Pleine Terre asbl

L'asbl Pleine Terre se veut un facilitateur de la transition environnementale citoyenne.
Notre démarche est avant tout pédagogique et vise la mobilisation et l'autonomie des personnes accompagnées.

Différents domaines d'activités ont été mis en place pour atteindre ces objectifs :

L'accompagnement dans la mise en place de projets ou d'espaces naturels ou nourriciers

Nous proposons un accompagnement sur mesure et mettons à disposition des outils pédagogiques.
Ex : indication d'aménagements favorables à la biodiversité et réalisation de plans, fiches de culture et de plantation, réalisation d'un plan de culture au potager,...
Nous proposons également des visites "auxiliaires" :  visites à domicile pour répondre aux questions et problèmes rencontrés, conseils, soutien pédagogique dans la réalisation d'un chantier (installation d'un verger, semis d'une prairie fleurie, ...)

Stages nature et activités pour enfants et familles

Ces activités ont pour objectif d'installer un rapport intime à la nature dès le plus jeune âge dans les nouvelles générations.
Une attention particulière est apportée à la qualité des rapports humains au sein du groupe, et au fait de rendre les enfants acteurs de leurs apprentissages et de leurs découvertes.
Les activités sont ludiques et variées : recettes de cuisine, découvertes naturalistes, potager, soins aux animaux, ateliers artistiques et bricolages, jeux de groupe, cabanes dans les bois, ..
Les stages sont organisés durant les vacances scolaires et des ateliers ponctuels sont proposés aux enfants et aux familles les samedis et mercredis après-midi.

Formations adultes

Sur les thèmes liés à la production alimentaire (maraîchage, petits fruits, ...), au zéro déchet et à la protection de l'environnement.

 

Illustration
Public cible
Langues
Français
Adresse

Belgique

Email
info@pleine-terre.be

Quelques pistes de financement pour votre projet en alimentation durable

 

Vous avez un projet professionnel en alimentation durable mais ne savez pas comment le financer ?  Il existe en Région bruxelloise de nombreuses possibilités de financement pour autant que le projet soit réaliste et que les besoins financiers soient bien déterminés. Vous trouverez ci-dessous quelques pistes de financement pour votre projet.

Tout d'abord, réaliser un plan de financement

De nombreuses structures d’accompagnement peuvent vous y aider.  Rendez-vous sur le portail du 1819 pour découvrir toute l'offre en un seul clic. Adressez-vous préfentiellement aux structures qui développent une expertise dans votre domaine. 

Les principales questions à vous poser sont

  • Quels sont les différents types d’investissements à réaliser pour pouvoir lancer l’activité (matériel, stock, frais de constitution, frais de promotion, etc.), de quel montant total ai-je besoin et dans quel timing ?
  • Quels sont les moyens dont je dispose déjà, quel risque je suis prêt à prendre avec cet argent. Il s’agit des apports propres (épargne personnelle, héritage, etc.).
  • Quelles autres sources de financement sont les plus adaptées à mon projet ? Il peut s’agir de : fonds de tiers, de capital risque, de crédits, d’aides et subsides régionaux.

Partir à la recherche de financements

Le bon moment pour partir à la recherche de financements est lorsque votre business plan est finalisé et qu’il tient la route, lorsque votre besoin de financement est clair et réaliste et lorsque la localisation du projet est définie (si nécessaire) MAIS sans avoir encore signé de bail définitif !

Un conseil, celui de ne pas être opportuniste, de ne pas sauter sur une occasion simplement parce qu’elle se présente. Il faut bien se demander ce que mon projet apporte à mon financeur et si celui-ci correspond vraiment à mon besoin.

 

Les différentes sources de financement

D'une part, nous avons les apports de tiers. Ils peuvent prendre la forme de dons (sans contrepartie) ou de prise de capitaux (une partie de la propriété de l’entreprise) ces derniers sont rémunérés en fonction des résultats de l’entreprise et des règles de gouvernance fixées par les statuts.

Les apports de tiers peuvent venir de :

  • Les 3F : «  family, friends and fools ». Le crowdfunding est une façon d’élargir cette base de donateurs. Parmi les nombreuses plateformes de crowdfunding, Miimosa est spécifiquement dédiée à l’alimentation et l’agriculture durables
  • Le 4ème « F »: le.s fondateur.ice.s : lorsqu’il s’agit d’une communauté de coopérateurs. Ce ne sont pas les fondateurs de l’entreprise, mais ils détiennent une partie de la propriété. 
  • Des prises de capitaux par des partenaires publics (Finance.Brussels) ou des privés comme  des fonds d’investissement de « capital risque », des fonds à impact social (comme Change Fund),  des business angels, etc.
  • De bourses et de subsides accordés à votre projet.
  • D’autres sources de dons existent comme les mécènes, les sponsors, les fondations, les service club, etc.

Les crédits 

Vous pouvez aussi faire appel à des organismes privés (bancaires ou pas) pour obtenir un crédit.

Il existe plusieurs types de crédits. La durée du prêt et donc son coût varie selon la durée des actifs financés, il faut donc choisir une formule de crédit adaptée au besoin de financement : crédit d’investissement long terme, crédit investissement court terme, crédit de fonds de roulement, crédit de trésorerie, etc.

Le montant de remboursement (mensualités) dépend du potentiel de rentabilité de l’activité, de l’analyse du risque lié au projet, et des garanties qu’il est possible de faire intervenir – à fournir par le client ou par l’organisme financier même. Les organismes bancaires demandent de respecter un certain ratio endettement/capitaux propres.

Plus qu’une banque vous cherchez un partenaire financier, il faut donc voir en plus du coût pour vous (taux d’intérêt, frais annexes, retour sur investissement), quels sont les autres services pourvus et quel type de relation peut être tissée.

Pour ceux ceux et celles qui n'ont pas accès aux crédits habituels (ex. exclus bancaires, chômage, pas ou peu d'apport propre, etc.) Microstart et Crédal allouent des microcrédits : des prêts allant jusqu’à 15.000 €  ou même 25.000€ chez Crédal pour les projets de développement durable.

En complément du microcrédit, vous pouvez vous adresser à Funds for good  ou Le Réseau Entreprendre pour obtenir un prêt d’honneur. Ce sont des prêts sans taux d’intérêt, remboursés à partir du 25ème mois, octroyés en complément de microcrédits

Pour des montants plus élevés, sachez qu’outre les banques classiques, vous pouvez aussi choisir un partenaire financier en phase avec les valeurs que vous portez dans votre projet. Triodos et Impact+ (de Crédal) sont des offres de financements éthiques et solidaires pour des projets de plus grande ampleur en alimentation durable

Des aides publiques pour se lancer

Si vous n’êtes pas encore lancés, voici les soutiens régionaux pour devenir entrepreneur et pour tester son activité en alimentation durable

Si vous êtes demandeur d’emploi inscrit chez Actiris, sachez qu’il existe deux soutiens financiers (non cumulables entre eux) à la création d’entreprises. La mesure « Tremplin Indépendant »  d’une part permet de cumuler les statuts de demandeur d’emploi indemnisé et d’indépendant complémentaire. D’autre part, la « Prime Actiris»  s’élève à 4.000 € répartis sur 6 mois et libéré par tranches quand on devient indépendant à titre principal.  Ces deux mesures proposent des conditions différentes, à vous de déterminer ce qui est le plus adapté à votre situation.

Une coopérative d'activités telle que Job Yourself est aussi une option intéressante pour le demandeur d'emploi qui souhaite démarrer sa propre affaire. Dans un premier temps, la coopérative vous offre un accompagnement pour concrétiser votre projet, dans un deuxième temps, vous pouvez produire, vendre et facturer comme un véritable indépendant, mais sous la protection de la coopérative d'activités. Au bout de 18 mois, vous décidez si vous poursuivrez ou non votre activité.

Peu importe votre statut (demandeur d’emploi, étudiant, salarié, indépendant dans un autre secteur), vous pouvez aussi passer par la Smart pour commencer votre activité. Cette coopérative offre un service adapté aux projets alimentaires intermittents ou ponctuels et vous permet par exemple de tester un produit, ou de facturer de traiteur, cathering etc.  Son fonctionnement repose sur le concept d'intérim, la coopérative transforme les factures de vos clients (ventes, prestation) en un contrat de travail intérimaire dont vous êtes le salarié.

Si vous êtes un futur entrepreneur (vous n’avez pas encore de n° de TVA) et vous habitez Bruxelles. Il existe des primes pour développer ou approfondir son projet d’entreprise ou encore pour reprendre une entreprise existante. Ce sont les primes à la (pré-)activité. Elles vous permettent de rembourser certaines dépenses telles que :

  • la location d’un espace de coworking,
  • se rendre à un salon à l’étranger pour trouver des partenaires et des fournisseurs,
  • la garde d’enfants,
  • des recherches pour approfondir un projet,
  • des conseils techniques (normes d’hygiène, etc.),
  • de l’achat de matériel,
  • des formations,
  • de la consultance, etc.

Des soutiens généralistes pour des entreprises existantes

Les primes allouées aux entreprises sont fréquemment liées au démarrage de l’activité et au développement de nouveaux projets, mais elles existent également pour les entreprises commerciales existantes. Les types de primes sont nombreux et changeants. Nous vous conseillons donc de vous tenir au courant des nouveautés, de vérifier les conditions particulières et prendre contact avec les personnes ressources. L’ensemble des informations est regroupé sur le site de Bruxelles économie et emploi

Sous certaines conditions, votre entreprise peut aussi bénéficier d’aides régionales et fédérales à l’emploi pour l’engagement d’un premier employé (exemption de charges patronales) ou d’une personne au chômage depuis plus de 12 mois (prime Activa).

Des soutiens spécifiques à l’alimentation durable

L’alimentation ou « agro-alimentaire » est un vaste secteur qui comporte différents métiers : de la production primaire (agriculture, élevage) jusqu’à la distribution, en passant par la transformation, l’horeca, les traiteurs, la logistique, l’e-commerce, etc. Il existe donc des soutiens spécifiques dédiés à certains métiers particuliers.

Quant à l’aspect durable, on peut y voir différentes démarches comme l’économie circulaire, l’économie sociale, les circuits courts, le zero waste, le végétarianisme voire le véganisme, le respect des saisons, le label biologique, etc. Autant de cadres qui peuvent être soutenus par les pouvoirs publics.

L’appel à projet « Goodfood Agriculture Urbaine » est publié une fois par an. Il permet de financer à hauteur de 25000€, des dépenses et investissements de projets agricoles professionnels bruxellois :

L’appel à projet « Horeca et Commerces alimentaires Zéro déchet » permet de financer jusqu’à 15000€ et d’accompagner des entreprises pour leurs objectifs zéro déchet.

Pour les projets en économie circulaire, la bourse Village Finance  (5000€) facilite l’accès au crédit à des petites entreprises tandis que l’appel à projets « Be Circular – Be Brussels » soutient (jusqu’à 200.000€) des projets innovants pour faire évoluer les business modèles d’entreprises existantes vers plus de durabilité et d’économie circulaire.

Pour ouvrir un espace commercial la bourse Open Soon, vous offre un soutien financier de maximum 15.000 € via une intervention sur le loyer.  

Soutiens publics

BD As Bean x Refresh - Je pige pas ces bouffeurs de graines...

Pourquoi manger c'est voter ?

CONTEXTE

Face à l'urgence de la crise écologique, on se demande comment agir, par où commencer... Cette BD nous fait réaliser que nos choix alimentaires sont au centre de plein de problématiques actuelles. De ce point de vue, manger devient un excellent moyen d'entrer en transition.

OBJECTIF

Nous expliquons brièvement ce qu'est un système alimentaire, l'approche systémique et pourquoi il est intéressant de s'engager en transition par son alimentation.
Basé sur des sources scientifiques et vérifié par des experts dans le domaine, ceci est le résultat de la réflexion et du travail de deux jeunes ingénieurs agronomes inquiets pour l'avenir et ayant l'envie profonde de communiquer de manière légère sur un sujet très sérieux.
Le format et l'approche choisie a pour objectif d'être viral sur les réseaux sociaux (+ de 1,3 million de vues sur Facebook - page "As Bean"). Une version papier en format flipbook existe aussi.

PUBLIC CIBLE

Cette BD a été conçue dans le but de toucher un public large. Elle se veut accessible à un public jeune (étudiants du secondaire et du supérieur) ainsi qu'à un public adulte francophone et international.
---

Ce travail a été réalisé par Arthur Dielens et Romane Thieffry. Il est issu d'une collaboration de As Bean et de Refresh dans le cadre du Contrat de Quartier Durable Athénée, sous la licence Creative Commons (CC - Attribution - Utilisation non commerciale - Partage dans les mêmes conditions 4.0 International).

Documentation

As Bean ASBL

CONTEXTE

L’idée émerge de bioingénieurs agronomes de l’ULB conscients des enjeux liés à l’alimentation et frustrés de ne pas avoir accès à une offre alimentaire saine et durable sur leur campus. De plus, la problématique est complexe et nécessite d’être vulgarisée et communiquée au plus grand nombre pour espérer une réelle transition alimentaire.

LE PROJET

As Bean est une ASBL qui a comme volonté d’initier une transition alimentaire chez les étudiants afin de soutenir des systèmes alimentaires plus justes et écologiques. Dans ce but, elle expérimente une offre alimentaire durable et abordable sur les campus universitaires via son restaurant La Turbean et crée des outils de vulgarisation scientifique pour mieux comprendre les enjeux liés à l’alimentation.

BD "Pourquoi manger, c'est voter"

NOS MISSIONS

  1. PROPOSER une offre alimentaire durable et abordable adaptée aux étudiants sur les campus.
  2. INSPIRER à une alimentation alternative en valorisant les légumes locaux de saison et les protéines végétales.
  3. OUTILLER les étudiants pour s'engager dans une transition alimentaire dans leur quotidien.
  4. VULGARISER les enjeux liés aux systèmes alimentaires pour mieux comprendre l'impact de nos choix de consommation.
  5. FÉDERER une communauté étudiante de plus en plus consciente et prête à s’engager pour soutenir des systèmes alimentaires plus justes et écologiques.

L'ÉQUIPE

Le projet est porté par deux anciens étudiants en bioingénieur agronome de l’ULB (Arthur Dielens & Romane Thieffry), un cuisinier capable d'improviser ses recettes en fonction des légumes de la semaine (Rodolphe Degeynst) et un étudiant en bioingénieur à l’ULB (Maxime Pierson).


« Manger, c’est voter pour un système alimentaire. »

Illustration
Public cible
Langues
Français
Adresse

Belgique

Téléphone
0487499060
Email
asbeanfood@gmail.com

Quelles aides et ressources pour lancer mon projet en Alimentation Durable ?

Vous avez l'intention de vous lancer dans un des métiers de l'alimentation durable : de la production primaire (agriculture, élevage) jusqu’à la distribution, en passant par la transformation, l’horeca, le catering, la logistique, l’e-commerce.

Vous en avez maintes fois rêvé, et puis un jour, ça y est, c’est décidé, vous vous lancez ! Mais par où commencer ? 

Voici quelques pistes pour partir sur de bonnes bases

Se former

Aujourd’hui, de nombreuses personnes se lancent dans le secteur alimentaire après une transition professionnelle, sans toujours avoir d’expérience dans le secteur. Or, les métiers alimentaires sont exigeants, souvent physiques et demandent des compétences techniques poussées. 

Certains métiers tels que la boucherie, la boulangerie, la pâtisserie et la restauration demandent un accès à la profession. Si aucun diplôme n’est requis pour votre activité, assurez-vous tout de même de posséder les connaissances techniques nécessaires. Adressez-vous à un des nombreux organismes de formation technique tels que Horeca Forma Bepro, Ceria EFP.

Acquérir de l’expérience.

Vous avez de l’expérience dans le métier visé ? Génial, vous savez certainement exactement de quoi vous parlez et vous en connaissez les ficelles. Il est probable que vous connaissiez également d’autres personnes du secteur.

Si vous n’avez aucune expérience, pas d’inquiétude. Attention simplement à ne pas idéaliser le métier et à vous préparer correctement à ce qui vous attend. L’idéal est de travailler quelques temps dans un autre lieu afin d’apprendre ce qu’il se passe sur le terrain.

Si vous êtes demandeur d’emploi inscrit chez Actiris, il est également possible de suivre un stage d’immersion professionnelle avec une CIP.

Réseauter

Si ce n’est pas possible de travailler dans le secteur, essayez de vous y faire un maximum de contacts : ça vous permettra d’éviter de faire des erreurs, d’avoir des relais de communication, de créer des partenariats, de rencontrer des fournisseurs ou même de trouver votre futur local. Bonne nouvelle à Bruxelles : l’alimentation durable est un petit milieu très bienveillant où on n’hésitera pas à vous donner un coup de pouce.

Quelle que soit votre situation, il est important de confronter vos idées et votre projet dès le début de votre démarche, et de continuer à le faire tout au long du développement de votre projet.

Ci-dessous, quelques pistes pour réseauter à Bruxelles et rencontrer un tas de chouettes entrepreneurs comme vous :

  • Be Cook est une cuisine partagée qui cherche à créer une communauté de personnes motivées et convaincues de l'importance d'être pionnier dans le secteur food.
  • Le RABAD est un réseau des acteurs bruxellois dans l’alimentation qui organise de nombreux événements chaque année.
  • Toutes les formations techniques ou en entrepreneuriat sont également l’occasion de rencontrer de futurs partenaires.

Se mettre aux normes

Démarrer une entreprise alimentaire pose de nombreuses questions réglementaires : normes sanitaires, urbanistiques, règles d’étiquetage, etc. Pour obtenir des réponses, procédez de manière méthodique tout en développant votre projet. Adressez-vous au plus vite aux structures compétentes telles que Brufotec (Brussels Food Technology), BRUCEFO (Centre Bruxellois d'Expertise alimentaire) ou la cellule vulgarisation de l’AFSCA, afin d’écarter les zones d’ombres sources d’inquiétude et de risques encourus inutilement.

Le service  1819 centralise de très nombreuses informations au même titre que les structures d’accompagnement (ci-après) peuvent vous fournir des informations de première ligne et si besoin, vous orienter vers des relais pertinents.

Savez-vous que certaines administrations communales ont désormais un guichet « entreprendre » pour faciliter l’installation d’entreprises dans leurs communes. Ces guichets offrent un contact unique permettant à tout entrepreneur et porteur de projet de poser les questions sur les normes urbanistiques et règles communales.

Les questions spécifiques liées à l’agriculture urbaine peuvent être adressées au Facilitateur Agriculture Urbaine

Etre accompagné

A Bruxelles, nombreuses sont les offres d’accompagnement à la création d’entreprises :  payant ou gratuit, généraliste ou spécifique. L’accompagnement permet d’être suivi et challengé durant les différentes étapes du projet, depuis l’idée jusqu’à la création. La section « qui peut m’aider » du site du 1819 regroupe cette offre en un seul clic.

Voici quelques structures d’accompagnement en lien direct avec l’alimentation durable.

Une liste exhaustive de formations et ateliers en alimentation durable se trouve sur le portail Goodfood

Tester mon activité

Une fois que votre projet a l'air de tenir la route sur papier, il est temps de vous confronter à vos potentiels futurs clients. Cela vous permettra de tester les recettes, le potentiel de clientèle et de créer de l’engouement pour vos produits.

Cependant, les activités d’alimentation reposent généralement sur des investissements élevés en infrastructures et outils. Ceux-ci constituent un frein au démarrage. Il est donc avantageux de pouvoir y accéder de façon temporaire. Voici quelques idées de « structures de test », à ne pas confondre avec les couveuses d’entreprises (voir plus bas) qui, elles, vous fournissent un statut juridique pour tester votre activité.

  • Si vous voulez vous lancer en production primaire (maraichage, tisanerie, etc.). Vous trouverez à Anderlecht Graines de Paysans. C’est un espace-test agricole qui met à disposition surface de culture et infrastructures (serres, outils, irrigation) pendant une période de deux à trois ans.
  • Be Cook est une cuisine partagée rassemblant de nombreux professionnels. La plateforme Cookwork vous permettra quant à elle de louer quelques heures l’atelier d’une entreprise existante.  
  • Kokotte et L’auberge espagnole sont deux popup gérés par Hub.Brussels respectivement pour les restaurateurs et les retailers. En outre, vous trouverez régulièrement sur internet des appels à projets pour des popup dans des espaces commerciaux et culturels.

Se regrouper et mutualiser

Il existe à Bruxelles des entreprises partagées permettant aux indépendants de se rassembler et de mutualiser une série d’outils et de services : comptabilité, démarchage, atelier, main-d’œuvre et bien d’autres. Dies est une coopérative d’emploi ouverte à tous types d’activités. Ce système vous permet aussi d’entreprendre sous un statut de salarié. 

Enfin, si ce dont vous avez besoin n’existe pas encore, pourquoi ne pas le créer vous-même ? Au sein d’une coopérative, vous pouvez rassembler plusieurs personnes (particuliers, entreprises) afin de mettre en commun vos savoirs faire, des moyens ou des outils servant à tous les membres du groupe. Il peut s’agir par exemple d’une solution logistique pour livrer vos produits, d’une marque commune, d’un service commercial adapté etc. Coopcity et DoItCoop peuvent vous fournir de nombreuses informations et accompagnement sur le modèle coopératif.

Formations / Acc

Les recettes de base pour plus de Good Food dans l’assiette

Quand il s’agit de repenser son assiette, en choisissant de consommer local et de saison, biologique et surtout avec moins de viande ou de produits animaux, on se trouve vite en panne d’inspiration.

Nous partageons ici le fruit des quelques années d’explorations personnelles et professionnelles en cuisine et d’animations autour des thèmes de l’alimentation écologique et engagée.

Comment remplacer la viande ? Comment préparer des légumineuses ? Comment inventer des plats végétariens savoureux et faciles à préparer ? Comment cuisiner les légumes de saison ? Ces questions ont guidé notre réflexion et recherche. 

Heureusement, plein de livres de cuisine ou de sites internet existent et vous permettent de trouver de l’inspiration, et c’est d’ailleurs l’objectif premier de Fristouille.

Mais ne serait-il pas plus satisfaisant de se passer de recettes ? De pouvoir aller plus loin et de comprendre “comment ça marche” afin d’inventer soi-même ses propres recettes et d’improviser en cuisine ? C’est l’objectif de ces fiches ! Ces 7 premières fiches “Recettes de recettes” et techniques culinaires se veulent être un canevas permettant des déclinaisons à l’infini, au gré de votre humeur ou des saisons. Nous espérons qu’elles vous permettront d’expérimenter librement en cuisine.

Bonne découverte et amusement,

L’équipe de Fristouille

  • Fristouille

Originellement un site web de recettes durables, Fristouille  s’est rapidement développé pour proposer au grand public, sociétés ou organisations des services tels que des animations culinaires, de la création de produits culinaires et de la consultance en alimentation durable. Découvrez nos activités sur http://lab.fristouille.org 

  • Remerciements

Nous remercions le collectif Rencontre des Continents où nous sommes engagés en tant que bénévoles. Il a nourri et attisé notre passion pour l’assiette et l’écologie. L’outil que nous partageons en partie ici est vivant.  Nous l’avons appris, il nous a inspiré et à notre tour nous contribuons à le développer et à le partager, tout comme les autres bénévoles du collectif.

  • Crédits

Rédaction: Nicolas Bauwens et Renaud Jacqmotte
Graphisme et illustrations: Emi Sakurai (www.emisakurai.com) et Stéphane Stadler

Ces fiches recettes ont été réalisées pour Bruxelles Environnement dans le cadre de la stratégie GoodFood.

Documentation

HopHopFood - La plateforme anti-gaspi solidaire

HopHopFood est une plateforme digitale française (disponible sur smartphone, tablette et ordinateur) permettant de rapprocher ceux qui ne veulent pas gaspiller et/ou souhaitent donner de ceux qui veulent mieux manger. En quelques secondes, il possible de se connecter à ses voisins afin de participer à la solidarité citoyenne.

Pour partager, rien de plus simple : il suffit de se connecter, de scanner le code-barre du produit (ou d'en entrer la description) et de préciser quelques détails. Et hop, le produit est prêt à être partagé.

Pour collecter un produit : il suffit de choisir parmi les produits proposés - soit en faisant défiler la liste, soit en utilisant la géolocalisation des produits, soit en utilisant les filtres - et de définir avec l'autre HopHopFooder le lieu et l'heure de l'échange.

Objectifs :

  1. Favoriser le don relationnel, c’est-à-dire rencontrer quelqu'un, échanger, même brièvement, autour de deux sujets fédérateurs : l'alimentation et la solidarité.
  2. Lutter contre le gaspillage alimentaire des particuliers.
  3. Relancer l'entraide entre voisins : les aliments n’aiment pas voyager loin et il y a toujours un utilisateur à proximité.
  4. Notre plateforme permet également la rencontre d’utilisateurs issus d’horizons sociaux, culturels, professionnels différents.
Projets inspirants

La table verte

  • Des ateliers de cuisine durable

La table verte est un projet d’ateliers de cuisine durable dans l’îlot du Square Albert II à Anderlecht. Dans ce quartier, où il y avait déjà un très beau potager et un compost collectif, les habitants et les animateurs sociaux organisaient de temps à autre des activités autour de la cuisine et de repas collectifs. C’est donc appuyé sur cette dynamique déjà existante que s’est développée l’idée de proposer régulièrement des ateliers cuisine, pour le plaisir de la table mais aussi pour essayer des recettes et des techniques bénéfiques pour la santé et respectueuses de l’environnement.

Le projet a été mise en place par une groupe de femmes qui fréquentaient le potager et l’espace de cohésion sociale du square Albert II. Elles ont été soutenues par les animatrices de l’espace de cohésion sociale et de l’asbl Institut de la vie. Cette asbl, très présente dans le quartier, développe des actions dans le potager avec les jeunes et les femmes en cours alpha.

La table verte propose en début d’année un programme d’ateliers portant sur des thématiques diverses mais choisies de façon à mettre en discussion et à aborder de façon concrète certains enjeux liés à l’alimentation durable : techniques de préparation et de conservation des aliments qui soient saines et génèrent peu de déchets , consommation locale, bio et de saison ; alternatives à la surconsommation de la viande ; …

  • Créer du lien entre les habitants

Le projet veut être aussi un levier pour créer du lien entre les habitants et usagers du quartier et les motiver à être actifs dans les projets locaux. Ainsi, les participant-e-s sont invité-e-s à proposer des recettes et à participer à l’animation des ateliers. Comme le groupe réunit des personnes de différentes nationalités, les échanges sont riches, amusants et mettent en évidence les pratiques des différentes cultures.

  • Un atelier-type se déroule en 3 temps
  1. Une introduction, où on explique les recettes du jour et on se demande en quoi elles donnent l‘occasion de manger mieux et plus durable ;
  2. Un temps de cuisine, où toutes les personnes présentes mettent la main à la pâte;
  3. Une table de dégustation qui, lorsqu’il fait beau, est installée sur le trottoir afin d’attirer l’attention des passants, invités alors à goûter les plats et à prendre connaissance du projet.

2018, la première année du projet, a été une période d’essai et d’adaptation du programme en fonction des apports et des modes d’action des participant-e-s. Pour les animatrices, il est en effet essentiel de leur donner le temps de réfléchir sur « ce que manger veut dire », de se rendre compte que nous pouvons tous, selon nos envies et motivations, manger plus durablement et, surtout, redécouvrir dans nos traditions culturelles et parcours de vie de nombreux exemples de choix durables en termes d’alimentation.

La table verte est un projet ouvert à tous. N'hésitez donc pas à contacter le groupe (tinnekea@gmail.com) pour les rejoindre ou pour avoir plus d'infos sur leur projet !

 

Ce projet a été soutenu par Bruxelles Environnement dans le cadre de l’appel à projets citoyens Inspirons le quartier- volet Good Food en 2018.

Projets inspirants

Feedtruck Belgium

Feedtruck offre des repas aux sans-abris, un projet inspirant dans son originalité et son humanité

  • Une alimentation saine pour les sans-abris

Le gaspillage alimentaire est important à Bruxelles alors que certaines personnes, dont les sans-abris, ne mangent souvent pas à leur faim et n’ont pas accès une alimentation équilibrée. De plus, les sans-abris souffrent quotidiennement de solitude et de rejet. Face à ce constat, cinq jeunes bruxellois décident de récolter des invendus alimentaires, de les transformer en repas de qualité et de les offrir aux sans-abris tout en animant la soirée pour créer du lien social. Ils importent ainsi un concept développé au Brésil par l’association Make Them Smile et l’agence Africa pour créer le projet Feedtruck Belgium.

  • Nourrir le corps… et l’âme

Concrètement, comme son nom le laisse entendre, Feedtruck Belgium dispose d’une camionnette qui est équipée du matériel nécessaire pour réchauffer et distribuer des repas. Deux fois par mois, une équipe de feedtruckers (6 à 8 bénévoles) récupère des invendus alimentaires en collaboration avec différents partenaires et les transforme en repas de qualité qui sont ensuite acheminés en camionnette vers le siège de l’ASBL Pierre d’Angle ou celui de l’ASBL Douche Flux, deux centres partenaires accueillant des sans-abris.

Le repas étant bien plus qu’une occasion de se nourrir, les feedtruckers s’efforcent de créer un climat favorable au partage et d’apporter un peu de chaleur humaine. Ils proposent également une animation de la soirée en collaboration avec un chanteur, un musicien, un magicien… pour faire de ces repas des moments de convivialité.

Ce sont ces spécificités (récupération des invendus, cuisine de qualité et repas animés) qui permettent à Feedtruck Belgium de s’inscrire en complémentarité des différentes initiatives existantes à Bruxelles.

  • Vers l’ASBL Feedtruck Belgium

Le projet Feedtruck Belgium offre ainsi une réponse combinée à plusieurs attentes de notre société : nourrir les personnes en situation précaire, combattre le gaspillage alimentaire de nos sociétés de surconsommation et réunir les citoyens ayant des compétences différentes autour d’un projet commun.

Pour développer cet ambitieux projet, le groupe de citoyens a sollicité une aide dans le cadre de l’appel à projets citoyens « Inspirons le quartier », mais a surtout organisé un grand crowdfunding très efficace qui lui a permis d’acquérir et d’équiper la camionnette.

Aujourd’hui le groupe citoyen, rejoint par de nombreux bénévoles, s’est constitué en ASBL afin de pouvoir solliciter des subsides plus conséquents pour poursuivre son action.

N'hésitez pas à contacter le groupe (info@feedtruckbelgium.be) pour les rejoindre ou pour avoir plus d'infos sur leur projet !

 

Ce projet a été soutenu par Bruxelles Environnement dans le cadre de l’appel à projets citoyens Inspirons le quartier- volet Good Food en 2017

 

Projets inspirants

Ateliers de cuisine La bonne bouffe

La bonne bouffe est un cycle annuel d’ateliers de cuisine où l’on vient pour expérimenter des recettes saines, savoureuses et respectueuses de l’environnement. Cultiver le plaisir d’être ensemble et faire des nouvelles rencontres sont aussi des objectifs importants pour l’équipe organisatrice.

  • Historique du projet

Ce projet a démarré dans le cadre de l’appel à projets Good Food sur base d’une idée lancée par un groupe de femmes d’origine brésilienne qui se réunissaient régulièrement au sein de l’asbl Artenativa, à Anderlecht. Si cuisiner ensemble faisait déjà partie de leurs activités communes, les ressources apportées par l’appel à projets leur a permis de structurer un programme sur l’année, d’ouvrir les rencontres à d’autres participants et de rechercher, répertorier et partager des recettes qui apportent un plus en termes de santé, d’environnement et d’économie familiale. Avec l’avancement du projet, le groupe de départ s’est élargi et diversifié, intégrant des participants de différentes communes de Bruxelles et de diverses nationalités.

  • Cuisine « zéro déchet » et « fonctionnelle »

Les ateliers La bonne bouffe montrent qu’en cuisine la saveur s’associe très bien avec des choix respectueux de l’environnement.

La bonne bouffe propose des recettes « zéro déchet » (exploitation intégrale du produit et récupération des restes) et l’utilisation de produits biologiques et, si possible, locaux. Le groupe a cherché alors à explorer la dimension « fonctionnelle » de la cuisine afin qu’en plus de leurs fonctions nutritionnelles de base, les combinaisons et modes de préparation apportent des effets bénéfiques pour notre santé.

  • Un cahier de recettes

Les recettes expérimentées lors de la première année du projet ont été rassemblées dans un cahier, offert aux participants en format papier et accessible en format numérique ici

  • Les ateliers

L’animation des ateliers est assurée par des bénévoles et les participantes se cotisent pour l’achat des produits alimentaires. Dans un premier temps les séances avaient lieu dans les locaux associatifs, mais aujourd’hui les ateliers sont mobiles : ils se passent chez une des participantes qui, le temps d’une soirée, ouvre sa maison et sa cuisine à d’autres habitants.

Le programme et les informations relatives à chaque séance sont annoncés sur la page Facebook de l’association Artenativa et les ateliers sont ouverts à toute personne intéressée; les collaborations sont d’ailleurs également bienvenues lors de la préparation de chaque séance : choix de recettes, courses, animations...

N'hésitez pas à contacter le groupe  (aartenativa@gmail.com) pour les rejoindre ou pour avoir plus d'infos sur leur projet !

 

Ce projet a été soutenu par Bruxelles Environnement dans le cadre de l’appel à projets citoyens Inspirons le quartier- volet Good Food en 2018.

Projets inspirants