Geef hier een voorstelling van uw organisatie, en meer bepaald van haar Good Food-benadering.

Magazine Symbioses, n°87 : « Alimentation-Production : de la terre à l’assiette (volume 1) »

Ter info: deze tool bestaat alleen in het Frans

Symbioses, le magazine de l'éducation relative à l'environnement, a consacré en 2010 deux numéros sur l'éducation à l'alimentation durable. Ce premier "tome" va de la terre à l'assiette, pour comprendre la production alimentaire et ses enjeux, pour découvrir les nombreuses initiatives éducatives d'enseignants et d'animateurs, dans les fermes, les classes, les cuisines, les potagers. Le tout enrichi d'outils pédagogiques et de bonnes adresses.
Vous pouvez  : vous Abonner,   Commander le numéro ou télécharger les articles.

DOSSIER : Production alimentaire : de la terre à l’assiette

Matière à réflexion

Production alimentaire : de la terre à l’assiette (PDF - 218Ko)

La production alimentaire mondiale… Une imposante machinerie aux rouages complexes et aux dérives frappantes. Pour rompre avec le modèle actuel, un changement de cap se dessine.

Interview

Que pensent les agriculteurs de demain?( PDF - 67Ko)

A l'Institut Provincial d'Enseignement Agronomique de La Reid, on forme des agriculteurs. Mais aussi des techniciens en environnement. Cette école secondaire est d’ailleurs l’une des rares en Communauté française à être certifiée ISO14001 pour sa gestion environnementale. Quel regard les agriculteurs en herbe portent-ils sur les enjeux environnementaux et alimentaires ? Comment les sensibiliser ? Interview de Michel Hendrickx, le directeur.

Expériences

Du poulailler à l’omelette, du verger à la compote( PDF - 83Ko)

Dans la petite école de Fagnolle, les enfants côtoient l’alimentation au quotidien, les mains dans la terre et le nez dans le cahier.

Petits et papys au pays des semis( PDF - 79Ko)

A Bruxelles, des « Jardins des couleurs » poussent çà et là. Par la création et l'entretien d’un potager biologique, ils font mûrir, chez les plus jeunes, un autre regard sur l’alimentation. Parfois avec l’aide des plus vieux, comme dans la classe de madame Kumps.

L’agriculteur professeur (PDF - 100Ko)

Découvrir la ferme, le métier d’agriculteur, son rôle dans notre alimentation et notre environnement : voilà ce que propose la petite ferme pédagogique de Fancheumont. Une exploitation hors normes, pleine d’avenir.

Cours de cuisine écologique, politique, pédagogique (PDF - 113Ko)

Découvrir l’alimentation écologique et ses enjeux, la cuisiner, voire même, s’outiller pour sensibiliser. Voilà les défis des ateliers culinaires proposés par l’asbl Rencontre des Continents.

L’ErE met les pieds dans le plat (PDF - 124Ko)

L’alimentation était au cœur des 12es Rencontres de l’Education relative à l’Environnement (ErE). Ateliers de réflexions et d’échanges pour partager recettes culinaires et éducatives. Bref retour.

Activité pédagogique

La table ronde des OGM (PDF - 60Ko)

Objectifs : traiter d'une problématique de société - les OGM, organismes génétiquement modifiés - au départ d'une mise en situation et des questions qu'elle suscite.

Truc pratique

Denrées made in Belgium (PDF - 80Ko)

La superficie agricole utilisée (SAU) de la Belgique s’élève à environ 1 300 000 ha, soit 45% de la superficie totale du pays. Mais que produit-on chez nous?

Outils

Sélection d’outils pédagogiques et informatifs. (PDF - 104Ko)

 

Adresses utiles

Sélection d’associations et institutions. (PDF - 109Ko)

Documentatie

Refresh - Durable & Urbain

Ter info, de hoofdtaal van deze acteur is Frans.

"Refresh brussels" est un projet d'education et de sensibilsation à l'Alimentation Durable et à l'Agriculture Urbaine.

Nous souhaitons reconnecter les citoyens bruxellois aux différents cycles de la nature au travers d'ateliers, de cours et autres projets liés à la production de fruits et de légumes, la cuisine de produits locaux et de saisons et la mise en lumière d'entrepreneurs artisants innovants en la matière dans le but de changer notre système agroalimentaire présent vers un système beaucoup plus résilient et durable, créateur de richesses et de liens au niveau local.  

Pour y arriver, nous disposons du coté d'Ixelles d'un espace de restauration sur le temps du midi, qui propose une alimentation saine et savoureuse faisant la part belle aux fruits et légumes dans l'assiette. Nous attendons actuellement les premiers résultats de notre candidature au label Resto GoodFood. Notre jardin de ville héberge un potager, une serre production de semences, un poulailler et un compost qui nous permet de recycler une grande partie des déchets organiques pour les valoriser au jardin. 

Nous avons aussi développé un projet de verger urbain sur une ancienne friche à Ixelles, Avenue d'Italie. Dans le cadre de ce projet innovant notre objectif est de montrer à l'ensemble des propritaires de friches urbaines qu'aujourd'hui il est possible de les valoriser, grace à des investissements faibles, pour l'ensemble de la communauté des voisins. Ce verger est désormais un bien-commun à la fois beau, productif et pédagogique qui chaque année devient de plus en plus attractif.

Notre ancrage fort dans le quartier a permis l'émergence d'un collectif d'habitants aujourd'hui très actif et dynamique, qui gère le potager, la serre et le poulailler, mais qui aussi développe des projets communautaires d'amélioraion de son espace public et de bien-être dans le quartier. C'est notamment le cas  du projet "La ville en rose", qui vise à planter les pieds des arbres de la rue du sceptre, ou enore la brocante annuelle, la journée Mousse au printemps pour nettoyer collectivement la rue, etc.

Parallèlement à tous ces projets  nous mettons l'accent sur la dimension sociale du projet, qui vise à rendre l'alimentation saine accessible à tous. Nous formon en cuisine des personnes en insertion et pratiquons des tarifs défférenciés. De plus, à coté de nos activités horeca sur le temps du midi, nous travaillons en troite collaboration avec des collectifs d'associations pour récupérer des invendus, les transformer en cuisine, et les redistribuer via différents canaux de distributions, notamment aux épiceries sociales.

Finalement la cantine « refresh » est devenue  au cours des 2 dernières années une véritable oasis pour le quartier, et le projet ne s'arrête pas là. Dans une perspective de sensibilisation et de transmission de valeurs telles que la réduction des déchets, la promotion de l'agriculture urbaine et l'économie circulaire, « refresh » continue de tisser des liens avec des collectifs citoyens, des partenaires institutionnels, le monde associatif ou des acteurs du secteur privé. « refresh » s'inscrit grâce à ce travail en réseau comme un maillon d'une structure plus globale qui prend la forme d'un véritable écosystème en transition.

Nous espérons que notre projet fera des émules et que d'autres prendront le relais. Et c'est déjà la cas.

"Larbre qui tombe fait plus de bruit que la forêt qui pousse"

Plus d'informations sur notre projet, nos activités et notre actualité:

www.refresh.brussels 

 

Afbeelding
Afbeelding
Afbeelding
Afbeelding

 

 

 

 

 

Illustratie
Talen
Frans
Adresse

Kroonlaan 12
1050 Elsene
België

Telefoon
+32-(0)2/647.88.04
E-mail
info@refresh.brussels

De "Pot'âgé" van de Residentie Koningin Fabiola

Ter info: dit inspirerend project is alleen beschikbaar in het Frans

Le "Pot'âgé" de la Résidence Reine Fabiola est un potager urbain qui se veut convivial, intergénérationnel, "biodiversifié" et pédagogique.

Philosophie générale du projet

"Mettre les mains dans la terre, planter une graine, arroser, regarder sortir les pousses et les feuilles, cueillir les fleurs, récolter les fruits et les légumes sont autant de gestes simples qui permettent à chacun d’être en contact avec la nature. Cultiver son jardin, c'est se sentir responsable de son environnement naturel."

Description générale du projet

Le projet comprend un espace naturel "intégré" composé de 4 bacs potager adaptés aux résidents de la Résidence Reine Fabiola (RRF), un compost, des jardinières à aromates et un récupérateur à eau de pluie. Des chicons sont également cultivés dans les caves de la RRF. Une zone d'agrément composée de bancs entoure le potager. Le projet inclut toute une série d’acteurs et de partenaires : les services communaux de la voirie et du Plan vert, l'école primaire Sainte-Bernadette, l'épicerie sociale de la Croix Rouge (section Auderghem), l'asbl Good Planet et l'asbl Le Début des Haricots

Il s'adresse à divers publics cibles : les résidents et leurs familles, les usagers du CPAS, les élèves et les professeurs de l'école Sainte-Bernadette, les travailleurs et la direction du CPAS, le voisinage et le grand public.

Les produits cultivés et récoltés sont transformés lors d'ateliers de cuisine organisés par l’ergothérapeute de la Résidence.

Le "Pot'âgé" est, avant tout, un outil de sensibilisation à l'agriculture urbaine. À ce titre, il accueille les ateliers "Cultiver en ville" et, au cours de l'année 2018, un programme de 11 animations nature a été proposé.

En bref, ce jardin potager se veut un lieu de rencontre et de convivialité ouvert non seulement aux résidents qui peuvent y jardiner dans des bacs adaptés, mais aussi à leur famille, aux personnes du quartier, aux élèves des écoles et crèches voisines et aux usagers du CPAS.

Objectifs généraux du projet

  • Transformer le parc de la RRF en un endroit agréable à vivre, un endroit de rencontre chaleureux, de stimulation et d’échanges, d’apprentissages variés et surtout un lieu de préservation du milieu naturel ;
  • Initier des changements de comportement favorables au respect de l’environnement et à l’adoption d’une alimentation plus saine en éduquant à l’environnement et au développement durable par des actions de sensibilisation, des animations ou des chantiers collectifs d’entretien du jardin, et promouvoir de grands enjeux tels que l’écocitoyenneté, l’écologie, l’agriculture urbaine et l’alimentation durable ;
  • Promouvoir la biodiversité en ville ;
  • Promouvoir et re-créer les liens intergénérationnels, interculturels et solidaires à travers la réalisation d’un travail collectif qui nécessite une écoute et un respect mutuel mais aussi de l’échange et du partage pour tisser des liens sociaux à long terme ;
  • Faire réapparaître chez les personnes âgées et/ou défavorisées des motivations pour des activités individuelles et collectives, renforcer l’estime de soi, prendre des initiatives en proposant un cycle d’activités liées au jardinage qui permettent de s’épanouir sur le plan psychique et physique (réduction du stress, stimulation de l’activité physique, amélioration du cadre de vie et de l’état de santé ressenti) ;
  • S’inscrire dans une dynamique d’amélioration de la sécurité alimentaire de la RRF sur le long terme ;
  • Éveiller ses sens et sa créativité et apprendre autrement, de manière active, transversale et collective.

Apprentissages & conseils

  • Ouvrir le projet à d’autres publics : voisinage, personnes âgées non-résidentes (centre de jour, personnes aidées par le Service d’Aide à Domicile) ;
  • Développer le jardin potager : établir un plan de culture, aménager davantage l’espace, laisser la place à la nature ;
  • Faire vivre le "Pot’âgé" : organiser des ateliers de lecture, faire entrer le potager à l’intérieur de la RRF (semis, plantations dans les chambres, photos grand format dans les couloirs de la résidence) ;
  • Supports : acquérir du matériel, installer une cuisine dans le local d’ergothérapie, constituer une bibliothèque, engager des stagiaires ou un article 60 pour l’entretien du potager ;
  • Ateliers & animations : organiser les ateliers en alternant théorie et pratique, moments pour les adultes et les enfants, moments à l’intérieur et à l’extérieur, tenir compte de la mobilité des résidents, mieux communiquer les horaires aux résidents (annonce par haut-parleur), réaliser planning spécifique du projet, faire l’inventaire des attentes/envies et des compétences/ressources des résidents. Thèmes :
    • Reconnaître/identifier la faune et la flore,
    • L’association des cultures
    • La culture en bacs
    • La culture des pommes de terre
    • Greffes et boutures des arbres fruitiers
    • Ateliers "souvenir" (les résidents apprennent aux enfants)
    • Cultiver en fonction des saisons ;
  • Partenariat avec les écoles : organiser des rencontres animatrices-professeurs préalables aux ateliers, bien choisir la classe, travailler les thématiques en classe avant, adapter les animations au groupe.

Conseils et recommandations plus généraux

  • Tenir compte des délais administratifs dans le planning du projet ;
  • Travailler en partenariat ;
  • Avoir une personne qui s’occupe de la coordination du projet ;
  • Être présent lors des travaux pour s’assurer de leur bon déroulement ;
  • Bien communiquer sur le contenu des animations, leur déroulement et le public à qui elles s’adressent ;
  • Inclure tous les acteurs dès la définition du projet pour assurer la mobilisation, l’adhésion et répondre aux attentes et besoins.

Résultats

  • Organisation d'un cycle de 11 ateliers "Nature, compost et vie du potager" en collaboration avec les asbl Good Planet et Le Début des Haricots ;
  • Accueil des Rencontres Good Food et des ateliers "Cultiver en ville" ;
  • Inauguration du projet en présence des partenaires et des différents publics cibles ;
  • Planification, suivi et évaluation participative du projet ;
  • Mise en place de 6 ateliers cuisine Good Food avec l’épicerie sociale de la Croix-Rouge.
  • Nombre de personnes touchées directement par le projet : environ 320.
Inspirerende projecten

Premier retour d'expérience sur la mise en place de 4 buttes autoferfiles

Ter info: dit inspirerend project is alleen beschikbaar in het Frans

Le concept de butte est très souvent immédiatement lié à celui de "permaculture" dans l'esprit de bon nombre de gens. C'était aussi notre cas.

Naturellement, on a voulu tester cette fameuse culture autofertile...

En lasagne, hugelkutur, butte sandwich, etc., il y a le choix ! On a opté pour une structure ni trop simple (sinon c'est pas drôle) ni trop compliquée à mettre en œuvre. En plus, on avait le soucis d'améliorer la qualité de notre sol, donc un apport de bonne terre et de compost nous semblait intéressant sur le long terme. Le sol n'est pas pollué (on a de la chance, dans notre zone d'Evere), mais il est très compact (limono-argileux) et les apports de la butte, ainsi que les mouvements de matière et des vers ne peuvent pas lui faire de mal.

 

Étape 1 : on ramène du monde et on se lance

Nos amis de Mutinerie Village, dans le Perche, appellent ça des "coups de foin" : une opération éclaire, ciblée, qui fédère un groupe de motivés. Nous, on a baptisé ces opérations nos "transform'actions".

Le dimanche 22 avril, on a monté nos deux premières buttes dans la joie et la bonne humeur, au soleil ! Les deux autres ont été dressées la semaine suivante.

Leur composition :

  • une base de carton (sans encre, bien sûr, et sans adhésif). Il paraît que ça attire les vers. C'est bon pour le sol. Bien arroser le carton (en fait il est préférable d'arroser chaque couche que l'on place, ça crée de l'humidité dans la butte)

  • une alternance de couches de matières azotées (azote = quand c'est vert, donc frais, vivant. Ex : herbe de tonte) et de matières carbonées (carbone = marron, plutôt sec et mort. Ex : feuilles mortes). Il faut à tout prix éviter la faim d'azote ! On a alterné en tout deux couches d'herbe de tonte, deux couches de feuilles mortes. On arrose bien à chaque fois

  • une alternance de bonne terre et d'un bon compost. On a respecté cette répartition : 2 couches de terre pour 1 couche de compost. On continue comme ça jusqu'à ce qu'on trouve la butte assez haute à son goût. Bien sûr, plus elle est haute, moins ça fait mal au dos ensuite...

  • pour terminer : le paillage. Enfin, façon de parler, puisqu'on ne met pas forcément de la paille. Nous avons opté pour du brf. On met donc une bonne dose de brf pour recouvrir les buttes (une dizaine de centimètres).

C'est important de laisser la butte reposer un peu ensuite pendant 3-4 jours, et donc de résister à la tentation de planter ou semer dedans. Le risque, sinon, c'est de brûler ce qu'on y met à cause de la forte chaleur qui se crée dans notre butte. Du moins c'est ce qu'on a lu plusieurs fois... donc on n'a pas pris de risques.

 

Étape 2 : on plante !

Pour des raisons d'agendas un peu chargés, on n'a planté que début mai. Aujourd'hui, tout s'est très bien développé et les buttes sont méconnaissables. Elles fourmillent (littéralement, on héberge plusieurs espèces de fourmis) de biodiversité, c'est super ! Papillons, gendarmes, et tout un tas d'insectes qu'on ne connaît pas...

Mais avant de planter, on a dû se renseigner un peu. Pas question de faire ça n'importe comment : on a préféré pouvoir organiser une rotation des cultures d'année en année, pour ne pas épuiser les sols.

Deux enjeux :

  • répartir intelligemment les plants en fonction des familles botaniques, pour ne jamais retrouver une même famille d'une butte à l'autre, puisque l'on veut faire une rotation. Cela veut dire quoi ? Tout simplement que l'année suivante le contenu de la butte 1 passe à la butte 2, celui de la butte 2 à la butte 3, etc. Donc, s'il y a des plants de la famille des Solanacées (tomates, poivrons, par exemple) dans la butte 1, il n'en faut pas dans la butte 2.
  • associer des plants qui vont bien ensemble et éviter les mauvaises associations (bonne association canonique : les capucines avec les tomates, puisque les capucines attirents sur elle les pucerons / mauvaise association canonique : les tomates et les pommes de terre, ou les choux, ou encore le maïs).

Il existe de nombreux sites, de nombreux livres et de nombreuses vidéos sur le principe des bonnes/mauvaises associations au jardin. Ensuite, il faut faire le tri et tester.

Notre répartition :

  • Butte 1 : des choux (brocoli, chou-fleur, etc., de la famille des Brassicacées), des aubergines (famille des Solanacées, comme la tomate), des haricots (famille des Fabacées) et des pommes de terre (également des Solanacées, comme les tomates. Eh oui !).
  • Butte 2 : c'est le royaume des cucurbitacées (courges, courgettes, etc.). On y a aussi mis du maïs (famille des Poacées), quelques plants de fraises et des tournesols. On pourra y ajouter des oignons et des poireaux à volonté.
  • Butte 3 : c'est le royaume des Solanacées. On y a mis des tomates, des poivrons et des piments. Sous les pieds de tomate, du basilic, bien sûr. Ils vont très bien ensemble, au potager comme en salade. Il y pousse aussi des carottes, lentement mais sûrement. On n'y a jamais ajouté les petits pois et les pois chiches prévus au départ. Se sont invités tout seuls des plants de moutarde.
  • Butte 4 : c'est la moins complète, faute de s'être procuré ce dont on avait besoin (manque de temps, razzia à La Ferme Nos Pilifs). On y trouve un très grand et beau quinoa, qui s'y plaît beaucoup. On y avait aussi mis des navets, récoltés depuis. Étaient prévus : des brocolis, des épinards, des betteraves, du chou kale et des amaranthes.

Dans presque toutes les buttes il y a des fleurs : tournesols et capucines principalement. On essaiera de faire mieux l'an prochain.

On a aussi mis, autant que possible, des aromates. Il est conseillé de mettre des aromates tout autour des buttes, puisqu'ils constituent un très bon rempart contre les nuisibles.

Une spécificité : deux des buttes sont équipées d'un tuyau microporeux relié à une arrivée d'eau et qui circule de l'une à l'autre par en-dessous (entre la couche de carton et tout ce qui a été ajouté par-dessus). En principe, les buttes sont censées se gérer toutes seules et bien se porter. On a voulu tester : deux buttes irriguées par en-dessous, deux buttes non irriguées. L'idée, en irrigant par en-dessous, c'est de pousser les plants à faire des racines pour aller chercher l'eau.

 

Un principe intéressant quand on fait des buttes : plus il y a de plants, mieux c'est ! Il faut chercher à avoir un réseau racinaire le plus dense possible, et donc un sol le moins compact possible. Si l'on plante des poireaux, par exemple, il est préférable de les couper à la base du blanc, plutôt que de les arracher. Non seulement on préserve son système racinaire (et donc on évite que les cavités laissées par les racines ne se rebouchent), mais en plus un autre poireau poussera à partir de cette base de blanc, et ça c'est quand même sympa ! Idem pour les pommes de terre. On ouvre la butte, on prend, on referme. Si on en laisse, ça donnera d'autres pommes de terres et c'est très bien.

 

On ajoute des plants régulièrement. On sera bientôt en mesure de récolter pas mal de cucurbitacées et de tomates. Pour le quinoa, on verra cet automne.

À suivre donc...

Inspirerende projecten

Magazine Symbioses, n°88 : « Alimentation-Consommation : de l’assiette à la Terre (volume 2) »

Ter info: deze tool bestaat alleen in het Frans

Symbioses, le magazine de l'éducation relative à l'environnement, a consacré en 2010 deux numéros sur l'éducation à l'alimentation durable. Ce second "tome" décrit des initiatives pour manger durable à l’école ou lors de camps scouts, des restaurants slow-food, des bons plans pour acheter autrement, des projets interculturels ou sociaux autour de l’alimentation… Le tout enrichi, comme toujours, d’actualités, d’outils pédagogiques, de bonnes adresses.

Vous pouvez  : vous Abonner,   Commander le numéro ou télécharger les articles.

 

DOSSIER : Alimentation / Consommation: de l'assiette à la terre

Matière à réflexion

L’éco-alimentation, un savoureux défi éducatif (PDF - 132Ko)

Quels sont les fondements, les pratiques, les réussites, les difficultés et les défis de l’éducation à l’éco-alimentation ? Réponses avec Lucie Sauvé et Nayla Naoufal, de la Chaire de recherche du Canada en éducation relative à l’environnement de l’Université du Québec àMontréal, qui viennent d’y consacrer une étude et un colloque1.

Expériences

Cuisiner et manger durable à l’école( PDF - 131Ko)

Une cantine durable à l’école ? Des collations saines dans les classes ? Un projet d’établissement pour une alimentation durable ? Le défi est de taille !

Le SlowFood s’invite au resto (PDF - 62Ko)

Le Slow Food :manger bon,propre et juste.Un grain de sel dans la cuisine industrielle. Les restaurateurs seraient de plus en plus nombreux à y être sensibilisés. Reste à les former.

La « gamelle scout » saine et locale (PDF - 70Ko)

Avec « Vert le Camp », le saucisse-compote et autres plats traditionnels des camps scouts cèdent la place à des repas plus équilibrés. L’occasion aussi de privilégier l’achat local plutôt que le caddie démesuré du supermarché, tout en respectant un budget-camp souvent serré.

Bons plans de consomm’acteurs (PDF - 70Ko)

Apprendre à décoder les étiquettes lors de ses courses au supermarché, s’abonner à des paniers de légumes bio ou faire partie d’un groupe d’achat solidaire : les consommateurs ouvrent la voie d’une autre alimentation.

Diversité culturelle sur la table publique (PDF - 70Ko)

Bouillon Malibran invite la diversité culturelle à sa table, là où la vie grouille : la rue. Grand banquet, cuisinemobile, ateliers cuisine,légume du mois… Des idées sur le feu,imaginées par les citoyens d’un quartier,pour allier impératifs sociaux, richesses culturelles et respect de l’environnement.

Manger durable sans le sou ? (PDF - 75Ko)

« Une alimentation saine pour toutes les fourchettes », un événement organisé par le CPAS deSchaerbeek un soir d’octobre. Echange d’idées et de recettes pour cuisiner sain et pas cher.

Méthodologie

Alimentation durable en collectivité (PDF - 60Ko)

Quelques conseils méthodologiques aux collectivités pour (oser) se lancer dans la démarche d’alimentation durable.

Outils

Sélection d’outils pédagogiques et informatifs. (PDF - 104Ko)

Adresses utiles

Sélection d’associations et institutions. (PDF - 109Ko)
Documentatie

Malle pédagogique "De mon assiette à la planète"

Ter info: deze tool bestaat alleen in het Frans

Cette malle regroupe dossiers pédagogiques, albums et documentaires jeunesse, jeux, DVD et documents d’information travailler avec les 5-12 ans ou les 12-18 ans sur l'alimentation durable . Les outils abordent l'alimentation en lien avec l'environnement, la santé, le Sud, le monde.

Prêt gratuit (+ caution) à Bruxelles et Namur, sur réservation (02 286 95 73 - sandrine.hallet@reseau-idee.be)

Une nouvelle version, mise à jour, est en cours de préparation, et sera complétée par une malle virtuelle.

Documentatie

LoveMEATender: dossier d'accompagnement pédagogique

Ter info: deze tool bestaat alleen in het Frans

Ce dossier permet une exploitation du film documentaire LoveMEATender qui aborde production et consommation de viande, dérives, et alternatives possibles.  Il fournit infos, pistes pédagogiques, liens avec le programme, bibliographie et adresses.

Le dossier est découpé en 7 chapitres selon les grandes thématiques du film (production, économie mondiale, environnement, bien-être animal, consommation, action et le « système viande ») et propose une manière de voir et de comprendre les interdépendances entre ces thématiques.

Il est destiné aux enseignants, animateurs, éco-conseillers et à tout citoyen s'adressant à un public de jeunes (dès 10 ans) et d'adultes.

Documentatie

Donderdag Veggiedag

EVA biedt je alle informatie die je nodig hebt om meer plantaardig te eten. Een uitgebreide receptendatabase, handige stadsplannen met de beste veggie adressen op, een driemaandelijks magazine, productinfo, en nog zoveel meer.

Waarom Donderdag Veggiedag ?

Donderdag Veggiedag is een campagne van EVA met de steun van Leefmilieu Brussel en de Brussels Minister voor milieu die jou wil tonen hoe je één dag in de week lekker en gezond vegetarisch kan eten. Het is dé ideale manier om tegelijk iets voor je eigen gezondheid te doen als voor het klimaat. Bovendien zorg je meteen ook voor een betere voedselverdeling in de wereld en voor gelukkigere dieren. En dat allemaal door gewoon één dag in de week anders te eten. De wereld veranderen was nog nooit zo makkelijk. En lekker!
Ontdek het video over Donderdag Veggiedag.

En voor wie nog twijfelt, zetten we graag even enkele concrete feiten op een rijtje:

  • Door mee te doen aan Donderdag Veggiedag verklein je het risico op hart- en vaatziekten, diabtes type 2 en sommige kankers. Je krijgt minder slechte cholesterol binnen en blijft makkelijker slank.
  • Voor de productie van 1 kilogram rundvlees is 15.000 liter water nodig. Ter vergelijking: voor 1 kilogram tarwe is dat slechts 900 liter.
  • Door gedurende 1 jaar mee te doen aan Donderdag Veggiedag verminder je je broeikasuitstoot evenveel als wanneer je 1.250 kilometer zou fietsen in plaats van de auto te nemen.
  • Wereldwijd sneuvelt er jaarlijks 3 miljoen hectare bos voor de vleesconsumptie, dat is een oppervlakte zo groot als België.
  • Door gedurende 1 jaar 1 dag in de week veggie te eten, spaar je elk jaar het leven van ruim 20 dieren. Wie krijgt er daar nu geen supergevoel van :-)!


Voor meer info contacteer ons op info@evavzw.be

 
Documentatie

Homo Responsabilis Cacao

Ter info: deze tool bestaat alleen in het Frans

Homo Responsabilis Cacao est une simulation d’affaires (business game) ayant pour vocation de sensibiliser les élèves aux enjeux économiques, sociaux et environnementaux du développement durable.

En plaçant les participants dans la peau de chefs d'entreprise impliqués dans le marché du chocolat au Nord et au Sud, le but est, dans un premier temps, de leur faire comprendre comment fonctionne et raisonne une entreprise. Ils développeront pour ce faire les compétences entrepreneuriales : esprit d’initiative, confiance en soi, réflexion sur un projet de vie, esprit d’équipe, communication, négociation…

Dans un deuxième temps, les élèves sont confrontés à des évènements d'ordre social et environnemental qui les amènent à se questionner et réagir sur ces thématiques (commerce équitable, RSE, labels, préfinancement, variation du prix des matières premières et son impact).

Une fois ces deux logiques intégrées, l'entreprise d'une part, le développement durable de l'autre, une séance de débriefing permet de resituer les participants dans leurs rôles concrets du quotidien (citoyen, consommateur, entrepreneur, travailleur), et de les amener à proposer des moyens concrets et réalistes d'agir, avec le secteur économique, dans le sens du développement durable.

Animation en classe : Homo Responsabilis consiste en un jeu de simulation de gestion d'entreprise dans un contexte Nord Sud. Il met en scène 2 entreprises du Sud (Côte d'Ivoire) et 1 entreprise du Nord mis en relation dans le commerce du chocolat.
Il permet à chaque participant d'assimiler par la pratique (tout en invitant le participant à se positionner personnellement quant aux enjeux mondiaux du développement durable) :
- les concepts théoriques de base de la responsabilité sociétale des entreprises et du développement durable appliqué à l'économie
- le commerce équitable
- les mécanismes économiques contribuant au développement durable
- les impacts des variations des cours des matières premières.
- les labels

Sur base de cette simulation, les participants vont pouvoir rencontrer, sous l'angle de la pédagogie active, les différentes compétences du référentiel FWB.

Effets attendus :

  • comprendre comment fonctionne et raisonne une entreprise au travers des compétences entrepreneuriales : esprit d’initiative, confiance en soi, réflexion sur un projet de vie, esprit d’équipe, communication, négociation…
  • se questionner et réagir sur les thématiques suivantes : (commerce équitable, RSE, labels, préfinancement, variation du prix des matières premières et son impact).
  • resituer les participants dans leurs rôles concrets du quotidien (citoyen, consommateur, entrepreneur, travailleur), et de les amener à proposer des moyens concrets et réalistes d'agir, avec le secteur économique, dans le sens du développement durable.

Public- cible :

  • Jeune faisant partie d’une structure jeunesse
  • NEET (Not in Education, Employment or Training (ni étudiant, ni employé, ni stagiaire) – Jeune en décrochage
  • Jeune (indépendant d’une école ou d’une structure)
  • Futur enseignant
  • Enseignant
  • Animateur – Accompagnateur/coach
  • Formateur

Informations complémentaires :

http://www.groupeone.be/homo-responsabilis/

    Documentatie

    Methodologische gids - Collectieve tuinen

    Ter info: deze tool bestaat alleen in het Frans

    Le Début des Haricots est fier de vous offrir ce guide d'agriculture urbaine, gratuit, en format PDF. Des collaborateurs chevronnés et passionnés vous livrent ici, dans ce guide, l'essentiel de ce qu'il vous faut pour commencer votre propre potager. 

    Vous y trouverez les étapes à suivre et les points d'attention à avoir en tête pour lancer un projet dans une dynamique participative. 

    Ce guide méthodologique peut être téléchargé gratuitement. N'hésitez pas à envoyer vos commentaires à l'équipe qui l'a réalisé à l'adresse jc@haricots.org

    Cet outil pourrait être amélioré au fil du temps grâce à vos contributions.

    Documentatie