BoerenBruxselPaysans

BoerenBruxselPaysans repose sur une vision impliquant la transition de nos systèmes alimentaires ( production, transformation, distribution et consommation) afin d’assurer le respect du vivant et les possibles des générations futures. Cette vision se focalise, dans le cadre du projet, sur l’amélioration de la résilience de la Région de Bruxelles Capitale.

BoerenBruxselPaysans a pour mission de faciliter et d’augmenter la production et la transformation alimentaire locale (Région de Bruxelles Capitale et son territoire alimentaire) selon des modes de production écologiques, à destination des mangeurs bruxellois. Il vise à favoriser l’accès de ceux-ci à une nourriture de qualité via des circuits courts, à les sensibiliser à l’alimentation durable sous tous ses aspects et à les faire participer aux dynamiques alimentaires locales.

L’objectif est de créer un projet-pilote, reproductible, intégrant toute la filière de l’alimentation durable, depuis la production jusqu’à la consommation. Ce projet-pilote s’implante à la limite du territoire péri-urbain, principalement à Anderlecht (Neerpede et Vogelzang). L’objectif sera atteint via des soutiens méthodologiques et techniques aux porteurs de projet, des formations, la mise à disposition d’infrastructures et de terrains, le développement de circuits courts de transformation et de vente, des actions de sensibilisation et de mise en réseau…

BoerenBruxselPaysans limite volontairement son rayon d’action à la culture en pleine terre (et non hors sol).

Les principes de BoerenBruxselPaysans sont :

  • Préserver et améliorer le capital sol, air, eau et biodiversité des écosystèmes.
  • Valoriser /créer du lien entre la ville et son environnement péri-urbain à caractère rural, tant au niveau des relations alimentaires, humaines, sociales et économiques qu’au niveau des paysages.

Assurer une viabilité économique des opérateurs tout le long de la chaîne de valeurs dans un écosystème économique, où  les marges sont équitablement partagées entre agriculteurs, transformateurs et distributeurs et où les produits sont largement accessibles aux mangeurs bruxellois via des circuits courts.

SITE WEB

www.boerenbruxselpaysans.be

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Français
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cfierens@environnement.brussels
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projet pilote

Refresh - Durable & Urbain

"Refresh brussels" est un projet d'education et de sensibilsation à l'Alimentation Durable et à l'Agriculture Urbaine.

Nous souhaitons reconnecter les citoyens bruxellois aux différents cycles de la nature au travers d'ateliers, de cours et autres projets liés à la production de fruits et de légumes, la cuisine de produits locaux et de saisons et la mise en lumière d'entrepreneurs artisants innovants en la matière dans le but de changer notre système agroalimentaire présent vers un système beaucoup plus résilient et durable, créateur de richesses et de liens au niveau local.  

Pour y arriver, nous disposons du coté d'Ixelles d'un espace de restauration sur le temps du midi, qui propose une alimentation saine et savoureuse faisant la part belle aux fruits et légumes dans l'assiette. Nous attendons actuellement les premiers résultats de notre candidature au label Resto GoodFood. Notre jardin de ville héberge un potager, une serre production de semences, un poulailler et un compost qui nous permet de recycler une grande partie des déchets organiques pour les valoriser au jardin. 

Nous avons aussi développé un projet de verger urbain sur une ancienne friche à Ixelles, Avenue d'Italie. Dans le cadre de ce projet innovant notre objectif est de montrer à l'ensemble des propritaires de friches urbaines qu'aujourd'hui il est possible de les valoriser, grace à des investissements faibles, pour l'ensemble de la communauté des voisins. Ce verger est désormais un bien-commun à la fois beau, productif et pédagogique qui chaque année devient de plus en plus attractif.

Notre ancrage fort dans le quartier a permis l'émergence d'un collectif d'habitants aujourd'hui très actif et dynamique, qui gère le potager, la serre et le poulailler, mais qui aussi développe des projets communautaires d'amélioraion de son espace public et de bien-être dans le quartier. C'est notamment le cas  du projet "La ville en rose", qui vise à planter les pieds des arbres de la rue du sceptre, ou enore la brocante annuelle, la journée Mousse au printemps pour nettoyer collectivement la rue, etc.

Parallèlement à tous ces projets  nous mettons l'accent sur la dimension sociale du projet, qui vise à rendre l'alimentation saine accessible à tous. Nous formon en cuisine des personnes en insertion et pratiquons des tarifs défférenciés. De plus, à coté de nos activités horeca sur le temps du midi, nous travaillons en troite collaboration avec des collectifs d'associations pour récupérer des invendus, les transformer en cuisine, et les redistribuer via différents canaux de distributions, notamment aux épiceries sociales.

Finalement la cantine « refresh » est devenue  au cours des 2 dernières années une véritable oasis pour le quartier, et le projet ne s'arrête pas là. Dans une perspective de sensibilisation et de transmission de valeurs telles que la réduction des déchets, la promotion de l'agriculture urbaine et l'économie circulaire, « refresh » continue de tisser des liens avec des collectifs citoyens, des partenaires institutionnels, le monde associatif ou des acteurs du secteur privé. « refresh » s'inscrit grâce à ce travail en réseau comme un maillon d'une structure plus globale qui prend la forme d'un véritable écosystème en transition.

Nous espérons que notre projet fera des émules et que d'autres prendront le relais. Et c'est déjà la cas.

"Larbre qui tombe fait plus de bruit que la forêt qui pousse"

Plus d'informations sur notre projet, nos activités et notre actualité:

www.refresh.brussels 

 

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Public cible
Langues
Français
Adresse

Avenue de la Couronne 12
Dans le centre culturel d’Elzenhof
1050 Ixelles
Belgique

Téléphone
+32-(0)2/647.88.04
Email
info@refresh.brussels

Le "Pot'âgé" de la Résidence Reine Fabiola

Le "Pot'âgé" de la Résidence Reine Fabiola est un potager urbain qui se veut convivial, intergénérationnel, "biodiversifié" et pédagogique.

Philosophie générale du projet

"Mettre les mains dans la terre, planter une graine, arroser, regarder sortir les pousses et les feuilles, cueillir les fleurs, récolter les fruits et les légumes sont autant de gestes simples qui permettent à chacun d’être en contact avec la nature. Cultiver son jardin, c'est se sentir responsable de son environnement naturel."

Description générale du projet

Le projet comprend un espace naturel "intégré" composé de 4 bacs potager adaptés aux résidents de la Résidence Reine Fabiola (RRF), un compost, des jardinières à aromates et un récupérateur à eau de pluie. Des chicons sont également cultivés dans les caves de la RRF. Une zone d'agrément composée de bancs entoure le potager. Le projet inclut toute une série d’acteurs et de partenaires : les services communaux de la voirie et du Plan vert, l'école primaire Sainte-Bernadette, l'épicerie sociale de la Croix Rouge (section Auderghem), l'asbl Good Planet et l'asbl Le Début des Haricots

Il s'adresse à divers publics cibles : les résidents et leurs familles, les usagers du CPAS, les élèves et les professeurs de l'école Sainte-Bernadette, les travailleurs et la direction du CPAS, le voisinage et le grand public.

Les produits cultivés et récoltés sont transformés lors d'ateliers de cuisine organisés par l’ergothérapeute de la Résidence.

Le "Pot'âgé" est, avant tout, un outil de sensibilisation à l'agriculture urbaine. À ce titre, il accueille les ateliers "Cultiver en ville" et, au cours de l'année 2018, un programme de 11 animations nature a été proposé.

En bref, ce jardin potager se veut un lieu de rencontre et de convivialité ouvert non seulement aux résidents qui peuvent y jardiner dans des bacs adaptés, mais aussi à leur famille, aux personnes du quartier, aux élèves des écoles et crèches voisines et aux usagers du CPAS.

Objectifs généraux du projet

  • Transformer le parc de la RRF en un endroit agréable à vivre, un endroit de rencontre chaleureux, de stimulation et d’échanges, d’apprentissages variés et surtout un lieu de préservation du milieu naturel ;
  • Initier des changements de comportement favorables au respect de l’environnement et à l’adoption d’une alimentation plus saine en éduquant à l’environnement et au développement durable par des actions de sensibilisation, des animations ou des chantiers collectifs d’entretien du jardin, et promouvoir de grands enjeux tels que l’écocitoyenneté, l’écologie, l’agriculture urbaine et l’alimentation durable ;
  • Promouvoir la biodiversité en ville ;
  • Promouvoir et re-créer les liens intergénérationnels, interculturels et solidaires à travers la réalisation d’un travail collectif qui nécessite une écoute et un respect mutuel mais aussi de l’échange et du partage pour tisser des liens sociaux à long terme ;
  • Faire réapparaître chez les personnes âgées et/ou défavorisées des motivations pour des activités individuelles et collectives, renforcer l’estime de soi, prendre des initiatives en proposant un cycle d’activités liées au jardinage qui permettent de s’épanouir sur le plan psychique et physique (réduction du stress, stimulation de l’activité physique, amélioration du cadre de vie et de l’état de santé ressenti) ;
  • S’inscrire dans une dynamique d’amélioration de la sécurité alimentaire de la RRF sur le long terme ;
  • Éveiller ses sens et sa créativité et apprendre autrement, de manière active, transversale et collective.

Apprentissages & conseils

  • Ouvrir le projet à d’autres publics : voisinage, personnes âgées non-résidentes (centre de jour, personnes aidées par le Service d’Aide à Domicile) ;
  • Développer le jardin potager : établir un plan de culture, aménager davantage l’espace, laisser la place à la nature ;
  • Faire vivre le "Pot’âgé" : organiser des ateliers de lecture, faire entrer le potager à l’intérieur de la RRF (semis, plantations dans les chambres, photos grand format dans les couloirs de la résidence) ;
  • Supports : acquérir du matériel, installer une cuisine dans le local d’ergothérapie, constituer une bibliothèque, engager des stagiaires ou un article 60 pour l’entretien du potager ;
  • Ateliers & animations : organiser les ateliers en alternant théorie et pratique, moments pour les adultes et les enfants, moments à l’intérieur et à l’extérieur, tenir compte de la mobilité des résidents, mieux communiquer les horaires aux résidents (annonce par haut-parleur), réaliser planning spécifique du projet, faire l’inventaire des attentes/envies et des compétences/ressources des résidents. Thèmes :
    • Reconnaître/identifier la faune et la flore,
    • L’association des cultures
    • La culture en bacs
    • La culture des pommes de terre
    • Greffes et boutures des arbres fruitiers
    • Ateliers "souvenir" (les résidents apprennent aux enfants)
    • Cultiver en fonction des saisons ;
  • Partenariat avec les écoles : organiser des rencontres animatrices-professeurs préalables aux ateliers, bien choisir la classe, travailler les thématiques en classe avant, adapter les animations au groupe.

Conseils et recommandations plus généraux

  • Tenir compte des délais administratifs dans le planning du projet ;
  • Travailler en partenariat ;
  • Avoir une personne qui s’occupe de la coordination du projet ;
  • Être présent lors des travaux pour s’assurer de leur bon déroulement ;
  • Bien communiquer sur le contenu des animations, leur déroulement et le public à qui elles s’adressent ;
  • Inclure tous les acteurs dès la définition du projet pour assurer la mobilisation, l’adhésion et répondre aux attentes et besoins.

Résultats

  • Organisation d'un cycle de 11 ateliers "Nature, compost et vie du potager" en collaboration avec les asbl Good Planet et Le Début des Haricots ;
  • Accueil des Rencontres Good Food et des ateliers "Cultiver en ville" ;
  • Inauguration du projet en présence des partenaires et des différents publics cibles ;
  • Planification, suivi et évaluation participative du projet ;
  • Mise en place de 6 ateliers cuisine Good Food avec l’épicerie sociale de la Croix-Rouge.
  • Nombre de personnes touchées directement par le projet : environ 320.
Projets inspirants

Résultats du projet de recherche-action Ultra-Tree: Outils de soutien à l'installation de projets de maraîchage sur petites surfaces en zones péri-urbaines bruxelloises

Le projet de recherche-action Ultra-Tree fait partie de l’action Co-Create "pour une résilience urbaine en Région de Bruxelles-Capitale" lancée par Innoviris en 2015. Ultra-Tree avait pour ambition d’éprouver, avec les acteurs de terrain, la viabilité économique, sociale, environnementale de projets de maraîchage péri-urbain sur petites surfaces en phase de lancement. Ce projet a permis de mettre en place plusieurs outils afin de proposer un accompagnement pour les projets de maraîchage péri-urbain sur petites surfaces depuis une approche holistique. En voici une brève description.

 

Le jeu de carte est un outil calqué sur le très répandu BMC mais adapté aux spécificités du maraîchage. Il se présente sous la forme d’un jeu de carte ludique, chaque carte aborde une thématique clé ou un facteur de viabilité à travers une série de questions nécessaires à la construction d’un projet en amont de la phase de lancement.

 

L’outil « boussole de vivabilité » est un dispositif d’animation basé sur une approche holistique et construit au travers d’un tableau à double entrée, qui sert d’interface entre un accompagnateur et un ou plusieurs porteurs de projet agricole. Il permet de questionner le porteur de projet sur la cohérence entre ses pratiques et ses valeurs et besoins, et de l’aiguiller au mieux pour faciliter des choix garantissant le maintien de sa motivation et la pérennité de son projet. Il est à utiliser pour faire le bilan, en cours d’activité, et plus particulièrement lors de moments charnières (transition entre un espace-test et un son propre terrain, changement de structure juridique, association, viabilité économique en péril, démotivation, etc.).

 

Le guide de bonnes pratiques est un ouvrage adressé aux maraîchers, qui aborde chapitre par chapitre la plupart des facteurs clés susmentionnés conditionnant la viabilité. Fort des résultats de nos recherches, il passe en revue les bonnes raisons de tenir compte de ces facteurs, les chiffres qui illustrent ces problématiques, les questions à se poser, des recommandations pour relever les défis soulevés, et les témoignages de maraîchers qui sont passés par là.

 

Le livre des parcours de maraîchers en lancement est un second ouvrage, basé sur des entretiens approfondis avec dix porteurs de projets (impliqués dans sept projets distincts) qui relatent leur parcours, leurs choix, leurs difficultés et leurs motivations. Ce livre est une source d’inspiration qui aborde, sous le ton de la confidence, également les questions de viabilités de manière transversale au travers de témoignages faisant chacun l’objet d’un chapitre. L’intérêt de ces récits ne tient pas du registre de l’anecdote. Ces parcours nous permettent en effet de nous rendre compte du vécu réel de ces personnes, et des raisons pour lesquelles elles jettent l’éponge ou tiennent encore aujourd’hui, motivées par le sens de ce qu’elles font malgré un grand nombre de difficultés et de limites rencontrées. Par la multiplicité des détails, toute une série d’enseignements précieux peuvent en être tirés pour améliorer l’installation durable et dans des conditions acceptables des producteurs dont Bruxelles a besoin pour assurer son avenir alimentaire.

Ce livre n’existe pas en version téléchargeable mais pourra bientôt être commandé (lien vers le site de l’éditeur disponible fin 2018).

 

Vidéo Modèles hybrides
Tous les projets de production pleine terre en ville ont un caractère hybride. La vidéo permet de formaliser cette identité commune en vue de plus de reconnaissance de leur caractère multifonctionnel. En découle la recommandation...Doit susciter le débat, interpeller les acteurs concernés, et ce de manière visuelle et rapide, sur base de témoignages de terrain. Diffusion par les acteurs de terrain vers des partenaires (public, privés, associatifs, …)

ULTRA TREE : Modèles hybrides de maraîchage - production et social from Maison verte et bleue on Vimeo.

 

Le kit sol

Kit sol intro

Kit sol fiche 1

Kit sol fiche 2

Kit sol fiche 3

Kit sol fiche 4

 

Analyse du potentiel de la vente directe en maraîchage selon différents types de systèmes d’abonnement

Potentiel vente directe

 

Documentation

Premier retour d'expérience sur la mise en place de 4 buttes autoferfiles

Le concept de butte est très souvent immédiatement lié à celui de "permaculture" dans l'esprit de bon nombre de gens. C'était aussi notre cas.

Naturellement, on a voulu tester cette fameuse culture autofertile...

En lasagne, hugelkutur, butte sandwich, etc., il y a le choix ! On a opté pour une structure ni trop simple (sinon c'est pas drôle) ni trop compliquée à mettre en œuvre. En plus, on avait le soucis d'améliorer la qualité de notre sol, donc un apport de bonne terre et de compost nous semblait intéressant sur le long terme. Le sol n'est pas pollué (on a de la chance, dans notre zone d'Evere), mais il est très compact (limono-argileux) et les apports de la butte, ainsi que les mouvements de matière et des vers ne peuvent pas lui faire de mal.

 

Étape 1 : on ramène du monde et on se lance

Nos amis de Mutinerie Village, dans le Perche, appellent ça des "coups de foin" : une opération éclaire, ciblée, qui fédère un groupe de motivés. Nous, on a baptisé ces opérations nos "transform'actions".

Le dimanche 22 avril, on a monté nos deux premières buttes dans la joie et la bonne humeur, au soleil ! Les deux autres ont été dressées la semaine suivante.

Leur composition :

  • une base de carton (sans encre, bien sûr, et sans adhésif). Il paraît que ça attire les vers. C'est bon pour le sol. Bien arroser le carton (en fait il est préférable d'arroser chaque couche que l'on place, ça crée de l'humidité dans la butte)

  • une alternance de couches de matières azotées (azote = quand c'est vert, donc frais, vivant. Ex : herbe de tonte) et de matières carbonées (carbone = marron, plutôt sec et mort. Ex : feuilles mortes). Il faut à tout prix éviter la faim d'azote ! On a alterné en tout deux couches d'herbe de tonte, deux couches de feuilles mortes. On arrose bien à chaque fois

  • une alternance de bonne terre et d'un bon compost. On a respecté cette répartition : 2 couches de terre pour 1 couche de compost. On continue comme ça jusqu'à ce qu'on trouve la butte assez haute à son goût. Bien sûr, plus elle est haute, moins ça fait mal au dos ensuite...

  • pour terminer : le paillage. Enfin, façon de parler, puisqu'on ne met pas forcément de la paille. Nous avons opté pour du brf. On met donc une bonne dose de brf pour recouvrir les buttes (une dizaine de centimètres).

C'est important de laisser la butte reposer un peu ensuite pendant 3-4 jours, et donc de résister à la tentation de planter ou semer dedans. Le risque, sinon, c'est de brûler ce qu'on y met à cause de la forte chaleur qui se crée dans notre butte. Du moins c'est ce qu'on a lu plusieurs fois... donc on n'a pas pris de risques.

 

Étape 2 : on plante !

Pour des raisons d'agendas un peu chargés, on n'a planté que début mai. Aujourd'hui, tout s'est très bien développé et les buttes sont méconnaissables. Elles fourmillent (littéralement, on héberge plusieurs espèces de fourmis) de biodiversité, c'est super ! Papillons, gendarmes, et tout un tas d'insectes qu'on ne connaît pas...

Mais avant de planter, on a dû se renseigner un peu. Pas question de faire ça n'importe comment : on a préféré pouvoir organiser une rotation des cultures d'année en année, pour ne pas épuiser les sols.

Deux enjeux :

  • répartir intelligemment les plants en fonction des familles botaniques, pour ne jamais retrouver une même famille d'une butte à l'autre, puisque l'on veut faire une rotation. Cela veut dire quoi ? Tout simplement que l'année suivante le contenu de la butte 1 passe à la butte 2, celui de la butte 2 à la butte 3, etc. Donc, s'il y a des plants de la famille des Solanacées (tomates, poivrons, par exemple) dans la butte 1, il n'en faut pas dans la butte 2.
  • associer des plants qui vont bien ensemble et éviter les mauvaises associations (bonne association canonique : les capucines avec les tomates, puisque les capucines attirents sur elle les pucerons / mauvaise association canonique : les tomates et les pommes de terre, ou les choux, ou encore le maïs).

Il existe de nombreux sites, de nombreux livres et de nombreuses vidéos sur le principe des bonnes/mauvaises associations au jardin. Ensuite, il faut faire le tri et tester.

Notre répartition :

  • Butte 1 : des choux (brocoli, chou-fleur, etc., de la famille des Brassicacées), des aubergines (famille des Solanacées, comme la tomate), des haricots (famille des Fabacées) et des pommes de terre (également des Solanacées, comme les tomates. Eh oui !).
  • Butte 2 : c'est le royaume des cucurbitacées (courges, courgettes, etc.). On y a aussi mis du maïs (famille des Poacées), quelques plants de fraises et des tournesols. On pourra y ajouter des oignons et des poireaux à volonté.
  • Butte 3 : c'est le royaume des Solanacées. On y a mis des tomates, des poivrons et des piments. Sous les pieds de tomate, du basilic, bien sûr. Ils vont très bien ensemble, au potager comme en salade. Il y pousse aussi des carottes, lentement mais sûrement. On n'y a jamais ajouté les petits pois et les pois chiches prévus au départ. Se sont invités tout seuls des plants de moutarde.
  • Butte 4 : c'est la moins complète, faute de s'être procuré ce dont on avait besoin (manque de temps, razzia à La Ferme Nos Pilifs). On y trouve un très grand et beau quinoa, qui s'y plaît beaucoup. On y avait aussi mis des navets, récoltés depuis. Étaient prévus : des brocolis, des épinards, des betteraves, du chou kale et des amaranthes.

Dans presque toutes les buttes il y a des fleurs : tournesols et capucines principalement. On essaiera de faire mieux l'an prochain.

On a aussi mis, autant que possible, des aromates. Il est conseillé de mettre des aromates tout autour des buttes, puisqu'ils constituent un très bon rempart contre les nuisibles.

Une spécificité : deux des buttes sont équipées d'un tuyau microporeux relié à une arrivée d'eau et qui circule de l'une à l'autre par en-dessous (entre la couche de carton et tout ce qui a été ajouté par-dessus). En principe, les buttes sont censées se gérer toutes seules et bien se porter. On a voulu tester : deux buttes irriguées par en-dessous, deux buttes non irriguées. L'idée, en irrigant par en-dessous, c'est de pousser les plants à faire des racines pour aller chercher l'eau.

 

Un principe intéressant quand on fait des buttes : plus il y a de plants, mieux c'est ! Il faut chercher à avoir un réseau racinaire le plus dense possible, et donc un sol le moins compact possible. Si l'on plante des poireaux, par exemple, il est préférable de les couper à la base du blanc, plutôt que de les arracher. Non seulement on préserve son système racinaire (et donc on évite que les cavités laissées par les racines ne se rebouchent), mais en plus un autre poireau poussera à partir de cette base de blanc, et ça c'est quand même sympa ! Idem pour les pommes de terre. On ouvre la butte, on prend, on referme. Si on en laisse, ça donnera d'autres pommes de terres et c'est très bien.

 

On ajoute des plants régulièrement. On sera bientôt en mesure de récolter pas mal de cucurbitacées et de tomates. Pour le quinoa, on verra cet automne.

À suivre donc...

Projets inspirants

Homo Responsabilis Cacao

Homo Responsabilis Cacao est un jeu de simulation d’affaires (business game) créée par Groupe One ayant pour vocation de sensibiliser les élèves aux enjeux économiques, sociaux et environnementaux du développement durable. Il s'adresse aux jeunes en milieu scolaire (secondaire 3e degré; baccalauréat et master) et aux jeunes hors milieu scolaire ( structures extrascolaires à partir de 17 ans).

En plaçant les participants dans la peau de chefs d'entreprise impliqués dans le marché du chocolat au Nord et au Sud, le but est, dans un premier temps, de leur faire comprendre comment fonctionne et raisonne une entreprise. Ils développeront pour ce faire les compétences entrepreneuriales : esprit d’initiative, confiance en soi, réflexion sur un projet de vie, esprit d’équipe, communication, négociation…

Dans un deuxième temps, les élèves sont confrontés à des évènements d'ordre social et environnemental qui les amènent à se questionner et réagir sur ces thématiques (commerce équitable, RSE, labels, préfinancement, variation du prix des matières premières et son impact).

Une fois ces deux logiques intégrées, l'entreprise d'une part, le développement durable de l'autre, une séance de débriefing permet de resituer les participants dans leurs rôles concrets du quotidien (citoyen, consommateur, entrepreneur, travailleur), et de les amener à proposer des moyens concrets et réalistes d'agir, avec le secteur économique, dans le sens du développement durable.

Animation en classe : Homo Responsabilis consiste en un jeu de simulation de gestion d'entreprise dans un contexte Nord Sud. Il met en scène 2 entreprises du Sud (Côte d'Ivoire) et 1 entreprise du Nord mis en relation dans le commerce du chocolat.
Il permet à chaque participant d'assimiler par la pratique (tout en invitant le participant à se positionner personnellement quant aux enjeux mondiaux du développement durable) :
- les concepts théoriques de base de la responsabilité sociétale des entreprises et du développement durable appliqué à l'économie
- le commerce équitable
- les mécanismes économiques contribuant au développement durable
- les impacts des variations des cours des matières premières.
- les labels

Sur base de cette simulation, les participants vont pouvoir rencontrer, sous l'angle de la pédagogie active, les différentes compétences du référentiel FWB.

Effets attendus :

  • comprendre comment fonctionne et raisonne une entreprise au travers des compétences entrepreneuriales : esprit d’initiative, confiance en soi, réflexion sur un projet de vie, esprit d’équipe, communication, négociation…
  • se questionner et réagir sur les thématiques suivantes : (commerce équitable, RSE, labels, préfinancement, variation du prix des matières premières et son impact).
  • resituer les participants dans leurs rôles concrets du quotidien (citoyen, consommateur, entrepreneur, travailleur), et de les amener à proposer des moyens concrets et réalistes d'agir, avec le secteur économique, dans le sens du développement durable.

Public-cible :

  • Jeune faisant partie d’une structure jeunesse
  • NEET (Not in Education, Employment or Training (ni étudiant, ni employé, ni stagiaire) – Jeune en décrochage
  • Jeune (indépendant d’une école ou d’une structure)
  • Futur enseignant
  • Enseignant
  • Animateur – Accompagnateur/coach
  • Formateur

Informations complémentaires :

http://www.groupeone.be/homo-responsabilis/

    Documentation

    MiiMOSA, 1ère plateforme de financement participatif au service de l'agriculture et de l'alimentation

    Lancée fin 2014, MiiMOSA est la 1ère plateforme de financement participatif exclusivement dédiée à l’agriculture et à l’alimentation.

    Au-delà d’offrir une alternative à la finance traditionnelle, MiiMOSA est un lieu d’échange, de partage et de solidarité entre une communauté de contributeurs et les porteurs de projet de ces secteurs. Après avoir accompagné, pendant 3 ans, des projets sur le modèle du « don avec contrepartie », début 2018 MiiMOSA renforce son offre de financement avec le « prêt participatif », permettant ainsi d’orienter l'épargne populaire vers les projets agricoles et alimentaires.

    Il n’y a pas de petite participation, n’oubliez pas que « les petits ruisseaux font les grandes rivières »

    Qu'est-ce que le financement participatif ?  :

    Le financement participatif (crowdfunding en anglais) est un nouveau mode de financement permettant au grand public de soutenir financièrement et collectivement des projets qui le séduisent.
     

    Les avantages de MiiMOSA ? :

    En tant que porteur de projet

    • obtenir, simplement et rapidement, un financement pour votre projet
    • fédérer une communauté de personnes autour de votre projet, faire parler de vous
    • dialoguer directement avec les contributeurs, représentant vos clients et futurs clients
    • développer la notoriété de votre entreprise, de votre savoir-faire et de vos produits
    • véhiculer l’image d’une entreprise innovante, dynamique et humaine

    En tant que contributeur

    • soutenir financièrement les projets et les personnes que vous appréciez
    • être les acteurs du destin de notre agriculture et de notre alimentation
    • participer au développement du tissu économique local et national
    • bénéficier de contreparties inédites et exclusives et/ou percevoir des intérêts attractifs suite à votre placement (2% à 5%)
    • vivre de l’intérieur le développement des projets soutenus et en tirer un fort bénéfice émotionnel

     

    Matériel

    Le Guide méthodologique pour la création et la gestion des jardins collectifs

    Le Début des Haricots est fier de vous offrir ce guide d'agriculture urbaine, gratuit, en format PDF. Des collaborateurs chevronnés et passionnés vous livrent ici, dans ce guide, l'essentiel de ce qu'il vous faut pour commencer votre propre potager. 

    Vous y trouverez les étapes à suivre et les points d'attention à avoir en tête pour lancer un projet dans une dynamique participative. 

    Ce guide méthodologique peut être téléchargé gratuitement. N'hésitez pas à envoyer vos commentaires à l'équipe qui l'a réalisé à l'adresse jc@haricots.org

    Cet outil pourrait être amélioré au fil du temps grâce à vos contributions.

    Documentation

    Grow It Yourself

    À vos pelles et tournevis !


    Mêler jardinage, bricolage et faire soi-même, voilà ce que nous vous proposons dans ce livret Grow It Yourself.
    Depuis plusieurs années, les lieux que nous avons habités — appartements avec ou sans balcon, maison avec petit jardin,... — nous ont obligés à expérimenter différentes techniques de culture.
    Grosse déception pour certaines d'entre elles, et superbe réussite pour d'autres !
    C'est justement celles-ci que nous vous avons compilé dans le Grow It Yourself.
    Et parce que l'objectif de ce GIY est également de vous faire gagner en autonomie alimentaire, vous trouverez des indications sur les outils et le matériel nécessaire, le niveau de bricolage, le temps que vous prendrez à le réaliser, etc.
    Bref, vous n'avez plus aucune excuse pour ne pas déguster vos propres légumes et découvrir tout le plaisir de potager chez vous !
    Foncez et miaaaaaam... à vous les tomates juteuses cet été !
     

    Documentation

    Magazine Symbioses, n°103 : « Cultiver en ville »

    Du bac sur le trottoir au potager sur le toit, du jardin d’école au potager collectif, nombreux sont les urbains qui (re)découvrent le plaisir du travail de la terre et de la production de légumes. « Le potager, c’est l’école de la vie », témoigne une directrice d’école urbaine, dans ce dossier de Symbioses consacré aux potagers urbains. Utilisé à des fins éducatives, l’arrosoir peut alors devenir un outil pédagogique pour aborder les sciences, les maths ou le français. Pour tous les jardiniers urbains dont ce numéro se fait l’écho, « cultiver en ville », c’est aussi réduire le chemin parcouru entre la graine et l’assiette, se relier à son alimentation et à la nature, s’émanciper, partager. Dans ce numéro, vous découvrirez des expériences pédagogiques, des réflexions, des outils et de bonnes adresses.
    Vous pouvez vous : Abonner,   Commander le numéro ou télécharger les articles.

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