Mieux manger

• Le projet

Nous avons lancé depuis 2015 un projet de maraîchage bio-optimisé (visant la culture d’un maximum de légumes au mètre carré) sur le site de l’Espace Test Agricole à Anderlecht.

• Graines de Paysans et BoerenBruxselPaysans 

Le lancement de notre exploitation agricole urbaine a été possible grâce à l’initiative « Graines de Paysans » , qui vise à soutenir l'installation de nouveaux agriculteurs professionnels à Bruxelles en leur mettant à disposition des terres, du matériel et un accompagnement pendant deux ans. Nous avons effectué notre première récolte au début de l’été 2016, et nous proposons désormais la livraison de paniers aux particuliers et entreprises bruxelloises.

L’initiative « Graines de paysans »  fait partie du projet « BoerenBruxselPaysans » qui  est installé depuis fin 2015 à Neerpede et dans la vallée du Vogelzang à Anderlecht. Bénéficiant de l’expertise de quatre associations et de deux administrations, le projet BoerenBruxselPaysans, financé majoritairement par le FEDER (Fonds Européen de Développement régional) et piloté par Bruxelles Environnement, entend faire de la capitale un exemple en matière d’agriculture urbaine, en approvisionnant les Bruxellois avec des produits fermiers de qualité et respectueux de l’environnement.

Le label Good Food Resto a pour objectif de soutenir et guider les établissements HORECA qui s’impliquent dans une démarche durable. Il répond à une demande des Bruxellois et Bruxelloises qui souhaitent distinguer les établissements durables de la capitale. Coordonné par Bruxelles Environnement, l’octroi du label a une finalité non commerciale.

À qui s’adresse le label Good Food Resto ?

Le label s’adresse à tous types d’établissements HORECA : les restaurants d’insertion sociale ou d’hôtellerie, la restauration rapide ou classique, les restaurants de complexe sportif, les food-trucks et les restaurants haut de gamme et étoilés. Les traiteurs comptoirs peuvent également recevoir le label.

Avantages pour les établissements

Une réponse à la demande des clients

Le label intègre les grands principes de la stratégie Good Food : la consommation de produits locaux et de saison, des assiettes contenant moins de protéines animales mais de qualité, une offre végétarienne, des aliments produits dans le respect de l’environnement et des producteurs et ce, tout en minimisant le gaspillage alimentaire. Les pratiques Good Food répondent ainsi à la demande croissante de la clientèle pour une alimentation de qualité, végétarienne, et respectueuse de l’environnement et des producteurs et productrices de nos régions.

Une visibilité de l’établissement

Le label Good Food Resto permet aux Bruxellois et Bruxelloises d’identifier facilement les restaurants impliqués dans une démarche durable. Grâce au matériel promotionnel mis à leur disposition, les établissements peuvent valoriser leurs démarches envers la clientèle.

En intégrant le processus de labellisation, les restaurants peuvent bénéficier d’une visibilité accrue via les outils de communication de Bruxelles Environnement (newsletter, brochures, événements, réseaux sociaux…) ou encore via les campagnes de communication. Une fois labellisés, les établissements sont cartographiés dans le bottin Good Food.

Un potentiel de réduction des coûts en cuisine

L’établissement, quant à lui, peut réduire certains coûts grâce à l’adoption de pratiques Good Food, notamment : les produits faits maison (boissons, sauce, pain…), la diminution du gaspillage, l’utilisation de produits belges et de saison, l’introduction de protéines végétales moins coûteuses que les protéines animales…

Un soutien à l’évolution des pratiques

Par ailleurs, les restaurants en voie de labellisation ou labellisés peuvent être accompagnés pour développer leurs pratiques. L’accompagnement consiste en des conseils sur mesure, ainsi qu’une offre de formations et ateliers, qui leur permettront d’évoluer dans leurs pratiques et d’échanger avec leurs pairs. 

Des aides économiques pour les entreprises exemplaires 

À partir de 2024, les entreprises exemplaires au niveau social et/ou environnemental pourront bénéficier d'aides majorées. Ensuite, à partir de 2030, seules les entreprises exemplaires auront accès aux aides économiques.

La Région de Bruxelles-Capitale répertorie chaque établissement labellisé Good Food comme étant une « entreprise exemplaire » au niveau environnemental.

Fonctionnement, obtention et validité du label

Lors d’une première labellisation, l’établissement remplit le dossier de candidature, et signe les conditions de participation et d’engagement. Ensuite, l’établissement est audité par un organisme indépendant de Bruxelles Environnement pour vérifier la conformité de son dossier et de ses pratiques. Un jury se réunit afin de valider ensemble les candidatures. Si le dossier est validé, l’établissement reçoit le label. Il peut ensuite communiquer directement à sa clientèle.

Tous les 2 ans, l’établissement labellisé bénéficiera d’un « audit de suivi » afin de mettre à jour son dossier en fonction de l’évolution des critères de Bruxelles Environnement et/ou l’évolution des pratiques de l’établissement. Cet audit permet de faire évoluer les pratiques, de bénéficier de conseils et d’augmenter le nombre de toques (cf. point « Les critères du label et nombre de toques ») si les pratiques ont évolué. Après l’audit de suivi, le label est automatiquement prolongé à condition que les critères soient toujours bien respectés par l’établissement.

Dates de remise des dossiers

Les dossiers de candidature peuvent être remis 3 fois par an :

• Dernier lundi du mois de janvier
• Dernier lundi du mois de mai
• Dernier lundi du mois de septembre 

Les dossiers sont analysés dès leur réception et sont ensuite évalués par un jury au maximum 6 semaines après chaque date limite de remise de dossier.

Les critères du label et nombre de toques

Pour pouvoir remettre un dossier de candidature, l’établissement doit répondre à 4 critères PRÉREQUIS. Si l’un de ces 4 prérequis n’est pas satisfait, le dossier ne sera pas recevable.

Critères prérequis :

• Critère n° 1 : Respecter la législation
• Critère n° 2 : Communiquer sur les démarches d’alimentation durable et le label Good Food
• Critère n° 3 : Ne pas utiliser de produits de 5^ème gamme
• Critère n° 4 : Proposer une offre végétarienne

Découvrez les critères en détail dans le dossier de candidature (.xlsx).

Ensuite, chaque établissement, selon ses pratiques et son menu, coche une série de critères OPTIONNELS. Plus il y a de critères cochés, plus l’établissement obtient de points. Les points sont ensuite convertis en pourcentage. Le label comprend 3 niveaux : 1, 2 ou 3 toques.

• 1 toque : de 30 à 49 %
• 2 toques : de 50 à 69 %
• 3 toques : de 70 à 100 %

Important : Selon le type de cuisine, certains critères seront « non applicables ». Cela modifiera automatiquement le dénominateur de calcul des points. Ce système a été mis en place afin de ne pas désavantager un établissement qui n’aurait pas la possibilité de répondre à un critère.

Les critères « optionnels » sont divisés en 4 catégories :

1. Approvisionnement
   • Critère n° 5 : Favoriser l’approvisionnement en circuit court
   • Critère n° 6 : Cuisiner des produits certifiés bios
   • Critère n° 7 : Utiliser des œufs durables
   • Critère n° 8 : Se fournir en viande de manière raisonnée
   • Critère n° 9 : Se fournir de manière raisonnée en produits de la mer ou d'eau douce
   • Critère n° 10 : Proposer des boissons bios et/ou issues du commerce équitable et/ou bruxelloises et/ou faites maison
   • Critère n° 11 : Cuisiner à partir d’invendus alimentaires récupérés chez un tiers
2. Fait maison
   • Critère n° 12 : Cuisiner des fruits et légumes frais et bruts
   • Critère n° 13 : Proposer des produits faits maison
3. De saison
   • Critère n° 14 : Préparer des fruits et légumes frais belges et de saison
   • Critère n° 15 : Proposer une préparation sucrée avec des fruits ou des légumes belges et de saison
4. Pertes alimentaires
   • Critère n°16 : Valorisation des pertes alimentaires

Un critère BONUS est également disponible :  Être labellisé « Entreprise écodynamique »

Comment obtenir le label ?

1. Vérifiez que vous êtes en mesure de répondre aux 4 prérequis. Si c’est le cas, votre établissement peut soumettre un dossier de candidature.
2. Parcourez le document de candidature (.xlsx) et prenez connaissance des critères et des preuves à fournir.
3. Recevez un accompagnement GRATUIT pour faire le point sur vos pratiques et le lien avec les critères demandés. Le service Facilitateur Resto de Bruxelles Environnement vous aidera à compléter le document, interpréter les critères et rassembler les preuves. Remplissez ce formulaire pour recevoir un accompagnement.
4. Rassemblez les preuves nécessaires et finalisez le document
5. Imprimez le document de signature, remplissez-le et signez-le
6. Envoyez l'ensemble du dossier (candidature + preuves), de manière électronique, à l’adresse restogoodfood@environnement.brussels.

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Bon appétit!

Envie de développer une activité en alimentation durable ? 

Vous désirez vous lancer dans un des métiers de l'agro-aliementaire, incluant  la production primaire (agriculture, élevage), la distribution, en passant par la transformation, l’horeca, les traiteurs, la logistique, l’e-commerce. 

Votre projet porte des valeurs de durabilité : circuits-courts, produits biologiques, saisonnalité, zéro déchet, artisanat,  commerce equitable, etc.

Crédal vous propose un accompagnement complet de votre projet !

Pour qui ?

Le programme s'adresse aux porteurs de projets bruxellois désireux d'être stimulés à créer de nouveaux business models en phase avec le marché de la transformation alimentaire et aux indépendants désireux de débuter leur activité culinaire durable et d'accéder aux infrastructures dont ils ont besoin.

Priorité sera donnée aux personnes :

• Possédant un projet concret, lancé ou en passe de l'être ;
• Ayant accès à la profession et à la gestion ;
• Ayant une vraie plus-value durable

Programme

Le parcours d'accompagnement GoodFood est un dispositif d'accompagnement entrepreneurial complet, qui vous donnera tous les outils pour réussir le lancement de votre entreprise.

Méthodes pédagogiques

Ce programme est avant tout individualisé et flexible mais comme tous nos programmes, il se base également sur une dynamique d'échange et de solidarité entre les participants. Vous aurez ainsi accès à un ensemble de ressources et outils développés par nos accompagnateurs pour faciliter le développement de votre projet et à des rencontres avec des professionnels du secteur.

Différents modules de formation sont à votre disposition en fonction de vos besoins, et un accompagnement individuel peut-être envisagé une fois que vos connaissances du secteur sont suffisantes.

Tout le long, nous veillons à votre introduction dans un réseau d’acteurs locaux, du producteur au distributeur,  à travers des rencontres et des visites de terrain.

Contenu

Le parcours vous permet d'être accompagné à différents stades de votre projet, depuis l'idée jusqu'à l'a concrétisation. 

Il est taillé sur mesure en fonction des besoins des porteurs et des sessions collectives  programmées. La durée peut donc varier selon le stade d'avancement  du projet et la disponibilité du porteur, en géneral l'accompagnement dure  de 4 à 8 mois

Un parcours d’accompagnement complet comprend  : 

• Du coaching individuel sur les aspects liés directement à votre projet.
• Des moments de coworking : possibilité de travailler chez Crédal à la suite des ateliers afin d'échanger avec d'autres porteurs de projet sous la tutelle d'un accompagnateur 
• Un relai d'information sur les aides et ressources existantes por votre projt dans le secteur de l'alimentation durable
• Des modules collectifs géneraux tels que :  Stratégie entrepreunariale en alimentation durable ; Réaliser une étude de marché ; Choisir son emplacement géographique ; Réaliser son plan financier ; Identité graphique et outils de communication , Marketing digital ; Les labels en alimentation durable ; Pitcher son projet
• Des modules collectifs spécifiques aux différents métiers de l'alimentation durable, axés sur des aspects pratiques et au fait des dernières avancées des secteurs à Bruxelles. Ces modules, abordent des sujets tels que  : normes sanitaires, la certification bio, la détermination d'un prix, les aspects juridiques d’un projet lié à l’alimentation , la gestion quotidienne, le gestion du stock, le choix des fournisseurs, etc.
• Un accompagnement technique par des chefs professionnels, à travers des ateliers collectifs et individuels, afin d’améliorer votre efficacité en cuisine, de perfectionner vos recettes ou d’évaluer vos prix ;

Quand ?

Toute l'année pour commencer le coaching en individuel.

Durant un an, un projet pilote mené dans une école bruxelloise a testé la faisabilité et la rentabilité de cours de cuisine pour enfants, combinant l’apprentissage culinaire et la préparation de repas destinés à être achetés par les familles. L’étude a permis d’établir un modèle pour répliquer l’expérience.

Objectifs

Une étude-pilote qui implique l’école, les parents et les enfants

Ce projet pilote d’ateliers culinaires a mis à profit le temps passé à la garderie pour concocter un souper familial sain et de saison. Une initiative testée avec une soixantaine d’enfants et une enquête menée auprès des parents afin de déterminer le cadre d’un modèle où tout le monde y trouve son compte :

• une activité didactique et de sensibilisation pour les enfants.
• un gain de temps pour les parents qui peuvent se procurer un repas familial.
• une opportunité pour les cuisiniers qui souhaitent développer une activité économique dans un espace professionnel inutilisé à ce moment de la journée.

Résumé

Quatre ateliers culinaires ont été organisés pour des enfants de 10-12 ans, accueillant 15 enfants par atelier.   La session consistait à élaborer le menu du jour – une soupe et un repas chaud - avec des produits frais et de saison.  Un cuisinier externe qualifié proposait une session de découverte et de mise en pratique, expliquant la saisonnalité des produits et les astuces pour éviter le gaspillage, limiter les déchets, etc.... Dans le cadre du projet-pilote, les repas préparés durant l’atelier étaient proposés aux parents pour être dégustés à la maison tandis que dans la pratique, l’idée sera de vendre les plat préparés aux parents.

Résultats

• Intérêt des parents et des enfants

Lors de l’enquête menée auprès des parents, 85% d’entre eux ont fait part de leur intérêt pour un tel projet, estimant qu’il est important que leurs enfants apprennent à cuisiner et découvrent les atouts d’une alimentation saine et de saison. Il y a toutefois plus d’intérêt pour l’organisation des ateliers que pour l’achat des repas. Les entretiens menés avec les enfants ont révélé que 91% sont prêts à participer à de tels ateliers à l'avenir et 71% d’entre eux y ont acquis l’envie de cuisiner à la maison.

• Un business plan pour les cuisiniers 

Le projet pilote a permis de déterminer les conditions essentielles à la réussite et à la rentabilité d’un tel projet : collaboration entre l’école et les parents, choix des produits, nombre d’ateliers, prix réaliste pour la participation et l’achat des repas, encadrement nécessaire et nombre de participants. L’étude a également défini les contours d’un business plan pour permettre à des cuisiniers de développer cette activité sans trop d’investissements. Une réflexion utile pour toutes les écoles qui souhaiteraient développer un tel projet.

Télécharger le Business Plan

Comment lancer un projet en lien avec l’alimentation dans une école ?

La méthode « Se mettre à table » mène à décider ensemble comment améliorer l'alimentation à l'école : que ce soit via un projet d'école, dans des classes, par des changements dans le réfectoire, dans les menus, dans l'organisation... ou par une activité rassemblant petits et grands.

 L’outil « Se mettre à table » facilite la construction par étapes d'un projet / d’une action autour de l'alimentation à l'école en mettant autour de la table les personnes concernées : direction, enseignants, parents, infirmière, éducateur, responsable des repas, délégués d'élèves... L'apport de chacun est valorisé et des fiches focus ouvrent le regard sur les multiples facettes de l'alimentation à l'école. Les fiches « situation » aident à identifier les besoins.