Formation Jardin Comestible (en petits groupes ou sur mesure)

Quel que soit votre niveau, Vestaculture vous propose plusieurs formules pour devenir autonomes dans votre jardin comestible.

Toutes nos formations allient théorie et pratique et appliquent les principes de la permaculture. Et elles sont interactives ! Vous pouvez poser les questions relatives à votre projet et nous vous aiderons à avancer.

 

Formation tout au long de l'année en petits groupes

Apprenez mois par mois les savoirs et gestes essentiels, pour un potager et des petits fruitiers sains et productifs, selon les principes de la permaculture. Vous recevrez de nombreux conseils pour devenir autonomes et développer une vision holistique d'un écosystème potager. Chaque mois, les cours suivent les observations et travaux de saison!

Pour compléter cette formation, nous vous conseillerons des lectures et vidéos ainsi que nos meilleures adresses.

L'inscription est possible à tout moment, pour le semestre ou l'année, via l'adresse e-mail severine@vestaculture.com.

Toutes nos formations sont organisées dans le respect des mesures sanitaires COVID-19.

Infos pratiques

2h de cours par mois par un de nos maraîchers expérimentés

  • Inscription pour 6 mois : 210 €
  • Inscription pour l'année : 420 €

Lieux de formation :

  • Sur le toit du Delhaize de Boondael : Avenue du Bois de la Cambre 120, 1050 Ixelles. Un vendredi par mois de 10h à 12h.

  • Au OFF MEETING : Chaussée de Bruxelles 412, 1300 Wavre. Un vendredi par mois de 16h à 18h.

​Détails des thématiques mensuelles et dates des formations

 

Coaching des 4 saisons à domicile

Un coaching sur mesure à domicile 4 fois par an pendant 2 heures.

Pendant une année, un maraîcher expérimenté de Vestaculture se rend chez vous pour vous expliquer tout ce qu'il y a à faire dans votre jardin comestible pour les 3 prochains mois et ce dans les principes de la permaculture : préparation du sol, réalisation du plan de culture en fonction de vos goûts et calendrier personnalisé de vos actions. Vous recevrez nos adresses, astuces, idées de lectures,...

Après une année de coaching, votre jardin comestible n'aura plus de secret pour vous ! Joyeux, facile, sain, bon...

 

Coaching sur mesure

Appelez-nous, parlez nous de votre projet et de vos attentes et définissons ensemble l'agenda de votre coaching.

Contact :

Formations / Acc

Actions de prévention du gaspillage alimentaire des ménages à Bruxelles

Étude, ACR+, 2022, 40 pages

Cette étude a été réalisée par l’ACR+ sur demande de Bruxelles Environnement dans le cadre de l’élaboration de la stratégie Good Food 2.0 en vue d’alimenter la réflexion portant sur l’axe pertes et gaspillages alimentaires.

 

Objectifs

La présente étude vise à identifier des actions permettant de réduire de manière conséquente le gaspillage alimentaire des ménages bruxellois. Elle consiste en l’identification d’un benchmark d’actions européennes et internationales, leur analyse croisée menant à une proposition de plan d’action pour la région de Bruxelles-Capitale.

L’étude se concentre sur le gaspillage alimentaire occasionné par les ménages, principalement à domicile, mais également en dehors du foyer. Les actions ciblant le don alimentaire, ainsi que les actions visant à mieux mesurer et comprendre le gaspillage alimentaire des ménages sont exclues du champ.

 

Résumé

L’étude comporte plusieurs chapitres. Premièrement, l’étude refait le point sur le contexte bruxellois et l’état des lieux de la prévention des déchets alimentaires à Bruxelles. Ensuite, l’étude s’attèle à rechercher les bonnes pratiques identifiées en matière de prévention du gaspillage alimentaire des ménages spécifiquement.

La troisième partie de l’étude est consacrée à une proposition de plan d’action pour la Région de Bruxelles-Capitale.

Enfin, l’étude se conclut sur des recommandations générales.

 

Résultats

L’étude suggère de développer un plan d’action pour la Région de Bruxelles-Capitale en trois axes forts.

Axe 1

Favoriser la prise de conscience du gaspillage individuel par les ménages, et mettre en évidence l’impact négatif

  • Développer l’auto-évaluation et la mise en place de gestes par les ménages
  • Capitaliser sur les foyers témoins pour faire de la réduction du gaspillage une norme sociale
  • Identifier des synergies avec l’obligation de tri des biodéchets

Axe 2

Informer, sensibiliser, promouvoir les gestes de prévention auprès des ménages

  • Faire du gaspillage alimentaire un thème récurrent de communication
  • Organiser un temps fort annuel
  • Poursuivre la formation aux gestes de prévention
  • Mettre en place des communications plus spécifiques pour cibler différents publics cibles
  • Dispenser « la bonne information » au « bon endroit »

Axe 3

Informer, sensibiliser, promouvoir les gestes de prévention auprès des ménages

  • Rassembler les parties prenantes
  • Établir des guides sur les moyens pour réduire le gaspillage des consommateurs
  • Mener une action pilote dans une enseigne
  • Garantir et organiser la coopération inter-régional
Etudes

High Thècle culinary

Vous vous sentez

  • Frustré de cuisiner toujours les mêmes légumes ?
  • Blasé de manger des légumes sans saveurs ?
  • Bloqué par le temps de préparation ?
  • Découragé face à la complexité de certains végétaux ?
  • Novice en matière d'équilibre végétal ?

 

Appelez-moi

Je serais ravie d'échanger avec vous de vive voix !

  • Formations de professionnels de l'Horeca 
  • Team building d'équipes en entreprises
  • Audits et recommandations concrètes, auprès de responsables de cuisines de collectivités
  • Animations et sensibilisations au sein d'écoles
  • Création de menus et de recettes pour restaurants et entreprises de transformation alimentaire

Sont autant des leviers possibles à implémenter au sein de votre entreprise, désireuse de mettre la main à la pâte de la transition alimentaire.

Libérez votre potentiel culinaire et découvrez la beauté du monde végétal !

 

Qui suis-je ?

  • Je m’appelle Thècle Dubuis
  • Cheffe de cuisine - Consultante en alimentation durable
  • Experte en cuisine végétale - sans allergènes

 

Les outils utilisés

  • Approche participative
  • Pédagogie active et inclusive
  • Méthode co-constructive

 

Le + de mes formations

  • Décupler naturellement les saveurs
  • Maîtriser taillages et cuissons afin d'obtenir des textures hallucinantes
  • Jongler avec la saisonnalité du monde végétal
  • Cuisiner les légumes de la tête aux pieds

 

Ce que j'ai à cœur

  • L'intégration d'une plus grande diversité de végétaux dans l'assiette
  • Le respect de la saisonnalité des fruits et des légumes
  • L'approvisionnement en circuits courts et locaux
  • L'utilisation d'ingrédients issus de l’agriculture biologique et/ou raisonnée
  • Le recyclage des déchets et la réduction du gaspillage alimentaire
Illustration
Langues
Français
Adresse

Rue de Dilbeek 96
1080 Molenbeek-Saint-Jean
Belgique

Téléphone
+32 485 59 94 81
Email
thecledubuis@hotmail.fr

Resilfood

Resilfood est un consultant bilan carbone, actif dans la sensibilisation tout public sur les enjeux climatiques, environnementaux et de l'alimentation durable, ainsi que dans l'accompagnement de PME du secteur alimentaire pour une alimentation durable et moins dépendante aux énergies fossiles.

Resilfood propose :

  • Aux consommateurs, entreprises, organisations, associations, écoles :
    • Des ateliers, conférences de sensibilisation sur les enjeux climatique et environnementaux et d'initiation à l'alimentation durable.
  • Aux entreprises du secteur alimentaire, restaurants, traiteurs, épiceries, boulangeries - pâtisseries... des services pour :
    • Diminuer et maitriser l’utilisation des énergies fossiles.
    • Anticiper et réduire l’impact des énergies fossiles sur l’augmentation de votre foodcost.
    • Vous aider dans une démarche zéro déchet et zéro gaspillage.
    • Aller à la rencontre d'une  nouvelle clientèle soucieuse d’une alimentation saine et respectueuse de son environnement.
    • Faciliter une labélisation tel que Good Food ou vous démarquer comme acteur engagé pour une société bas carbone.
Illustration
Langues
Français
Adresse

Rue du Cens 18
1083 Ganshoren
Belgique

Téléphone
+32 473 62 29 97
Email
pvomxt@gmail.com
Autre catégorie
Consultant, et animateur

Food Waste Mission BXL

Afin de réduire le gaspillage alimentaire à Bruxelles, FoodWIN a travaillé avec Good Food à la réalisation d'un projet unique : la Food Waste Mission BXL. Nous souhaitions ainsi stimuler un changement de comportement à long terme, afin que les gens gaspillent moins, le tout d'une manière agréable. 

Pour parvenir à un changement de comportement, nous avons d'abord sélectionné une dizaine d'ambassadeurs, qui ont suivi un processus de coaching intensif. Ce processus s'attaquait à différents aspects du gaspillage alimentaire. Ensuite, les ambassadeurs ont joué le rôle de champions et invitaient les autres ménages de Bruxelles à réduire leurs déchets alimentaires.

Les ménages ont été sélectionnés après avoir rempli un questionnaire qui examinait en détail leur motivation, leur disponibilité, leur représentativité et leur diversité. Le processus de sélection a commencé en avril 2020 et s'est terminé en juillet 2020. Nous avons choisi des ambassadeurs qui représentent différents secteurs de la société afin que chaque habitant de Bruxelles puisse s'identifier à un ambassadeur.

Les ambassadeurs ont participé à un programme de formation complet visant à réduire le gaspillage alimentaire, mené par une équipe d'experts. Au cours du processus, les ambassadeurs ont appris toutes sortes de compétences, telles que la planification d'un magasin, le stockage adéquat, la cuisine sans déchets et bien d'autres choses encore ! Le programme se concentrait avant tout sur la prévention du gaspillage alimentaire, mais aussi sur la valorisation des restes. L'objectif était de réduire d'au moins 30 % les déchets alimentaires des ménages participants.

Une fois les ambassadeurs formés, et donc devenus des champions de la lutte contre le gaspillage alimentaire, ils étaient prêts à encourager d'autres Bruxellois à suivre leur exemple. Nous y sommes parvenus grâce à des supports de communication tels que des vidéos, des billets de blog et des articles sur la réduction des déchets alimentaires, la manière dont ils y sont parvenus et les changements les plus réussis. Nous avons ensuite utilisé ce matériel de communication pour une campagne destinée aux habitants de Bruxelles. La campagne leur apprenait à lutter contre le gaspillage alimentaire. Les objectifs étaient de toucher 10 000 personnes avec cette campagne et que 1 000 ménages réduisent à leur tour leurs déchets alimentaires d'environ 30 %.

Le résultat attendu de ce projet était que les ménages bruxellois soient plus conscients du gaspillage alimentaire, et qu'ils possèdent davantage de connaissances et de compétences en matière de planification des repas, d'achat et de conservation des aliments et de prévention du gaspillage alimentaire.

Projets inspirants

Conseil et ressources pour réduire le gaspillage alimentaire chez les professionnels

Déchets alimentaires

Que faire de vos déchets alimentaires organiques ?

Prévention : le bon réflexe

En Région bruxelloise, le gaspillage alimentaire dans les cantines collectives des entreprises et dans les PME est estimé à environ 10.000 tonnes par an ! Produits périmés non entamés, déchets de préparation et restes de plats non consommés composent ce gigantesque gaspillage, au coût financier et environnemental non négligeable. Il est pourtant possible de réduire le volume de biodéchets en agissant.

Une première étape consiste à conscientiser cette problématique et prendre des mesures afin d’éviter le gaspillage alimentaire. Pour plus d’informations, consultez notre fiche pratique sur le gaspillage alimentaire (.pdf)

Par ailleurs, il est également possible de réduire votre approvisionnement en produits alimentaires et les déchets liés à ceux-ci en utilisant les aliments dans leur intégralité. Dix restaurants motivés se sont lancé ce défi lors de l'accompagnement de 2014 : prenez connaissance de leurs bonnes pratiques dans les vidéos ou dans le document suivant.

 

 

Tri

À Bruxelles, la majorité des déchets organiques alimentaires produits ne sont pour l’instant pas triés. Ils finissent ainsi dans l'incinérateur au lieu d’être orientés vers des filières de valorisation. Ces déchets alimentaires représentent environ 50 % du volume de votre poubelle résiduelle.

Or, à partir de la fin 2022, le tri des biodéchets professionnels sera obligatoire en RBC. Il faudra donc séparer les biodéchets des déchets résiduels. Vous devrez ensuite les faire collecter séparément en vue de leur valorisation, ou les valoriser vous-même sur place (compostage en entreprise). 

Pour des conseils sur la mise en place du tri des biodéchets sur votre lieu de travail, consultez la fiche « Tri des biodéchets » (.pdf).

Collecte sélective de déchets alimentaires

Faites enlever les déchets alimentaires par un collecteur ou un transporteur enregistré en Région de Bruxelles-Capitale pour la catégorie de déchets animaux adéquate.

Ces déchets alimentaires collectés sélectivement par un collecteur ou un transporteur enregistré peuvent être utilisés pour alimenter une installation de compostage ou une unité de biométhanisation.  Dans le second cas, les déchets sont alors utilisés pour produire de l'énergie et du compost.

Compostage

Composter les déchets organiques vous-même permet d’éviter ou de diminuer les coûts de collecte de ces déchets. Cette technique simple n’est pas réservée aux particuliers dans leur jardin ! Votre entreprise peut également démarrer un compost uniquement pour ses propres déchets. 

Consultez nos pages sur le compostage ou notre guide Composter pour réduire ses déchets (.pdf).

Si vous voulez mettre votre compost sur le marché (don ou vente) ou si vous voulez collecter et/ou composter les déchets de plusieurs entreprises, alors un permis d'environnement est nécessaire. Pour plus d’information, contacter le Facilitateur permis pour le secteur de l’économie circulaire.

Pas de broyeur de déchets alimentaires !

Il est strictement interdit d'installer des broyeurs d'évier en Région de Bruxelles-Capitale.

Ces systèmes pulvérisent les restes alimentaires, les déchets de légumes et autres déchets pas trop durs, et les évacuent avec les eaux usées. Les conséquences sont toutefois néfastes, voire nocives : pourrissement dans les égouts, odeurs écœurantes, risques de développement de gaz inflammables et polluants, et obturation des conduites. À éviter donc !

Photo © Unsplash

Documentation

État des lieux des cantines bruxelloises en matière d'alimentation durable et de l'impact de la stratégie Good Food

Étude, Sonecom, 2020, 35 p.

Cette étude, réalisée par Sonecom à l'intention de Bruxelles Environnement, porte sur les cantines bruxelloises. Elle vise à évaluer si, 5 ans après le lancement de la stratégie Good Food, celle-ci a donné les résultats escomptés au sujet des cantines sur le territoire bruxellois.

Objectifs et résumé

L’étude comporte 3 volets :

  • Volet 1 : Recensement des cantines présentes en Région de Bruxelles-Capitale et en quelle quantité ;
  • Volet 2 : Dans quelle mesure les cantines bruxelloises servent-elles de l’alimentation durable et comment se positionnent-elles à cet égard ? Cette évaluation englobe toutes les cantines bruxelloises, y compris les labellisées Good Food. L’étude compare la durabilité entre les cantines labellisées et non labellisées, et identifie l’impact de la stratégie qui, pour les cantines, se concentre sur le label ; 
  • Volet 3 : Quels sont les facteurs qui encouragent et freinent les écoles dans le développement d’une alimentation durable ? Focus sur les cantines scolaires étant donné qu'elles concernent les jeunes, qui sont le public prioritaire de la stratégie Good Food.

Résultats

Volet 1 : Recensement des cantines en Région bruxelloise

La base de données de l’AFSCA contient 1657 entrées, ce qui correspond au nombre total de cantines sur le territoire régional bruxellois. 40 % possèdent des gestionnaires multiples et 60 % ont un gestionnaire unique.

Près de 2/3 des cantines sont celles des crèches et des établissements scolaires bruxellois. La catégorie « autre » de l’AFSCA représente quant à elle près d’un quart de la population de cantines. Cette catégorie reprend des centres de soins, d'hébergement et d'accueil (centres de soins de jour, centres d’aide pour les sans-abris, Maisons de l’Aide à la jeunesse, etc.).

Les cantines des établissements scolaires sont significativement plus nombreuses à être gérées par un gestionnaire multiple (53 %), alors que les cantines des maisons de repos, des hôpitaux et des autres établissements sont gérées à entre 15 et 30 % par un gestionnaire multiple.

  • Un peu plus de la moitié des crèches gèrent au moins une cantine et un peu moins de la moitié des établissements scolaires en gèrent au moins une.
  • Plus de 80 % des maisons de repos organisent des repas.
  • Les prisons ont toutes une cantine, et les hôpitaux ont souvent plusieurs cantines sur un même site.

Volet 2 : Enquête quantitative

Durabilité

Les contrats pour la fourniture des repas prévoient dans 60 % des cas des clauses relatives aux différents critères de l’alimentation durable : utiliser des produits saisonniers, réduire la quantité de viande et proposer des alternatives végétariennes.

  • Ce sont les produits saisonniers et les plats végétariens qui sont les éléments les plus souvent renseignés comme étant proposés tous les jours : cela concerne en moyenne 25% des cantines bruxelloises.
  • Les crèches et les maisons de repos sont significativement plus nombreuses à faire attention aux produits de saison. Les crèches sont par contre significativement moins nombreuses à proposer un plat végétarien tous les jours.
  • 1/3 des cantines déclare travailler avec des producteurs belges, et 19% avec un producteur situé à moins de 50 km.
  • Pour lutter contre le gaspillage alimentaire, 1 sur 2 agit sur les commandes et les achats de produits, 1/3 en réduisant la quantité de nourriture servie, et 1/4 en améliorant la qualité du goût.

Lorsqu’ils évoquent les obstacles rencontrés pour atteindre une alimentation plus durable, les répondants pointent :

  • Le fait que le fonctionnement leur est souvent imposé et qu’ils n’ont pas de réel pouvoir de décision ;
  • Le Décret gratuité qui les empêche d’initier des projets (pour les établissements scolaires) ;
  • L'infrastructure ne permettant pas d’installer une cuisine aux normes.

Notoriété et intérêt du label Cantine Good Food

Les positions sur le label Cantine Good Food sont partagées : une moitié semble intéressée par les propositions d’accompagnement Good Food, l’autre moitié non. Il n’y a pas de relation significative entre ces réponses et le type de public.

  • Seuls 5 établissements affirment avoir le label ou être en cours de procédure pour l’obtenir ; il s’agit d’écoles et de crèches. Plus de 90 % des répondants n’ont pas le label.
  • 2/3 des répondants ne connaissent pas bien le label Cantine Good Food.
  • Le label semble susciter un certain intérêt pour la moitié des établissements.

Lorsqu’ils évoquent les avantages et les inconvénients de la mise en place du label Cantine Good Food, les répondants identifient :

  • L’attractivité ;
  • Le caractère exemplaire qui pourrait bénéficier à l’école ;
  • La meilleure nourriture ;
  • Le partage de valeurs communes ;
  • La création de lien avec les parents ;
  • Etc.

Ils pointent en revanche le manque de moyens humains et financiers de ce genre d’initiative.

Volet 3 : Enquête qualitative écoles

Les acteurs clés

  • Dans le cadre d’une cantine fonctionnant avec des fournisseurs externes, le pouvoir organisateur des écoles est un levier déterminant dans la mise en place d’une offre de repas plus durable à la cantine. Puisqu’il est le gestionnaire des contrats avec les fournisseurs, lui seul a la mainmise sur les exigences en matière de durabilité dans le contenu des menus. Dans le contexte communal, ce levier est d’autant plus important que, généralement, le choix du fournisseur et les clauses du contrat sont les mêmes pour l’ensemble des écoles.
  • La direction et l’équipe administrative sont également deux acteurs essentiels dans l’organisation des cantines, surtout lorsque celle-ci se gère en interne et dans les établissements secondaires. Ce sont aussi les directions, parfois en concertation avec les équipes éducatives qui cadrent le contenu alimentaire que les élèves peuvent apporter.

Les motivations d'action

  • La question de l’alimentation saine et des ingrédients de qualité est omniprésente dans les établissements scolaires. Ceux-ci la définissent comme une alimentation équilibrée et utilisant des ingrédients frais.
  • L’un des premiers éléments, surtout dans les écoles fondamentales, est la question du goût, c’est-à-dire faire découvrir des saveurs et développer le goût des enfants.
  • Les écoles, aussi bien fondamentales que secondaires, sont très attentives aux questions de gaspillage, aussi bien dans la préparation des repas que pour le contenu des assiettes ; elles développent des trucs et astuces qui permettent de limiter ce fléau.

L'alimentation comme projet collectif

L’amélioration de l’alimentation dans une visée plus durable est d’autant plus efficace que tous les acteurs collaborent dans un projet commun lié à une thématique environnementale.

Le contrat avec les fournisseurs

  • Beaucoup d’établissements scolaires font appel à des fournisseurs externes pour les repas de la cantine.
  • Les écoles apprécient que certains fournisseurs proposent des activités et animations sur le thème de l’alimentation. 

Les aspects financiers et infrastructurels

  • Le manque de moyens financiers est présenté par les établissements comme un frein. Ils « décrient » le Décret gratuité de l’école, qui met à mal beaucoup de projet liés à l’alimentation. Sans remettre en cause la gratuité scolaire, c’est un aspect qui vient freiner les projets des écoles en terme d’alimentation durable, alors que la contrepartie financière est insuffisante.
  • Un autre frein dans l’amélioration de l’alimentation vers plus de durabilité est celui de garder l’équilibre financier dans la gestion d’une cantine, tout en continuant à propose des prix accessibles voire démocratiques aux élèves.

Le contexte familial

Les établissements remarquent que les règles et les comportements qu’ils essayent de faire adopter aux enfants se répercutent dans les familles : l’enfant est un porte-parole de l’école vers la famille pour changer les habitudes alimentaires. Ainsi, l’interdiction de collations sucrées peut avoir un impact sur les collations à domicile.

Etudes

Visons <1 % de gaspillage !

Roots Store a développé un tableau Excel qui aide à définir un budget par semaine pour les commandes de fruits et légumes dans un commerce alimentaire. Le but est d'analyser les ventes de l'année d'avant, et aussi de la semaine d'avant, pour établir un budget précis pour guider nos achats et éviter de trop commander.

Notre objectif était de remonter plus en amont sur la question du gaspillage alimentaire avec une meilleure gestion de nos commandes. En plus de trouver des solutions pour nos invendus dans le magasin, nous avions envie d'être plus proactifs et trouver une solution pour éviter d'avoir ces invendus !

Nous avons alors analysé nos statistiques pour développer une stratégie d'achat en adéquation avec la demande de nos clients

Comment ? En suivant ces étapes :

1. Créer un tableau par semaine pour les analyses

2. Chercher le chiffre d'affaires (CA) pour la semaine d'avant 

3. Noter le montant des ventes pour le rayon fruits et légumes

4.  Déduire notre marge de ce montant 

5. Enlever la TVA pour avoir un total HTVA. Ce montant représente ce que nous avons dépensé en fruits et légumes la semaine précédente.

Ensuite, il faut voir les changements d'une semaine à l'autre. On peut faire ceci en analysant les statistiques de l'année d'avant, pour la même période, pour comprendre comment les ventes ont évalué sur une période (vacances scolaires, fin du mois, temps plus chaud...). 

6. Chercher le CA pour la même semaine que nous préparerons et celle d'avant, mais de l'année d'avant (exemple : on veut un budget pour la première semaine de mai 2021, alors on cherche le CA pour la dernière semaine d'avril et la première semaine de mai 2020)

7. Calculer le pourcentage de différence entre ces 2 semaines

8. Appliquer ce pourcentage de différence à notre budget établi par le point 5 dans la liste.

9. Voilà le budget actualisé pour les achats de fruits et légumes pour cette semaine !

Projets inspirants

Modules de formations et d'accompagnement à l'entrepreneuriat Good Food (2021)

Entre mai et novembre 2021, Bruxelles Environnement proposait un cycle de formations et d’accompagnement à destination des entrepreneurs du secteur de l’alimentation. L’objectif de ce cycle était de vous permettre de réfléchir votre projet ou votre activité existante et de vous outiller dans votre démarche afin de pouvoir mener votre activité dans le respect des principes et de la philosophie Good Food.

Cette fiche reprend l'information et les documents liés aux différents modules de ce cycle.

  • Pour plus d'informations sur le cycle de formations et d'accompagnement en lui-même, rendez-vous ici.
  • Pour retrouver toute l'information et les documents liés aux différents modules du cycle 2022, rendez-vous ici.

Module 1 : Introduction

L'objectif de ce module est de définir le cadre de la formation et d'encourager les participants à réfléchir au positionnement de leur entreprise ou leur produit.

Module 2 : Hygiène et sécurité alimentaire

L'objectif de ce module est de permettre aux acteurs du secteur alimentaire d'appréhender certaines notions scientifiques et de comprendre les contraintes réglementaires qui leur sont imposées.

Module 3 : Emballages, déchets et autres réglementations

L'objectif de ce module est de définir le cadre juridique auquel les participants seront liés.

Module 4 : Labels bio et autres

L'objectif de ce module est de donner aux participants un aperçu des différents labels et certificats sur le marché et de leur présenter le label biologique (et la législation correspondante).

Module 5 : Approvisionnement et fournisseurs durables

L'objectif de ce module est de donner aux participants un aperçu des différents fournisseurs présents sur le marché bruxellois pour qu'ils sachent à qui faire appel pour le démarrage de leur projet.

Module 6 : Quelles aides disponibles ?

L'objectif de ce module est de présenter aux entrepreneurs les différents appels à projets et de leur apprendre comment commencer à rédiger une demande de subvention.

Module 7 : Étude de marché

L’objectif de ce module est de permettre aux participants de créer un prototype, de le tester à moindre coût et de se rendre compte rapidement si le produit ou le service se vendra, et ce, dès le début du projet.

Module 8 : Gestion de projet

L’objectif de ce module est d’outiller les participants pour aborder leur projet entrepreneurial de manière flexible et sans risque, en leur donnant des méthodes de projet Agile et Scrum.

Module 9 : Plan financier - Partie 1

Les différents éléments d’un plan financier. D'abord, nous introduisons quelques notions de base : plan financier, plan de financement, compte de résultat et trésorerie. Ensuite, nous explorons divers éléments clés : seuil de rentabilité, tva, cotisations sociales, système d’imposition, etc.

Module 10 : Plan financier - Partie 2

Comment construire ses prévisions financières ? Le porteur de projet acquiert les notions et outils concrets afin d’évaluer la viabilité et la faisabilité de son projet. Décomposition du chiffre d’affaires et méthodes de prévision. Équilibrage de ses sources de financement.

Module 11 : Plan financier - Partie 3

Statuts juridiques et obligations légales. Comprendre les implications financières d'un lancement en tant qu'indépendant : identifier les besoins et moyens financiers. Présentation des différentes formes juridiques dans le nouveau code des sociétés (IPP, SRL, SC, ASBL). Présentation des statuts « tests » et dispositifs de lancement à Bruxelles (Prime, Tremplin Couveuse, Smart, etc.). Fonctionnement de la protection sociale en Belgique, différence entre employés et indépendants. Démarches juridiques à entreprendre pour devenir indépendant en Belgique. Questions-réponses.

Module 12 : Plan financier - Partie 4

Synthèse et application pratique. Prise en main de l’outil « Plan Financier » (Excel) fourni par Crédal. Mise en pratique des modules 1-2-3.  Application aux projets des porteurs. Questions-réponses et clarifications.

Module 13 : Développer une stratégie marketing cohérente

L’objectif de ce module est de permettre aux entrepreneurs de découvrir les bons réflexes et de se sentir plus à l’aise face aux outils marketing.

Module 14 : Stratégie de communication

L'objectif de ce module est d’équiper les porteurs de projets de concepts de base pour concevoir et définir leur stratégie de communication (notamment digitale).

Module 15 : Le développement des activités dans le secteur de la transformation

L’objectif de ce module est de vous faire réfléchir à un changement d’échelle et vous donner quelques réflexes pour effectuer ce passage avec succès.

Module 16 : Logistique, défaire le nœud logistique

L’objectif est de vous donner une idée du monde complexe de la logistique : cartographie des problèmes logistiques et leur mise en relation avec d'autres problèmes (coût de la main-d'œuvre, stockage…), aperçu du fonctionnement de la logistique et des solutions qui peuvent être exploitées (backhauling, logistique inverse, distribution partagée...).

Module 17 : Se lancer dans la distribution (BtoC), quels sont les réflexes à avoir ?

Se lancer dans le monde de la vente au détail ou de la distribution est un défi supplémentaire pour un entrepreneur. Cette journée de formation veut familiariser les entrepreneurs avec 5 aspects fondamentaux :

  1. Les grandes différences par réseau de distribution
  2. Connaissance client : que faire concrètement avec ces infos ?
  3. Merchandising et parcours client : comment et pourquoi utiliser ces 2 outils ?
  4. Données clients : comment les collecter et les utiliser ?
  5. Les systèmes de fidélisation : lequel choisir ?
Documentation

Récup'Soup : une soupe pour les collectivités produite avec des invendus alimentaires

La Commune de Saint-Gilles, en collaboration avec Coduco et grâce à un subside de Bruxelles Environnement, a mené une expérience qui a conduit à la réalisation d'un business plan définissant différents scénarios possibles : le projet Récup’Soup.

Le business plan a été rédigé sur base de tests réalisés dans 2 écoles communales : une « soupe d’invendus » a été livrée en « liaison chaude » dans des containers isothermes, et distribuée aux +/- 700 élèves durant la récréation de 10h.  Elle était livrée et produite par L'Ilot, une entreprise d'économie sociale qui travaille à la lutte contre le sans-abrisme et fournit notamment des repas. 

Des enquêtes avant et après expérience ont été menées auprès des enfants et de leurs parents.

Pourquoi Récup'Soup ?

Pour :

  • Proposer des soupes de collectivité de meilleure qualité nutritionnelle que celles servies actuellement ;
  • Evaluer l'opportunité de création d'emploi ;
  • Lutter contre le gaspillage alimentaire. 

Objectif de l’étude

Réaliser un business plan établissant si la récupération de légumes en vue d’en faire de la soupe à distribuer dans des collectivités peut être rentable ou en tous cas viable :

  • Tester des recettes, le succès d’une distribution de soupe et les quantités à produire
  • Évaluer la quantité de légumes à collecter
  • Etablir les origines « efficaces » de collectes
  • Déterminer le matériel nécessaire
  • Eprouver les difficultés techniques de mise en place, notamment par rapport à la livraison, la température, la distribution…
  • Evaluer le temps de travail et la main-d’œuvre nécessaires (production – livraisons – …)
  • Définir les prix de vente et de production potentiels

Résultats

Les résultats obtenus sont plutôt encourageants : le prix de la soupe d’invendus est supérieur aux soupes actuellement proposées dans les collectivités, mais « raisonnablement », surtout si on considère les avantages annexes déjà présentés (qualité notamment nutritionnelle de la soupe, lutte contre le gaspillage, impact socio-économique du projet).

Un prix moyen de production de 1,42 €/L pour la distribution de la soupe a pu être déterminé, sur base de la production par une entreprise d’économie sociale qui travaille avec du personnel en Article 60 et de collecte d’invendus à la criée de Bel’orta, avec livraison en camionnette (« base case scénario »).

Sur le seul temps de l'expérience (2 écoles sur 1 mois), 504 kg de légumes ont pu être récupérés.

Le business plan détaillé peut être obtenu après du service Développement Durable de la commune de Saint-Gilles : maisonecohuis@stgilles.brussels.

Un résumé sous forme d’infographie a également été réalisé.

Projets inspirants