets à tous, chacun paie ce qu’il veut, en fonction de ses moyens (prix libre).

Un restaurant participatif et solidaire

KOM à la maison a organisé sept banquets de quartier entre mai 2019 et juillet 2020. L’occasion de tester à petite échelle un projet plus ambitieux de restaurant participatif et solidaire, sur le modèle français des Petites cantines. L’organisation des banquets de quartier a permis à l’association de s’assurer de l’engouement du public, de construire une expertise et de mobiliser un réseau de bénévoles motivés.

Fin 2020, KOM à la maison a franchi une nouvelle étape : l'ouverture de son restaurant ! Situé Rue des Champs 46 à Etterbeek, celui-ci est ouvert du mardi au vendredi (cuisine à partir de 9h, repas à 12h30), le jeudi soir (cuisine à partir de 17h30) et le dimanche (cuisine à partir de 9h30 et repas vers 13h). Il a obtenu le label Good Food Resto, le récompensant pour ses engagements Good Food.

Ce projet a été soutenu par Bruxelles Environnement dans le cadre de l’appel à projets citoyens Inspirons le quartier - volet Good Food en 2019.

Projets inspirants

Chantiers citoyens Good Food

Pour information, le projet des chantiers citoyens Good Food n'existe plus aujourd'hui. Tous les compte-rendus des chantiers ci-dessous restent cependant accessibles.

Les Chantiers citoyens Good Food sont des chantiers collectifs et pédagogiques organisés par un groupe de citoyens porteurs d’un projet Good Food, en étroite collaboration avec le Collectif ipé, chargé de la mise en réseau des projets citoyens Good Food à Bruxelles. Dans ce cadre, un groupe de porteurs de projets invite d’autres citoyens, membres du réseau (jardiniers et/ou porteurs d’un projet autour de l’alimentation durable) mais aussi des citoyens intéressés et/ou voisins pour développer ensemble un chantier ou un atelier avec l'aide d'un expert.

Cette activité permet aux groupes de citoyens qui accueillent le chantier de profiter d'une expertise et de main-d'œuvre pour la réalisation d'un projet qui correspond à un besoin. Les participants qui viennent donner un coup de main ont, quant à eux, l'occasion d'apprendre des techniques qu'ils pourront ensuite utiliser dans leur propre projet. Le Chantier citoyen Good Food permet ainsi l'échange et la diffusion des savoirs et savoir-faire tout en organisant des formes de solidarité. L'activité se termine toujours par une auberge espagnole, moment convivial qui permet le débriefing de l'activité et favorise les échanges informels.

Chaque année, six Chantiers citoyens sont programmés. 

Voici les comptes-rendus illustrés des chantiers organisés depuis 2015 :

  1. Les légumineuses salées et sucrées - Calico à Forest
  2. Construire une spirale aromatique - Potager Terranova à Bruxelles
  3. Aménager un mini-potager en bac - La Casa Planta à Ixelles
  4. Tailler les arbres fruitiers - Parcelle Fruits-Dupuis à Anderlecht
  5. Tailler les arbres fruitiers + Liens arboriculture - Verger de l'Alliance à Anderlecht
  6. Atelier cuisine Zéro Déchet - Nic Nac Solidair à Laeken
  7. Installation d'un potager en toiture et atelier cuisine zéro déchet - Food on the Roof à Schaerbeek
  8. Construire une spirale aromatique - Jardin de Tour & Taxis à Laeken
  9. Arroser au goutte-à-goutte + Dossier sur l'irrigation au goutte-à-goutte - Pot’ Albert à Anderlecht
  10. Tailler les arbres fruitiers - Verger collectif Humana Terre à Jette
  11. Atelier lacto-fermentation - Jette ta Recette à Jette
  12. La Bourse aux semences du Réseau des jardins semenciers bruxellois 2023
  13. Sécher ses fruits et légumes au soleil, même en hiver ! - Potager de quartier Oasis Heyvaert à Molenbeek-Saint-Jean
  14. Workshop "Une assiette équilibrée" - Bistrot Pianocktail à Bruxelles
  15. Tailler les arbres fruitiers - Verger Agathe the Fruits à Berchem-Sainte-Agathe
  16. Un jardin inclusif et accessible - Potager des Amis de Pinocchio à Berchem-Sainte-Agathe
  17. La Bourse aux semences du Réseau des jardins semenciers bruxellois 2022
  18. Planter une haie de petits fruits - Parc du Peterbos à Anderlecht
  19. Atelier lacto-fermentation - Ateliers de la rue Voot à Woluwe-Saint-Lambert
  20. Tailler les arbres fruitiers - Cité-jardin Messidor à Uccle
  21. La Bourse aux semences du Réseau des jardins semenciers bruxellois 2021
  22. Cultiver tout au long de l'année - Potager des Curieux à Woluwe-Saint-Lambert
  23. Construire des structures en saule vivant + Mode d'emploi pour construire des structures en saule vivant - Le verger de la Transition à Jette
  24. Élever des poules en ville + Mode d'emploi pour élaborer un poulailler familial - Poulailler de la Cité Messidor à Uccle
  25. Construire une spirale aromatique + Mode d'emploi pour construire une spirale aromatique - Jardin Ernesstuin à Schaerbeek
  26. Rénover une mare + Mode d'emploi pour rénover une mare - Gray-Couronne à Ixelles
  27. Construire une pergola pour soutenir un arbre à kiwis - Majorelle à Molenbeek-Saint-Jean
  28. Concevoir un jardin en permaculture - Trois-Ponts à Auderghem
  29. Améliorer naturellement le sol des potagers en bac - Casa Viva à Bruxelles
  30. Cuisiner avec des restes - La table verte à Anderlecht
  31. Construire un hôtel à insectes - Demain het is nu à Jette
  32. Construire un dispositif de récolte d'eau de pluie - Jardins participatifs d’Etterbeek
  33. Tailler des arbres fruitiers en espalier - Timmermans à Woluwé-Saint-Lambert
  34. Préparer son jardin pour l'hiver - Talus à Schaerbeek
  35. Conserver avec la lacto-fermentation - La bonne bouffe à Anderlecht
  36. Construire un poulailler - Georges Benoidt à Watermael-Boitsfort
  37. Aménager un potager accessible à tous + Mode d'emploi pour aménager un potager accessible à tous - Chant des Cailles à Watermael-Boitsfort
  38. Construire un dispositif de récolte d'eau de pluie - Baobab à Saint-Gilles
  39. Construire des bacs - Potageois à Auderghem
  40. Pratiquer l'agroforesterie - Ferme urbaine à Neder-over-Hembeek
  41. Produire ses semences - re :scept à Ixelles
  42. Faucher au potager - Humana terra à Jette
  43. Construire une "lasagne" - Pot’ Albert à Anderlecht
  44. Construire un hôtel à insectes - 8m² à Saint-Gilles
  45. Tailler les arbres fruitiers - Tour & Taxis à Molenbeek-Saint-Jean
  46. Construire des bacs en bois tressé - Jardin urbain à Molenbeek-Saint-Jean
  47. Découvrir les plantes sauvages comestibles - Cité modèle à Bruxelles
  48. Construire des serres sur bac - L'Imprimerie à Forest
  49. Construire une cabane-serre - Fruity Haren à Haren
  50. Construire une toiture verte sur une toilette sèche - Velt à Koekelberg
  51. Construire une "lasagne" - Skieveweg à Schaerbeek
  52. Construire une spirale aromatique - Neptune à Forest
  53. Tailler les arbres fruitiers - Gray à Ixelles
  54. Rénover une mare - Multivers Karrenberg à Watermael-Boitsfort
  55. Construire un dispositif de récolte d'eau de pluie - Molenbabbel à Molenbeek-Saint-Jean
Projets inspirants

Sondages d’évaluation de la stratégie Good Food auprès de la population en Région de Bruxelles-Capitale

Sondage, Bruxelles Environnement / Sonecom, 2016, 61 pages

Sondage, Bruxelles Environnement / Sonecom, 2018, 54 pages

Sondage, Bruxelles Envrionnement / AQRate, 2020

Sondage, Bruxelles Environnement / AQRate, 2023

Dans le cadre de la première stratégie Good Food, trois sondages sur les comportements des Bruxellois en matière d'alimentation durable ont été réalisés pour Bruxelles Environnement auprès du grand public Bruxellois. Le premier est paru en 2016, au moment du démarrage de la stratégie Good Food ; le second est paru en 2018 et consiste en une évaluation à mi-parcours de cette stratégie ; enfin, le troisième est paru en 2020, dans le cadre de l'évaluation de la stratégie.

Dans le cadre de la stratégie Good Food 2, une série similaire de trois nouveaux sondages est prévue. Le premier est paru en 2023, au début de la stratégie Good Food 2.

 

Stratégie Good Food 1 - Sondage "État initial" (2016)

Objectifs

  • Cerner la perception et les connaissances acquises du public en matière d’alimentation et plus spécifiquement d’alimentation durable ;
  • Cerner les comportements du public en matière d’alimentation durable y compris la production alimentaire ;
  • Cerner les différences entre les différents groupes-cibles en matière de perceptions et de comportements.

Résumé

Le rapport débute par la présentation de la méthodologie employée et des caractéristiques démographiques de l'échantillon auprès duquel le sondage a été réalisé.

Ensuite, le rapport présente les différents sujets sur lesquels cet échantillon a été interrogé :

  • Dispositions actuelles à adopter des comportements durables
  • État des connaissances concernant la Good Food
  • Pratiques et niveaux de pénétration de gestes quotidiens alternatifs
  • Pratiques des enfants au moment du lunch à l’école
  • Perceptions sur l’importance d’une alimentation durable
  • État actuel de l’autoproduction à Bruxelles

 

Stratégie Good Food 1 - Sondage à mi-parcours (2018)

Objectifs

  • Évaluer l’état des connaissances et de l’éducation alimentaire des Bruxellois ;
  • Évaluer la notoriété du projet Good Food et l’état des connaissances en matière d’alimentation durable ;
  • Cerner les pratiques des bruxellois en termes de gestes alternatifs et d’autoproduction.

Résumé

Ici aussi, le rapport débute par la présentation de la méthodologie employée et des caractéristiques démographiques de l'échantillon auprès duquel le sondage a été réalisé.

Ensuite, le rapport présente les différents sujets sur lesquels cet échantillon a été interrogé :

  • État des connaissances et éducation alimentaire
  • Notoriété
  • Actions Good Food
  • Pratiques durables
  • Impact sur le climat
  • Autoproduction

 

Stratégie Good Food 1 - Sondage d'évaluation (2020)

Objectifs

  • Mesurer les perceptions et les comportements en termes d'alimentation durable de la population de la Région de Bruxelles-Capitale ;
  • Évaluer les avancées par rapport aux objectifs de la stratégie et par rapport aux résultats des études précédentes ;
  • Cerner la perception et les connaissances acquises du public en matière d’alimentation et plus spécifiquement d’alimentation durable ;
  • Cerner les comportements du public en matière d’alimentation durable et de production alimentaire ;
  • Cerner les différences entre les différents groupes-cibles en matière de perception et de comportements.

Résumé

À nouveau, le rapport débute par la présentation de la méthodologie employée et du profil de l'échantillon auprès duquel le sondage a été réalisé.

Ensuite, le rapport présente les différents sujets sur lesquels cet échantillon a été interrogé :

  • Habitudes d'achat
  • Habitudes alimentaires
  • Alimentation durable
  • Autoproduction
  • Réseau des Guides Potager
  • Stratégie Good Food

 

Stratégie Good Food 2 - Sondage "baseline" (2023)

Résumé

Le rapport débute par la présentation de la méthodologie employée et du profil de l'échantillon auprès duquel le sondage a été réalisé.

Ensuite, le rapport présente les différents sujets sur lesquels cet échantillon a été interrogé :

  • Habitudes alimentaires
  • Achats et offre commerciale
  • Habitudes culinaires
  • Gaspillage alimentaire
  • Autoproduction de fruits et légumes
  • La stratégie Good Food
  • Choix alimentaires et réchauffement climatique
  • Impact de la crise financière sur les comportements alimentaires
Etudes

Les gardiens du climat

"Les gardiens du climat" est une plateforme web à l'initiative du WWF et du SPF Santé Publique. Elle permet aux enseignants du 3e degré du primaire et du 1er degré du secondaire d'aborder la question des changements climatiques dans une perspective ludique et innovante. De nombreux sujets sont explorés, dont l'alimentation.

Le site

"Les gardiens du climat" prépare les élèves à devenir de véritables experts du climat. Par le biais d’infos, de quiz et d’exercices en ligne, de vidéos et d'expériences scientifiques, ils découvriront les causes du changement climatique et leurs conséquences pour la planète, mais aussi comment agir !

Les enseignants peuvent employer la plateforme pour créer des leçons adaptées pour leur classe, et utiliser les supports de cours en ligne ou hors ligne.

Dix thèmes en lien avec le changement climatique y sont abordés:

  • Le climat
  • Le changement climatique
  • Les conséquences directes
  • Les conséquences sur l'homme et la nature
  • Les solutions
  • L'énergie
  • L'habitation
  • Le transport
  • L'alimentation
  • Out of the box

L'alimentation

La section du site consacrée à l'alimentation explique l'impact de celle-ci sur le changement climatique au moyen d’illustrations et de données concrètes. Par exemple, on y retrouve des informations sur les impacts négatifs de l'élevage industriel ou de la culture d'huile de palme.

Plusieurs recommandations sont ensuite présentées, afin que les élèves adoptent une alimentation plus respectueuse de l'environnement : diminuer sa consommation de viande, acheter des produits locaux et de saison, éviter les emballages et le gaspillage.

Pour finir, les élèves sont invités à répondre à un quiz visant à tester ce qu'ils ont retenu du chapitre. Plusieurs expériences pratiques sont également proposées, comme par exemple une recette pour fabriquer son propre choco à tartiner.

 

Documentation

Programme d'ateliers de cuisine saine, locale et de saison

Deze pagina is door de ondernemer geschreven in het Frans en werd automatisch vertaald. 

De “Table verte” biedt een programma met workshops over gezond, lokaal en seizoensgebonden koken, waarbij de kennis van de deelnemers centraal staat.

De deelnemers zijn voornamelijk mensen uit de buurt van het Albert 1-plein in Anderlecht. Ze hebben verschillende achtergronden en velen van hen werken al mee in de buurtmoestuin, de Pot'Albert.

Het doel is om de kennis van de deelnemers te delen en samen te zoeken naar manieren om met een klein budget toegang te krijgen tot gezonde en duurzame voeding.

Formations / Acc

Formation Permaculture Urbaine à Bruxelles

Urbain et heureux de l’être, mais avec une profonde envie de vivre dans une ville à échelle humaine ?
Citadine et décidée à le rester pour être actrice de la ville de demain ?
Cette formation est pour toi !

Tu peux à présent obtenir ton Certificat de Conception en Permaculture(CCP ou PDC) et ainsi acquérir toutes les bases de la permaculture … en milieu urbain ... à Bruxelles !

Ce cours de 12 jours est donné à travers le monde selon un format identique, mais avec des accents spécifiques en fonction des intervenants et du lieu où il se donne. Bien souvent, il faut se rendre à la campagne pour suivre un PDC, avec comme conséquence que dès son retour en ville, on ne sait pas trop comment passer à l’application concrète de cette permaculture apprise en milieu rural. Citadines et fières de l’être, convaincues de la force de la permaculture pour rendre les villes plus vivables, Corrinne Denecker et Pauline Lemaire ont le plaisir de proposer un « PDC en permaculture urbaine » à Bruxelles.

Cette formation de 12 jours, c’est tout le programme du PDC, mais appliqué au milieu urbain.

On parlera donc de résilience urbaine, de production alimentaire et d’autonomie en ville, de l’écosystème ville (eau, climats, sol, biodiversité...), de l’habitat humain en milieu urbain, d’économie … On apprendra et expérimentera le design, outil central de la permaculture. Et on se plongera tout entier.e.s dans cette permaculture, une philosophie pratique indispensable à la transition des villes vers la société de demain.

Avec le soutien de Fabienne Delcorps - diplômée du mouvement permaculture internationale.

ATTENTION : ceci n’est pas une formation à l’agriculture urbaine, ni au maraichage, ni au jardinage.
Il s’agit d’une formation à la permaculture en tant qu’outil d’analyse, vision systémique, boîte à outils de techniques diverses et variées, posture d’observation et grille de compréhension du monde.

 

  • Le programme détaillé: http://permaculture-urbaine.be/le-programme/
  • La formation aura lieu à Bruxelles.
  • La formation se déroulera en 6 fois 2 jours, aux dates suivantes : 1 & 2/02/20 - 22 & 23/02/20 - 14 & 15/03/20 - 4 & 5/04/19 - 25 & 26/04/20 - 15 & 16/05/20
  • Horaire: samedi et dimanche de 9h30 à 17h
  • Tarif : 720 euros*

*Le prix de la formation ne doit pas être un frein à votre participation, contactez-nous pour trouver une solution ensemble !

Soirée de présentation de la formation : jeudi 28 novembre de 19h à 21h au Boom Café, Rue Pletinckx 7 à 1000 Bruxelles.


Retrouvez toutes les infomations concernant la formation, les intervenants et comment s'inscrire sur notre site web: www.permaculture-urbaine.be
Besoin de plus d'information, envoyez-nous un email à perma.urbaine.bxl@gmail.com.

Formations / Acc

FORMATION JEU DE LA FICELLE & POTENTIA - La puissance de l’agir collectif !

FORMATION JEU DE LA FICELLE & POTENTIA

La puissance de l’agir collectif !
3 jours, 2 outils et 1 fil rouge pour renforcer les initiatives citoyennes de transition

 

Vous êtes animateur·trice, formateur·trice dans le secteur associatif, militant·e, éducateur·trice… -ou tout autre dans le désir d’engagement- Quinoa asbl et Rencontre des Continents asbl vous proposent trois journées, pour (re)découvrir deux outils pédagogiques : Le « Jeu de la ficelle » et « Potentia » et partager nos expériences… réfléchir ensemble sur comment favoriser la transition.

La mondialisation est caractérisée par des interdépendances de plus en plus complexes. Les crises se superposent faisant apparaître des tensions entre les solutions à apporter à chacune d’elles. L’enchevêtrement des enjeux contemporains nous amène à repenser les solutions proposées pour les résoudre. Cette complexité a parfois de quoi décourager les citoyennes & citoyens à s’engager.

Dès lors, comment favoriser un engagement transformateur (voire émancipateur) ? Présenter la grande diversité d’initiatives inspirantes auxquelles « il suffirait de prendre part… » est une piste, mais encore faut-il comprendre pourquoi et comment sont-elles réellement porteuses de changement.

Le « Jeu de la ficelle » et « Potentia » sont basés sur l’approche systémique tant comme méthode de réflexion que comme levier d’action. Ils permettent de réfléchir aux dynamiques de changement social et de se positionner par rapport à celles-ci. Comment s’articulent ces dynamiques ? De quel changement parle-t-on ? Quelles stratégies d’actions mobiliser ? Quel rôle pouvons-nous jouer, ici et maintenant, pour un monde socialement plus juste et écologiquement soutenable ? Comment aborder tout cela avec nos publics ? Quelle posture politico-pédagogique adopter ?…

JOUR 1 : Jeu de la ficelle – Dans quel monde vivons-nous ?

Un jeu interactif qui permet de représenter les liens, implications et impacts de nos choix de consommation. Il offre un éclairage sur les relations entre le contenu de notre assiette et diverses problématiques comme la qualité de l’eau, la dette extérieure d’un pays du « Sud », la malnutrition, le réchauffement climatique ou les conditions de travail d’un ouvrier au Costa Rica. Le jeu révèle des liens indissociables entre les sphères économique, sociale, environnementale et politique de notre société. Il souligne également l’interdépendance entre les différentes populations de la planète face au phénomène de la globalisation et du tout-au-marché.

Objectifs

– (re)Découvrir et vivre l’animation complète du Jeu de la ficelle ;
– Mieux comprendre les enjeux de la mondialisation, les crises actuelles et les liens avec le modèle néolibéral ;
– Construire un regard critique sur la société de consommation et ses impacts sur la planète et ses habitant·e·s ;
– Mieux comprendre les enjeux d’une nécessaire transition de notre modèle de société actuelle ;

 

JOUR 2 : Potentia – La puissance de l’agir collectif !

Expérimenter l’agir collectif à travers un jeu de plateaux intense et ludique ! Membre d’un GASAP, d’un groupe de faucheuse.eur.s d’OGM, d’une épicerie coopérative, d’une Ecoteam dans une école… Endossez votre « rôle », relevez les différents défis et découvrez les enjeux liés à votre initiative citoyenne ! Quelle sera votre stratégie ? Avec qui allez-vous vous mettre en réseau ? Aurez-vous un impact au niveau local ou global ?… Avec POTENTIA, redonnons une place aux « alternatives », pour les questionner, se les approprier, les confronter à la réalité et les unes-aux autres. Prenons un vrai moment d’animation pour leur consacrer du temps dans nos processus politico-pédagogiques !

Objectifs

– Ouvrir des perspectives d’actions alternatives au modèle actuel, tant au niveau individuel que collectif ;
– Se (ré)enthousiasmer par rapport au potentiel de transformation et d’émancipation de l’engagement ;
– Découvrir la diversité des initiatives de transition : niveaux, sphères et stratégies d’action, mode d’organisation, liens avec LE et/ou LA politique, complémentarité, légitimité…
– Questionner le lien entre transformation intérieure et transformation sociétale ;

 

JOUR 3 : Posture de l’animateur-trice

Éducation « populaire », « permanente », « à la citoyenneté mondiale et solidaire », « relative à l’environnement »… Nos approches pédagogiques peuvent-elles être séparées des diagnostics politiques que nous posons ? Quels buts poursuivons-nous avec nos processus pédagogiques ? Rendre nos publics plus solidaires vis-à-vis d’enjeux mondiaux ou les renforcer en tant que citoyennes et citoyens dans leur « puissance d’agir » (Potentia) afin qu’ils/elles modifient « LE » politique, participent à la transformation de nos sociétés ? Lors de cette troisième journée nous pourrons partager nos points de vue et expériences sur ces implications et questions face auxquelles il n’est pas toujours évident de se positionner en tant qu’animateur-trice-s,…

Objectifs

– Questionner son rôle d’animateur-trice, formateur-trice,… : Comment incarner son propos et être en cohérence (en assumant ses incohérences !) avec ses contenus ?
– Réfléchir à son positionnement politique (animateur-trice et/ou militant-e,…) ;
– Questionner les implications de mobiliser des outils pédagogiques « politisés » ;
– Redéfinir le sens et les finalités de nos processus pédagogique ;
– Mieux s’approprier l’approche systémique comme méthode de réflexion et d’action
Méthodologie : démarche interactive, échanges et apports structurants des formateur-trice-s.

 

Pourquoi l’alimentation comme fil rouge ?
UN LEVIER DE TRANSITION ACCESSIBLE À TOUTES ET TOUS

Parmi tous les défis qui se posent aujourd’hui, l’alimentation représente un excellent terrain de mobilisation et d’engagement, tout simplement parce qu’elle concerne tout le monde. La liste des initiatives citoyennes alternatives entreprises dans ce domaine est longue et ne fait que s’allonger d’années en années. Le passage de l’individuel au collectif et du collectif au·x réseau·x se fait à une vitesse impressionnante. De plus en plus de ces initiatives transversales font le lien entre l’alimentation et d’autres enjeux tels que l’énergie, la mobilité, le travail, la biodiversité, la santé, l’habitat, etc.

 

Envie d'en savoir plus ou de connaitre les prochaines dates, rendez-vous sur : http://rencontredescontinents.be/Contacts.html 
Formations / Acc

FoodWIN: contre le gaspillage alimentaire!

Agissez contre le gaspillage alimentaire et réduisez ainsi votre empreinte écologique ! De plus, vous économiserez beaucoup d'argent, car jeter de la nourriture, c'est jeter de l'argent.

FoodWIN aide les autorités et organisations locales à gaspiller moins de nourriture. Nous offrons l'expertise et les outils, et ensemble nous cherchons la bonne solution.

  • Gouvernements locaux : en collaboration avec les villes et les acteurs locaux, nous co-créons un plan d'action contre le gaspillage alimentaire.
  • Grandes cuisines des écoles, hôpitaux, maisons de retraite, entreprises... : nous vous aidons à mesurer les déchets alimentaires, et ensemble nous cherchons des solutions sur mesure. Une mesure d'impact vous montre les économies.
  • Organisations et entreprises : un teambuilding ou atelier contre le gaspillage alimentaire, un cours de cuisine, un keynote, ... contactez-nous pour une solution sur mesure!
  • Entreprises de traitement et supermarchés : pour la redistribution ou le traitement des excédents - contactez le Food Waste Alliance, www.foodwastealliance.be !

À propos de FoodWIN : Les gens sont au cœur de toutes nos stratégies de gestion des déchets alimentaires. Nous prenons tout le monde à bord et garantissons que vous passerez un bon moment. FoodWIN a collaboré avec divers acteurs de la chaîne alimentaire, tels que les gouvernements locaux, les écoles, les établissements de santé, les entreprises alimentaires... et bien plus encore. FoodWIN est reconnu par la Commission européenne en tant qu'expert de la plateforme de l'UE pour les pertes et le gaspillage alimentaires.

Illustration
Langues
Français
Néerlandais
Adresse

Rue Dieudonné Lefèvre 17
1020 Laeken
Belgique

Téléphone
+32477186417
Email
hanne@foodwin.org

Etude de faisabilité sur la rentabilité d'une activité de transformation d'invendus alimentaires et de logistique de produits alimentaires durables en Région de Bruxelles-Capitale

Etude, Factor-X / Hub.brussels / 2019

Cette étude examine deux business models en lien avec l’alimentation durable en Région bruxelloise : la transformation des invendus alimentaires, et la logistique du transport des produits alimentaires durables.

Objectifs

Cette étude, commanditée par hub.brussels, est consacrée à deux sujets liés à l’alimentation durable en Région de Bruxelles-Capitale : d’une part, la transformation des invendus alimentaires, et d’autre part, la logistique du transport des produits alimentaires durables.

Pour chacune de ces deux thématiques, l’étude poursuit un double objectif :

  • Etablir un état des lieux de la situation actuelle, en faisant ressortir les aspects qui pourraient poser problème ;
  • Proposer des pistes de solution et d’amélioration en réponse à ces aspects problématiques, en s’inspirant notamment de projets mis sur pied à l’étranger.

Résumé

1. En recoupant des chiffres issus de diverses sources, Factor-X estime qu’en Belgique, la quantité d’invendus alimentaires (fruits et légumes) s’élève à 9,4 tonnes par jour. En partant de ce constat, les auteurs se sont entretenus avec différents acteurs du secteur alimentaire bruxellois (distributeurs, producteurs, logisticiens…) afin de découvrir leurs tactiques de gestion de ces invendus ; celles-ci varient en fonction de la taille de l’acteur. L’étude s’intéresse également aux acteurs dont la gestion d’invendus est la tâche principale.

Suite à ces rencontres et à la création d’une simulation de modèle économique, les auteurs font ressortir les aspects potentiellement problématiques suivants :

  • Pour assurer une viabilité économique, il est nécessaire de traiter de grandes quantités d’invendus alimentaires (cibler les gros flux)
  • Les coûts de collecte peuvent être pénalisants ; il ne faut pas négliger la dimension logistique
  • Pour les petits acteurs, il est indispensable d’établir des partenariats
  • Il ne faut pas sous estimer les volumes à traiter pour atteindre la rentabilité (ni les infrastructures nécessaires)

Résultats :

Pour développer une activité rentable de transformation d'invendus alimentaire, l’étude fait ressortir les pistes de solution suivantes :

  • Nouer des partenariats avec la grande distribution ;
  • Se baser sur le travail d’acteurs existants, qui ont déjà des chaînes en place ;
  • Inciter les petits acteurs à collecter en vrac et à se concentrer sur les produits à haute valeur ajoutée ;
  • Mettre sur pied un observatoire du don alimentaire en Région de Bruxelles-Capitale ;
  • Développer particulièrement la transformation du pain invendu, car c’est un secteur actuellement très peu valorisé malgré son potentiel intéressant.

2. Quant à la logistique de transport de produits durables et locaux en Région bruxelloise, l’étude relève également plusieurs constats :

  • 1 véhicule sur 10 à Bruxelles est une camionnette de livraison, ce qui entraîne des externalités négatives ;
  • Le nombre de véhicules de livraison augmente d’année en année ;
  • Les expériences de livraison durables sont compliquées à mettre en place si un volume minimal n’est pas assuré ;
  • Certains acteurs ont des difficultés à se faire livrer (rues piétonnes, horaires…).

Résultats :

Les auteurs développent un modèle de distribution ambitieux et créatif qui consiste à mutualiser la logistique de minimum 130 acteurs Good Food, via des hubs logistiques (du plus gros au plus petit, plus on se rapproche du centre urbain), basé sur un abonnement avec montant fixe par livraison / jour pour les producteurs et les clients (commerces, restaurants...). Cette idée représenterait un investissement important (entre 7 et 12 millions d’€), mais les avantages pour la ville seraient multiples : diminution des externalités négatives des livraisons en ville, augmentation de l'accessibilité de la Good Food à Bruxelles, accès au marché bruxellois simplifié pour les producteurs...

Lien vers le PowerPoint résumant l'étude

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