Est-il préférable de pratiquer la taille en hiver ?

L’hiver est la période de prédilection où chacun empoigne son sécateur. Mais est-ce bien le bon moment pour entreprendre la taille ? Cette tradition de tailler en hiver nous vient des paysans de jadis. Ils ne taillaient qu’en hiver parce que c’était le seul moment où ils avaient le temps, et non pas parce que c’était plus profitable pour l’arbre. Le moment idéal pour la taille des arbres variera en fonction du type de fruit et du but de la taille.

  • Les fruits à noyau (tels que les cerises, prunes et noix) se taillent en été, après la récolte. Ne jamais tailler ce type d’arbre en hiver, afin d’éviter la contamination par le parasite de la maladie du plomb (Chondrostereum purpureum).
  • Les fruits à pépins (tels que les pommes et poires) supportent aussi bien la taille d’été que la taille d’hiver. La période idéale pour la taille des pommiers et des poiriers dépendra du but de l’intervention, car votre arbre réagira différemment selon que vous taillerez en hiver ou en été. Chacune des périodes de taille a ses avantages spécifiques.

Taille hivernale

La taille d’hiver stimule la formation de pousses. En raccourcissant une branche, celle-ci va se ramifier et repousser vigoureusement. De plus, en supprimant les pousses autour du point de taille, on induira l’apparition de gourmands ou des pousses verticales vigoureuses. La formation de pousses est surtout intéressante dans le cas de sujets jeunes ou, justement, très âgés, dont on veut stimuler la croissance. Plus précoce sera la taille d’hiver, plus forte sera la repousse.

Une des raisons principales qui justifie le choix d’une taille d’hiver, est le fait qu’elle permet une bonne évaluation de la structure de l’arbre défeuillé. Cela permet une analyse précise de l’arbre et une taille judicieuse et ciblée. En été, le feuillage de l’arbre empêche toute bonne appréciation de la structure d’un arbre. En outre, l’absence de feuilles en hiver réduit le volume des déchets de taille.

La période de taille hivernale s’étend de décembre à mars, soit de chute de toutes les feuilles jusqu’au débourrage. Toutefois, il faut éviter de tailler pendant les périodes de gelées sévères.

Taille estivale

La taille d’été freine la formation de pousses. Les branches coupées en été ne repousseront pas et il n’y aura pas de formation de gourmands autour de la plaie de taille. Un des grands avantages de la taille estivale est une cicatrisation rapide de la plaie. Contrairement à la période d’hiver, les arbres fruitiers sont très actifs en été et pourront mieux isoler la plaie due à la taille.

Une autre raison d’opter pour une taille estivale est que la suppression de branches feuillées profite à la croissance des fruits en libérant un supplément d’éléments nutritifs. En outre, cela apporte plus de lumière aux fruits. En été, les endroits de la frondaison qui manquent de lumière se remarquent facilement, et l’on peut ainsi supprimer aisément les branches qui portent trop d’ombre.

La taille estivale peut se pratiquer environ de la mi-juillet à la mi-septembre : dès la fin de la croissance des pousses printanières (quand le bouton terminal est bien formé) jusqu’à la chute des feuilles.

Notez qu’il n’est pas impératif de se tenir à une seule période de taille. Les opérations de tailles importantes peuvent être étalées sur les périodes d’été et d’hiver. Autre élément important, quel que soit le moment de l’année où vous taillez : opérez par temps sec ! Lorsqu’il pleut, le risque d’infection de la plaie est plus grand.

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Quel fruitier convient à un petit jardin urbain ?

De plus en plus de gens vivent en ville, où les jardins sont généralement un peu plus petits qu’à la campagne. Qu’à cela ne tienne, vous pouvez avoir un fruitier même dans les tout petits jardins urbains, voire sur un balcon. Vous devez évidemment vous adapter à l’espace restreint, mais un environnement urbain a aussi ses avantages.

En ville, par exemple, la température est toujours plus élevée de quelques degrés qu’à la campagne. Les fleurs risquent donc moins de souffrir du gel, d'autant plus si le fruitier est bien protégé du vent froid par des murs. En ville, vous pouvez donc vous permettre de planter des variétés sensibles au gel, voire des fruitiers plus exotiques tels qu’un pêcher ou un abricotier.

Quelle forme d’arbre ?

Les fruitiers avec des porte-greffes faibles sont idéaux pour les petits jardins urbains. Les basses tiges (de 2 à 3 m de diamètre) se plantent seuls ou en petit groupes. Optez pour des fruitiers en espalier si vous voulez quelque chose de plus rigide (et si vous disposez des connaissances nécessaires en matière de taille) ou pour une haie de fruitiers (1 m de diamètre) si vous voulez combiner beaucoup de variétés sur une petite superficie. Vous avez un tout petit balcon ? Il existe aussi des arbres en colonne (0,3 m de diamètre).

Vous préférez avoir plusieurs niveaux de hauteur dans votre jardin ? Vous pouvez alors planter des demi-tiges et des hautes tiges. N’oubliez pas de tenir compte de la force de croissance du fruitier. Choisissez un fruitier qui aura suffisamment d'espace dans votre jardin pour se développer. S’il manque de place, vous devrez le tailler régulièrement. Non seulement cette opération prend du temps, mais elle ne plait pas nécessairement à l’arbre. 

La force de croissance d’un fruitier dépend du type de fruit. Parmi les demi-tiges et les hautes tiges, ce sont les cognassiers, les pruniers, les pêchers et les abricotiers qui prennent le moins d’espace (demi-tige : 5 m de diamètre, haute tige : 8 m de diamètre). Vous souhaitez un pommier, un poirier ou un cerisier demi-tige ou haute tige ? Renseignez-vous auprès de l’horticulteur car les variations sont assez importantes en fonction de la variété que vous choisissez. Le diamètre varie de 5 à 8 m pour un demi-tige, et de 8 à 12 m pour un haute tige. Un noisetier convient moins bien à un petit jardin urbain car il prend beaucoup d’espace (haute tige : jusqu’à 15 m de diamètre).

Pensez aussi aux voisins si vous plantez un haute tige. Est-ce qu’il ne va pas leur faire trop d'ombre ? Pouvez-vous éviter que des branches ne pendent chez eux ? Y a-t-il beaucoup de feuilles qui tombent de l’autre côté du mur ? Vous pouvez toujours partager la récolte, ce qui aide à apaiser les esprits !

Vous avez de la place pour un seul ou pour plusieurs arbres ?

Il n’y a de la place que pour un seul arbre dans votre jardin ou sur votre balcon? Optez alors pour un fruitier autopollinisateur. Ce type d’arbre peut former des fruits avec son propre pollen. Les cognassiers, griottiers, pêchers, abricotiers et néfliers sont des fruitiers qui pratiquent l’autopollinisation. D’autres fruitiers comptent aussi des variétés autopollinisatrices (Discovery ou Santana pour les pommes, Conférence ou Beurré Hardy pour les poires, Queen Victoria pour les prunes, Lapins pour les cerises). Ces variétés sont idéales pour un petit jardin urbain.

D’autres fruitiers font de la pollinisation croisée et ne forment des fruits que s’ils sont pollinisés par le pollen d’un même type de fruitier mais d'une autre variété. Pour un même type de fruitier, vous devez donc toujours prévoir dans votre jardin deux arbres de variété différente. Si vous avez par exemple un poirier Doyenné du Comice, il vous faudra une autre variété de poirier, tel qu’un Beurré Hardy pour la pollinisation. A défaut de quoi le Doyenné du Comice ne produira pas de poire.

Supposons que vous vouliez un fruitier à pollinisation croisée mais que vous n’avez la place que pour un arbre. Vous pouvez alors éventuellement convenir avec vos voisins de planter des variétés qui se pollinisent mutuellement. Vous pouvez aussi envisager d’acquérir un arbre duo, où deux variétés de fruits sont greffées sur un seul arbre. Les fleurs de ces deux variétés peuvent se polliniser mutuellement et former des fruits. Attention que ce type d'arbre duo demande beaucoup d’attention. Si l’une des deux variétés a une croissance très importante, elle peut dominer l’arbre. Tenez bien cela à l’œil et rectifiez le tir par une taille adaptée.

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Comment faut-il tailler un fruitier jeune, adulte ou vieux ?

Vous associez la taille essentiellement au raccourcissement des branches ? Ce n’est pas tout à fait exact, puisque souvent, certaines branches doivent être supprimées complètement. Raccourcir ou supprimer ? Le type de taille est étroitement lié à la phase de vie de votre fruitier.

Le raccourcissement des branches stimule la croissance. Vous appliquerez donc essentiellement ce type de taille à de jeunes arbres ou à de très vieux spécimens. Dans le cas d’arbres adultes, il s’agit souvent de supprimer purement et simplement des branches entières. En effet, à ce stade de sa vie, une croissance trop importante n’est pas souhaitable car l’essentiel est la production de fruits.

La philosophie de taille change donc en fonction de l’âge de vos fruitiers.

Pour de jeunes arbres, on applique une taille de formation

Durant ses premières années, la seule chose que doit faire un fruitier, c’est bien pousser. À ce stade, les fruits ne sont pas encore importants. L’arbre doit devenir grand et fort pour pouvoir porter de grandes quantités de fruits plus tard. Il convient donc de donner la priorité au développement de quelques branches charpentières robustes et judicieusement placées.

Vous pouvez stimuler la croissance de ces jeunes branches en les raccourcissant systématiquement durant les premiers hivers. Il ne faut donc pas croire qu’il faut d’abord bien laisser pousser un jeune arbre avant de pouvoir le tailler. Au contraire, il faut stimuler la croissance. La taille profite à la taille ! Pour un basse tige, la taille de formation dure de 1 à 4 ans, alors que pour un demi-tige elle s’étend de 3 à 7 ans et de 5 à 12 ans pour un haute tige.

Pour les arbres adultes, on applique une taille d’entretien

Une fois que votre arbre a acquis une solide charpente, il est prêt à porter de délicieux fruits. Le mieux est que la production soit abondante mais surtout que les fruits soient bons. A ce stade, on se concentre donc sur la production de fruits. Veillez à ce qu'il y ait suffisamment de lumière et de circulation d’air dans l’arbre, et cherchez le bon équilibre entre croissance et floraison.

Les vieilles branches fruitières ont déjà porté tellement de fruits qu’elles se recourbent vers le bas, densifiant la couronne de l’arbre. Ces branches fruitières tombantes doivent être éliminées en été et/ou en hiver. Il convient de les couper à la base. Suite à la suppression du vieux bois, il y a plus de lumière qui pénètre dans la couronne, permettant à de nouveaux rejets d’apparaître, qui porteront bientôt des fruits à leur tour.

La taille d’entretien est assez simple. Si vous la faites bien et régulièrement, cette période de taille assez simple pourra se prolonger assez longtemps.

Pour les vieux arbres, on applique une taille de rajeunissement

Quand on a un vieux fruitier, la couronne devient rigide, les branches fruitières sont courtes et ramifiées, et les nouveaux rejets sont rares. Votre arbre entre dans sa dernière phase de vie, mais pas de panique...

Avec une bonne taille de rajeunissement, vous pouvez donner une nouvelle impulsion de croissance à votre fruitier, ce qui permettra aux branches fruitières de se renouveler. Pour ce faire, éliminez toutes les branches mortes, malades et vieilles, et raccourcissez les grosses branches charpentières afin de stimuler la repousse.

Le raccourcissement de branches charpentières lors de la taille de rajeunissement est une intervention drastique, à laquelle toutes les variétés de fruitiers ne résisteront pas de la même façon. Les fruits à pépins ont une grande capacité de régénération, mais les fruits à noyau un peu moins. Faites donc preuve de circonspection lorsque vous pratiquez une taille de rajeunissement. Veillez à ne jamais supprimer plus de vingt pour cent de l’ensemble de la couronne.

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Mettre une couche de paillage au pied des fruitiers

L’élément clé d’une culture écologique de fruits est d’avoir un sol sain. Mais comment faire pour obtenir et garder un sol sain sous vos fruitiers ? Mettez du paillage de feuilles, de déchets de taille ou de compost au pied de vos arbres. 

En couvrant le sol d’une fine couche de matière organique, vous stimulez la vie dans le sol et vous améliorez l’apport en humidité. Un paillage est en outre une source idéale de nutriments pour vos fruitiers, qui leur permet par ailleurs d’éviter d’entrer en compétition avec la couche herbacée.

Quelle matière organique ?

Toute matière organique n’est pas bonne à être administrée à vos fruitiers. Il faut une bonne proportion entre matière brune et matière verte. La matière brune (sciure de bois, bois de taille, écorces, litière et feuilles sèches) contient assez bien de carbone. La matière verte (herbe, déchets de jardin frais et secs, déchets de cuisine et engrais de poules), quant à elle, contient assez bien d’azote. Un fruitier a besoin d’assez de carbone - matière brune.

Un bon compost pour les fruitiers est un compost qui contient par exemple deux fois plus de matière brune que le compost ‘classique’ pour le potager. Faites donc un tas de compost séparé, avec plus de matière brune telle que de la sciure de bois, du bois de taille, des écorces, de la litière et des feuilles sèches. Ou, au besoin, ajoutez de la matière brune au compost que vous utilisez pour votre potager.

Les feuilles et le jeune bois de taille sont aussi d’excellentes sources de nutriments pour vos fruitiers. En revanche, il vaut mieux garder le vieux bois de taille pour votre poêle car il contient trop de carbone. Votre jardin ne vous fournit pas assez de déchets de feuilles et de jeune bois de taille ? Vous pouvez toujours acheter des copeaux de bois. Privilégiez dans ce cas les copeaux de bois de feuillus, et évitez les écorces et les sciures dont la teneur en carbone est trop élevée.

Attention ! Veillez à ce que la base du tronc reste libre lorsque vous disposez le paillage. La couche de compost et de copeaux de bois ne doit donc pas toucher le tronc. Cela protègera l’arbre contre les risques d'infections aux moisissures et les dégâts occasionnés par les campagnols. Le nœud de greffe doit lui aussi toujours rester libre. Vous pouvez disperser le paillage sous toute la couronne de l’arbre.

Comment nourrir les fruitiers ?

Un fruitier n’a pas besoin qu’on le nourrisse beaucoup. Si vous laissez les déchets de feuilles et le bois de taille au pied de votre arbre, vous n’extrairez des nutriments qu’au moment de la récolte. La perte est donc limitée.

  • Pour un basse tige, donnez environ un petit seau de compost ou deux seaux de copeaux de bois.
  • Pour un demi-tige, il vous faudra prévoir une demi-brouette de compost ou une brouette et demie de copeaux de bois.
  • Pour un haute tige, une brouette et demie de compost ou quatre brouettes et demie de copeaux de bois.

Les jeunes fruitiers ayant un grand besoin d’azote pendant leur croissance, vous pouvez leur donner durant celle-ci (basse tige : de 1 à 4 ans, demi-tige : de 3 à 7 ans et haute tige : de 5 à 12 ans après la plantation) environ un tiers en plus.

Quel est le meilleur moment ?

Étalez la matière organique au début du printemps (mars). C’est le moment où le sol s’éveille doucement et où les mauvaises herbes concurrentes doivent être réprimées.

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Programme d'ateliers de cuisine saine, locale et de saison

La "Table verte" propose un programme d'ateliers de cuisine saine, locale, de saison et qui valorise les savoirs-faire des participants.

Ceux-ci sont majoritairement les gens du quartiers du square Albert 1 à Anderlecht. Ils viennent de différentes origines et beaucoup d’entre eux participent déjà au potager du quartier, le Pot'Albert.

Il s’agit de partager les connaissances des participants et de chercher ensemble des moyens pour accéder à une alimentations saine et durable avec un petit budget.

Formations / Acc

Les Aromatiques du Chant des Cailles

“Les Aromatiques”  vous invitent à l’expérience de saveurs authentiques !

Pour éveiller les sens des adultes et des enfants, des balades et des ateliers d’utilisation et de transformation des plantes sont organisés.

Le but est d'accompagner les utilisateurs des plantes vers plus d’autonomie d’utilisation des produits, de leur alimentation et de leur santé.

Trois formules d'ateliers, trois scénarios, mille idées et pour tous les goûts (de mars à octobre).

- Utilisation des plantes : Atelier DIY, d’une heure, autour des plantes, 1/mois, dimanche à 16h. Ils vous donneront plein d’astuces pour utiliser les plantes aromatiques au quotidien, et de bonnes idées de petits cadeaux.

- Balade herborisation : Balades et dégustation, 1/mois, 2 heures, dimanche de 11h à 13h. Les Aromatiques vous invitent à vous balader dans les rangées de culture de La Ferme du Chant des Cailles, pour découvrir ou redécouvrir trois plantes de saison.

- Atelier enfant (6-12ans) : Contact à la nature, 1/mois, 2 heures, dimanche de 11h à 13h (en même temps que la balade adulte). Le champ des Aromatiques se transforme en espace de jeu et d’apprentissage de la nature pour les enfants. Tout en bricolant ensemble nous découvrirons les secrets de la flore.

 

Plus d’info :

www.chantdescailles.be

facebook.com/Les-Aromatiques-du-Chant-des-Cailles

aromatiques@chantdescailles.be

Formations / Acc

Formation Permaculture Urbaine à Bruxelles

Urbain et heureux de l’être, mais avec une profonde envie de vivre dans une ville à échelle humaine ?
Citadine et décidée à le rester pour être actrice de la ville de demain ?
Cette formation est pour toi !

Tu peux à présent obtenir ton Certificat de Conception en Permaculture(CCP ou PDC) et ainsi acquérir toutes les bases de la permaculture … en milieu urbain ... à Bruxelles !

Ce cours de 12 jours est donné à travers le monde selon un format identique, mais avec des accents spécifiques en fonction des intervenants et du lieu où il se donne. Bien souvent, il faut se rendre à la campagne pour suivre un PDC, avec comme conséquence que dès son retour en ville, on ne sait pas trop comment passer à l’application concrète de cette permaculture apprise en milieu rural. Citadines et fières de l’être, convaincues de la force de la permaculture pour rendre les villes plus vivables, Corrinne Denecker et Pauline Lemaire ont le plaisir de proposer un « PDC en permaculture urbaine » à Bruxelles.

Cette formation de 12 jours, c’est tout le programme du PDC, mais appliqué au milieu urbain.

On parlera donc de résilience urbaine, de production alimentaire et d’autonomie en ville, de l’écosystème ville (eau, climats, sol, biodiversité...), de l’habitat humain en milieu urbain, d’économie … On apprendra et expérimentera le design, outil central de la permaculture. Et on se plongera tout entier.e.s dans cette permaculture, une philosophie pratique indispensable à la transition des villes vers la société de demain.

Avec le soutien de Fabienne Delcorps - diplômée du mouvement permaculture internationale.

ATTENTION : ceci n’est pas une formation à l’agriculture urbaine, ni au maraichage, ni au jardinage.
Il s’agit d’une formation à la permaculture en tant qu’outil d’analyse, vision systémique, boîte à outils de techniques diverses et variées, posture d’observation et grille de compréhension du monde.

 

  • Le programme détaillé: http://permaculture-urbaine.be/le-programme/
  • La formation aura lieu à Bruxelles.
  • La formation se déroulera en 6 fois 2 jours, aux dates suivantes : 1 & 2/02/20 - 22 & 23/02/20 - 14 & 15/03/20 - 4 & 5/04/19 - 25 & 26/04/20 - 15 & 16/05/20
  • Horaire: samedi et dimanche de 9h30 à 17h
  • Tarif : 720 euros*

*Le prix de la formation ne doit pas être un frein à votre participation, contactez-nous pour trouver une solution ensemble !

Soirée de présentation de la formation : jeudi 28 novembre de 19h à 21h au Boom Café, Rue Pletinckx 7 à 1000 Bruxelles.


Retrouvez toutes les infomations concernant la formation, les intervenants et comment s'inscrire sur notre site web: www.permaculture-urbaine.be
Besoin de plus d'information, envoyez-nous un email à perma.urbaine.bxl@gmail.com.

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FORMATION JEU DE LA FICELLE & POTENTIA - La puissance de l’agir collectif !

FORMATION JEU DE LA FICELLE & POTENTIA

La puissance de l’agir collectif !
3 jours, 2 outils et 1 fil rouge pour renforcer les initiatives citoyennes de transition

 

Vous êtes animateur·trice, formateur·trice dans le secteur associatif, militant·e, éducateur·trice… -ou tout autre dans le désir d’engagement- Quinoa asbl et Rencontre des Continents asbl vous proposent trois journées, pour (re)découvrir deux outils pédagogiques : Le « Jeu de la ficelle » et « Potentia » et partager nos expériences… réfléchir ensemble sur comment favoriser la transition.

La mondialisation est caractérisée par des interdépendances de plus en plus complexes. Les crises se superposent faisant apparaître des tensions entre les solutions à apporter à chacune d’elles. L’enchevêtrement des enjeux contemporains nous amène à repenser les solutions proposées pour les résoudre. Cette complexité a parfois de quoi décourager les citoyennes & citoyens à s’engager.

Dès lors, comment favoriser un engagement transformateur (voire émancipateur) ? Présenter la grande diversité d’initiatives inspirantes auxquelles « il suffirait de prendre part… » est une piste, mais encore faut-il comprendre pourquoi et comment sont-elles réellement porteuses de changement.

Le « Jeu de la ficelle » et « Potentia » sont basés sur l’approche systémique tant comme méthode de réflexion que comme levier d’action. Ils permettent de réfléchir aux dynamiques de changement social et de se positionner par rapport à celles-ci. Comment s’articulent ces dynamiques ? De quel changement parle-t-on ? Quelles stratégies d’actions mobiliser ? Quel rôle pouvons-nous jouer, ici et maintenant, pour un monde socialement plus juste et écologiquement soutenable ? Comment aborder tout cela avec nos publics ? Quelle posture politico-pédagogique adopter ?…

JOUR 1 : Jeu de la ficelle – Dans quel monde vivons-nous ?

Un jeu interactif qui permet de représenter les liens, implications et impacts de nos choix de consommation. Il offre un éclairage sur les relations entre le contenu de notre assiette et diverses problématiques comme la qualité de l’eau, la dette extérieure d’un pays du « Sud », la malnutrition, le réchauffement climatique ou les conditions de travail d’un ouvrier au Costa Rica. Le jeu révèle des liens indissociables entre les sphères économique, sociale, environnementale et politique de notre société. Il souligne également l’interdépendance entre les différentes populations de la planète face au phénomène de la globalisation et du tout-au-marché.

Objectifs

– (re)Découvrir et vivre l’animation complète du Jeu de la ficelle ;
– Mieux comprendre les enjeux de la mondialisation, les crises actuelles et les liens avec le modèle néolibéral ;
– Construire un regard critique sur la société de consommation et ses impacts sur la planète et ses habitant·e·s ;
– Mieux comprendre les enjeux d’une nécessaire transition de notre modèle de société actuelle ;

 

JOUR 2 : Potentia – La puissance de l’agir collectif !

Expérimenter l’agir collectif à travers un jeu de plateaux intense et ludique ! Membre d’un GASAP, d’un groupe de faucheuse.eur.s d’OGM, d’une épicerie coopérative, d’une Ecoteam dans une école… Endossez votre « rôle », relevez les différents défis et découvrez les enjeux liés à votre initiative citoyenne ! Quelle sera votre stratégie ? Avec qui allez-vous vous mettre en réseau ? Aurez-vous un impact au niveau local ou global ?… Avec POTENTIA, redonnons une place aux « alternatives », pour les questionner, se les approprier, les confronter à la réalité et les unes-aux autres. Prenons un vrai moment d’animation pour leur consacrer du temps dans nos processus politico-pédagogiques !

Objectifs

– Ouvrir des perspectives d’actions alternatives au modèle actuel, tant au niveau individuel que collectif ;
– Se (ré)enthousiasmer par rapport au potentiel de transformation et d’émancipation de l’engagement ;
– Découvrir la diversité des initiatives de transition : niveaux, sphères et stratégies d’action, mode d’organisation, liens avec LE et/ou LA politique, complémentarité, légitimité…
– Questionner le lien entre transformation intérieure et transformation sociétale ;

 

JOUR 3 : Posture de l’animateur-trice

Éducation « populaire », « permanente », « à la citoyenneté mondiale et solidaire », « relative à l’environnement »… Nos approches pédagogiques peuvent-elles être séparées des diagnostics politiques que nous posons ? Quels buts poursuivons-nous avec nos processus pédagogiques ? Rendre nos publics plus solidaires vis-à-vis d’enjeux mondiaux ou les renforcer en tant que citoyennes et citoyens dans leur « puissance d’agir » (Potentia) afin qu’ils/elles modifient « LE » politique, participent à la transformation de nos sociétés ? Lors de cette troisième journée nous pourrons partager nos points de vue et expériences sur ces implications et questions face auxquelles il n’est pas toujours évident de se positionner en tant qu’animateur-trice-s,…

Objectifs

– Questionner son rôle d’animateur-trice, formateur-trice,… : Comment incarner son propos et être en cohérence (en assumant ses incohérences !) avec ses contenus ?
– Réfléchir à son positionnement politique (animateur-trice et/ou militant-e,…) ;
– Questionner les implications de mobiliser des outils pédagogiques « politisés » ;
– Redéfinir le sens et les finalités de nos processus pédagogique ;
– Mieux s’approprier l’approche systémique comme méthode de réflexion et d’action
Méthodologie : démarche interactive, échanges et apports structurants des formateur-trice-s.

 

Pourquoi l’alimentation comme fil rouge ?
UN LEVIER DE TRANSITION ACCESSIBLE À TOUTES ET TOUS

Parmi tous les défis qui se posent aujourd’hui, l’alimentation représente un excellent terrain de mobilisation et d’engagement, tout simplement parce qu’elle concerne tout le monde. La liste des initiatives citoyennes alternatives entreprises dans ce domaine est longue et ne fait que s’allonger d’années en années. Le passage de l’individuel au collectif et du collectif au·x réseau·x se fait à une vitesse impressionnante. De plus en plus de ces initiatives transversales font le lien entre l’alimentation et d’autres enjeux tels que l’énergie, la mobilité, le travail, la biodiversité, la santé, l’habitat, etc.

 

Envie d'en savoir plus ou de connaitre les prochaines dates, rendez-vous sur : http://rencontredescontinents.be/Contacts.html 
Formations / Acc

Activités et stages de l'asbl Tournesol autour de la culture durable

Que ce soit pour mettre les mains dans la terre, découvrir les plantes de chez nous, en apprendre plus sur notre belle nature ou (re)découvrir certains savoirs-faire, vous trouverez certainement de quoi vous satisfaire chez Tournesol-Zonnebloem.

Notre programme est établi en fonction des saisons et de nouvelles activités sont régulièrement proposées. Consultez notre programmation ou inscrivez-vous à notre newsletter pour être tenu(e) au courant dès planifications de nouvelles activités. 

 

Activités proposées

 

Au Centre Régional d'Initiation à l'Écologie

Adultes

Cours découverte de la nature :

Familles

Visites, balades et observations :

Enfants

À la Ferme d'Uccle

Adultes

Jardinage et biodiversité :

Savoir-faire :

Familles

Visites & balades :

Enfants

Formations / Acc

éCLOSion - Potager Collectif Clos de la Forêt

Habitants d’un joli clos en bordure de Forêt de Soignes, nous souhaitons nous engager dans un projet commun visant à verdir l'espace actuellement inutilisé au centre du clos.

Nous souhaiterions revenir à l'essentiel à travers un potager collectif, créé et géré par petits et grands, et axé sur la culture de variétés locales en partenariat avec la grainothèque récemment créée au Centre Communautaire de Joli Bois.

Nous voulons également créer un espace vert et convivial (plantes favorables à la biodiversité, remplacement d’arbustes exotiques non favorables à la biodiversité, hôtel à insectes,  bacs en matériau recyclé de la marque belge ECO-oh, etc) et créer un compost collectif.

Nous avons pour objectif d’aménager l’espace dès début 2020, puis semer et planter au printemps. 

Projets inspirants