Conseils de transplantation

En automne, pensez à partager vos plants de framboisiers, fraisiers, rhubarbe ou menthe. Le Réseau des Guides Potager vous souffle des conseils de transplantation et se tient à votre disposition pour répondre à vos questions. 

Écoutez la "Chanson du partage" créée par les Guides Potager bruxellois.

 

Conseils de transplantation des framboisiers

L’automne est la période idéale pour déplacer et transplanter ses framboisiers.

En effet, si vos framboisiers se sentent bien (bonne exposition et sol riche), ils se seront probablement multipliés par leurs racines en faisant plusieurs rejets (= jeunes pousses). Ainsi, un framboisier peut créer un massif et un massif peut se déplacer. Vous pouvez alors peut-être avoir envie de déplacer certains framboisiers pour plusieurs bonnes raisons (limiter le massif, dégager un chemin, en donner pour faire plaisir, etc.)

Quand ?

La période idéale pour déplacer vos plants de framboisiers est de novembre à mars, pendant la période de « repos » de la plante, et hors période de gel. Mais l’automne est encore plus recommandé pour favoriser le réenracinement de la plante pendant l’hiver.

Comment ?

Pour déplacer vos rejets de framboisiers, munissez-vous d’une bêche. Il vous suffira de trancher autour du rejet pour le séparer de la plante mère. Ensuite, transplantez la motte contenant le rejet dans un nouveau trou.

Pour votre nouvel emplacement :

  • Choisissez-le au soleil ou mi-ombre ;
  • Creusez un trou d’environ 30 cm de profondeur (vous pouvez aussi les planter en bac avec une profondeur de 40 cm) ;
  • Ajoutez du terreau ou du compost ;
  • Placez la motte contenant le plant ;
  • Arrosez puis rebouchez ;
  • Si la tige déplacée est grande, taillez-la pour la rabattre à environ 30 cm du sol ;
  • En cas de transplantations multiples, espacez chaque plant d’environ 30-40 cm.

NB : Cette méthode est valable pour tout type de framboisier (remontant ou non remontant).

 

Conseils de transplantation des fraisiers

Tous les ans, les fraisiers forment des stolons, sur lesquels se forment 1, 2, ou plusieurs jeunes fraisiers. Assez vite, le bac de fraisiers déborde ! Pourquoi ne pas en distribuer quelques-uns ?

Quand ?

Dès la fin de l’été, ces jeunes plants sont suffisamment robustes pour être coupés de la plante mère. De août à février, c’est le moment de déplacer ou planter les fraisiers. Évitez quand même les périodes de gel, pour ne pas abîmer les racines.

Comment ?

  • Coupez les stolons qui relient le jeune plant aux autres plantes, et déterrez la plante, avec ses racines. 
    Souvent, la première plante sur le stolon (la première près de la «plante-mère») est la plus intéressante. 
  • Les fraisiers supportent d’être transportés soigneusement à racines nues durant plusieurs heures, voir une journée, tant que les racines restent humides. Pour les garder plus longtemps avant de les placer à leur place définitive, mettez-les en pot (p.e. un pot de 8 à 10 cm de diamètre) dans un mélange de terre et de compost ou dans la terre d’où ils ont été déterrés.
  • Pour les plants en pot, vous pouvez attendre le printemps pour les replanter. Le fraisier aura alors formé des racines et sera plus facile à replanter. Les plantes à racines nues doivent être repiquées, idéalement, dans les 24 heures.
  • Pour planter le nouveau fraisier, ameublissez un peu la terre et ajoutez-y, si la terre est fort claire, un peu de compost. 
  • Arrosez bien après la plantation, pour que les racines et la terre soient en contact. 
  • Évitez la concurrence avec trop d’herbes ou autres plantes, encore plus la première année.

 

Conseils de multiplication de la menthe

La menthe est une plante très volontaire, qui reprend facilement à partir d’une tige et d’une racine. Au jardin, elle se déplace un peu et se multiplie d’année en année. S’il faut la retirer quelque part ou la limiter un peu, on peut tout à fait récupérer ce qu’on déterre, pour le partager !

Quand ?

La menthe peut être multipliée quasiment tout l’année. Il faut éviter les moments où elle fleurit et où il gèle. En fin d’hiver, souvent, il n’est pas facile de retrouver les racines. En automne, au début de la période de repos, la menthe est visible et on peut facilement la déterrer. Au printemps, on voit où elle sort et on peut la déterrer aussi.

Comment ?

  • Repérez les endroits où la menthe est très dense ou où vous ne souhaitez pas la laisser pousser.
  • Déterrez une motte de menthe, par exemple 8cm x 8cm, en tranchant les racines avec une petite pelle. 
  • Si vous souhaitez directement replanter la petite plante quelque part d’autre, il vous suffit d’ameublir un peu le sol et de la planter au nouvel endroit.
  • Sinon, placez votre petite branche avec ses racines dans un pot (p.e. 9cm diametre) rempli de terre de jardin, d’un mélange compost/terre ou d’un terreau écologique.
  • Arrosez bien la menthe (elle n’aime pas avoir soif!)
  • Donnez votre petit plant à vos voisin.e.s, à vos ami.e.s …

Planter ?

N’oubliez pas que la menthe a tendance à s’encourir un peu en pleine terre. Ne la placez donc pas au bord d’une clôture avec le voisin sans son accord, ou à un endroit déjà très rempli. La menthe se déplace d’une année à l’autre et peut faire un tapis plus ou moins dense, si elle se plaît. Si vous la placez en pot, pensez à remplacer la terre toutes les quelques années, pour lui donner une impression de ‘déménagement’. La menthe vous en sera reconnaissante !


Conseils de multiplication de la rhubarbe

La rhubarbe est une plante vivace, qui repousse chaque année à partir de ses racines. En coupant ces racines, il est possible de multiplier la plante, formant des plants de rhubarbe génétiquement identiques.

Quand ?

En novembre, pensez à multiplier les rhubarbes si elles sont déjà installées depuis quelques années. 

Comment ?

Il vous suffit de déterrer la racine et de la couper (à l’aide d’une bêche, par exemple) en plusieurs parties comprenant toutes plusieurs bourgeons. Ensuite, vous replantez les racines à environ 1 m à 1,50 m l’un de l’autre.

Petit conseil

Comme la rhubarbe est fort gourmande, c’est le moment de lui ajouter du compost.

En images

N'hésitez pas à consulter notre tutoriel sur la multiplication de la rhubarbe.

 

Des questions ?

N'hésitez pas à contacter un Guide Potager. Vous trouverez leurs coordonnées dans le bottin des Guides Potager.

Documentation

L’entreprise de demain : au service du bien commun ? – Conférence-débat

Kaya & BrusselsDonut

À l’occasion de la Shifting Economy Week 2024, BrusselsDonut et Kaya unissent leurs efforts pour inspirer une nouvelle conception de l’entreprise, de son modèle et de ses métiers. 

L’entreprise est appelée à jouer un rôle actif dans la réponse aux enjeux sociaux et environnementaux : elle a une responsabilité systémique à l’égard du respect des limites planétaires et de l’équité sociale.

Kate Raworth, Senior Associate de l’Environmental Change Institute de l’Université d’Oxford et fondatrice de la Doughnut Economics et Cécile Renouard, Présidente du Campus de la Transition et Directrice Scientifique du Programme CODEV de l’ESSEC à Paris, présenteront leur vision de l’entreprise au service du bien commun.

Deux panels d’écopreneurs illustreront ce que cela implique au cœur des métiers clés de l’entreprise : l’un sous l’angle de la publicité (avec la contribution de Wim Vermeulen, Director of Strategy & Sustainability de l’agence Bubka à Anvers) et l’autre de la comptabilité avec Matthieu Astic (Cercle des Comptables Environnementaux et Sociaux à Paris).

 

Programme détaillé de la soirée 

17h30 : Accueil des participants

18h - 20h : Conférence

  • Intervention de nos 2 keynotes : Kate Raworth, Senior Associate de l’Environmental Change Institute de l’Université d’Oxford et fondatrice de la Doughnut Economics et Cécile Renouard, Présidente du Campus de la Transition et Directrice Scientifique du Programme CODEV de l’ESSEC à Paris
  • Discussion panel 1 : La publicité sous le prisme de la Donut Economy avec le témoignage de quelques écopreneurs
  • Discussion panel 2 : La comptabilité sous le prisme de la Donut Economy avec le témoignage de quelques écopreneurs
  • Conclusions (David Leisterh, Président de la Régionale bruxelloise du MR)

20h - 22h : Drink, food & networking

 

Plus d'infos et inscriptions

Cet événement est organisé dans le cadre de la Shifting Economy Week 2024.

2024-09-25T17:30:002024-09-25T22:00:00

Rue Théodore Verhaegen 158
1060 Saint-Gilles
Belgique

Professionnels

Festival du fruit

Velt

Venez le samedi 12 octobre après-midi au festival du fruit (entrée gratuite) dans les serres de Stuyvenberg (Laeken).

La Ferme Nos Pilifs, le CEU, Parckfarm, Velt et les Bûûmplanters vous invitent à célébrer ensemble la récolte et à découvrir les nombreuses facettes des fruits urbains. Que vous soyez un passionné de fruits ou simplement curieux de découvrir ce que Bruxelles a à offrir en matière de fruits, tout le monde est le bienvenu !

 

Infos pratiques

  • Quand ? Samedi 12 octobre à partir de 13 heures.
  • Où ? Dans les serres de Stuyvenberg à Laeken. Accès par la Rue des Horticulteurs au niveau du numéro 91 (voir plan).

 

Programme

Nous vous accueillerons à partir de 13 heures avec un mot de bienvenue. Ensuite, vous pourrez participer à diverses activités. Une inscription est nécessaire pour certaines activités. 

Découvrez la diversité des activités proposées sur le site de Velt.

Il y aura des stands d'information de Velt Bruxelles et de la Pépinière Citoyenne. Les enfants pourront y fabriquer des bombes à graines.

Nous vous offrirons également un verre de jus de pommes fraîchement pressé, tout droit venu de Bruxelles.

2024-10-12T13:00:002024-10-12T18:00:00

Rue des Horticulteurs 91
1020 Laeken
Belgique

Citoyens
Thématiques

Ouverture au public de la ferme du Chaudron

La Ferme du Chaudron

Depuis trois ans, un collectif d’associations (DoucheFlux, Happy Farm, le Champ du Chaudron et les Gastrosophes) rénove la ferme du Chaudron, à Neerpeede. Transition du système alimentaire, esprit solidaire, économie locale : un projet à découvrir le 5 octobre !

Infos : https://lafermeduchaudron.be/programme-inauguration/ 

2024-10-05T10:00:002024-10-05T22:00:00

Rue du Chaudron 20/30
1070 Anderlecht
Belgique

Citoyens
Professionnels
Thématiques

Portes ouvertes des champs (Herbéa, Hierba Buena Tisanes, Smala Farming)

Herbéa, Hierba Buena Tisanes & Smala Farming

C'est la fête au champ ! C'est la fête à travers les 3 vallées du Pays de Neerpede ! Pour l'équinoxe d'automne, vos producteur·rice·s préféré·e·s vous invitent pour une journée portes ouvertes.

Rencontrez les porteurs de projets d'Herbéa, Hierba Buena Tisanes et Smala Farming. Il y aura des boissons, de la musique live, des visites du champ, de la nourriture gourmande, du grimage pour les enfants et des ateliers gratuits pour tous les âges !

Programme

De 12 à 18h

  • Marché des producteur·ices
  • À boire : guinguette avec boissons pour les grands et les petits
  • À manger : délicieux plats de Smala et burger locaux de Hex Angus
  • Dégustation des kefirs artisanaux et mocktails de Original Bruxelles

Mais encore...

  • 13h : Visite du projet Hierba Buena avec Emilia
  • 14h : Visite du projet Herbéa avec Joachim
  • 14h : Atelier plantes sauvages avec Emilia de Hierba Buena
  • 14h30 : Musique live : préparez-vous à danser sur des rythmes colombiens envoûtants !
  • 15h : Grimage pour les enfants
  • 16h : Visite du projet Smala Farming avec Zofia
  • 16h30 : Musique live : laissez-vous emporter par l’énergie des rythmes colombiens !
  • 17h : Atelier semis avec Joachim de Herbéa

Infos pratiques

  • Quand ? Samedi 21 septembre
  • Horaire ? 12 à 18h
  • Où ? Chez Smala Farming (chercher sur Google Maps, il n'y a pas d'adresse exacte)
  • Lien vers l'événement Facebook
2024-09-21T12:00:002024-09-21T18:00:00

Rue de Neerpede
1070 Anderlecht
Belgique

Citoyens
Thématiques

Pomme Poire Pêche - Microferme en permaculture

Pomme Poire Pêche, c'est un projet un peu fou lancé il y a 3 ans. Depuis, un verger de 28 arbres à haute-tige a été planté, une yourte a été installée, ainsi que deux parcelles de culture. Mais Pomme Poire Pêche, c'est aussi un lieu de stages pour vos enfants, stages durant lesquels le bien-être et la nature sont au centre des activités, un lieu de formations et d'ateliers pour les adultes où la joie et l'envie de transmettre et d'échanger sont toujours au rendez-vous !

Illustration
Public cible
Langues
Français
Adresse

Belgique

Téléphone
+32 479 28 95 62
Email
contact@pommepoirepeche.com

Comment identifier une éventuelle pollution du sol dans son potager ?

Cultivez vos légumes sur un sol sain !

Vous voulez cultiver des légumes ou des fruits ? Idée géniale ! Avant toute chose, il est primordial de connaitre la qualité du sol où ils vont pousser : est-il fertile, riche en matières organiques ? Et surtout de se rappeler qu’un sol sain, c’est un sol exempt de pollutions ! Car si votre sol est pollué, vous ne le verrez pas à l’œil nu, mais ça peut avoir un impact sur la qualité de votre production alimentaire. Tout comme sur votre santé et votre cadre de vie.

Rassurez-vous : la problématique d’une éventuelle pollution du sol ne doit pas constituer un frein à la production alimentaire. Il faut cependant rester vigilant : un terrain entièrement vierge, sur lequel jamais aucune activité humaine n’a eu lieu est rare, voire inexistant. Dans notre Région anciennement industrialisée et fortement urbanisée, il est probable que certains terrains soient pollués.

À quoi reconnaît-on une pollution du sol dans un potager ?

Certains éléments peuvent être détectables à l’odeur ou par l’observation et ainsi indiquer une pollution du sol :

  • Si des résidus de cendres ou des morceaux de goudron sont présents, le sol peut être contaminé par des hydrocarbures (HAP). Si une nappe d'hydrocarbures flotte sur un étang ou si vous voyez ou sentez des hydrocarbures dans le sol, le sol peut avoir été contaminé par des carburants, des solvants ou des huiles de graissage.

Observer un lieu et ses environs peut aussi vous fournir des indications sur un éventuel risque de pollution du sol :

  • La présence de déchets où se trouvaient des matières liquides (par exemple : des fûts d’huile vides, des bidons de solvants…)
  • Déchets de construction (par exemple : tôles, métaux, remblais…)
  • Certaines entreprises peuvent, par la nature de leurs activités, engendrer une pollution du sol (par exemple : une pollution aux huiles minérales peut provenir d’un garage d’entretien de véhicules)
  • Des anciens terrains de chemin de fer peuvent avoir été rehaussés avec des cendres
  • Un site où les services de pompier sont intervenus suite à un incendie

Pour en savoir plus, nos pages web :

Comment savoir si votre terrain est concerné ? C’est simple : suivez les 6 étapes du Guide pratique d’analyse de sols pour cultiver en ville.

Cependant, les pollutions sont maitrisables sur base de certaines bonnes pratiques et mesures de prévention.

Quelles substances chimiques peuvent polluer votre potager ?

Une pollution du sol peut avoir plusieurs origines : activité économique, artisanale ou industrielle ; remblayage d’un terrain avec des matériaux pollués ; utilisation de pesticides chimiques, l'utilisation de mousse d'extinction dans un incendie…

Voici les 6 polluants principaux que l'on retrouve dans un potager

Métaux lourds

Les « métaux lourds » constituent une catégorie large reprenant des éléments chimiques. Certains métaux lourds présents dans l’environnement et en dessous de certains seuils ne sont pas considérés comme toxiques. Certains sont naturellement présents dans le sol ou  dans l’eau souterraine dans une certaine concentration, comme le cuivre, le zinc ou le fer, par exemple.

En revanche, d’autres métaux lourds peuvent être fortement toxiques pour l’être humain et l’environnement, en fonction de leur nature ou de leur concentration. C’est le cas du plomb et du cadmium, entre autres.

Hydrocarbures aromatique polycycliques (HAP)

Les « HAP » représentent de nombreux composés et peuvent être fortement toxiques. Ils se forment principalement suite à une combustion incomplète : carburant automobile, bois, charbon, incinérateurs… Une partie de cette  pollution spécifique s’avère cancérigène. On retrouve les « HAP » e.a. dans des couches de remblai, des morceaux de goudron ou des résidus de cendres.

Huiles minérales

Elles concernent un groupe de substances chimiques dérivées de pétrole brut, largement répandues dans notre société et potentiellement toxiques… Mazout de chauffage, carburants, huile de graissage pour véhicules ou engins de jardinage. Certaines huiles minérales sont également utilisées comme dégraissant ou solvant : c’est le cas du white spirit.

Pesticides

Dans le passé, l’utilisation des pesticides chimiques était très fréquente. Malheureusement, beaucoup de ces substances sont très difficilement dégradables dans l’environnement et restent donc longtemps dans le sol. Celles-ci sont nocives pour l’homme et de nombreuses espèces de plantes et d’animaux.

PFAS

Les PFAS sont des composés fabriqués par l'industrie et n'existent pas à l'état naturel. Ces substances se retrouvent dans de nombreux produits et articles que nous utilisons au quotidien, notamment dans les emballages alimentaires en papier (pour les fast-foods ou les pizzas), dans les revêtements des poêles antiadhésives Teflon®, dans les cosmétiques, dans les vêtements imperméables et dans certaines mousses anti-incendie...

Les PFAS sont également connus comme les polluants chimiques "éternels" car ils ne se dégradent pas facilement, restent présents dans l'environnement pendant des centaines d'années et finissent par se retrouver dans les organismes vivants y compris l’Homme.

Amiante

L’amiante est un matériau à structure fibreuse qui est à la base de produits aux propriétés spécifiques (pouvoir isolant, résistance au feu, résistance aux acides, forme solide et flexible). Depuis 1998, la production, la commercialisation et le recyclage de l'amiante sont interdits, mais en raison de ses nombreuses applications, l'amiante est largement répandu dans notre environnement de vie. Cependant, l'inhalation de fibres d'amiante présente de graves risques pour la santé.

Guide pratique d’analyse de sols pour cultiver en ville

Comment savoir si votre terrain est concerné ? C’est simple : suivez les 6 étapes du Guide pratique d’analyse de sols pour cultiver en ville.

Bonnes pratiques pour éviter de polluer le sol dans son potager

  • Veillez à ne pas utiliser de produits toxiques, en particulier des pesticides. Voir nos conseils sur le site de Bruxelles Environnement : Cultiver au naturel
  • Évitez l’épandage de cendres car elles peuvent contenir des pollutions en hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) ou d’autres polluants si elles sont issues d’une incinération (incomplète) de déchets.
  • Utilisez du compost de bonne qualité et d’origine fiable car un compost d’origine douteuse peut contenir des pollutions en raison de la présence de déchets organiques pollués, par exemple des déchets verts provenant d’un terrain pollué. De même, en cas de rajout de terre, assurez-vous de son origine.
  • Ajouter du bon compost dans votre sol afin d’améliorer le processus de dégradation des polluants comme des hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) et des résidus de pesticides.
  • N’utilisez pas d’eau de pluie ou de puits si vous suspectez qu’elle est polluée.  Il est déconseillé d’utiliser de l’eau collectée d’un toit en zinc ou en amiante-ciment parce qu’ils peuvent la contaminer.
  • La maintenance de vos outils de jardinage qui fonctionnent à l’essence (p.ex. débroussailleuse, tondeuse, etc.) ne doit pas se faire dans le potager.
  • Évitez d’utiliser des équipements de jardin peints (cabane, clôture...). Avec le temps, la peinture pourrait se détacher et ses composants pourraient se retrouver dans le sol.
  • N’utilisez pas de matériaux suspectés d’amiante dans votre jardin.

Est-ce que le type de légume cultivé est important par rapport à la pollution du sol ?

Plusieurs facteurs entrent en ligne de compte pour expliquer qu’une plante accumule plus de polluants que d’autres. Le type de sol ou la nature du contaminant par exemple sont importants.

À ce stade-ci des connaissances, il n’est pas évident de fournir des recommandations détaillées concernant le type de légume à cultiver en fonction du type de pollution présente.

De façon générale, en ce qui concerne le pollutions aux métaux lourds on peut faire la distinction suivante :

Les fruits, légumes-fruits et graines : ce sont les cultures les moins sensibles aux contaminants.

Exemples : tomates, aubergines, poivrons, gombos (seulement les graines des cosses), courges, maïs, concombres, melons, pois et haricots écossés, oignons (bulbe seulement) et les fruitiers tels que les pommiers et les poiriers.

Les légumes-racines : ils présentent une capacité intermédiaire à fixer les polluants des sols. Une partie des métaux lourds restera à l’extérieur des légumes. Lavez donc bien les légumes ou épluchez-les avant de les consommer.

Exemples: carottes, betteraves, pommes de terre et navets.

Les légumes feuilles et les herbes aromatiques : en général, ce sont ceux qui concentrent le plus les polluants du sol. Ne les cultivez donc que dans un sol exempt de pollution, ou cultivez-les en cas de doute dans des bacs.

Exemples : laitue, épinards, blettes, les différents choux, brocolis, haricots verts et petits pois non écossés, thym, etc.

Comment se protéger d’une pollution du sol dans son potager?

Mesures de précaution générales

D’une manière générale, il convient de toujours laver les légumes et fruits avant de les consommer. De même, il est conseillé de se laver les mains après avoir jardiné.

Avant d’installer mon potager

  • La meilleure façon de minimiser les risques d’entrer en contact avec une pollution du sol est le choix de l’endroit où on veut installer un potager. Choisissez donc un endroit de votre jardin approprié et non suspect.
  • Si vous avez déjà effectué l’analyse et que le seuil 1 est dépassé pour cadmium, plomb, PFAS, pesticides ou amiante, ou le seuil 2 est dépassé pour au moins une autre substance, évitez d’installer votre potager en pleine terre dans la/les zone(s) polluée(s). Cultivez vos légumes dans des bacs ou autres récipients que vous remplissez de terre propre et de compost, dont vous connaissez l'origine.
  • Si vous n’avez pas (encore) fait d’analyse, évitez de mettre un potager en pleine terre, dans des zones remblayées avec des déchets de construction, de matériaux suspectés d’amiante, des cendres, etc. Il est également préférable de ne pas planter de potager dans les zones situées à proximité immédiate des grands axes de circulation, des voies ferrées ou des zones où se déroulent certaines activités économiques et industrielles.
  • Si vous avez des doutes, vous pouvez faire analyser, au préalable, un échantillon de sol pour exclure la présence d’une pollution du sol. Consultez le Guide pratique d'analyse de sols pour cultiver en ville.

Lors du jardinage

  • Veillez à avoir une terre saine et fertile. Pour ce faire, ajoutez régulièrement du compost ou du fumier à votre sol. En effet, la matière organique dans le sol a un impact positif sur la structure et la vie microbienne du sol. Cela peut avoir un impact sur l’immobilisation voire même la dégradation de certains polluants organiques.
  • Veillez à ce que votre sol ne soit pas trop acide (pH). En effet, dans un sol plus acide, les métaux lourds sont plus facilement libérés et pourront alors être absorbés par les plantes.  En général, un sol sableux est plus acide qu’un sol argileux. Les laboratoires, mais aussi certains centres de jardinage, peuvent analyser l’acidité de votre sol pour vous. Pour diminuer l’acidité de votre sol, vous pouvez ajouter, par exemple, de la chaux ou du compost mûr.
  • Ne laissez pas un sol nu. Vous pouvez couvrir les parterres avec du compost ou des déchets verts hachés de manière à éviter une dispersion des particules de sols avec le vent ou la pluie. La couverture du sol permet également de le protéger de la sécheresse et des intempéries. Cela contribue également à diminuer la pousse des « mauvaises herbes ».

Besoin de plus d’informations ?

Si après lecture de ces pages, vous avez encore des questions concernant la pollution du sol de votre potager, vous pouvez entre autre contacter les personnes suivantes :

  • Le facilitateur sol de Bruxelles Environnement qui peut vous d’expliquer la politique de gestion des sols pollués de la Région de Bruxelles-Capitale.
  • Les experts en pollution du sol peuvent vous renseigner sur les aspects techniques et scientifiques relatives aux pollutions du sol, les études de sol ou même le traitement d’une pollution du sol. Sachez toutefois qu’il s’agit des sociétés privées et que les conseils ne sont pas gratuits !
  • Les laboratoires agréés qui peuvent aussi vous donner des conseils sur les analyses chimiques que vous pouvez réaliser.

Il y a aussi des organisations qui s’intéressent à la problématique des potagers en milieu urbain. Vous pouvez les retrouver sur notre portail Good Food.

Sources
Pour rédiger ce guide, Bruxelles Environnement s’est basé sur ses expériences d’accompagnement de potagers collectifs dans leurs analyses de sols, sur les expériences du « facilitateur sol », sur des consultations avec entre autres des  laboratoires et l’OVAM et s’est également inspiré d’autres guides similaires tels le Guide de Toronto « From the ground up ».

Disclaimer
Ces recommandations sont de l’ordre de l’information générale.
Bruxelles Environnement veille à ce que ces recommandations soient les plus correctes et les plus complètes possible mais il ne peut être tenu responsable de la manière dont ces recommandations sont utilisées et interprétées.
Bruxelles Environnement ne donne aucune garantie quant à l’adéquation des sols pour le jardinage ou pour d’autres situations applicables au jardinier à qui il revient seul de s'assurer que les conditions sont adaptées pour le jardinage à l'endroit choisi.

Documentation

Guide pratique d’analyse de sols pour cultiver en ville

Comment savoir si votre terrain est pollué ? C’est simple : suivez les 6 étapes du Guide pratique d’analyse de sols pour cultiver en ville !

Étape 1 : Collecte d’informations sur l’état du sol de votre terrain

Avant de vous lancer dans des analyses du sol, il est important de rassembler un maximum d’informations concernant votre terrain. Ceci vous permettra de déterminer les éventuels risques de pollution du sol, la nature de la pollution supposée et les zones où ce risque est accru. D’où l’importance d’évaluer ces risques au préalable.

La carte de l’état du sol et la carte PFAS sont les outils les plus simples et les plus importants pour savoir si un terrain est (potentiellement) pollué. Disponibles gratuitement sur le site de Bruxelles Environnement, elles vous aideront à déterminer la présence ou non de risques pour votre santé. Ces cartes sont mises à jour quotidiennement, en fonction des incidents signalés, des études et travaux effectués et enfin des activités démarrées, cédées ou cessées.

Carte de l’état du sol

  • Mon terrain n’est pas repris à l’inventaire de l’état du sol

Cela signifie que Bruxelles Environnement ne dispose pas d’informations laissant suspecter une pollution du sol. Dans ce cas, nous vous conseillons de prendre connaissances des informations dans ce guide afin de savoir si une analyse du sol est nécessaire : aller à l'étape 2 : observer et connaitre son terrain.

  • Mon terrain est repris à l’inventaire de l’état du sol

Bruxelles Environnement attribue une catégorie à chacune des parcelles inscrites à l’inventaire de l’état du sol.
Ces catégories n’ont pas été définies initialement en lien avec l’agriculture urbaine. Le tableau suivant donne pour chacun d’elles des indications concernant l’installation d’un potager.

Tableau : catégories inventaires de l'état du sol

Votre terrain est repris en catégorie:Que faire

0 (jaune)

Parcelles potentiellement polluées

Cette catégorie reprend les terrains sur lesquels pèsent une présomption de pollution. Il est donc recommandé de faire des analyses de sols avant de cultiver. En cas de vente du terrain (entre autres), une reconnaissance de l’état du sol sera obligatoire. Conformément à la législation en vigueur, un expert en pollution du sol se chargera de cette reconnaissance. Il pourra aussi vérifier si votre potager est pollué ou non.

Cette catégorie peut chevaucher une des autres catégories ci-dessous, ce qui veut alors dire que des études de sol sont déjà disponibles.

1 (vert)
Parcelles non polluées
Des études de sol sont déjà disponibles. Votre terrain n’est pas pollué. Si des forages ont été effectués au niveau du potager, verger ou du poulailler, vous pouvez les poursuivre ou les installer sans problème. Si leur emplacement n’a pas été investigué, nous vous conseillons de lire les informations de ce guide pour savoir si une analyse de sol est nécessaire : voir "Étape 2 : Observer et connaitre son terrain".
2 (bleu léger)
Parcelles légèrement polluées sans risque

Des études de sol sont disponibles : votre terrain est légèrement pollué. Si des forages ont été effectués au niveau du potager, verger ou du poulailler, vous pouvez les poursuivre ou les installer sans problème. Si ce n'est pas le cas, nous vous conseillons de lire les informations de ce guide pour savoir si une analyse de sol est nécessaire : voir "Étape 2 : observer et connaître son terrain".

Point d’attention : si vous êtes situé en zone industrielle* , les normes de pollution utilisées sont moins sévères. La pollution peut donc être importante mais le terrain se situera en catégorie 2. Il faut donc se procurer les résultats de l’étude et analyser les résultats.

Au contraire, si vous êtes en zone verte, les normes sont plus sévères.

3 (bleu foncé)
Parcelles polluées
Votre terrain est pollué. Une analyse des études de sol réalisées est nécessaire pour déterminer s’il existe des zones sur le site où il est possible de faire un potager, un verger ou du poulailler (zones où le sol n’est pas pollué). S’il s’agit d’une pollution en plomb, cadmium, PFAS, pesticides ou d’amiante dans les 60 cm supérieurs du sol,  il n’est pas autorisé de garder un potager, un verger ou un poulailler au niveau de la pollution. S’il s’agit d’une pollution par d’autres paramètres, les restrictions d’usage imposées dans l’étude de risque doivent être respectées. Sachez que le facilitateur sol peut vous aider à interpréter les études de sol.
4 (Pourpre)
Parcelles polluées en cours d’étude ou de traitement
Votre terrain est pollué et les études sont en cours. Aucun potager ni verger ni élevage n’est toléré sur un sol pollué en plomb, cadmium, PFAS, pesticides ou d’amiante dans les 60 cm supérieurs du sol. Sur un sol pollué par d’autres paramètres, les restrictions d’usage (imposées après la clôture de la procédure du sol) doivent être respectées. Consultez les études de sol réalisées pour identifier les zones où une telle activité est possible (= zones avec sol propre). Sachez que le facilitateur sol peut vous aider dans cette démarche.

*Les normes sont déterminées sur base du plan régional d’affectation du sol que vous pouvez consulter via le lien suivant.

Comment obtenir les résultats détaillés des études de sol réalisées ?

Moyennant l’accord écrit de la personne qui a fait réaliser l’étude (l’exploitant du terrain ou le propriétaire), il vous est possible de demander à Bruxelles Environnement une copie électronique du rapport de l’étude ou du résumé non technique. Cette demande est payante (résumé non technique gratuit) et se fait par moyen d’un formulaire disponible sur le site de Bruxelles Environnement ou via la plate-forme IRISBox, le guichet électronique des administrations de la Région bruxelloise.

Carte PFAS

Cela signifie que selon les informations dont dispose Bruxelles Environnement, il n’y a pas de risque théorique de contamination par les PFAS. Dans ce cas, nous vous conseillons de prendre connaissance des informations dans ce guide afin de savoir si une analyse du sol est nécessaire : aller à l'étape 2 : observer et connaitre son terrain.

Cela signifie que selon les informations dont dispose Bruxelles Environnement, il existe un risque théorique de contamination par les PFAS. Selon la couleur de votre site, ce risque est élevé ou très élevé. Il y a une présomption de pollution, dans ce cas, il est donc recommandé de faire des analyses de sols avant de cultiver.

Étape 2 : Observer et connaitre son terrain

L'observation systématique du site donne une bonne indication des éléments susceptibles de le contaminer ou de l'avoir contaminé.

Vous pouvez également vous renseigner sur l’historique du terrain auprès des voisins ou de la commune, par exemple.

Faites le test : si vous vous répondez OUI à une des questions suivantes, votre terrain pourrait présenter une pollution du sol :

  • Une citerne à mazout de chauffage est/était présente ?
  • Des bidons ou bouteilles contenant des (restes de) produits dangereux (huiles usées, solvants, etc.) sont-ils présents sur le terrain ?
  • Voyez-vous des cendres sur le sol (provenant par exemple d’un poêle brûle-tout) ?
  • Le sol est-il constitué de remblai (dans ce cas, le sol contient généralement des déchets de construction, des morceaux de briques ou même de petites quantités de déchets, morceaux de plastique…) ? N’hésitez pas à creuser un peu.
  • Existe-t-il des dépôts de déchets (comme des tôles, des métaux…) ?
  • Existe-t-il des matériaux suspects d’amiante ?
  • Le sol dégage-t-il une odeur suspecte d’huile ou de solvants, par exemple ? (Une odeur de décomposition de végétaux n’est pas une pollution !)
  • Est-ce que votre terrain avoisine un grand axe routier (voie de chemin de fer, autoroute, voirie fort fréquentée…) ?
  • D’autres riverains ou anciens occupants ont-ils connaissance d’un élément laissant suspecter une pollution du sol (utilisation précédente du terrain par exemple) ? N’hésitez pas à aller leur poser la question !
  • Y’a-t-il eu une intervention de pompiers suite à un incendie ? 

Que dois-je faire si un élément laisse suspecter une pollution du sol ?

Dans ce cas, il est utile de prélever et de faire analyser un échantillon dans la ou les zone(s) suspecte(s).

Étape 3 : Choisir un laboratoire

Avant de prélever l’échantillon, identifiez le laboratoire auquel vous souhaitez envoyer vos  échantillons de sol pour analyse.

Vous avez le choix entre :

Une fois le laboratoire identifié, renseignez-vous sur la procédure pour commander votre analyse (la plupart des laboratoires disposent de formulaires de demande d’analyse).

Si vous souhaitez faire analyser les PFAS, n'oubliez pas de demander si cela est possible au laboratoire que vous avez choisi ! Le site web de l'OVAM contient une liste de laboratoires qui analysent les PFAS dans le sol. L'OVAM n'est toutefois pas responsable de l'exhaustivité de cette liste. 

Envoyez votre échantillon le plus rapidement possible au laboratoire - via la poste ou par coursier - et commandez votre analyse (certains laboratoires disposent de leur propre coursier).

Pour rappel, en cas de pollution avérée (c’est-à-dire dépassant les normes d'intervention de la réglementation sur les sol pollués), il peut exister des obligations légales à respecter par le propriétaire et ou le responsable de la pollution. 

Il est donc recommandé d’informer le propriétaire du terrain lorsque vous effectuez une analyse de sol et de lui transmettre les résultats.

Étape 4 : Prélever un échantillon de sol de son potager

La méthode de prélèvement des échantillons  peut avoir un impact sur le résultat de l’analyse et peut même la fausser. Dès lors, il est très important que tout le matériel soit propre.  Pour cela, il faut bien nettoyer et rincer abondamment avec de l’eau pure le pot d’échantillonnage et la petite pelle (les autres produits de nettoyage ne sont pas autorisés). Il faut ensuite les faire sécher à l’air libre. La petite pelle doit être en acier inoxydable.

Sachez que la plupart des laboratoires disposent également de pots prêts à l’emploi pour y mettre les échantillons de sol sans nettoyage ni rinçage au préalable.

Quel équipement est nécessaire ?

  • Carnet et crayon (optionnel)
    • Attention : si vous souhaitez faire analyser les PFAS, n'utilisez pas de cahiers à couverture rigide ou de planchettes à pince en plastique.
  • Gants jetables neufs ou gants en nitrile dans le cas de PFAS
  • Un morceau de bâche plastique propre non endommagé (optionnel)
  • Pot en verre propre de minimum 400 ml
  • Petite pelle ou bêche
  • Étiquettes
  • Glacière ou accumulateurs (pour analyse des composés volatiles)
    • Attention : si vous souhaitez faire analyser les PFAS, les éléments de refroidissement flexibles avec du liquide de refroidissement ne sont pas autorisés. 

Si vous souhaitez analyser les PFAS, vous devez également tenir compte des points suivants :

  • Éviter tout contact direct entre les vêtements imperméables et l’échantillon que vous prélevez ;
  • Empêchez que l’eau de pluie ne s’écouler sur vos vêtement et contamine votre échantillon ;
  • N’utilisez pas de vêtements lavés avec un assouplissant ;
  • Les chaussures/bottes doivent être en polyuréthane (PU/PUR) ou PVC, elles ne doivent pas contenir de Gore-Tex ou avoir été traitées avec des produits déperlans ;
  • N’utilisez pas de crème hydratante, de crème pour les mains, de crème solaire, d’anti-moustique ou d’autres produits connexes avant de prélever l’échantillon

Combien d’échantillons et où les prélever ?

Avant de prélever l’échantillon de sol, il est utile de faire un petit croquis et d’indiquer l’endroit où vous allez le prélever. Ceci vous aidera à mieux retrouver l’endroit où vous avez réalisé votre prélèvement par la suite.

  • Pour les petits potagers (environ moins de 50 m²), un échantillon suffit.
  • Pour des grands potagers, il peut être utile de faire analyser plusieurs échantillons. Le tableau ci-dessous donne le nombre minimum recommandé d’échantillons à prélever en fonction de la surface du potager:
Surface du potager Nombre d’échantillons
Entre 50 et 250 m² 2 pots d’échantillonnages
Entre 250 et 500 m² 3 pots d’échantillonnages
Entre 500 et 1000 m² 4 pots d’échantillonnages

Pour une zone suspecte identifiée (par exemple là ou vous avez une odeur d’huile ou de solvants, un remblai, une zone où une intervention de pompiers a été effectuée suite à un incendie…), il est recommandé de prélever un échantillon de manière ciblée.

Si plusieurs zones suspectes sont présentes dans le potager, on peut aussi décider de prélever plusieurs échantillons. Par exemple, un échantillon dans une zone contenant des remblais et un échantillon à un endroit présentant une odeur d’huiles ou autres.

Comment prélever un échantillon de sol ?

Pour remplir un pot d’échantillonnage, choisissez 3 endroits dans votre potager et prenez une pelletée (avec une petite pelle ou une bêche) des premiers 20 cm de terre. Mélangez ces 3 prélèvements de terre  (vous pouvez éventuellement le faire sur un plastique propre et non endommagé) et remplissez le pot au maximum avec cette terre. Ne touchez pas la terre avec les mains nues ou avec des gants sales. 

Si vous souhaitez prélever un échantillon à l’endroit d’une zone suspecte, vous pouvez vous limiter à remplir le pot d’échantillonnage uniquement avec de la terre de cet endroit suspect (et pas en mélangeant plusieurs prélèvements). Sinon, vous risquez de diluer l’échantillon et d’obtenir des résultats moins précis. 

Fermez bien le pot.

Identifier les échantillons

Placez une étiquette sur le pot et indiquez votre nom et la date du prélèvement et, si vous avez plusieurs pots, l’endroit du prélèvement. C’est important pour pouvoir ensuite analyser les résultats! Le croquis que vous avez fait peut vous aider.

Comment conserver l’échantillon ?

Placez l’échantillon dans un endroit frais. Ne le mettez jamais au soleil ou proche d’un radiateur !
Sachez que si vous souhaitez analyser votre échantillon sur des paramètres volatiles comme des solvants ou certains carburants (p.ex. essence), le mieux est de le conserver, dans une glacière ou, si vous en avez la possibilité, au frigo.

Étape 5 : Faire analyser un échantillon de sol de son potager

Quelles substances chimiques faut-il faire analyser ?

L’analyse sur les hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP), les métaux lourds et les huiles minérales forment une bonne base pour contrôler l’état de pollution de votre potager.
Si vous suspectez d’autres pollutions (des produits de dégraissage, de l’essence, amiante, PFAS, pesticides, etc.), vous pouvez commander l’analyse d’autres substances plus spécifiques. Votre laboratoire peut vous renseigner sur les différentes possibilités d’analyses.
Le délai d’envoi des résultats est, en général, d’un mois.

Combien ça coûte ?

Comptez entre 50 à 60 euros pour l’analyse d’un échantillon de sol sur les métaux lourds, HAP et huile minérale (mais il faut parfois plusieurs échantillons !). Le prix des autres paramètres peut fortement varier en fonction du paramètre analysé et peut monter jusqu’à quelques centaines d’euros. Une analyse des PFAS coûte en moyenne 200 euros. Votre laboratoire vous renseignera concernant les prix d’analyse de sol.

Étape 6 : Interpréter les résultats

Afin de savoir si vous devez prendre des précautions dans le cadre de votre potager, vous pouvez comparer les résultats d’analyse que vous avez reçus du laboratoire avec les valeurs du tableau ci-dessous. 

À quoi correspondent ces seuils ?

Le seuil 1 correspond à la norme d’intervention pour une zone d’habitat (selon le Plan Régional d’Affectation du Sol) tel que prévu par l’arrêté fixant les normes d’intervention et les normes d’assainissement. Ce sont donc les normes officiellement en vigueur au-delà desquelles votre terrain est considéré comme pollué s’il se trouve en zone d’habitat. Ces normes ont été déterminées, entre autre, sur base des analyses des risques pour la santé humaine et l’environnement. L’optique de scénarios défavorables a été retenue  car on tient compte de personnes qui sont exposées aux pollutions pendant toute leur vie.

Le seuil 2 est une concentration qui a été calculée par Bruxelles Environnement sur base d’un modèle d’évaluation des risques, pour une habitation avec un jardin potager. Au-delà de cette concentration calculée, il est nécessaire de prendre des mesures afin d’éviter un contact avec la pollution présente, et éviter des potentiels effets négatifs pour la santé humaine.

Substance (mg/kg)Seuil 1*Seuil 2* Substance (mg/kg)Seuil 1*Seuil 2*
Métaux lourdsHydrocarbures aromatiques policycliques
 Arsenic 103103Naphtalène55
Cadmium 6/Benzo(a)pyrène3,64,86
Chrome (III) 240240Phénanthrène65236
Cuivre 1972359Fluoranthène30195
Mercure 4,84,8Benzo(a)anthracène10,533
Plomb560/Chrysène180375
Nickel95151Benzo(b)fluoranthène737
Zinc3334099Benzo(k)fluoranthène11,537
 Benzo(ghi)pérylène39203920
Indeno(1,2,3-cd)pyrène2037
Substance (mg/kg)Seuil 1*Seuil 2* Anthracène7024420
Huile minéraleFluorène39503950
Huile Minérale (C10-C40)10001000Dibenz(a,h)anthracène2,94,45
 Acénaphtène1430
Acénaphtylène111
Pyrène3952387
Substance (µg/kg)Seuil 1*Seuil 2*    
PFASSubstance (mg/kg)Seuil 1*Seuil 2*
PFOA7,9/Amiante**100/
PFOS4,9/    
Somme PFAS TOTAUX8/    

** la somme de la concentration en amiante lié et de 10 fois la concentration en amiante non lié.

Disclaimer:  Bruxelles Environnement ne peut être tenu responsable, directement ou indirectement, sur la manière dont ces recommandations sont utilisées et interprétées. Il est de la seule responsabilité de l'individu de s'assurer que les conditions sont adaptées pour le jardinage à l'endroit choisi.

Que faire si la concentration mesurée dépasse ces valeurs ?

Aucun seuil n'est dépasséLow concern (pas préoccupant)

Votre terrain n'est pas considéré comme pollué et vous pouvez donc démarrer ou continuer votre potager sans vous faire de soucis.

 Actions recommandées niveau 0 

Le seuil 1 est dépassé pour au moins une substance (mais pas pour cadmium, plomb, PFAS, pesticides et amiante)Medium concern (peu préoccupant)

Le sol de votre potager est légèrement pollué. Cependant, vous pouvez cultiver sans craintes moyennant le respect des consignes suivantes :

les recommandations de niveau 0 ET les recommandations de niveau 1

Le seuil 1 est dépassé pour cadmium, plomb, PFAS, pesticides et/ou amiante

OU

le seuil 2 est dépassé pour au moins une autre substance 

High concern (très préoccupant)

Le terrain est pollué et des risques pour la santé ne peuvent pas être exclus. Il faut donc éviter de cultiver en pleine terre et éviter tout contact direct avec la pollution.

Respecter les recommandations de niveau 0, niveau 1 ET les recommandations de niveau 2.

Quelques exemples concrets :

  • Cas 1 : Pour le Zinc, le seuil 1 est de 333 mg/kg.
    Le résultat d’analyse que je reçois du laboratoire indique que mon sol contient une concentration de 100 mg/kg en Zinc. Aucun seuil n’est donc dépassé et je peux cultiver mes légumes.
  • Cas 2 : Le seuil 1 pour cuivre est de 197 mg/kg et le seuil 2 est de 2359 mg/kg.
    • Le résultat d’analyse que je reçois du laboratoire indique que mon sol contient une concentration de 1200 mg/kg en cuivre. Le seuil 1 est dépassé, mais pas le seuil 2. Je peux cultiver mes légumes mais je veille à respecter les recommandations du niveau 1.
  • Cas 3 : Pour le cadmium le seuil 1 est de 6 mg/kg.
    • Le résultat d’analyse que je reçois du laboratoire indique que mon sol contient une concentration de 8 mg/kg en cadmium. Comme il s’agit du cadmium et qu’il fait partie des exceptions avec le plomb, les PFAS, les pesticides et l’amiante, je ne dois plus comparer avec le seuil 2, mais je peux immédiatement décider que je ne cultiverai pas de légumes en pleine terre dans la zone polluée. Je cultive en bacs ou je déplace mon potager dans une zone non polluée.
  • Cas 4 : Pour le Benzo(a)pyrène le seuil 1 est de 3,6 mg/kg et le seuil 2 est de 4,86 mg/kg.
    Le résultat d’analyse que je reçois du laboratoire indique que mon sol contient une concentration de 5,9 mg/kg en Benzo(a)pyrène. Le seuil 2 est dépassé. Je ne cultive pas mes légumes en pleine terre dans la zone polluée, mais je cultive en bacs ou je déplace mon potager dans une zone non polluée.

Actions recommandées

Niveau 0

Votre terrain n’est pas considéré  comme  pollué et vous pouvez donc démarrer ou continuer votre potager sans vous faire de soucis. Néanmoins, nous vous recommandons de suivre les recommandations suivantes

  • Toujours laver ou éplucher vos fruits et légumes avant de les consommer.
  • Se laver les mains après le jardinage.
  • Il est également conseillé de travailler son potager selon les bonnes pratiques de jardinage pour éviter une future pollution du sol.

Niveau 1

Votre sol est légèrement pollué. Vous pouvez cependant cultiver sans craintes moyennant le respect des recommandations de niveau 0 et celles ci-dessous.

  • Peler les légumes-racines avant de les manger ou de les cuisiner.
  • Varier les fruits et légumes et alterner entre les fruits et légumes du propre jardin et du magasin.
  • Évitez d'introduire de la terre polluée dans votre maison
  • Les plantes n’ont pas toutes la même sensibilité par rapport aux pollutions du sol. Évitez de cultiver les plantes qui accumulent plus les polluants. Voir : Est-ce que le type de légume cultivé est important par rapport à la pollution du sol ?
  • Évitez de laisser le sol nu :
    • Couvrir ou végétaliser au maximum le sol pollué afin de minimiser le contact avec celui-ci et d’éviter une dispersion des particules de sols avec le vent ou la pluie. Vous pouvez couvrir les parterres avec du compost ou des déchets verts hachés. De manière générale, c’est également une bonne pratique pour protéger le sol et la vie qui s’y trouve
    • Couvrir le reste de la zone polluée qui ne sera pas cultivée, comme les allées. Par exemple, avec des copeaux de bois pour éviter que quiconque n'entre en contact avec la pollution du sol

Niveau 2

Votre sol est pollué et cela peut engendrer des risques. Respectez les recommandations des niveaux 0, 1 et celles-ci-dessous.

Cultivez vos légumes dans des bacs ou autres récipients que vous remplissez de terre propre et de compost, dont vous connaissez l'origine ;

Ou recouvrir le terrain d’une couche de sable de 10 cm d’épaisseur et rehausser le d'au moins 60 cm de terre végétale propre afin que les racines des plantes ne pénètrent pas dans la zone polluée ;

Vous pouvez aussi faire assainir la pollution du sol identifiée, par exemple par excavation. Toutefois, pour garantir le bon déroulement des travaux d'assainissement, ceux-ci doivent être obligatoirement contrôlés par un expert en pollution du sol et un entrepreneur en assainissement du sol. En outre, le sol pollué doit être évacué vers un centre de traitement agréé. Un assainissement du sol entraîne des coûts importants.

Pour plus d'informations, consultez nos pages web sur les techniques de traitement.

Circonscrire la pollution

Dans certains cas, l’observation de la nature du sol permet d’avoir des premières indications de l’étendue de la zone polluée. Par exemple, si vous avez sur votre terrain une zone dans laquelle vous ne constatez que des sables naturels et une autre zone qui a clairement été remblayée (terres hétérogènes contentant des morceaux de briques, etc), il y a forte chance que la pollution du sol se limite à cette zone.

Si une zone particulière ou un échantillon précis est pollué, vous pouvez également choisir de faire des analyses complémentaires pour délimiter de manière plus circonscrite la pollution.

Si vous avez fait analyser d’autres substances

Si vous avez des résultats d’analyses pour d’autres polluants que ceux mentionnés ci-dessus, vous pouvez en premier lieu comparer les résultats avec les normes d’intervention pour une zone d’habitat qui ont été fixées par l’arrêté déterminant les normes d'intervention et les normes d'assainissement
Si vous constatez une pollution du sol qui dépasse cette norme d’intervention, il vous est conseillé de contacter un expert en pollution afin d’évaluer les mesures spécifiques qui devront être prises pour éviter tout contact avec la pollution.
En effet, en fonction de la nature de la pollution constatée et des concentrations mesurées d’autres mesures peuvent s’avérer nécessaires.

Documentation

Potager collectif Permascheut

Le potager collectif Permascheut existe depuis plus de dix ans. Les objectifs principaux du projet « Jardin d’abondance - Permascheut » étaient d’améliorer le rendement du jardin dans le but de partager la surproduction avec les habitant·e·s du quartier et de créer du lien via des moments de convivialité.

Permascheut est un projet citoyen collectif qui cherche à générer de l'abondance et à partager le surplus avec le quartier : herbes aromatiques et légumes permettent aussi l'organisation d'événements et d'ateliers avec le quartier et avec des associations partenaires. Des buissons de petits fruits le long de la voie publique, accessibles à tou·te·s, complètent les cultures diversifiées à l'intérieur du potager.

Le groupe cherche à s'ouvrir au quartier notamment avec des chantiers collectifs et participatifs tout le long de l'année.

Ce projet a été soutenu par le Début des Haricots asbl dans le cadre de l'appel à projet "Inspirons le Quartier" de 2022. Grâce à ce subside, le groupe a pu améliorer ses infrastructures : le jardin bénéficie désormais d’un abri ! Celui-ci permet des réunions malgré les intempéries, le stockage de certains matériaux (compost, sable) au sec, et surtout, il permet de récolter plus d’eau de pluie. Et grâce à l'accompagnement du Début des Haricots, le groupe a renforcé son fonctionnement et continue sur son chemin d'améliorer ses pratiques culturales et son projet de favoriser la vie du sol.

Permascheut accueille un compost de quartier, qui a récemment été refait afin de le protéger des rongeurs qui ne sont pas timides dans ce coin de Bruxelles. Grâce à une nouvelle gestion de récupération des déchets, ce compost se porte mieux que jamais !

Projets inspirants

Les bénéfices sociaux de l’agriculture urbaine

Les bénéfices sociaux de l’agriculture urbaine : témoignages et visites de projets à vocation de cohésion sociale, réinsertion professionnelle et santé mentale (23 avril 2024)

Publics cibles : communes, CPAS, développeurs publics et privés

Qu’ils soient issus d’une dynamique citoyenne ou professionnelle, les projets d’agriculture urbaine remplissent des fonctions importantes pour le développement d’une ville résiliente. Le Facilitateur en Agriculture Urbaine (FAU) a fait le focus durant une journée sur les bénéfices sociaux de projets existants à Bruxelles et en Wallonie.

Cet évènement a permis aux développeurs privés et publics (communes, CPAS) d’être inspiré·e·s, mais également outillé·e·s par le témoignage des acteurs ayant développé les projets !

 

9h30 - 12h30 : Présentations et échanges

  • Introduction par le FAU (Groupe One et Green SURF) - Voir la présentation
  • La multi-fonctionnalité de l'AU bruxelloise - projet FEDER "LAGUM" (F. Da Vila, ULB) - Voir la présentation
  • Présentation de projets :
      • ASBL Nos Oignons : Elle s’adresse en priorité aux personnes que la vie a amenées à fréquenter des services actifs en matière de santé mentale, addiction et aide sociale. Elle les met en lien avec des professionnels de l’agriculture par des journées collectives en maraîchage et de l'accueil individuel en ferme ; voir la présentation d'Aurélie Claeys Bouuaert
      • CPAS Bruxelles-Ville a témoigné sur le développement récent du projet « Green up », projet de maraîchage à Uccle avec comme objectif la réinsertion professionnelle ; voir la présentation de Sophie Moens
        • ASBL Refresh : restaurant social et maraichage en toiture au-dessus du Colruyt à Ixelles (développé lors du projet FEDER "LAGUM", par la commune d’Ixelles). Le projet aborde également la formation proposée à des chercheur·se·s d’emploi en collaboration avec Bruxelles Formation; voir la présentation de Lena de Brabandere (et Amandine Vandoormael)
      • Skyfarms a fait un retour d’expérience sur des projets de jardins potagers au sein de résidences, entreprises ou hôpitaux en Wallonie et à Bruxelles. Quelles recettes pour une cohésion sociale réussie ? Voir la présentation d'Augustin Nourissier

Au-delà de présenter les résultats des projets, les témoins ont abordé les étapes et modalités de montage des projets, les freins rencontrés et les solutions mises en place.

 

12h30 - 13h30 : Lunch et networking

 

13h30 - 17h : Visites

Les visites ont été réalisées en 2 sous-groupes.

Groupe 1 : Maraichage (Anderlecht -Neerpede)

  • Le Champ du Chaudron : Établi sur un terrain de Bruxelles Environnement, ce projet structuré par l’asbl Commune Racine est un projet de maraîchage collectif, hybride et participatif, de la production et la récolte jusqu’à la vente et la consommation. Ils produisent principalement des légumes bios mais aussi de la tisane et du miel. Ils accueillent divers publics et mettent une attention particulière à rendre le lieu accessible et inclusif, notamment en partenariat avec Nos Oignons. Ils animent également des visites, ateliers ou team buildings autour du cycle alimentaire.
  • Biotiful : projet de vente de fruits et légumes biologiques et de formation des demandeurs d'emploi au métier de maraîcher bio, porté par la Mission Locale de Saint-Gilles, asbl d'insertion socio-professionnelle. Biotiful est reconnu comme acteur de l’économie sociale et étend par conséquent son action à la formation des demandeurs d’emploi et à la création d’emploi d’insertion pour le public local et régional le plus fragilisé.

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Groupe 2 : Potagers (Bruxelles et Anderlecht)

Il a pour objectif de permettre aux ergonomes et aux psychologues de l'hôpital d'offrir une pause nature et bien-être aux patients. Ils sont accompagnés d'un coach de Skyfarms qui anime les ateliers. Au programme : observation de la nature, jardinage, dégustation de tisanes et légumes cultivés sur place.

  • Jardin potager du Marquis jardin en intérieur d'îlot dans un bâtiment de 15 étages de bureaux près de la Cathédrale Sainte-Gudule (Bruxelles-Ville)

Skyfarms y cultive un grand jardin de biodiversité et un potager collectif en partenariat avec des entreprises du quartier. L'objectif est d'ouvrir le bâtiment aux habitants du quartier qui n'ont pas accès à la terre et d'y offrir des formations gratuites. C'est aussi un nouveau point du maillage vert de Bruxelles dans un quartier très dense. 

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Documentation