hub.brussels lance son Resto pop-up @Bruxelles

Ouvrir un restaurant est une magnifique aventure ! Cependant, elle peut s’avérer périlleuse : trouver le bon endroit, être en règle administrativement (les pompiers, la commune, l’urbanisme, etc.), faire face aux nombreux coûts (le loyer, le pas de porte, l’achat de matériel, les frais de communication, etc.), gérer son personnel, tenir le rythme du travail et des horaires décalés sont autant de défis à relever. À cela s’ajoutent les exigences actuelles des clients, devenues un critère majeur à prendre en compte lors de l’ouverture d’un restaurant. Au-delà d’une « simple » découverte culinaire, le public souhaite découvrir de nouveaux concepts et/ou vivre une véritable expérience. On constate d’ailleurs un nombre croissant de faillites de commerces endéans les 2 ans.

Chez hub.brussels, nous pensons que l’expérimentation à moindre risque, couplée à un accompagnement sur mesure des candidats-commerçants, permettent de réduire les risques d’erreurs ou d’échecs et renforcent les concepts commerciaux et les aptitudes. C’est pourquoi, nous mettons à  disposition pendant 4 mois un incubateur Horeca situé en plein coeur de notre capitale. 

Concrètement, nous proposons donc :

  • un local équipé et adaptable en fonction des porteurs de projets pour une indemnité locative de 800€/mois
  • un accompagnement sur mesure avant, pendant et après la phase d’incubation
  • des outils d’évaluation
  • etc.

Les candidats seront sélectionnés sur base de critères orientés sur la stratégie Goodfood. En effet, notre volonté est de participer au développement d’un système alimentaire durable en Région de Bruxelles-Capitale. Vous trouverez toutes les informations dans l'appel à candidature et le règlement de participation attaché plus bas dans le lien URL.

Soutiens publics

Le "Pot'âgé" de la Résidence Reine Fabiola

Le "Pot'âgé" de la Résidence Reine Fabiola est un potager urbain qui se veut convivial, intergénérationnel, "biodiversifié" et pédagogique.

Philosophie générale du projet

"Mettre les mains dans la terre, planter une graine, arroser, regarder sortir les pousses et les feuilles, cueillir les fleurs, récolter les fruits et les légumes sont autant de gestes simples qui permettent à chacun d’être en contact avec la nature. Cultiver son jardin, c'est se sentir responsable de son environnement naturel."

Description générale du projet

Le projet comprend un espace naturel "intégré" composé de 4 bacs potager adaptés aux résidents de la Résidence Reine Fabiola (RRF), un compost, des jardinières à aromates et un récupérateur à eau de pluie. Des chicons sont également cultivés dans les caves de la RRF. Une zone d'agrément composée de bancs entoure le potager. Le projet inclut toute une série d’acteurs et de partenaires : les services communaux de la voirie et du Plan vert, l'école primaire Sainte-Bernadette, l'épicerie sociale de la Croix Rouge (section Auderghem), l'asbl Good Planet et l'asbl Le Début des Haricots

Il s'adresse à divers publics cibles : les résidents et leurs familles, les usagers du CPAS, les élèves et les professeurs de l'école Sainte-Bernadette, les travailleurs et la direction du CPAS, le voisinage et le grand public.

Les produits cultivés et récoltés sont transformés lors d'ateliers de cuisine organisés par l’ergothérapeute de la Résidence.

Le "Pot'âgé" est, avant tout, un outil de sensibilisation à l'agriculture urbaine. À ce titre, il accueille les ateliers "Cultiver en ville" et, au cours de l'année 2018, un programme de 11 animations nature a été proposé.

En bref, ce jardin potager se veut un lieu de rencontre et de convivialité ouvert non seulement aux résidents qui peuvent y jardiner dans des bacs adaptés, mais aussi à leur famille, aux personnes du quartier, aux élèves des écoles et crèches voisines et aux usagers du CPAS.

Objectifs généraux du projet

  • Transformer le parc de la RRF en un endroit agréable à vivre, un endroit de rencontre chaleureux, de stimulation et d’échanges, d’apprentissages variés et surtout un lieu de préservation du milieu naturel ;
  • Initier des changements de comportement favorables au respect de l’environnement et à l’adoption d’une alimentation plus saine en éduquant à l’environnement et au développement durable par des actions de sensibilisation, des animations ou des chantiers collectifs d’entretien du jardin, et promouvoir de grands enjeux tels que l’écocitoyenneté, l’écologie, l’agriculture urbaine et l’alimentation durable ;
  • Promouvoir la biodiversité en ville ;
  • Promouvoir et re-créer les liens intergénérationnels, interculturels et solidaires à travers la réalisation d’un travail collectif qui nécessite une écoute et un respect mutuel mais aussi de l’échange et du partage pour tisser des liens sociaux à long terme ;
  • Faire réapparaître chez les personnes âgées et/ou défavorisées des motivations pour des activités individuelles et collectives, renforcer l’estime de soi, prendre des initiatives en proposant un cycle d’activités liées au jardinage qui permettent de s’épanouir sur le plan psychique et physique (réduction du stress, stimulation de l’activité physique, amélioration du cadre de vie et de l’état de santé ressenti) ;
  • S’inscrire dans une dynamique d’amélioration de la sécurité alimentaire de la RRF sur le long terme ;
  • Éveiller ses sens et sa créativité et apprendre autrement, de manière active, transversale et collective.

Apprentissages & conseils

  • Ouvrir le projet à d’autres publics : voisinage, personnes âgées non-résidentes (centre de jour, personnes aidées par le Service d’Aide à Domicile) ;
  • Développer le jardin potager : établir un plan de culture, aménager davantage l’espace, laisser la place à la nature ;
  • Faire vivre le "Pot’âgé" : organiser des ateliers de lecture, faire entrer le potager à l’intérieur de la RRF (semis, plantations dans les chambres, photos grand format dans les couloirs de la résidence) ;
  • Supports : acquérir du matériel, installer une cuisine dans le local d’ergothérapie, constituer une bibliothèque, engager des stagiaires ou un article 60 pour l’entretien du potager ;
  • Ateliers & animations : organiser les ateliers en alternant théorie et pratique, moments pour les adultes et les enfants, moments à l’intérieur et à l’extérieur, tenir compte de la mobilité des résidents, mieux communiquer les horaires aux résidents (annonce par haut-parleur), réaliser planning spécifique du projet, faire l’inventaire des attentes/envies et des compétences/ressources des résidents. Thèmes :
    • Reconnaître/identifier la faune et la flore,
    • L’association des cultures
    • La culture en bacs
    • La culture des pommes de terre
    • Greffes et boutures des arbres fruitiers
    • Ateliers "souvenir" (les résidents apprennent aux enfants)
    • Cultiver en fonction des saisons ;
  • Partenariat avec les écoles : organiser des rencontres animatrices-professeurs préalables aux ateliers, bien choisir la classe, travailler les thématiques en classe avant, adapter les animations au groupe.

Conseils et recommandations plus généraux

  • Tenir compte des délais administratifs dans le planning du projet ;
  • Travailler en partenariat ;
  • Avoir une personne qui s’occupe de la coordination du projet ;
  • Être présent lors des travaux pour s’assurer de leur bon déroulement ;
  • Bien communiquer sur le contenu des animations, leur déroulement et le public à qui elles s’adressent ;
  • Inclure tous les acteurs dès la définition du projet pour assurer la mobilisation, l’adhésion et répondre aux attentes et besoins.

Résultats

  • Organisation d'un cycle de 11 ateliers "Nature, compost et vie du potager" en collaboration avec les asbl Good Planet et Le Début des Haricots ;
  • Accueil des Rencontres Good Food et des ateliers "Cultiver en ville" ;
  • Inauguration du projet en présence des partenaires et des différents publics cibles ;
  • Planification, suivi et évaluation participative du projet ;
  • Mise en place de 6 ateliers cuisine Good Food avec l’épicerie sociale de la Croix-Rouge.
  • Nombre de personnes touchées directement par le projet : environ 320.
Projets inspirants

Logicout - Calculez le coût des vos livraisons en circuit court

Logicout à quoi ça sert ?

Logicout, c’est d’abord une calculette.

Avec logicout vous connaîtrez facilement le coût des livraisons que vous effectuez dans le cadre de ventes en circuits courts auprès de n’importe quel débouché comme une AMAP, un restaurateur, une cantine, un marché de plein vent, un magasin de producteurs, un drive fermier.

Logicout est conçu pour calculer avec précision les coûts des livraisons aussi bien dans le cas d’un simple aller-retour depuis la ferme au point de livraison, que dans le cas d’une tournée comportant plusieurs points de livraisons.

Le calcul prend en compte le prix de revient kilométrique du véhicule utilisé, le temps passé à sa conduite et aux multiples autres tâches logistiques qui encadrent les livraisons telles que la prise de commande, le conditionnement des produits, la préparation de commande, la facturation.

Logicout calcule aussi les quantités de gaz à effet de serre et de polluants atmosphériques émises lors du transport.

 

Bien plus qu’une calculette, logicout est aussi un outil d’aide à la décision.

Connaître ses coûts logistiques n’est pas une fin en soi. Mais cela peut aider à mieux établir des prix de vente, à optimiser des déplacements, à savoir si cela est rentable de livrer tel ou tel débouché, ou encore à choisir la bonne heure de départ pour éviter les problèmes de circulation.

Logicout permet de dresser un diagnostic précis des pratiques de livraison d’un producteur ou d’un groupe de producteurs et d’évaluer tout aussi précisément différents scénarios alternatifs, avec plus ou moins de relais et d’intermédiaires. Il peut alors aider à trouver des solutions de livraison qui prennent moins de temps, sont moins stressantes, voire d’étudier la façon de livrer de nouveaux débouchés, seul ou en partenariats avec d’autres producteurs.

Ainsi, logicout s’adresse non seulement aux producteurs agricoles, éleveurs, artisans qui souhaiteraient mieux connaître le coût de leurs livraisons en circuits courts, mais à toute organisme (Chambre d’agriculture, CIVAM, association de producteurs, coopérative, plate-forme web, etc.) qui les accompagne dans la recherche de solutions plus économiques, plus optimisées, ou encore qui étudient la perspective de nouveaux débouchés.

Doté d’une API (Application Programming Interface), logicout peut être utilisé par d’autres applications web.

Comment ca marche ?

Pour connaître les coûts d’une livraison, l’utilisateur de logicout devra renseigner :

  • le type de véhicule qu’il utilise (type, carburant, cylindrée, système de réfrigération ou non et année de mise en service). Logicout proposera alors un coût de revient kilométrique que l’utilisateur pourra modifier à sa guise.
  • la livraison, soit en entrant directement le kilométrage et la durée du trajet, soit en utilisant l’interface cartographique de logicout qui calcule automatiquement les kilomètres et le temps passé à la conduite. A noter que si l’utilisateur crée son propre compte, logicout lui offrira la possibilité de calculer les temps de transport prenant en compte les conditions de circulation du moment.
  • le temps passé au départ (chargement du véhicule), dans les points de livraison, et au retour (déchargement).
  • le temps passé aux autres activités logistiques propre à cette livraison telles que la prise de commande, le conditionnement des produits, la préparation de commande, la facturation.
  • le coût horaire (chargé) pour valoriser le temps de travail. Il est pris égal par défaut à 15€/h, mais peut être modifié par l’utilisateur.
  • le cas échéant, les autres coûts qu’il doit supporter dans le cadre de la livraison (péages, frais de stationnement, etc…).

L’utilisateur de logicout peut, chaque fois qu’il le souhaite, consulter le court texte explicatif situé à côté du champ à renseigner – en cliquant sur - qui explique pourquoi ces informations sont nécessaires ou ce qu’elles signifient.

Les utilisateurs qui auront ouvert un compte – sécurisé - auront la possibilité de sauvegarder tous leurs calculs, de tester de multiples scénarios de livraison alternatifs, par exemple savoir ce que couterait une tournée à la place de livraisons en trace directe, ou ce que coûterait la livraison d’un client supplémentaire rajouté à une tournée.

Avec toutes les données d’entrée en main, leur saisie dans logicout et le calcul prennent moins de dix minutes.

Une petite restriction toutefois : les calculs d’émissions de polluants atmosphériques ne fonctionnent que sur le territoire français.

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Documentation

Épicerie et Droguerie Sociale de la Croix-Rouge Auderghem

Fort de ces 30 épiceries sociales en communauté française, la Croix-Rouge de Belgique (CRB) possède donc une certaine expérience dans ce type d’aide alimentaire. Par conséquent, « l’Epicerie et Droguerie Sociale » (EDS) de la Croix-Rouge d’Auderghem bénéficie de cette solide expérience et s’inscrit également dans un réseau plus large d’épiceries sociales à Bruxelles et en Wallonie.

 

L’EDS est innovant dans le cadre de l’aide alimentaire déjà existante à Auderghem dans la mesure où ce projet propose un choix varié de produits en vrac de qualité, frais et de saison liés à une production de proximité.

 

L’EDS répond également à une demande d’aide alimentaire croissante de la part des personnes en difficulté notamment les personnes âgées isolées et les familles monoparentales résidants à Auderghem.

 

En outre, des activités d’animations complètent cette offre de service sous forme de différents ateliers de sensibilisation à une alimentation saine. Nous proposons également une information sur les outils « Good Food » de Bruxelles Environnement.

Projets inspirants

Premier retour d'expérience sur la mise en place de 4 buttes autoferfiles

Le concept de butte est très souvent immédiatement lié à celui de "permaculture" dans l'esprit de bon nombre de gens. C'était aussi notre cas.

Naturellement, on a voulu tester cette fameuse culture autofertile...

En lasagne, hugelkutur, butte sandwich, etc., il y a le choix ! On a opté pour une structure ni trop simple (sinon c'est pas drôle) ni trop compliquée à mettre en œuvre. En plus, on avait le soucis d'améliorer la qualité de notre sol, donc un apport de bonne terre et de compost nous semblait intéressant sur le long terme. Le sol n'est pas pollué (on a de la chance, dans notre zone d'Evere), mais il est très compact (limono-argileux) et les apports de la butte, ainsi que les mouvements de matière et des vers ne peuvent pas lui faire de mal.

 

Étape 1 : on ramène du monde et on se lance

Nos amis de Mutinerie Village, dans le Perche, appellent ça des "coups de foin" : une opération éclaire, ciblée, qui fédère un groupe de motivés. Nous, on a baptisé ces opérations nos "transform'actions".

Le dimanche 22 avril, on a monté nos deux premières buttes dans la joie et la bonne humeur, au soleil ! Les deux autres ont été dressées la semaine suivante.

Leur composition :

  • une base de carton (sans encre, bien sûr, et sans adhésif). Il paraît que ça attire les vers. C'est bon pour le sol. Bien arroser le carton (en fait il est préférable d'arroser chaque couche que l'on place, ça crée de l'humidité dans la butte)

  • une alternance de couches de matières azotées (azote = quand c'est vert, donc frais, vivant. Ex : herbe de tonte) et de matières carbonées (carbone = marron, plutôt sec et mort. Ex : feuilles mortes). Il faut à tout prix éviter la faim d'azote ! On a alterné en tout deux couches d'herbe de tonte, deux couches de feuilles mortes. On arrose bien à chaque fois

  • une alternance de bonne terre et d'un bon compost. On a respecté cette répartition : 2 couches de terre pour 1 couche de compost. On continue comme ça jusqu'à ce qu'on trouve la butte assez haute à son goût. Bien sûr, plus elle est haute, moins ça fait mal au dos ensuite...

  • pour terminer : le paillage. Enfin, façon de parler, puisqu'on ne met pas forcément de la paille. Nous avons opté pour du brf. On met donc une bonne dose de brf pour recouvrir les buttes (une dizaine de centimètres).

C'est important de laisser la butte reposer un peu ensuite pendant 3-4 jours, et donc de résister à la tentation de planter ou semer dedans. Le risque, sinon, c'est de brûler ce qu'on y met à cause de la forte chaleur qui se crée dans notre butte. Du moins c'est ce qu'on a lu plusieurs fois... donc on n'a pas pris de risques.

 

Étape 2 : on plante !

Pour des raisons d'agendas un peu chargés, on n'a planté que début mai. Aujourd'hui, tout s'est très bien développé et les buttes sont méconnaissables. Elles fourmillent (littéralement, on héberge plusieurs espèces de fourmis) de biodiversité, c'est super ! Papillons, gendarmes, et tout un tas d'insectes qu'on ne connaît pas...

Mais avant de planter, on a dû se renseigner un peu. Pas question de faire ça n'importe comment : on a préféré pouvoir organiser une rotation des cultures d'année en année, pour ne pas épuiser les sols.

Deux enjeux :

  • répartir intelligemment les plants en fonction des familles botaniques, pour ne jamais retrouver une même famille d'une butte à l'autre, puisque l'on veut faire une rotation. Cela veut dire quoi ? Tout simplement que l'année suivante le contenu de la butte 1 passe à la butte 2, celui de la butte 2 à la butte 3, etc. Donc, s'il y a des plants de la famille des Solanacées (tomates, poivrons, par exemple) dans la butte 1, il n'en faut pas dans la butte 2.
  • associer des plants qui vont bien ensemble et éviter les mauvaises associations (bonne association canonique : les capucines avec les tomates, puisque les capucines attirents sur elle les pucerons / mauvaise association canonique : les tomates et les pommes de terre, ou les choux, ou encore le maïs).

Il existe de nombreux sites, de nombreux livres et de nombreuses vidéos sur le principe des bonnes/mauvaises associations au jardin. Ensuite, il faut faire le tri et tester.

Notre répartition :

  • Butte 1 : des choux (brocoli, chou-fleur, etc., de la famille des Brassicacées), des aubergines (famille des Solanacées, comme la tomate), des haricots (famille des Fabacées) et des pommes de terre (également des Solanacées, comme les tomates. Eh oui !).
  • Butte 2 : c'est le royaume des cucurbitacées (courges, courgettes, etc.). On y a aussi mis du maïs (famille des Poacées), quelques plants de fraises et des tournesols. On pourra y ajouter des oignons et des poireaux à volonté.
  • Butte 3 : c'est le royaume des Solanacées. On y a mis des tomates, des poivrons et des piments. Sous les pieds de tomate, du basilic, bien sûr. Ils vont très bien ensemble, au potager comme en salade. Il y pousse aussi des carottes, lentement mais sûrement. On n'y a jamais ajouté les petits pois et les pois chiches prévus au départ. Se sont invités tout seuls des plants de moutarde.
  • Butte 4 : c'est la moins complète, faute de s'être procuré ce dont on avait besoin (manque de temps, razzia à La Ferme Nos Pilifs). On y trouve un très grand et beau quinoa, qui s'y plaît beaucoup. On y avait aussi mis des navets, récoltés depuis. Étaient prévus : des brocolis, des épinards, des betteraves, du chou kale et des amaranthes.

Dans presque toutes les buttes il y a des fleurs : tournesols et capucines principalement. On essaiera de faire mieux l'an prochain.

On a aussi mis, autant que possible, des aromates. Il est conseillé de mettre des aromates tout autour des buttes, puisqu'ils constituent un très bon rempart contre les nuisibles.

Une spécificité : deux des buttes sont équipées d'un tuyau microporeux relié à une arrivée d'eau et qui circule de l'une à l'autre par en-dessous (entre la couche de carton et tout ce qui a été ajouté par-dessus). En principe, les buttes sont censées se gérer toutes seules et bien se porter. On a voulu tester : deux buttes irriguées par en-dessous, deux buttes non irriguées. L'idée, en irrigant par en-dessous, c'est de pousser les plants à faire des racines pour aller chercher l'eau.

 

Un principe intéressant quand on fait des buttes : plus il y a de plants, mieux c'est ! Il faut chercher à avoir un réseau racinaire le plus dense possible, et donc un sol le moins compact possible. Si l'on plante des poireaux, par exemple, il est préférable de les couper à la base du blanc, plutôt que de les arracher. Non seulement on préserve son système racinaire (et donc on évite que les cavités laissées par les racines ne se rebouchent), mais en plus un autre poireau poussera à partir de cette base de blanc, et ça c'est quand même sympa ! Idem pour les pommes de terre. On ouvre la butte, on prend, on referme. Si on en laisse, ça donnera d'autres pommes de terres et c'est très bien.

 

On ajoute des plants régulièrement. On sera bientôt en mesure de récolter pas mal de cucurbitacées et de tomates. Pour le quinoa, on verra cet automne.

À suivre donc...

Projets inspirants

Magazine Symbioses, n°88 : « Alimentation-Consommation : de l’assiette à la Terre (volume 2) »

Symbioses, le magazine de l'éducation relative à l'environnement, a consacré en 2010 deux numéros sur l'éducation à l'alimentation durable. Ce second "tome" décrit des initiatives pour manger durable à l’école ou lors de camps scouts, des restaurants slow-food, des bons plans pour acheter autrement, des projets interculturels ou sociaux autour de l’alimentation… Le tout enrichi, comme toujours, d’actualités, d’outils pédagogiques, de bonnes adresses.

Vous pouvez  : vous Abonner,   Commander le numéro ou télécharger les articles.

 

DOSSIER : Alimentation / Consommation: de l'assiette à la terre

Matière à réflexion

L’éco-alimentation, un savoureux défi éducatif (PDF - 132Ko)

Quels sont les fondements, les pratiques, les réussites, les difficultés et les défis de l’éducation à l’éco-alimentation ? Réponses avec Lucie Sauvé et Nayla Naoufal, de la Chaire de recherche du Canada en éducation relative à l’environnement de l’Université du Québec àMontréal, qui viennent d’y consacrer une étude et un colloque1.

Expériences

Cuisiner et manger durable à l’école( PDF - 131Ko)

Une cantine durable à l’école ? Des collations saines dans les classes ? Un projet d’établissement pour une alimentation durable ? Le défi est de taille !

Le SlowFood s’invite au resto (PDF - 62Ko)

Le Slow Food :manger bon,propre et juste.Un grain de sel dans la cuisine industrielle. Les restaurateurs seraient de plus en plus nombreux à y être sensibilisés. Reste à les former.

La « gamelle scout » saine et locale (PDF - 70Ko)

Avec « Vert le Camp », le saucisse-compote et autres plats traditionnels des camps scouts cèdent la place à des repas plus équilibrés. L’occasion aussi de privilégier l’achat local plutôt que le caddie démesuré du supermarché, tout en respectant un budget-camp souvent serré.

Bons plans de consomm’acteurs (PDF - 70Ko)

Apprendre à décoder les étiquettes lors de ses courses au supermarché, s’abonner à des paniers de légumes bio ou faire partie d’un groupe d’achat solidaire : les consommateurs ouvrent la voie d’une autre alimentation.

Diversité culturelle sur la table publique (PDF - 70Ko)

Bouillon Malibran invite la diversité culturelle à sa table, là où la vie grouille : la rue. Grand banquet, cuisinemobile, ateliers cuisine,légume du mois… Des idées sur le feu,imaginées par les citoyens d’un quartier,pour allier impératifs sociaux, richesses culturelles et respect de l’environnement.

Manger durable sans le sou ? (PDF - 75Ko)

« Une alimentation saine pour toutes les fourchettes », un événement organisé par le CPAS deSchaerbeek un soir d’octobre. Echange d’idées et de recettes pour cuisiner sain et pas cher.

Méthodologie

Alimentation durable en collectivité (PDF - 60Ko)

Quelques conseils méthodologiques aux collectivités pour (oser) se lancer dans la démarche d’alimentation durable.

Outils

Sélection d’outils pédagogiques et informatifs. (PDF - 104Ko)

Adresses utiles

Sélection d’associations et institutions. (PDF - 109Ko)
Documentation

Slow Food Planet Brussels

Slow Food Planet est une appli pour Smartphones et Tablettes qui recense 22 pays, avec 12500 entrées dans le monde, avec quand même une grande proportion (+- 1/3) en Italie, et toutes dans le but de vous faire découvrir les meilleures adresses Slow de notre bonne planète.
Vingt-deux pays, c’est déjà pas mal, mais Carlo Petrini, président de Slow Food et initiateur de ce projet ambitieux, affirme vouloir couvrir la totalité du monde  avec une prédominance pour des établissements en pleine campagne et des lieux peu connus dans les pays du Sud.

Depuis fin novembre 2015, la première zône belge, Slow Food Planet “Bruxelles-Belgique”, a été mise à la disposition des utilisateurs. Pour réaliser cette zône, de très nombreux membres du Convivium Slow Food Metropolitan Brussels et de sa cellule « Chefs et produits » ont œuvré pendant plus d’une année pour sélectionner plus de 120 adresses, le tout en collaboration avec Slow Food International et Slow Food Editore.

L'appli Slow Food Planet Brussels, c'est avant tout trois topics en ligne :

  1. Time for Eating (Le Temps du Repas) qui recense des restaurants où manger et boire selon son humeur.
  2. Time for Me (Le Temps pour Moi) qui recense des lieux où faire une pause en buvant un bon coup, un apéro ou en profitant d’un bon petit lunch.
  3. Time for Shopping (Le Temps du Shopping) , la partie la plus conséquente qui recense plus de 60 boutiques, fermes et marchés paysans.

Toutes les adresses sélectionnées le sont pour leur grande proximité à l’esprit Slow Food, soit au bon, propre, juste et local, et cela, comme le souhaitait Carlo Petrini, avec une grande volonté de mettre en évidences les chaines courtes.
C’est principalement pour cela que nous avons étendu nos choix au Brabant Flamand en périphérie de Bruxelles (la région de Louvain ne faisant pas partie de nos attributions) et le Brabant Wallon, là où sont précisément localisés ces producteurs qui portent haut et fort l’image du Slow Food.

Slow Food Planet Brussels se veut donc être un joyeux melting pot d’adresses et on ne sera donc pas étonné d’y voir se côtoyer dans les différentes catégories la Ferme Cuvry à Dworp, un haut-lieu de l’élevage du cochon, la Brasserie Cantillon à Anderlecht, une institution pour la fabrication du Lambi, le restaurant Les Brigittines, l’antre si typique de Bruxelles dont Dirk Miny, son chef, a participé à de nombreuses éditions du Salone del Gusto et Terra Madre mais encore Recyclart, un restaurant au projet à la fois artistique et social, qui aide des personnes en difficulté à la recherche d’un emploi.

En plus des informations utiles sur les endroits listés (coups de cœur, adresses, téléphone), l’appli propose de nombreux éléments comme le meilleur moment de la journée pour s’y rendre ou l’atmosphère.
L’interface fournit également photos, plans d’accès et fourchettes de prix. Les établissements sont classés par zones allant du plus près au plus éloigné par rapport à votre position.

L’appli est téléchargeable gratuitement sous Ios ou Android. Elle propose les trois premières zones choisies tout aussi gratuitement avant de facturer chaque zone suivante téléchargée en fonction de vos voyages.

Documentation

Manger Bouger.be

Pour s’informer, réfléchir, faire des choix et agir

Manger Bouger est une plateforme d’informations, sur l’alimentation et l’activité physique, pour soutenir les personnes dans leur démarche ou projet de santé.

Une priorité de santé publique

Une mauvaise alimentation et la sédentarité sont des facteurs de risque importants pour les principales maladies non transmissibles telles que les maladies cardio-vasculaires, le cancer et le diabète. [1]

Dans le but de promouvoir et de protéger la santé grâce à une alimentation saine et l’exercice physique, l’Organisation Mondiale de la Santé formule desrecommandations dans le cadre d’une stratégie mondiale pour l’alimentation et l’activité physique.

Les objectifs Manger Bouger

Le site Manger Bouger a pour objectifs de :

  •         Transmettre des informations santé validées scientifiquement etaccessibles au plus grand nombre de personnes,
  •         Contribuer à développer plus de pouvoir d’actionde décision et d’influence sur son environnementsur sa vie et sa santé.

Pour atteindre ces objectifs, les informations présentées sur le site tentent de tenir compte des contextes de vie des personnes et des divers déterminants de santé en matière d’alimentation et d’activité physique. [2]

Concrètement, ce qu’on y trouve

  •         Des informations santé  : validées scientifiquement (repères nutritionnels, études scientifiques, données épidémiologiques…) et pratiques à mettre en place (des conseils simples, des trucs et astuces accessibles…).
  •         Des articles de réflexion sur les enjeux liés à l’alimentation et à l’activité physique.
  •         Des ressources et liens utiles vers des outils, associations, personnes, ouvrages, initiatives…
  •         Un blog dans lequel des experts en alimentation répondent aux questions des internautes.

A qui cela s’adresse-t-il ?

Manger Bouger s’adresse à tout le monde !

  •         Au tout public : enfants, adolescents, adultes, personnes âgées…
  •         Aux professionnels notamment ceux qui travaillent dans les écoles, les services PSE-PMS, mais aussi dans les maisons de repos, aux animateurs sociaux, etc.

 

Documentation

Malles pédagogiques "De mon assiette à la planète"

Ces deux malles pédagogiques permettent à tout enseignant·e, animateur ou animatrice de mettre en place une activité, un cours, un projet, d'une part avec des 5-12 ans, et d'autre part avec les 12-18 ans & les adultes sur l'alimentation durable.

Ces malles offrent une compilation d’outils pédagogiques (dossiers pédagogiques, albums jeunesse, ouvrages d'information, jeux…) regroupés dans une valise à roulettes permettant un emprunt et un transport facile.

Une démarche pédagogique vous aidera à utiliser la valise. Donnée à titre d’exemple, cette démarche exploite une partie des outils contenus dans la valise. Celle-ci regorge en effet de ressources pour vous permettre de construire des activités qui correspondent au mieux à votre public, votre contexte éducatif et vos contraintes de temps, d’espace, de matériel...

Prêt gratuit (+ caution) à Bruxelles, pour une durée d'1 mois max.,  sur réservation (02 286 95 73 - sandrine.hallet@reseau-idee.be)
Pour la Wallonie, voir la version de la malle "De mon assiette à la planète" en prêt à Namur.

 

Une malle virtuelle, complément en ligne de la valise physique, offre un large accès à une sélection d’outils téléchargeables: dossiers pédagogiques et méthodologiques, brochures d’informations, vidéos, chansons, calculateurs, jeux.
A visiter sur:  www.reseau-idee.be/malle-virtuelle-alimentation

Documentation

LoveMEATender: dossier d'accompagnement pédagogique

Ce dossier permet une exploitation du film documentaire LoveMEATender qui aborde production et consommation de viande, dérives, et alternatives possibles.  Il fournit infos, pistes pédagogiques, liens avec le programme, bibliographie et adresses.

Le dossier est découpé en 7 chapitres selon les grandes thématiques du film (production, économie mondiale, environnement, bien-être animal, consommation, action et le « système viande ») et propose une manière de voir et de comprendre les interdépendances entre ces thématiques.

Il est destiné aux enseignants, animateurs, éco-conseillers et à tout citoyen s'adressant à un public de jeunes (dès 10 ans) et d'adultes.

Documentation