Modules de formations et d'accompagnement à l'entrepreneuriat Good Food (2021)

Entre mai et novembre 2021, Bruxelles Environnement proposait un cycle de formations et d’accompagnement à destination des entrepreneurs du secteur de l’alimentation. L’objectif de ce cycle était de vous permettre de réfléchir votre projet ou votre activité existante et de vous outiller dans votre démarche afin de pouvoir mener votre activité dans le respect des principes et de la philosophie Good Food.

Cette fiche reprend l'information et les documents liés aux différents modules de ce cycle.

  • Pour plus d'informations sur le cycle de formations et d'accompagnement en lui-même, rendez-vous ici.
  • Pour retrouver toute l'information et les documents liés aux différents modules du cycle 2022, rendez-vous ici.

Module 1 : Introduction

L'objectif de ce module est de définir le cadre de la formation et d'encourager les participants à réfléchir au positionnement de leur entreprise ou leur produit.

Module 2 : Hygiène et sécurité alimentaire

L'objectif de ce module est de permettre aux acteurs du secteur alimentaire d'appréhender certaines notions scientifiques et de comprendre les contraintes réglementaires qui leur sont imposées.

Module 3 : Emballages, déchets et autres réglementations

L'objectif de ce module est de définir le cadre juridique auquel les participants seront liés.

Module 4 : Labels bio et autres

L'objectif de ce module est de donner aux participants un aperçu des différents labels et certificats sur le marché et de leur présenter le label biologique (et la législation correspondante).

Module 5 : Approvisionnement et fournisseurs durables

L'objectif de ce module est de donner aux participants un aperçu des différents fournisseurs présents sur le marché bruxellois pour qu'ils sachent à qui faire appel pour le démarrage de leur projet.

Module 6 : Quelles aides disponibles ?

L'objectif de ce module est de présenter aux entrepreneurs les différents appels à projets et de leur apprendre comment commencer à rédiger une demande de subvention.

Module 7 : Étude de marché

L’objectif de ce module est de permettre aux participants de créer un prototype, de le tester à moindre coût et de se rendre compte rapidement si le produit ou le service se vendra, et ce, dès le début du projet.

Module 8 : Gestion de projet

L’objectif de ce module est d’outiller les participants pour aborder leur projet entrepreneurial de manière flexible et sans risque, en leur donnant des méthodes de projet Agile et Scrum.

Module 9 : Plan financier - Partie 1

Les différents éléments d’un plan financier. D'abord, nous introduisons quelques notions de base : plan financier, plan de financement, compte de résultat et trésorerie. Ensuite, nous explorons divers éléments clés : seuil de rentabilité, tva, cotisations sociales, système d’imposition, etc.

Module 10 : Plan financier - Partie 2

Comment construire ses prévisions financières ? Le porteur de projet acquiert les notions et outils concrets afin d’évaluer la viabilité et la faisabilité de son projet. Décomposition du chiffre d’affaires et méthodes de prévision. Équilibrage de ses sources de financement.

Module 11 : Plan financier - Partie 3

Statuts juridiques et obligations légales. Comprendre les implications financières d'un lancement en tant qu'indépendant : identifier les besoins et moyens financiers. Présentation des différentes formes juridiques dans le nouveau code des sociétés (IPP, SRL, SC, ASBL). Présentation des statuts « tests » et dispositifs de lancement à Bruxelles (Prime, Tremplin Couveuse, Smart, etc.). Fonctionnement de la protection sociale en Belgique, différence entre employés et indépendants. Démarches juridiques à entreprendre pour devenir indépendant en Belgique. Questions-réponses.

Module 12 : Plan financier - Partie 4

Synthèse et application pratique. Prise en main de l’outil « Plan Financier » (Excel) fourni par Crédal. Mise en pratique des modules 1-2-3.  Application aux projets des porteurs. Questions-réponses et clarifications.

Module 13 : Développer une stratégie marketing cohérente

L’objectif de ce module est de permettre aux entrepreneurs de découvrir les bons réflexes et de se sentir plus à l’aise face aux outils marketing.

Module 14 : Stratégie de communication

L'objectif de ce module est d’équiper les porteurs de projets de concepts de base pour concevoir et définir leur stratégie de communication (notamment digitale).

Module 15 : Le développement des activités dans le secteur de la transformation

L’objectif de ce module est de vous faire réfléchir à un changement d’échelle et vous donner quelques réflexes pour effectuer ce passage avec succès.

Module 16 : Logistique, défaire le nœud logistique

L’objectif est de vous donner une idée du monde complexe de la logistique : cartographie des problèmes logistiques et leur mise en relation avec d'autres problèmes (coût de la main-d'œuvre, stockage…), aperçu du fonctionnement de la logistique et des solutions qui peuvent être exploitées (backhauling, logistique inverse, distribution partagée...).

Module 17 : Se lancer dans la distribution (BtoC), quels sont les réflexes à avoir ?

Se lancer dans le monde de la vente au détail ou de la distribution est un défi supplémentaire pour un entrepreneur. Cette journée de formation veut familiariser les entrepreneurs avec 5 aspects fondamentaux :

  1. Les grandes différences par réseau de distribution
  2. Connaissance client : que faire concrètement avec ces infos ?
  3. Merchandising et parcours client : comment et pourquoi utiliser ces 2 outils ?
  4. Données clients : comment les collecter et les utiliser ?
  5. Les systèmes de fidélisation : lequel choisir ?
Documentation

Récup'Soup : une soupe pour les collectivités produite avec des invendus alimentaires

La Commune de Saint-Gilles, en collaboration avec Coduco et grâce à un subside de Bruxelles Environnement, a mené une expérience qui a conduit à la réalisation d'un business plan définissant différents scénarios possibles : le projet Récup’Soup.

Le business plan a été rédigé sur base de tests réalisés dans 2 écoles communales : une « soupe d’invendus » a été livrée en « liaison chaude » dans des containers isothermes, et distribuée aux +/- 700 élèves durant la récréation de 10h.  Elle était livrée et produite par L'Ilot, une entreprise d'économie sociale qui travaille à la lutte contre le sans-abrisme et fournit notamment des repas. 

Des enquêtes avant et après expérience ont été menées auprès des enfants et de leurs parents.

Pourquoi Récup'Soup ?

Pour :

  • Proposer des soupes de collectivité de meilleure qualité nutritionnelle que celles servies actuellement ;
  • Evaluer l'opportunité de création d'emploi ;
  • Lutter contre le gaspillage alimentaire. 

Objectif de l’étude

Réaliser un business plan établissant si la récupération de légumes en vue d’en faire de la soupe à distribuer dans des collectivités peut être rentable ou en tous cas viable :

  • Tester des recettes, le succès d’une distribution de soupe et les quantités à produire
  • Évaluer la quantité de légumes à collecter
  • Etablir les origines « efficaces » de collectes
  • Déterminer le matériel nécessaire
  • Eprouver les difficultés techniques de mise en place, notamment par rapport à la livraison, la température, la distribution…
  • Evaluer le temps de travail et la main-d’œuvre nécessaires (production – livraisons – …)
  • Définir les prix de vente et de production potentiels

Résultats

Les résultats obtenus sont plutôt encourageants : le prix de la soupe d’invendus est supérieur aux soupes actuellement proposées dans les collectivités, mais « raisonnablement », surtout si on considère les avantages annexes déjà présentés (qualité notamment nutritionnelle de la soupe, lutte contre le gaspillage, impact socio-économique du projet).

Un prix moyen de production de 1,42 €/L pour la distribution de la soupe a pu être déterminé, sur base de la production par une entreprise d’économie sociale qui travaille avec du personnel en Article 60 et de collecte d’invendus à la criée de Bel’orta, avec livraison en camionnette (« base case scénario »).

Sur le seul temps de l'expérience (2 écoles sur 1 mois), 504 kg de légumes ont pu être récupérés.

Le business plan détaillé peut être obtenu après du service Développement Durable de la commune de Saint-Gilles : maisonecohuis@stgilles.brussels.

Un résumé sous forme d’infographie a également été réalisé.

Projets inspirants

La stratégie Good Food : évaluation et prospection

Etude, AQ Rate, 2021

Dans le cadre de l’évaluation de la stratégie Good Food, Bruxelles Environnement avait mandaté AQ Rate pour mener un sondage quantitatif en septembre 2020. L'étude de marché qualitative présentée ci-dessous s’inscrit à la suite de ce sondage et a une visée prospective.

Objectifs

L’étude de marché qualitative poursuit 3 objectifs principaux :

  • Approfondir les connaissances et représentations des Bruxellois révélées lors de l’étude quantitative autour de l’alimentation durable ;
  • Identifier leurs besoins, freins et des leviers d’actions concrets ;
  • Approfondir les conditions d’accessibilité de tous les publics à une alimentation plus durable ;
  • Mettre en avant des recommandations concrètes en matière de stimulation des changements de comportements pour chaque groupe cible analysé.

Résumé

L'étude a été réalisée auprès de 6 focus groups, 3 Good Food et 3 non Good Food, qui ont été interrogés par vidéoconférence du 16 au 25 février 2021. L'organisation de ces focus groups avait pour objectif de récolter des informations au sujet des thématiques suivantes :

  • La notion d'alimentation
  • L'alimentation "Good Food" ou durable
  • La perception de l'offre en alimentation durable et le comportement d'achat
  • Les pistes de développement d'une alimentation durable
  • Les attentes de contenu et canaux en matière d'alimentation durable

Résultats

L'étude se clôt sur une série de conclusions et de recommandations en vue d'un développement futur de l'alimentation durable, en abordant 3 angles spécifiques :

  • Une approche globale
  • Une approche temporelle
  • Les relations entre les aspects qualitatifs et quantitatifs
Etudes

Facilitateur biodéchets professionnels

Vous êtes un·e acteur·rice professionnel·le qui produit des déchets alimentaires et vous souhaiteriez mieux les valoriser tout en réduisant vos coûts de collecte ? Le Facilitateur biodéchets professionnels initié par Bruxelles Environnement est là pour vous conseiller, vous offrir son expertise et répondre à vos questions !

À Bruxelles, l’immense majorité des déchets organiques alimentaires produits ne sont pas triés. Ils finissent ainsi dans l’incinérateur au lieu d’être orientés vers des filières de valorisation.

À partir de la fin 2022, une obligation de tri des biodéchets professionnels sera appliquée en RBC afin de les valoriser sur place ou de les faire collecter en vue de leur valorisation (compostage ou biométhanisation par exemple).

À destination de qui ?

Des acteur·rice·s professionnel·le·s au sens large qui désirent se préparer à mettre en œuvre, sur le terrain, cette obligation de tri : marchés, HoReCa, commerces, bureaux, soins de santé, producteurs alimentation, ASBL, administrations, communes, CPAS, espaces verts, écoles, etc.

L’objectif ?

Accompagner les acteur·rice·s, répondre à leurs questions, les former et diffuser les nouveaux standards en la matière.

Plus d’informations

Vous aimeriez améliorer votre gestion des biodéchets mais vous ne savez pas par quoi commencer ?

Photo © Unsplash

Soutiens publics

Coronavirus : Tous égaux face à la crise ? Regards croisés d’acteurs du secteur de l’alimentation durable bruxellois

Etude, RABAD, 2021, 20 pages

Cette étude vise à comprendre ce que les acteurs du secteur de l’alimentation durable ont vécu lors de la crise du coronavirus et les stratégies qu’ils ont mises en place pour survivre, se réinventer ou surfer sur les conséquences positives de cette crise. L’ambition de cette étude est de tirer des apprentissages et de formuler des recommandations qui permettent aux autorités publiques de soutenir les acteurs du secteur dans leur relance ou leur développement.

Objectifs

L’objectif central de cette étude était de confirmer ou infirmer deux hypothèses :

  • La première hypothèse suppose que pendant les périodes de confinement, les citoyens se sont tournés vers davantage de produits sains, durables et locaux.
  • La seconde hypothèse suppose qu’un acteur qui a pour base un modèle économique centré autour des valeurs de durabilité et qui a connu une hausse de ventes s’étant maintenue dans le temps a développé des stratégies particulières.

Résumé

L’étude se penche à tour de rôle sur différents secteurs de l’alimentation durable : la distribution, la production, les cuisines partagées professionnelles, les restaurants, le service aux entreprises et l’aide alimentaire. Un ou plusieurs représentant(s) de chaque secteur a (ont) été interviewé(s) dans le cadre de l’étude. Chaque chapitre résume le contenu de ces entretiens et se conclut par une liste d’apprentissages à retenir.

Résultats

Les résultats de l’étude pourraient être résumés en un schéma, celui d’une échelle, avec en haut les acteurs qui s’en sont le mieux sorti, et en bas ceux qui ont été le plus durement affectés par la crise :

  • Tout en haut de l’échelle, les acteurs de la distribution durable (notamment en e-commerce) existants ou presque prêts au début de la pandémie se retrouvent aujourd’hui la tête dans les étoiles.
  • Ensuite viennent les acteurs de la distribution durable physique, grossistes ou détaillants.
  • En troisième position, on retrouve les acteurs de la production possédant un portefeuille de clients diversifié.
  • Tout en bas de l’échelle se trouvent les acteurs qui ont été durement touchés par la crise, à savoir la production qui vendait uniquement à des clients horeca, la restauration, les cuisines partagées et le service aux entreprises.

Dans sa conclusion, l’étude revient sur les problèmes principaux auxquels les différents acteurs de l’alimentation durable ont été confrontés au cours de la crise du coronavirus. Enfin, l’étude se conclut par une série de recommandations à l’intention des acteurs eux-mêmes et des autorités publiques.

Les faits et les avis relatés dans le cadre de cette enquête illustrent des expériences vécues sur une période courant de mars 2020 à janvier 2021. L'information contenue dans ce document se rapporte donc à une période limitée dans le temps et est probablement vouée à évoluer.

Etudes

Cycle de formations et d'accompagnement à l'entrepreneuriat Good Food

Bruxelles Environnement propose un cycle de formations et d’accompagnement à destination des entrepreneurs du secteur de l’alimentation.

Ce trajet de formations et d’accompagnement s’adresse :

  • Aux entrepreneurs qui souhaitent lancer un projet entrepreneurial dans le secteur alimentaire à Bruxelles et qui souhaitent inscrire ce projet dans la philosophie Good Food ;

  • Aux entrepreneurs existants, dont le siège social est situé à Bruxelles, qui souhaitent faire évoluer leur entreprise vers un modèle Good Food et amorcer ainsi la transition écologique de leur entreprise.

Objectif

L’objectif de ce cycle est de vous permettre de réfléchir votre projet ou votre activité existante et de vous outiller dans votre démarche afin de pouvoir mener votre activité dans le respect des principes et de la philosophie Good Food.

L'idée Good Food ?

Développer et soutenir des initiatives pour une production locale respectueuse de l’environnement, valoriser les produits locaux et de saison, réduire le gaspillage et la consommation de viande.

Le trajet est constitué de :

  • 14 modules de formations collectives généraux et de 3 modules de formation sectoriels, dispensés en virtuel et en présentiel ;

  • Un accompagnement individuel sous forme de helpdesk via lequel les participants peuvent mobiliser les formateurs experts du domaine lié à la question posée.

Les entrepreneurs existants bénéficieront d’un trajet de formation adapté, qui ne comprendra pas les modules de formation liés à la création d’une activité entrepreneuriale, sauf si c’est leur souhait.

Un panel de formateurs experts

Les formations sont dispensées par des formateurs experts : la moitié est entrepreneur, presque l’ensemble opère quotidiennement sur le terrain de l’alimentation durable à Bruxelles. Porteurs d’une expertise pointue, leur objectif est d’apporter aux participants des compétences techniques avancées. Il s’agit notamment de Coduco, Ecovia, Foodcomm, Gingerly, BiowallonieBrufotec, Credal et Xerius.

Point d’attention : la participation au cycle de formations et d’accompagnement fait l’objet d’une caution de 200 € qui vous sera reversée à la fin de la première étape du parcours. La participation au cycle de formations et d'accompagnement est néanmoins gratuite.

Formations / Acc

Epi St.Gilles

Epi St.Gilles est une épicerie sociale (ASBL) articulant aide alimentaire, aide à la consommation et insertion socioprofessionnelle. Initiée au sein de la Coordination de l’action sociale du CPAS de Saint-Gilles, elle met en vente à prix réduits des produits de base d'alimentation, d'hygiène et d'entretien à des ménages avec des petits budgets et accompagnés par des services sociaux partenaires.

L'ASBL propose à ses clients un accompagnement individuel et personnalisé en matière de consommation : quels produits acheter, où les acheter, comment les consommer, le tout en fonction de la situation et l'envie de la personne. Le choix est laissé au client.

Budget et santé sont les deux portes d'entrée du projet, mais l'environnement est également visé indirectement. Sont ainsi promus la saisonnalité des produits locaux, l'achat de légumineuses plutôt que de la viande, la simplicité des produits autant que leur conditionnement, etc.

Ces trucs et astuces viennent compléter un spectre de 200 produits de base, dont une bonne partie sont des variantes d'un même produit : l'un davantage orienté budget que santé que l'autre et inversement ; voire un produit alternatif meilleur pour la santé, le budget et l’environnement.

Enfin, l'épicerie investit également le champ de l’insertion socio-professionnelle en mettant à l’emploi des travailleurs en insertion sur des postes de vendeur (métier en tension).

Illustration
Public cible
Langues
Français
Adresse

Belgique

Email
fmat@cpasstgilles.irisnet.be

Poulailler de quartier à Messidor

Ce poulailler de quartier est un projet du collectif citoyen Rêvons Messidor dans la cité-jardin Messidor à Forest-Uccle. Depuis 2000, les habitants de cette cité-jardin développent de nombreux projets qui animent la vie locale, favorisent les relations de bon voisinage et, depuis 2009, contribuent à diffuser de bonnes pratiques relatives au respect de l’environnement. Dans cet esprit, le poulailler vient enrichir la dynamique existante.

Le poulailler de quartier Messidor est porté par un groupe de voisins habitant à proximité de la plaine d’Anjou, où ils entretiennent déjà un rucher, un petit potager et une vigne.

Inclure tout.e.s les riverain.e.s a été une attention particulière : lors de réunions d’intelligence collective, toutes les questions à ce sujet ont été abordées et répondues. A l’entrée de la plaine, un panneau d’affichage présente le projet et permet à ses porteurs d’échanger des informations relatives à la gestion du site et aux animations qui s’y déroulent. D’autres valves répartis dans la cité et au pied des habitats verticaux dupliquent cette information.

Le poulailler, d’une superficie de 8m², a été construit au cours de cinq chantiers collectifs qui se sont déroulés entre février et mars 2020. Il a été conçu pour que les poules cohabitent confortablement dans un enclos protégé mais puissent aussi se balader et picorer dans la cour clôturée qui l’entoure - elles aident ainsi à contrôler naturellement la prolifération des limaces et autres insectes nuisibles au potager.

Dans un premier temps, le poulailler accueille six poules nourries en partie par les déchets de cuisine des 10 familles porteuses du projet. Ces familles se partagent aussi l’entretien quotidien du poulailler, sous le « pilotage » de Jean-Claude, voisin direct qui est en première ligne dans le suivi du bien-être des poules.

Les œufs sont partagés entre les familles qui participent à l’entretien journalier du poulailler. Ils seront aussi utilisés lors d’activités pédagogique et d’information organisées sur le site : accueil des classes de l’école voisine, réunion-goûter entre les membres du projets, portes ouvertes pour l’accueil de nouveaux participants, jeudi-club…

Le projet est ouvert à tous les habitants de la cité-jardin Messidor, mais aussi à d’autres bruxellois qui désirent partager des moments conviviaux et découvrir le quotidien, les secrets et les joies de la vie du poulailler.

Ce projet a été soutenu par Bruxelles Environnement dans le cadre de l’appel à projets citoyens Inspirons Le Quartier - volet Good Food en 2019.

Projets inspirants

La Ferme du Parc Maximilien ASBL

Ancrée au cœur de Bruxelles, entre la Grand-Place, Tour & Taxis et la Gare du Nord, la Ferme Maximilien s’active dans un espace insolite et incontournable du centre-ville. Ce coin de verdure planté au centre du tourbillon urbain permet d’abriter en dehors des animaux de la ferme de nombreuses espèces d’oiseaux et d’insectes intervenant dans la biodiversité du lieu.

C'est un petit coin champêtre où vivent en harmonie des alpagas, des poneys, des ânes, des chèvres, des moutons, des lapins, des poules, des paons, des oies et des canards…

La ferme a été construite en 1987, ce qui en fait la plus ancienne ferme urbaine de Bruxelles. Elle s’est transformée et modifiée au fil des ans, telle une mosaïque, pour devenir aujourd’hui un centre pédagogique, un espace vert, un centre d’expérimentation et un potager collectif.

La Ferme offre un espace pédagogique unique à Bruxelles, permettant la sensibilisation à la protection de l’environnement sous de nombreuses facettes, la découverte de la nature et celle de l’agriculture urbaine. Notre espace est fortement multigénérationnel et multiculturel, à l’image de notre quartier.  

Illustration
Langues
Français
Néerlandais
Adresse

Quai du Batelage 2
1000 Bruxelles
Belgique

Téléphone
+32 2 201 56 09
Email
info@lafermeduparcmaximilien.be

Cuisines de quartier

Le mouvement des Cuisines de quartier est né d’une recherche-action participative sur l’accès à une alimentation de qualité pour tou.te.s et s’inspire de l’expérience des Cuisines collectives du Québec.

Les Cuisines de quartier proposent une innovation sociale alimentaire en Région bruxelloise. Une Cuisine de quartier, c’est un espace équipé occupé régulièrement par des groupes de citoyen.ne.s qui préparent des repas en grande quantité pour le quotidien.

Nos activités :

  • Accompagnement de groupes de citoyen.ne.s qui s’organisent collectivement pour cuisiner, avec ou sans l’aide d’une organisation locale
  • Conception et diffusion d’outils d’accompagnement
  • Organisation de visites et d’animations pour les groupes
  • Mise en contact des groupes : échanges des connaissances, des pratiques et des savoir-faire
  • Mise à disposition d’espaces de cuisine
  • Représentation des citoyen.ne.s-mangeur.se.s
  • Plaidoyer pour un système alimentaire juste et durable
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Public cible
Langues
Français
Adresse

Belgique

Email
info@cuisinesdequartier.be