Citoyens

« Vegetal Bellevue »  est un projet communal de reconversion d’une friche historique (ancien lit de la Petite Senne) en espace agro-écologique à l’arrière des anciennes Brasserie Bellevue.

Dans ce cadre hors du commun, l’asbl Atelier Groot Eiland y poursuit une activité (nouvelle pour l’asbl) de maraichage urbain sur 1300m², en partenariat avec la Commune de Molenbeek et grâce au soutien de l’Alliance Emploi-Environnement.  En 2016, Groot Eiland a déjà récolté sa deuxième saison, défiant ainsi d’une belle manière les contraintes urbanistiques du site (fort enclavement, ombrage important).

Les produits cultivés sont utilisés dans leurs activités de restauration (Heksenketel et Bellevue). L’exploitation fournit également à des restaurateurs locaux et mettra également en vente ses produits directement via un comptoir de vente.

Dans ce cadre, des travaux de développement de l’espace maraîcher, soutenus par la Politique de la Ville 2015, ont été confiés par la Commune à La Ferme Nos Pilifs pour doter l’asbl Groot Eiland de serres supplémentaires, d’arbre fruitiers (pommes, poires, petits fruits) et d’une citerne de récupération d’eau de pluie de grande capacité.

D’autres travaux d’aménagement sont également entrepris sur les 700m² restant : prairie fleurie, plantes et arbustes indigènes divers, hôtel à insectes, panneaux didactiques, bacs potager pour un projet communautaire et un espace convivial. Une promenade piétonne de part en part du site permettra d’accueillir les visiteurs sur ce site atypique. De quoi faire de ce site un lieu attractif au cœur de la ville pour le développement de l’alimentation durable à Molenbeek et en région bruxelloise !

Vegetal Bellevue est un projet mené par la commune de Molenbeek,  Service Développement Durable de l'administration communale de Molenbeek-Saint-Jean, en collaboration avec l’Atelier Groot Eiland  avec le soutien de Bruxelles-Environnement et de la Région de Bruxelles Capitale.

Le projet Cojardinage soutient l’agriculture urbaine dans la capitale en incitant à partager les jardins inexploités, à jardiner ensemble et en favorisant l’échange de compétences entre maraîchers amateurs.

Objectif

Beaucoup de Bruxellois ne cultivent pas leur jardin, par manque de temps, de connaissances ou simplement d’intérêt, tandis que d’autres aimeraient faire un potager, mais ne disposent pas de l’espace nécessaire. Le projet Cojardinage encourage le partage à la fois de zones de culture et de compétences en maraîchage entre habitants d'un même quartier.

En soutenant les activités de maraîchage amateur, cette initiative s’inscrit résolument dans le premier axe de la Stratégie régionale Good Food qui vise à augmenter la production alimentaire locale et durable .

Résumé

Le projet Cojardinage met en relation des Bruxellois qui ont la main verte, mais pas de jardin et leurs voisins désireux de valoriser une partie de leur espace privé en potager.

Les binômes de cojardineurs se constituent au cours d’animations proposées par des acteurs de quartier (communes, associations, comités de citoyens, etc.), soit par la mise en relation directe entre deux participants, soit avec l’aide de sites de partage de jardins existants (voir liens ci-dessous).

Autant de moments qui favorisent également la rencontre entre riverains, l’échange de pratiques et la dissémination du concept de cojardinage.

Résultats

Des formations proposées aux acteurs relais en 2016 donneront naissance à un groupe décentralisé d’animateurs en cojardinage. Ces derniers sont formés aux outils proposés dans le kit « Cojardinage dans votre quartier », qu’ils pourront ensuite utiliser au cours d’activités de quartier et contribuer ainsi à disséminer la dynamique du cojardinage localement.

En plus de l’organisation d’animations, ces acteurs relais sont invités à participer à la promotion et au développement du concept de cojardinage à Bruxelles via :

• la diffusion de la communication,
• l’utilisation des outils existants et l’identification d’éventuels besoins complémentaires.
• À terme, des binômes de cojardinage verront le jour dans tous les quartiers de la capitale.

Publics cibles

Candidats jardiniers : tout citoyen motivé et désireux de mener des activités de maraîchage (potager, petits fruits, etc.).

Propriétaires d’espaces cultivables (jardins, terrains, etc.): particuliers, entreprises et associations

Acteurs relais de quartier :

• administrations (coordinateurs Agenda 21, écoconseillers, cohésion sociale, etc.),
• Associations locales : maisons de quartier, maisons des jeunes, maisons médicales, etc.,
• collectifs citoyens : comités de quartier, potagers collectifs, Quartiers durables, etc.,
• associations en lien avec l’alimentation durable et/ou l’agriculture urbaine,
• Guides Potager et Guides Compost

Outils réalisés

Un kit « Cojardinage dans votre quartier » est mis à la disposition des acteurs relais qui souhaitent organiser des ateliers.

Il comporte :

• des suggestions de questions pour faciliter les présentations entre les participants à un atelier,
• un jeu de cartes pour élaborer son projet de cojardinage,
• Une fiche projet à remplir par chaque nouveau candidat cojardineur.

En pratique

• Ateliers et animations de cojardinage : inscription sur le site Cojardinage  pour recevoir les informations de son quartier
•  Formations pour les acteurs relais de quartier 

Soutiens

Le projet initial, intitulé GardenShare, était porté par Strategic Design Scenarios et Ecovala. Il a démarré dans le cadre de l'appel à projets Alimentation Durable 2013 porté par Bruxelles Environnement.

Le projet a évolué et s’appelle désormais « Cojardinage » et 21Solutions a rejoint les porteurs de projet initiaux. Il reste financé par Bruxelles Environnement.

Kit « Cojardinage dans votre quartier »

Prêter son jardin

Plantez chez nous

Réseau des Guides Potager

https://environnement.brussels/thematiques/alimentation/produire-mes-al…

Brochure, Bruxelles Environnement, 2013

Une brochure gratuite qui propose 100 pistes d’action, concrètes et à la portée de tous, pour rejoindre le mouvement de la Good Food !

Objectif

Cette brochure invite tout Bruxellois à adopter, pas à pas, des gestes et actions favorables à un système alimentaire plus respectueux des producteurs, des consommateurs et de la planète.

Pour que l’alimentation et les plaisirs de la table retrouvent toute leur place dans le bien-vivre de la capitale.

Résumé

Joliment illustrée, cette brochure gratuite propose une centaine d’actions concrètes à mettre en œuvre au quotidien.

Du choix des filières courtes à l’accommodement des restes, en passant par les labels et sans oublier les sorties, tout le monde y trouvera des idées inspirantes, certaines estampillées « bonne pour la santé » ou « bonne pour le portefeuille » pour nous guider dans nos priorités.

Pour compléter l’information, des encadrés rappellent les principaux impacts écologiques de l’alimentation et présentent des initiatives collectives stimulantes. 

Publics cibles

Grand public

En pratique

Brochure gratuite en ligne ou sur demande auprès de Bruxelles Environnement : 02 775 75 75 – info@bruxellesenvironnement.be

Etude, Bruxelles Environnement / Greenloop, 2013, 35 pages

Cette étude établit une synthèse de l’impact de la pollution urbaine sur la culture de fruits et légumes et en tire des recommandations pour la Région bruxelloise.

Objectifs

De plus en plus de Bruxellois sont désireux de cultiver un potager en ville et la Région soutient activement cette tendance dans le cadre de la stratégie Good Food. Mais avant d’encourager cet engouement, il était important d’analyser les impacts de la pollution urbaine sur la production de fruits et légumes, afin de pouvoir prendre les éventuelles dispositions nécessaires pour assurer une production de qualité.

Cette étude, commanditée par Bruxelles Environnement, vise à identifier et analyser :

• la littérature et la position des experts sur les villes du Nord les plus en pointe en matière d’agriculture urbaine,
• les impacts de la pollution sur les aliments produits dans un cadre urbain,
• les recommandations à mettre en oeuvre pour diminuer les risques à Bruxelles.

Résumé

L’étude s’articule en trois parties.

La première partie pose le cadre de référence en explicitant :

• les principaux polluants problématiques,
• les types de pollutions à examiner,
• les liens entre pollution et méthodes de culture,
• les liens entre pollution et types de légumes.

La partie suivante aborde la gestion des pollutions en agriculture urbaine, en distinguant prévention et traitement. Sont également présentés les seuils de tolérance européens et les coûts de détection et de mesures.

La dernière partie compile les conclusions et recommandations de l’auteur (voir résultats ci-dessous).

L’étude est enrichie par une bibliographie et une série d’annexes.

Etude, Facultés Universitaires Saint-Louis / Greenloop / Observatoire bruxellois de l’Emploi-Actiris, 2014, 115 pages

Cette étude analyse le potentiel d’emplois qu’offre le développement de l’alimentation durable à Bruxelles au sein des différents secteurs de la chaine alimentaire.

Objectifs

L’alimentation durable, plus respectueuse des producteurs, des consommateurs et de l’environnement, est en plein essor dans les pays du Nord. La capitale belge n’est pas en reste dans ce vaste mouvement, mais elle doit aussi faire face à de nombreux autres défis sociaux, notamment celui de l’emploi.

Et si la Good Food offrait un potentiel à cet égard et permettait de concilier deux objectifs régionaux prioritaires ?

Cette étude présente un double objectif :

• identifier le volume et la nature des emplois actuels liés à l’alimentation durable à Bruxelles,
• déterminer leur potentiel de développement dans le cadre d’une politique régionale de soutien à la Good Food.

Résumé

Les cinq premières parties de l’étude rappellent les enjeux du système alimentaire, aux niveaux global et local, et proposent un tour d’horizon des différents régimes alimentaires. Elles se penchent également sur les définitions existantes de l’alimentation durable et les évolutions récentes qui tendent à inscrire nos pratiques alimentaires dans les principes du développement durable.

Les deux parties suivantes constituent le cœur de l’étude.

La partie 6 présente la situation actuelle de l’emploi dans les initiatives d’alimentation durable à Bruxelles. Une enquête de terrain menée par l’Observatoire bruxellois de l’Emploi (Actiris) a permis de dénombrer le nombre et les types d’emplois existants, secteur par secteur, ainsi que leur évolution au cours des dernières années. Sur cette base, la partie 7 propose une vision prospective du potentiel d’emplois offert par un scénario volontariste et innovant, faisant la part belle à l’agriculture urbaine et la Good Food dans la capitale.

Une huitième partie explore les freins et les opportunités à appréhender pour soutenir le développement d’un système alimentaire durable à Bruxelles, avant de conclure par une dernière partie qui expose des recommandations aux pouvoirs publics régionaux en vue du développement d’un système alimentaire durable porteur pour l’emploi.

Résultats

L’enquête menée dans le cadre de l’étude par l’Observatoire bruxellois de l’Emploi (Actiris) montre que l’alimentation durable occupe déjà 2 500 emplois en Région bruxelloise, dont près d’un millier dans la distribution. L’horeca et la transformation constituent les deux autres secteurs alimentaires les plus importants en termes de volume d’emplois, à côté d’autres activités telles que la production, la formation, la gestion des déchets, etc. L’étude montre en parallèle que l’alimentation durable a poursuivi sa croissance en emplois, même pendant la récente période de crise.

Pour explorer le potentiel d’emplois, les auteurs présentent des exemples de pratiques déjà expérimentées ailleurs, tout au long de la chaîne alimentaire. Ces études de cas illustrent la forte créativité présente dans le domaine de l’alimentation durable, mais soulignent également la relative difficulté de la Région bruxelloise à dynamiser son démarrage en la matière.

Il ressort de l’analyse que le secteur potentiellement le plus pourvoyeur d'emplois en Région bruxelloise est celui de la production agricole urbaine, avec plus de 1 400 postes à créer si l’on a recours à une politique volontariste et à des techniques de maraichage respectueuses de l’environnement et intensives en main-d’œuvre. De cette production urbaine, découleraient plus de 1300 emplois supplémentaires dans les secteurs de la transformation, de la distribution et de l’horeca. Quelques centaines d’emplois pourraient également voir le jour dans le traitement des déchets et la formation. Le potentiel total s’élève donc à plus de 2 900 emplois, soit un doublement de l’emploi actuel en 10 à 15 ans.

Le huitième chapitre examine les freins et les opportunités pour la transition dans les principaux secteurs d’activité liés à l’alimentation durable. L’augmentation de la demande pour une alimentation de qualité et de proximité chez les consommateurs bruxellois et la diversité des initiatives en agriculture urbaine constituent des atouts indéniables. Mais les inerties s’avèrent également fortes : mécanismes institutionnels et législatifs, mentalités des acteurs économiques et changements de comportements des mangeurs n’évoluent que lentement.

L’étude conclut sur des recommandations aux pouvoirs publics : en parallèle de mesures spécifiques à chaque secteur d’activité, elle insiste sur la nécessité d’une politique ambitieuse à même de soutenir le développement d’une agriculture urbaine dense en emplois.

WORMS asbl organise de nombreuses formations sur le compost tout au long de l’année.

Les formations

Venez découvrir les différentes techniques de compostage lors de nos formations courtes, gratuites et financées par Bruxelles Environnement :

• Recycler mes épluchures ? Oui, mais comment ?
• Vermi/lombricompostage
• Compost au jardin
• Bokashi

Chaque année, nous organisons également une formation longue pour devenir Maître-Composteur :

• Maître-Composteur

Nous organisons également des formations payantes à la demande pour les entreprises, les citoyens, les écoles.