Formation "vendeur spécialisé en alimentation biologique et durable " 2025

Objectifs :

  • Connaître les spécificités des produits bio alimentaires, cosmétiques, diététiques et leurs modes de distribution
  • Connaître la réglementation en vigueur
  • Maîtriser les différentes étapes de vente à la clientèle en français et néerlandais


Infos pratiques :

  • Lieu : Bruxelles Formation - Gare maritime (site Tour & Taxis) - Rue Picard, 11 à 1000 Bruxelles
  • Durée : 5 mois à temps plein (31/03 - 30/09) - stage de 6 semaines inclus dans la formation.  
  • Horaire : Lundi au vendredi de 9h00 à 16h30 ou en fonction des heures d’ouverture des magasins lors du stage
  • Séances infos : le 24/02 et le 17/03 à 10h30 (inscription obligatoire)


Comment s’informer et/ou s’inscrire ?

Contact: Christel De Lutis - 0488/412.830 - 02/626 15 40

christel.delutis@mlett.brussels

Ou directement via le formulaire : https://forms.gle/5mst3rLRhoqoypPU6


Plus d'infos sur le site de la Mission locale d'Etterbeek : Inscrivez-vous à notre formation dans la vente en alimentation bio

Formations / Acc

Formation en alimentation durable

Intéressé·e par l'agriculture urbaine, la cuisine durable, l'alimentation bio, le zéro déchet ou la transformation des aliments biologiques ? Venez découvrir ce secteur passionnant et préparez-vous à intégrer une formation qualifiante !

Nous vous proposons deux semaines de découverte des métiers à la Mission locale d’Ixelles :

  • Bilan socioprofessionnel
  • Découverte des métiers de l’Horeca durable à travers cinq thématiques : légumineuses et céréales, boissons, viandes, pains et fromages
  • Rencontres, visites, projections de films et ateliers pratiques
  • Stage d’observation en Horeca

À l’issue de ces deux semaines, vous aurez la possibilité de rejoindre une formation qualifiante*.

Séances d'information :
06/02, 13/02 ou le 25/02
Découverte métier :
du 10 au 21 mars 2025
Formation qualifiante et stage* :
à partir de mars-avril 2025

*(sous réserve d’approbation des pouvoirs subsidiants)

Formations / Acc

Potager in the City, potager collectif à Uccle

Potager in the City a démarré en 2022, avec l'envie et l'enthousiasme de créer un modèle de potager collectif à Bruxelles qui soit entièrement participatif. L’idée est d’offrir un lieu où les riverains peuvent venir cultiver fruits et légumes de manière biologique dans un environnement convivial. Deux grandes parcelles (plus de 500m² chacune) ont été assignées au projet par la SNCB, et une équipe dévouée participe aux chantiers collectifs tous les dimanches.

 

Celles et ceux qui désirent participer au potager sont les bienvenu•e•s, tous les dimanches avant-midi, pour mettre la main à la pâte, dans une ambiance conviviale. 

 

Plusieurs projets cimentent Potager in the City. Il y a, évidemment, le potager à proprement parler, mais aussi un compost, des cabanes pour récupérer l'eau de pluie, stocker les outils, et jouer, des balades qui s'ouvrent à des groupes d'enfants des écoles avoisinantes, un poulailler, et une culture de chicons pour continuer à fréquenter le potager en hiver!

 

Ce projet est soutenu par Bruxelles Environnement dans le cadre de l’appel à projets citoyens Inspirons le Quartier - volet Good Food en 2023. Il est accompagné par Le Début des Haricots asbl.

Projets inspirants

Oxalis

"Oxalis : gastronomie végétale" est une école de cuisine végétale pour les particuliers et professionnels.

Divers services sont proposés :

  • Cours collectifs de cuisine végétale
  • Cours à domicile
  • Formations en cuisine végétale (formation de base et formation avancée)
  • Teambuilding culinaire pour entreprises
  • Formation pour les professionnels de l'HORECA
  • Chef à domicile
  • Tablées végétales (table d'hôte saisonnière)

Le but est de démocratiser l'alimentation végétale au travers d'une cuisine simple, créative et gourmande.

Illustration
Public cible
Langues
Français
Adresse

Rue des Champs 46
1040 Etterbeek
Belgique

Email
oxaliscuisine@gmail.com

Conseils de transplantation

En automne, pensez à partager vos plants de framboisiers, fraisiers, rhubarbe ou menthe. Le Réseau des Guides Potager vous souffle des conseils de transplantation et se tient à votre disposition pour répondre à vos questions. 

Écoutez la "Chanson du partage" créée par les Guides Potager bruxellois.

 

Conseils de transplantation des framboisiers

L’automne est la période idéale pour déplacer et transplanter ses framboisiers.

En effet, si vos framboisiers se sentent bien (bonne exposition et sol riche), ils se seront probablement multipliés par leurs racines en faisant plusieurs rejets (= jeunes pousses). Ainsi, un framboisier peut créer un massif et un massif peut se déplacer. Vous pouvez alors peut-être avoir envie de déplacer certains framboisiers pour plusieurs bonnes raisons (limiter le massif, dégager un chemin, en donner pour faire plaisir, etc.)

Quand ?

La période idéale pour déplacer vos plants de framboisiers est de novembre à mars, pendant la période de « repos » de la plante, et hors période de gel. Mais l’automne est encore plus recommandé pour favoriser le réenracinement de la plante pendant l’hiver.

Comment ?

Pour déplacer vos rejets de framboisiers, munissez-vous d’une bêche. Il vous suffira de trancher autour du rejet pour le séparer de la plante mère. Ensuite, transplantez la motte contenant le rejet dans un nouveau trou.

Pour votre nouvel emplacement :

  • Choisissez-le au soleil ou mi-ombre ;
  • Creusez un trou d’environ 30 cm de profondeur (vous pouvez aussi les planter en bac avec une profondeur de 40 cm) ;
  • Ajoutez du terreau ou du compost ;
  • Placez la motte contenant le plant ;
  • Arrosez puis rebouchez ;
  • Si la tige déplacée est grande, taillez-la pour la rabattre à environ 30 cm du sol ;
  • En cas de transplantations multiples, espacez chaque plant d’environ 30-40 cm.

NB : Cette méthode est valable pour tout type de framboisier (remontant ou non remontant).

 

Conseils de transplantation des fraisiers

Tous les ans, les fraisiers forment des stolons, sur lesquels se forment 1, 2, ou plusieurs jeunes fraisiers. Assez vite, le bac de fraisiers déborde ! Pourquoi ne pas en distribuer quelques-uns ?

Quand ?

Dès la fin de l’été, ces jeunes plants sont suffisamment robustes pour être coupés de la plante mère. De août à février, c’est le moment de déplacer ou planter les fraisiers. Évitez quand même les périodes de gel, pour ne pas abîmer les racines.

Comment ?

  • Coupez les stolons qui relient le jeune plant aux autres plantes, et déterrez la plante, avec ses racines. 
    Souvent, la première plante sur le stolon (la première près de la «plante-mère») est la plus intéressante. 
  • Les fraisiers supportent d’être transportés soigneusement à racines nues durant plusieurs heures, voir une journée, tant que les racines restent humides. Pour les garder plus longtemps avant de les placer à leur place définitive, mettez-les en pot (p.e. un pot de 8 à 10 cm de diamètre) dans un mélange de terre et de compost ou dans la terre d’où ils ont été déterrés.
  • Pour les plants en pot, vous pouvez attendre le printemps pour les replanter. Le fraisier aura alors formé des racines et sera plus facile à replanter. Les plantes à racines nues doivent être repiquées, idéalement, dans les 24 heures.
  • Pour planter le nouveau fraisier, ameublissez un peu la terre et ajoutez-y, si la terre est fort claire, un peu de compost. 
  • Arrosez bien après la plantation, pour que les racines et la terre soient en contact. 
  • Évitez la concurrence avec trop d’herbes ou autres plantes, encore plus la première année.

 

Conseils de multiplication de la menthe

La menthe est une plante très volontaire, qui reprend facilement à partir d’une tige et d’une racine. Au jardin, elle se déplace un peu et se multiplie d’année en année. S’il faut la retirer quelque part ou la limiter un peu, on peut tout à fait récupérer ce qu’on déterre, pour le partager !

Quand ?

La menthe peut être multipliée quasiment tout l’année. Il faut éviter les moments où elle fleurit et où il gèle. En fin d’hiver, souvent, il n’est pas facile de retrouver les racines. En automne, au début de la période de repos, la menthe est visible et on peut facilement la déterrer. Au printemps, on voit où elle sort et on peut la déterrer aussi.

Comment ?

  • Repérez les endroits où la menthe est très dense ou où vous ne souhaitez pas la laisser pousser.
  • Déterrez une motte de menthe, par exemple 8cm x 8cm, en tranchant les racines avec une petite pelle. 
  • Si vous souhaitez directement replanter la petite plante quelque part d’autre, il vous suffit d’ameublir un peu le sol et de la planter au nouvel endroit.
  • Sinon, placez votre petite branche avec ses racines dans un pot (p.e. 9cm diametre) rempli de terre de jardin, d’un mélange compost/terre ou d’un terreau écologique.
  • Arrosez bien la menthe (elle n’aime pas avoir soif!)
  • Donnez votre petit plant à vos voisin.e.s, à vos ami.e.s …

Planter ?

N’oubliez pas que la menthe a tendance à s’encourir un peu en pleine terre. Ne la placez donc pas au bord d’une clôture avec le voisin sans son accord, ou à un endroit déjà très rempli. La menthe se déplace d’une année à l’autre et peut faire un tapis plus ou moins dense, si elle se plaît. Si vous la placez en pot, pensez à remplacer la terre toutes les quelques années, pour lui donner une impression de ‘déménagement’. La menthe vous en sera reconnaissante !


Conseils de multiplication de la rhubarbe

La rhubarbe est une plante vivace, qui repousse chaque année à partir de ses racines. En coupant ces racines, il est possible de multiplier la plante, formant des plants de rhubarbe génétiquement identiques.

Quand ?

En novembre, pensez à multiplier les rhubarbes si elles sont déjà installées depuis quelques années. 

Comment ?

Il vous suffit de déterrer la racine et de la couper (à l’aide d’une bêche, par exemple) en plusieurs parties comprenant toutes plusieurs bourgeons. Ensuite, vous replantez les racines à environ 1 m à 1,50 m l’un de l’autre.

Petit conseil

Comme la rhubarbe est fort gourmande, c’est le moment de lui ajouter du compost.

En images

N'hésitez pas à consulter notre tutoriel sur la multiplication de la rhubarbe.

 

Des questions ?

N'hésitez pas à contacter un Guide Potager. Vous trouverez leurs coordonnées dans le bottin des Guides Potager.

Documentation

FoodWasteWatchers

FoodWasteWatchers, qu'est-ce que c'est ?

FoodWasteWatchers est un programme individuel et ciblé sur 4 semaines pour que chacun puisse évaluer puis réduire son gaspillage alimentaire, à son rythme.

 

Pourquoi cet outil ?

Vous êtes-vous déjà demandé :

  • Est-ce que je gaspille de la nourriture ? 
  • Combien est-ce que je gaspille ? 
  • Comment ne pas gaspiller? 
  • Où puis-je trouver la bonne information pour réduire mon gaspillage ? 
  • Comment puis-je mesurer mon gaspillage (et ce que je réduis) ? 
  • Quels sont les bons trucs et astuces correspondant à ma vie et mes habitudes ?

Devez-vous culpabiliser ? Non ! Mais chercher à changer ce qui a du sens pour vous, c’est déjà un bon début !

 

Comment ça marche ?

Suivez les 3 étapes sur 4 semaines : 

  • Étape 1 : Combien est-ce que je gaspille ?
  • Étape 2 : Pourquoi est-ce que je gaspille ?
  • Étape 3 : Comment réduire mon gaspillage ?
Documentation

Tandemmm asbl

Ateliers et formations en cuisine saine à destination des organisations des secteurs social- santé à BXL.

Chez Tandemmm, nous croyons que la cuisine est un puissant vecteur de bien-être, de santé et d’autonomie, peu importe le parcours ou les défis de chacun.

Notre équipe mobile intervient directement au sein des associations, des espaces communaux et des centres de distribution alimentaires.

Nos ateliers et formations de cuisine saine créent un environnement où créativité, inspiration et plaisir se rencontrent. Ensemble, nous explorons des recettes savoureuses et accessibles, adaptées aux budgets et aux besoins spécifiques de chaque participant. Ces moments sont aussi des occasions de partage, permettant à chacun d'enrichir ses connaissances sur l'alimentation équilibrée.

Notre objectif est d’inspirer un changement progressif vers des habitudes alimentaires saines tout en renforçant l'autonomie des participants.

 Nos 2 axes d'activités : 

1/ Ateliers en cuisine saine : destinés aux bénéficiaires des organisations du secteur social et de la santé.

2/ Formations en cuisine saine : à l’attention des employé.e.s et bénévoles des associations, pour les aider à mettre en place des ateliers de cuisine ou à mieux orienter leurs bénéficiaires vers une alimentation équilibrée.

Cuisiner ensemble est une merveilleuse manière d’échanger et de vivre des moments conviviaux. Avec Tandemmm, chaque participant a l'opportunité de s'impliquer activement dans sa propre alimentation tout en découvrant le plaisir de préparer des plats sains et savoureux.

Nous sommes convaincus que l'expérimentation culinaire et le partage d'expériences sont essentiels pour établir des habitudes durables. Ensemble, nous œuvrons pour un avenir où la cuisine saine est à la portée de tous.

Pour plus d'information:

www.tandemmm.be 

tandemmmasbl@gmail.com

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Langues
Français
Adresse

Rue David Van Bever 28
1150 Bruxelles
Belgique

Email
tandemmmasbl@gmail.com

Pomme Poire Pêche - Microferme en permaculture

Pomme Poire Pêche, c'est un projet un peu fou lancé il y a 3 ans. Depuis, un verger de 28 arbres à haute-tige a été planté, une yourte a été installée, ainsi que deux parcelles de culture. Mais Pomme Poire Pêche, c'est aussi un lieu de stages pour vos enfants, stages durant lesquels le bien-être et la nature sont au centre des activités, un lieu de formations et d'ateliers pour les adultes où la joie et l'envie de transmettre et d'échanger sont toujours au rendez-vous !

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Public cible
Langues
Français
Adresse

Belgique

Téléphone
+32 479 28 95 62
Email
contact@pommepoirepeche.com

Comment identifier une éventuelle pollution du sol dans son potager ?

Cultivez vos légumes sur un sol sain !

Vous voulez cultiver des légumes ou des fruits ? Idée géniale ! Avant toute chose, il est primordial de connaitre la qualité du sol où ils vont pousser : est-il fertile, riche en matières organiques ? Et surtout de se rappeler qu’un sol sain, c’est un sol exempt de pollutions ! Car si votre sol est pollué, vous ne le verrez pas à l’œil nu, mais ça peut avoir un impact sur la qualité de votre production alimentaire. Tout comme sur votre santé et votre cadre de vie.

Rassurez-vous : la problématique d’une éventuelle pollution du sol ne doit pas constituer un frein à la production alimentaire. Il faut cependant rester vigilant : un terrain entièrement vierge, sur lequel jamais aucune activité humaine n’a eu lieu est rare, voire inexistant. Dans notre Région anciennement industrialisée et fortement urbanisée, il est probable que certains terrains soient pollués.

À quoi reconnaît-on une pollution du sol dans un potager ?

Certains éléments peuvent être détectables à l’odeur ou par l’observation et ainsi indiquer une pollution du sol :

  • Si des résidus de cendres ou des morceaux de goudron sont présents, le sol peut être contaminé par des hydrocarbures (HAP). Si une nappe d'hydrocarbures flotte sur un étang ou si vous voyez ou sentez des hydrocarbures dans le sol, le sol peut avoir été contaminé par des carburants, des solvants ou des huiles de graissage.

Observer un lieu et ses environs peut aussi vous fournir des indications sur un éventuel risque de pollution du sol :

  • La présence de déchets où se trouvaient des matières liquides (par exemple : des fûts d’huile vides, des bidons de solvants…)
  • Déchets de construction (par exemple : tôles, métaux, remblais…)
  • Certaines entreprises peuvent, par la nature de leurs activités, engendrer une pollution du sol (par exemple : une pollution aux huiles minérales peut provenir d’un garage d’entretien de véhicules)
  • Des anciens terrains de chemin de fer peuvent avoir été rehaussés avec des cendres
  • Un site où les services de pompier sont intervenus suite à un incendie

Pour en savoir plus, nos pages web :

Comment savoir si votre terrain est concerné ? C’est simple : suivez les 6 étapes du Guide pratique d’analyse de sols pour cultiver en ville.

Cependant, les pollutions sont maitrisables sur base de certaines bonnes pratiques et mesures de prévention.

Quelles substances chimiques peuvent polluer votre potager ?

Une pollution du sol peut avoir plusieurs origines : activité économique, artisanale ou industrielle ; remblayage d’un terrain avec des matériaux pollués ; utilisation de pesticides chimiques, l'utilisation de mousse d'extinction dans un incendie…

Voici les 6 polluants principaux que l'on retrouve dans un potager

Métaux lourds

Les « métaux lourds » constituent une catégorie large reprenant des éléments chimiques. Certains métaux lourds présents dans l’environnement et en dessous de certains seuils ne sont pas considérés comme toxiques. Certains sont naturellement présents dans le sol ou  dans l’eau souterraine dans une certaine concentration, comme le cuivre, le zinc ou le fer, par exemple.

En revanche, d’autres métaux lourds peuvent être fortement toxiques pour l’être humain et l’environnement, en fonction de leur nature ou de leur concentration. C’est le cas du plomb et du cadmium, entre autres.

Hydrocarbures aromatique polycycliques (HAP)

Les « HAP » représentent de nombreux composés et peuvent être fortement toxiques. Ils se forment principalement suite à une combustion incomplète : carburant automobile, bois, charbon, incinérateurs… Une partie de cette  pollution spécifique s’avère cancérigène. On retrouve les « HAP » e.a. dans des couches de remblai, des morceaux de goudron ou des résidus de cendres.

Huiles minérales

Elles concernent un groupe de substances chimiques dérivées de pétrole brut, largement répandues dans notre société et potentiellement toxiques… Mazout de chauffage, carburants, huile de graissage pour véhicules ou engins de jardinage. Certaines huiles minérales sont également utilisées comme dégraissant ou solvant : c’est le cas du white spirit.

Pesticides

Dans le passé, l’utilisation des pesticides chimiques était très fréquente. Malheureusement, beaucoup de ces substances sont très difficilement dégradables dans l’environnement et restent donc longtemps dans le sol. Celles-ci sont nocives pour l’homme et de nombreuses espèces de plantes et d’animaux.

PFAS

Les PFAS sont des composés fabriqués par l'industrie et n'existent pas à l'état naturel. Ces substances se retrouvent dans de nombreux produits et articles que nous utilisons au quotidien, notamment dans les emballages alimentaires en papier (pour les fast-foods ou les pizzas), dans les revêtements des poêles antiadhésives Teflon®, dans les cosmétiques, dans les vêtements imperméables et dans certaines mousses anti-incendie...

Les PFAS sont également connus comme les polluants chimiques "éternels" car ils ne se dégradent pas facilement, restent présents dans l'environnement pendant des centaines d'années et finissent par se retrouver dans les organismes vivants y compris l’Homme.

Amiante

L’amiante est un matériau à structure fibreuse qui est à la base de produits aux propriétés spécifiques (pouvoir isolant, résistance au feu, résistance aux acides, forme solide et flexible). Depuis 1998, la production, la commercialisation et le recyclage de l'amiante sont interdits, mais en raison de ses nombreuses applications, l'amiante est largement répandu dans notre environnement de vie. Cependant, l'inhalation de fibres d'amiante présente de graves risques pour la santé.

Guide pratique d’analyse de sols pour cultiver en ville

Comment savoir si votre terrain est concerné ? C’est simple : suivez les 6 étapes du Guide pratique d’analyse de sols pour cultiver en ville.

Bonnes pratiques pour éviter de polluer le sol dans son potager

  • Veillez à ne pas utiliser de produits toxiques, en particulier des pesticides. Voir nos conseils sur le site de Bruxelles Environnement : Cultiver au naturel
  • Évitez l’épandage de cendres car elles peuvent contenir des pollutions en hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) ou d’autres polluants si elles sont issues d’une incinération (incomplète) de déchets.
  • Utilisez du compost de bonne qualité et d’origine fiable car un compost d’origine douteuse peut contenir des pollutions en raison de la présence de déchets organiques pollués, par exemple des déchets verts provenant d’un terrain pollué. De même, en cas de rajout de terre, assurez-vous de son origine.
  • Ajouter du bon compost dans votre sol afin d’améliorer le processus de dégradation des polluants comme des hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) et des résidus de pesticides.
  • N’utilisez pas d’eau de pluie ou de puits si vous suspectez qu’elle est polluée.  Il est déconseillé d’utiliser de l’eau collectée d’un toit en zinc ou en amiante-ciment parce qu’ils peuvent la contaminer.
  • La maintenance de vos outils de jardinage qui fonctionnent à l’essence (p.ex. débroussailleuse, tondeuse, etc.) ne doit pas se faire dans le potager.
  • Évitez d’utiliser des équipements de jardin peints (cabane, clôture...). Avec le temps, la peinture pourrait se détacher et ses composants pourraient se retrouver dans le sol.
  • N’utilisez pas de matériaux suspectés d’amiante dans votre jardin.

Est-ce que le type de légume cultivé est important par rapport à la pollution du sol ?

Plusieurs facteurs entrent en ligne de compte pour expliquer qu’une plante accumule plus de polluants que d’autres. Le type de sol ou la nature du contaminant par exemple sont importants.

À ce stade-ci des connaissances, il n’est pas évident de fournir des recommandations détaillées concernant le type de légume à cultiver en fonction du type de pollution présente.

De façon générale, en ce qui concerne le pollutions aux métaux lourds on peut faire la distinction suivante :

Les fruits, légumes-fruits et graines : ce sont les cultures les moins sensibles aux contaminants.

Exemples : tomates, aubergines, poivrons, gombos (seulement les graines des cosses), courges, maïs, concombres, melons, pois et haricots écossés, oignons (bulbe seulement) et les fruitiers tels que les pommiers et les poiriers.

Les légumes-racines : ils présentent une capacité intermédiaire à fixer les polluants des sols. Une partie des métaux lourds restera à l’extérieur des légumes. Lavez donc bien les légumes ou épluchez-les avant de les consommer.

Exemples: carottes, betteraves, pommes de terre et navets.

Les légumes feuilles et les herbes aromatiques : en général, ce sont ceux qui concentrent le plus les polluants du sol. Ne les cultivez donc que dans un sol exempt de pollution, ou cultivez-les en cas de doute dans des bacs.

Exemples : laitue, épinards, blettes, les différents choux, brocolis, haricots verts et petits pois non écossés, thym, etc.

Comment se protéger d’une pollution du sol dans son potager?

Mesures de précaution générales

D’une manière générale, il convient de toujours laver les légumes et fruits avant de les consommer. De même, il est conseillé de se laver les mains après avoir jardiné.

Avant d’installer mon potager

  • La meilleure façon de minimiser les risques d’entrer en contact avec une pollution du sol est le choix de l’endroit où on veut installer un potager. Choisissez donc un endroit de votre jardin approprié et non suspect.
  • Si vous avez déjà effectué l’analyse et que le seuil 1 est dépassé pour cadmium, plomb, PFAS, pesticides ou amiante, ou le seuil 2 est dépassé pour au moins une autre substance, évitez d’installer votre potager en pleine terre dans la/les zone(s) polluée(s). Cultivez vos légumes dans des bacs ou autres récipients que vous remplissez de terre propre et de compost, dont vous connaissez l'origine.
  • Si vous n’avez pas (encore) fait d’analyse, évitez de mettre un potager en pleine terre, dans des zones remblayées avec des déchets de construction, de matériaux suspectés d’amiante, des cendres, etc. Il est également préférable de ne pas planter de potager dans les zones situées à proximité immédiate des grands axes de circulation, des voies ferrées ou des zones où se déroulent certaines activités économiques et industrielles.
  • Si vous avez des doutes, vous pouvez faire analyser, au préalable, un échantillon de sol pour exclure la présence d’une pollution du sol. Consultez le Guide pratique d'analyse de sols pour cultiver en ville.

Lors du jardinage

  • Veillez à avoir une terre saine et fertile. Pour ce faire, ajoutez régulièrement du compost ou du fumier à votre sol. En effet, la matière organique dans le sol a un impact positif sur la structure et la vie microbienne du sol. Cela peut avoir un impact sur l’immobilisation voire même la dégradation de certains polluants organiques.
  • Veillez à ce que votre sol ne soit pas trop acide (pH). En effet, dans un sol plus acide, les métaux lourds sont plus facilement libérés et pourront alors être absorbés par les plantes.  En général, un sol sableux est plus acide qu’un sol argileux. Les laboratoires, mais aussi certains centres de jardinage, peuvent analyser l’acidité de votre sol pour vous. Pour diminuer l’acidité de votre sol, vous pouvez ajouter, par exemple, de la chaux ou du compost mûr.
  • Ne laissez pas un sol nu. Vous pouvez couvrir les parterres avec du compost ou des déchets verts hachés de manière à éviter une dispersion des particules de sols avec le vent ou la pluie. La couverture du sol permet également de le protéger de la sécheresse et des intempéries. Cela contribue également à diminuer la pousse des « mauvaises herbes ».

Besoin de plus d’informations ?

Si après lecture de ces pages, vous avez encore des questions concernant la pollution du sol de votre potager, vous pouvez entre autre contacter les personnes suivantes :

  • Le facilitateur sol de Bruxelles Environnement qui peut vous d’expliquer la politique de gestion des sols pollués de la Région de Bruxelles-Capitale.
  • Les experts en pollution du sol peuvent vous renseigner sur les aspects techniques et scientifiques relatives aux pollutions du sol, les études de sol ou même le traitement d’une pollution du sol. Sachez toutefois qu’il s’agit des sociétés privées et que les conseils ne sont pas gratuits !
  • Les laboratoires agréés qui peuvent aussi vous donner des conseils sur les analyses chimiques que vous pouvez réaliser.

Il y a aussi des organisations qui s’intéressent à la problématique des potagers en milieu urbain. Vous pouvez les retrouver sur notre portail Good Food.

Sources
Pour rédiger ce guide, Bruxelles Environnement s’est basé sur ses expériences d’accompagnement de potagers collectifs dans leurs analyses de sols, sur les expériences du « facilitateur sol », sur des consultations avec entre autres des  laboratoires et l’OVAM et s’est également inspiré d’autres guides similaires tels le Guide de Toronto « From the ground up ».

Disclaimer
Ces recommandations sont de l’ordre de l’information générale.
Bruxelles Environnement veille à ce que ces recommandations soient les plus correctes et les plus complètes possible mais il ne peut être tenu responsable de la manière dont ces recommandations sont utilisées et interprétées.
Bruxelles Environnement ne donne aucune garantie quant à l’adéquation des sols pour le jardinage ou pour d’autres situations applicables au jardinier à qui il revient seul de s'assurer que les conditions sont adaptées pour le jardinage à l'endroit choisi.

Documentation