Quelles aides et ressources pour lancer mon projet en Alimentation Durable ?

Vous avez l'intention de vous lancer dans un des métiers de l'alimentation durable : de la production primaire (agriculture, élevage) jusqu’à la distribution, en passant par la transformation, l’horeca, le catering, la logistique, l’e-commerce.

Vous en avez maintes fois rêvé, et puis un jour, ça y est, c’est décidé, vous vous lancez ! Mais par où commencer ? 

Voici quelques pistes pour partir sur de bonnes bases

Se former

Aujourd’hui, de nombreuses personnes se lancent dans le secteur alimentaire après une transition professionnelle, sans toujours avoir d’expérience dans le secteur. Or, les métiers alimentaires sont exigeants, souvent physiques et demandent des compétences techniques poussées. 

Certains métiers tels que la boucherie, la boulangerie, la pâtisserie et la restauration demandent un accès à la profession. Si aucun diplôme n’est requis pour votre activité, assurez-vous tout de même de posséder les connaissances techniques nécessaires. Adressez-vous à un des nombreux organismes de formation technique tels que Horeca Forma Bepro, Ceria EFP.

Acquérir de l’expérience.

Vous avez de l’expérience dans le métier visé ? Génial, vous savez certainement exactement de quoi vous parlez et vous en connaissez les ficelles. Il est probable que vous connaissiez également d’autres personnes du secteur.

Si vous n’avez aucune expérience, pas d’inquiétude. Attention simplement à ne pas idéaliser le métier et à vous préparer correctement à ce qui vous attend. L’idéal est de travailler quelques temps dans un autre lieu afin d’apprendre ce qu’il se passe sur le terrain.

Si vous êtes demandeur d’emploi inscrit chez Actiris, il est également possible de suivre un stage d’immersion professionnelle avec une CIP.

Réseauter

Si ce n’est pas possible de travailler dans le secteur, essayez de vous y faire un maximum de contacts : ça vous permettra d’éviter de faire des erreurs, d’avoir des relais de communication, de créer des partenariats, de rencontrer des fournisseurs ou même de trouver votre futur local. Bonne nouvelle à Bruxelles : l’alimentation durable est un petit milieu très bienveillant où on n’hésitera pas à vous donner un coup de pouce.

Quelle que soit votre situation, il est important de confronter vos idées et votre projet dès le début de votre démarche, et de continuer à le faire tout au long du développement de votre projet.

Ci-dessous, quelques pistes pour réseauter à Bruxelles et rencontrer un tas de chouettes entrepreneurs comme vous :

  • Be Cook est une cuisine partagée qui cherche à créer une communauté de personnes motivées et convaincues de l'importance d'être pionnier dans le secteur food.
  • Le RABAD est un réseau des acteurs bruxellois dans l’alimentation qui organise de nombreux événements chaque année.
  • Toutes les formations techniques ou en entrepreneuriat sont également l’occasion de rencontrer de futurs partenaires.

Se mettre aux normes

Démarrer une entreprise alimentaire pose de nombreuses questions réglementaires : normes sanitaires, urbanistiques, règles d’étiquetage, etc. Pour obtenir des réponses, procédez de manière méthodique tout en développant votre projet. Adressez-vous au plus vite aux structures compétentes telles que Brufotec (Brussels Food Technology), BRUCEFO (Centre Bruxellois d'Expertise alimentaire) ou la cellule vulgarisation de l’AFSCA, afin d’écarter les zones d’ombres sources d’inquiétude et de risques encourus inutilement.

Le service  1819 centralise de très nombreuses informations au même titre que les structures d’accompagnement (ci-après) peuvent vous fournir des informations de première ligne et si besoin, vous orienter vers des relais pertinents.

Savez-vous que certaines administrations communales ont désormais un guichet « entreprendre » pour faciliter l’installation d’entreprises dans leurs communes. Ces guichets offrent un contact unique permettant à tout entrepreneur et porteur de projet de poser les questions sur les normes urbanistiques et règles communales.

Les questions spécifiques liées à l’agriculture urbaine peuvent être adressées au Facilitateur Agriculture Urbaine

Etre accompagné

A Bruxelles, nombreuses sont les offres d’accompagnement à la création d’entreprises :  payant ou gratuit, généraliste ou spécifique. L’accompagnement permet d’être suivi et challengé durant les différentes étapes du projet, depuis l’idée jusqu’à la création. La section « qui peut m’aider » du site du 1819 regroupe cette offre en un seul clic.

Voici quelques structures d’accompagnement en lien direct avec l’alimentation durable.

Une liste exhaustive de formations et ateliers en alimentation durable se trouve sur le portail Goodfood

Tester mon activité

Une fois que votre projet a l'air de tenir la route sur papier, il est temps de vous confronter à vos potentiels futurs clients. Cela vous permettra de tester les recettes, le potentiel de clientèle et de créer de l’engouement pour vos produits.

Cependant, les activités d’alimentation reposent généralement sur des investissements élevés en infrastructures et outils. Ceux-ci constituent un frein au démarrage. Il est donc avantageux de pouvoir y accéder de façon temporaire. Voici quelques idées de « structures de test », à ne pas confondre avec les couveuses d’entreprises (voir plus bas) qui, elles, vous fournissent un statut juridique pour tester votre activité.

  • Si vous voulez vous lancer en production primaire (maraichage, tisanerie, etc.). Vous trouverez à Anderlecht Graines de Paysans. C’est un espace-test agricole qui met à disposition surface de culture et infrastructures (serres, outils, irrigation) pendant une période de deux à trois ans.
  • Be Cook est une cuisine partagée rassemblant de nombreux professionnels. La plateforme Cookwork vous permettra quant à elle de louer quelques heures l’atelier d’une entreprise existante.  
  • Kokotte et L’auberge espagnole sont deux popup gérés par Hub.Brussels respectivement pour les restaurateurs et les retailers. En outre, vous trouverez régulièrement sur internet des appels à projets pour des popup dans des espaces commerciaux et culturels.

Se regrouper et mutualiser

Il existe à Bruxelles des entreprises partagées permettant aux indépendants de se rassembler et de mutualiser une série d’outils et de services : comptabilité, démarchage, atelier, main-d’œuvre et bien d’autres. Dies est une coopérative d’emploi ouverte à tous types d’activités. Ce système vous permet aussi d’entreprendre sous un statut de salarié. 

Enfin, si ce dont vous avez besoin n’existe pas encore, pourquoi ne pas le créer vous-même ? Au sein d’une coopérative, vous pouvez rassembler plusieurs personnes (particuliers, entreprises) afin de mettre en commun vos savoirs faire, des moyens ou des outils servant à tous les membres du groupe. Il peut s’agir par exemple d’une solution logistique pour livrer vos produits, d’une marque commune, d’un service commercial adapté etc. Coopcity et DoItCoop peuvent vous fournir de nombreuses informations et accompagnement sur le modèle coopératif.

Formations / Acc

Les recettes de base pour plus de Good Food dans l’assiette

Quand il s’agit de repenser son assiette, en choisissant de consommer local et de saison, biologique et surtout avec moins de viande ou de produits animaux, on se trouve vite en panne d’inspiration.

Nous partageons ici le fruit des quelques années d’explorations personnelles et professionnelles en cuisine et d’animations autour des thèmes de l’alimentation écologique et engagée.

Comment remplacer la viande ? Comment préparer des légumineuses ? Comment inventer des plats végétariens savoureux et faciles à préparer ? Comment cuisiner les légumes de saison ? Ces questions ont guidé notre réflexion et recherche. 

Heureusement, plein de livres de cuisine ou de sites internet existent et vous permettent de trouver de l’inspiration, et c’est d’ailleurs l’objectif premier de Fristouille.

Mais ne serait-il pas plus satisfaisant de se passer de recettes ? De pouvoir aller plus loin et de comprendre “comment ça marche” afin d’inventer soi-même ses propres recettes et d’improviser en cuisine ? C’est l’objectif de ces fiches ! Ces 7 premières fiches “Recettes de recettes” et techniques culinaires se veulent être un canevas permettant des déclinaisons à l’infini, au gré de votre humeur ou des saisons. Nous espérons qu’elles vous permettront d’expérimenter librement en cuisine.

Bonne découverte et amusement,

L’équipe de Fristouille

  • Fristouille

Originellement un site web de recettes durables, Fristouille  s’est rapidement développé pour proposer au grand public, sociétés ou organisations des services tels que des animations culinaires, de la création de produits culinaires et de la consultance en alimentation durable. Découvrez nos activités sur http://lab.fristouille.org 

  • Remerciements

Nous remercions le collectif Rencontre des Continents où nous sommes engagés en tant que bénévoles. Il a nourri et attisé notre passion pour l’assiette et l’écologie. L’outil que nous partageons en partie ici est vivant.  Nous l’avons appris, il nous a inspiré et à notre tour nous contribuons à le développer et à le partager, tout comme les autres bénévoles du collectif.

  • Crédits

Rédaction: Nicolas Bauwens et Renaud Jacqmotte
Graphisme et illustrations: Emi Sakurai (www.emisakurai.com) et Stéphane Stadler

Ces fiches recettes ont été réalisées pour Bruxelles Environnement dans le cadre de la stratégie GoodFood.

Documentation

HopHopFood - La plateforme anti-gaspi solidaire

HopHopFood est une plateforme digitale française (disponible sur smartphone, tablette et ordinateur) permettant de rapprocher ceux qui ne veulent pas gaspiller et/ou souhaitent donner de ceux qui veulent mieux manger. En quelques secondes, il possible de se connecter à ses voisins afin de participer à la solidarité citoyenne.

Pour partager, rien de plus simple : il suffit de se connecter, de scanner le code-barre du produit (ou d'en entrer la description) et de préciser quelques détails. Et hop, le produit est prêt à être partagé.

Pour collecter un produit : il suffit de choisir parmi les produits proposés - soit en faisant défiler la liste, soit en utilisant la géolocalisation des produits, soit en utilisant les filtres - et de définir avec l'autre HopHopFooder le lieu et l'heure de l'échange.

Objectifs :

  1. Favoriser le don relationnel, c’est-à-dire rencontrer quelqu'un, échanger, même brièvement, autour de deux sujets fédérateurs : l'alimentation et la solidarité.
  2. Lutter contre le gaspillage alimentaire des particuliers.
  3. Relancer l'entraide entre voisins : les aliments n’aiment pas voyager loin et il y a toujours un utilisateur à proximité.
  4. Notre plateforme permet également la rencontre d’utilisateurs issus d’horizons sociaux, culturels, professionnels différents.
Projets inspirants

La table verte

  • Des ateliers de cuisine durable

La table verte est un projet d’ateliers de cuisine durable dans l’îlot du Square Albert II à Anderlecht. Dans ce quartier, où il y avait déjà un très beau potager et un compost collectif, les habitants et les animateurs sociaux organisaient de temps à autre des activités autour de la cuisine et de repas collectifs. C’est donc appuyé sur cette dynamique déjà existante que s’est développée l’idée de proposer régulièrement des ateliers cuisine, pour le plaisir de la table mais aussi pour essayer des recettes et des techniques bénéfiques pour la santé et respectueuses de l’environnement.

Le projet a été mise en place par une groupe de femmes qui fréquentaient le potager et l’espace de cohésion sociale du square Albert II. Elles ont été soutenues par les animatrices de l’espace de cohésion sociale et de l’asbl Institut de la vie. Cette asbl, très présente dans le quartier, développe des actions dans le potager avec les jeunes et les femmes en cours alpha.

La table verte propose en début d’année un programme d’ateliers portant sur des thématiques diverses mais choisies de façon à mettre en discussion et à aborder de façon concrète certains enjeux liés à l’alimentation durable : techniques de préparation et de conservation des aliments qui soient saines et génèrent peu de déchets , consommation locale, bio et de saison ; alternatives à la surconsommation de la viande ; …

  • Créer du lien entre les habitants

Le projet veut être aussi un levier pour créer du lien entre les habitants et usagers du quartier et les motiver à être actifs dans les projets locaux. Ainsi, les participant-e-s sont invité-e-s à proposer des recettes et à participer à l’animation des ateliers. Comme le groupe réunit des personnes de différentes nationalités, les échanges sont riches, amusants et mettent en évidence les pratiques des différentes cultures.

  • Un atelier-type se déroule en 3 temps
  1. Une introduction, où on explique les recettes du jour et on se demande en quoi elles donnent l‘occasion de manger mieux et plus durable ;
  2. Un temps de cuisine, où toutes les personnes présentes mettent la main à la pâte;
  3. Une table de dégustation qui, lorsqu’il fait beau, est installée sur le trottoir afin d’attirer l’attention des passants, invités alors à goûter les plats et à prendre connaissance du projet.

2018, la première année du projet, a été une période d’essai et d’adaptation du programme en fonction des apports et des modes d’action des participant-e-s. Pour les animatrices, il est en effet essentiel de leur donner le temps de réfléchir sur « ce que manger veut dire », de se rendre compte que nous pouvons tous, selon nos envies et motivations, manger plus durablement et, surtout, redécouvrir dans nos traditions culturelles et parcours de vie de nombreux exemples de choix durables en termes d’alimentation.

La table verte est un projet ouvert à tous. N'hésitez donc pas à contacter le groupe (tinnekea@gmail.com) pour les rejoindre ou pour avoir plus d'infos sur leur projet !

 

Ce projet a été soutenu par Bruxelles Environnement dans le cadre de l’appel à projets citoyens Inspirons le quartier- volet Good Food en 2018.

Projets inspirants

Feedtruck Belgium

Feedtruck offre des repas aux sans-abris, un projet inspirant dans son originalité et son humanité

  • Une alimentation saine pour les sans-abris

Le gaspillage alimentaire est important à Bruxelles alors que certaines personnes, dont les sans-abris, ne mangent souvent pas à leur faim et n’ont pas accès une alimentation équilibrée. De plus, les sans-abris souffrent quotidiennement de solitude et de rejet. Face à ce constat, cinq jeunes bruxellois décident de récolter des invendus alimentaires, de les transformer en repas de qualité et de les offrir aux sans-abris tout en animant la soirée pour créer du lien social. Ils importent ainsi un concept développé au Brésil par l’association Make Them Smile et l’agence Africa pour créer le projet Feedtruck Belgium.

  • Nourrir le corps… et l’âme

Concrètement, comme son nom le laisse entendre, Feedtruck Belgium dispose d’une camionnette qui est équipée du matériel nécessaire pour réchauffer et distribuer des repas. Deux fois par mois, une équipe de feedtruckers (6 à 8 bénévoles) récupère des invendus alimentaires en collaboration avec différents partenaires et les transforme en repas de qualité qui sont ensuite acheminés en camionnette vers le siège de l’ASBL Pierre d’Angle ou celui de l’ASBL Douche Flux, deux centres partenaires accueillant des sans-abris.

Le repas étant bien plus qu’une occasion de se nourrir, les feedtruckers s’efforcent de créer un climat favorable au partage et d’apporter un peu de chaleur humaine. Ils proposent également une animation de la soirée en collaboration avec un chanteur, un musicien, un magicien… pour faire de ces repas des moments de convivialité.

Ce sont ces spécificités (récupération des invendus, cuisine de qualité et repas animés) qui permettent à Feedtruck Belgium de s’inscrire en complémentarité des différentes initiatives existantes à Bruxelles.

  • Vers l’ASBL Feedtruck Belgium

Le projet Feedtruck Belgium offre ainsi une réponse combinée à plusieurs attentes de notre société : nourrir les personnes en situation précaire, combattre le gaspillage alimentaire de nos sociétés de surconsommation et réunir les citoyens ayant des compétences différentes autour d’un projet commun.

Pour développer cet ambitieux projet, le groupe de citoyens a sollicité une aide dans le cadre de l’appel à projets citoyens « Inspirons le quartier », mais a surtout organisé un grand crowdfunding très efficace qui lui a permis d’acquérir et d’équiper la camionnette.

Aujourd’hui le groupe citoyen, rejoint par de nombreux bénévoles, s’est constitué en ASBL afin de pouvoir solliciter des subsides plus conséquents pour poursuivre son action.

N'hésitez pas à contacter le groupe (info@feedtruckbelgium.be) pour les rejoindre ou pour avoir plus d'infos sur leur projet !

 

Ce projet a été soutenu par Bruxelles Environnement dans le cadre de l’appel à projets citoyens Inspirons le quartier- volet Good Food en 2017

 

Projets inspirants

Ateliers de cuisine La bonne bouffe

La bonne bouffe est un cycle annuel d’ateliers de cuisine où l’on vient pour expérimenter des recettes saines, savoureuses et respectueuses de l’environnement. Cultiver le plaisir d’être ensemble et faire des nouvelles rencontres sont aussi des objectifs importants pour l’équipe organisatrice.

  • Historique du projet

Ce projet a démarré dans le cadre de l’appel à projets Good Food sur base d’une idée lancée par un groupe de femmes d’origine brésilienne qui se réunissaient régulièrement au sein de l’asbl Artenativa, à Anderlecht. Si cuisiner ensemble faisait déjà partie de leurs activités communes, les ressources apportées par l’appel à projets leur a permis de structurer un programme sur l’année, d’ouvrir les rencontres à d’autres participants et de rechercher, répertorier et partager des recettes qui apportent un plus en termes de santé, d’environnement et d’économie familiale. Avec l’avancement du projet, le groupe de départ s’est élargi et diversifié, intégrant des participants de différentes communes de Bruxelles et de diverses nationalités.

  • Cuisine « zéro déchet » et « fonctionnelle »

Les ateliers La bonne bouffe montrent qu’en cuisine la saveur s’associe très bien avec des choix respectueux de l’environnement.

La bonne bouffe propose des recettes « zéro déchet » (exploitation intégrale du produit et récupération des restes) et l’utilisation de produits biologiques et, si possible, locaux. Le groupe a cherché alors à explorer la dimension « fonctionnelle » de la cuisine afin qu’en plus de leurs fonctions nutritionnelles de base, les combinaisons et modes de préparation apportent des effets bénéfiques pour notre santé.

  • Un cahier de recettes

Les recettes expérimentées lors de la première année du projet ont été rassemblées dans un cahier, offert aux participants en format papier et accessible en format numérique ici

  • Les ateliers

L’animation des ateliers est assurée par des bénévoles et les participantes se cotisent pour l’achat des produits alimentaires. Dans un premier temps les séances avaient lieu dans les locaux associatifs, mais aujourd’hui les ateliers sont mobiles : ils se passent chez une des participantes qui, le temps d’une soirée, ouvre sa maison et sa cuisine à d’autres habitants.

Le programme et les informations relatives à chaque séance sont annoncés sur la page Facebook de l’association Artenativa et les ateliers sont ouverts à toute personne intéressée; les collaborations sont d’ailleurs également bienvenues lors de la préparation de chaque séance : choix de recettes, courses, animations...

N'hésitez pas à contacter le groupe  (aartenativa@gmail.com) pour les rejoindre ou pour avoir plus d'infos sur leur projet !

 

Ce projet a été soutenu par Bruxelles Environnement dans le cadre de l’appel à projets citoyens Inspirons le quartier- volet Good Food en 2018.

Projets inspirants

La porcherie du Bon Pasteur

  • Une deuxième vie pour  la porcherie du Bon Pasteur

Sur le site du manoir d’Anjou à Woluwé-Saint-Pierre, se trouve une ancienne porcherie construite et jadis exploitée par les sœurs du Bon Pasteur. En 2013, un groupe de citoyens a l’idée de réhabiliter le bâtiment pour à nouveau y élever des porcs et pour cultiver des tomates, des poivrons, des concombres, des aubergines, du melon, du raisin,… dans la serre accolée à la façade sud  de la porcherie.  L’asbl des Fraternités du Bon Pasteur, qui est toujours propriétaire du bâtiment alors désaffecté, accepte de le mettre à disposition du groupe de citoyens. Le projet peut alors voir le jour…

  • Une porcherie en circuit court

Chaque printemps, deux jeunes truies sont achetées chez un producteur, elles sont engraissées puis abattues en hiver et leur viande est partagée entre les membres du groupe. Le projet travaille en circuit court : les truies sont nourries principalement avec des déchets alimentaires produits par les habitants du site,  les restes alimentaires de la cantine de l’école voisine et du pain (sec) invendu dans les boulangeries locales. Le fumier produit dans la porcherie sert, quant à lui, à fertiliser la terre où poussent des légumes exigeants. Le sol est paillé avec du BRF (Bois Raméal Fragmenté) produit sur place lors de la taille des haies et autres arbustes. Le coût de production est donc limité car peu d’intrants doivent être achetés ce qui rend le projet viable économiquement sur le long terme.

  • Un coût de pouce pour l’infrastructure

Mais le bâtiment est fortement dégradé et, en 2017, le groupe sollicite un soutien dans le cadre de l’appel à projet citoyen Inspirons le Quartier - Good Food pour rénover le bâtiment et ainsi pérenniser le projet. Afin d’assurer une production saine, il était en effet nécessaire de remplacer la toiture du bâtiment qui était composée de plaques et tôles Eternit (fibrociment composé d’amiante) et de repeindre les murs dont le revêtement s’écaillait. Coté serre,  une nouvelle toiture en polycarbonate intégrant un système de ventilation automatique est  placée, grâce à une donation privée.

  • Une gestion qui favorise la cohésion sociale

L’élevage de porcs demandant beaucoup de soins, les membres du groupe se partagent la charge de travail quotidien ce qui leur permet de bénéficier des produits sans devoir y consacrer trop de temps.  Ce travail collaboratif favorise la coopération, le vivre ensemble et les relations intergénérationnelles et rencontre donnant ainsi une autre ambition du projet.

Le projet s’ouvre aussi vers le quartier ! Dans une optique pédagogique, des visites de la porcherie sont ainsi organisées avec des petits groupes d’enfants venant des nombreuses écoles des environs  et des mouvements de jeunesse.

Le projet permet ainsi de produire localement une alimentation de qualité et bio en renforçant les liens entre voisins et en sensibilisant aux enjeux de la production alimentaire locale!

N'hésitez pas à contacter le groupe (bollen55@gmail.com) pour les rejoindre ou pour avoir plus d'infos sur leur projet !

 

Ce projet a été soutenu par Bruxelles Environnement dans le cadre de l’appel à projets citoyens Inspirons le quartier- volet Good Food en 2017.

 

Projets inspirants

Buurtkippen

Le contenu de cette fiche n'existe qu'en néerlandais.

Elzenhof is een Nederlandstalig gemeenschapscentrum in Elsene. waar een hele waaier van initiatieven een plekje vinden. Er gaat bijzondere aandacht uit naar projecten die sociale cohesie en duurzaamheid centraal stellen. Concerten, films, taallessen, creatieve ateliers, kunstingrepen, speelweken, familievoorstellingen babbel-en speelcafés, buurtprojecten en evenementen, ….

Sinds 2018 herbergt het centrum ook het project Buurtkippen: een kippenren van de buurt, geplaatst op de binnenplaats van het centrum, bewoond door vier vrolijke kippen: Titi , Rousette, Rosalie en Petronella

Het project is opgezet door een groep buurtbewoners die al deelnamen aan mini-moestuin projecten, compostering, een pluktuin , buurtoven en workshops over duurzaam koken die ter plekke werden georganiseerd. Een kippenren leek daarmee een logische aanvulling op de lopende initiatieven en een concrete ondersteuning om afval te verminderen en voor een lokale en kwaliteitsvolle voedselproductie, al was het maar op kleine schaal. De installatie op een druk bezochte binnenplaats en regelmatig gefrequenteerd door kinderen in familieverband of met de scholen van de buurt maakt van de kippenren een amusant en effectief sensibiliseringsinstrument voor deze onderwerpen.

Het animatieteam van de Elzenhof begeleidt de bewoners bij het beheer van het project. Verder zijn de bewoners van het dagcentrum Den Teirling en de lagere school de Wimpel beiden ook in Elsene betrokken bij het project. De kippenren is begin 2018 gemaakt en de kippen namen onmiddellijk nadien hun intrek.

Ongeveer 12 personen verzorgen de kippen en onderhouden de kippenren. Maandelijks treffen ze elkaar om een planning van het beheer op te stellen. De kippen worden voornamelijk gevoed met groenafval dat door de groep wordt aangeleverd of gerecupereerd wordt in het centrum en de eieren worden verdeeld onder de leden van de groep of geconsumeerd tijdens gezamenlijke activiteiten waar ze aan deelnemen.
Borden op het hekwerk presenteren het project en hoe het functioneert.

De binnenplaats van de Elzenhof is een semi-publieke ruimte, toegankelijk van maandag tot vrijdag met ruime openingstijden. Als u ter plekke bent, ga binnen via de koetspoort, steek de gang door naar de binnenplaats en maak kennis met de vier kippen

Adres : Centrum Elzenhof, Kroonlaan 12 1050 Elsene

Aarzel dus niet om contact (rik.fobelets@vgc.be) op te nemen met de groep om zich bij hen aan te sluiten of om meer informatie te krijgen over hun project!

 

Dit project werd ondersteund door Leefmilieu Brussels in het kader van de burgerprojectoproep Vooruit met de wijk - Good Food thema's in 2018.

 

Projets inspirants

Le projet CosyFood

Le projet CosyFood a réuni 4 partenaires de recherche (IGEAT-ULB, Färm, La Vivrière et le Réseau des GASAP) qui ont co-créé et mis en œuvre des outils d’évaluation de la durabilité de filières alimentaires alternatives Bruxelloises.

 

Enjeux et questionnements

À Bruxelles, comme ailleurs en Europe et dans le monde, de nombreux projets d’alimentation durable et alternative (définition en bas de page) voient le jour. On parle de plus en plus d’alimentation durable et de transition vers un système alimentaire plus durable et résilient. Les politiques et les administrations commencent à s’intéresser à la question alimentaire. C’est le cas à Bruxelles, avec la stratégie Good Food.

Mais la durabilité d’un système alimentaire, c’est quoi ? Qu’est-ce que cela implique concrètement dans la pratique pour une filière de distribution et l’ensemble des acteurs qui y sont impliqués ? Quelles sont les questions à se poser et les réflexions à engager pour appréhender la durabilité ?

La question de recherche principale du projet CosyFood est donc la suivante : les systèmes alimentaires alternatifs sont-ils durables ?

Pour aborder cette question générale, le projet a plus précisément exploré deux questionnements sous-jacents fondamentaux :

  1. Comment définir la durabilité de systèmes alimentaires alternatifs (filières de distribution) ?
  2. Comment évaluer la durabilité de ces filières ?
Documentation

Le jardin collectif Gray-Couronne

Le Jardin potager collectif Gray-Couronne se trouve dans le Parc communal en pente qui longe le viaduc de l’avenue de la Couronne, et relie cette avenue à la rue Gray par un escalier.

  • Les activités du Jardin collectif

Le Jardin a été créé via le Contrat de quartier Malibran (2004-2008). Il occupe deux terrasses dans le bas du Parc, derrière les logements sociaux de la rue Gray. Il accueille une vingtaine de jardiniers et est géré par un « noyau de passionnés » qui assure la continuité du projet depuis l’automne 2015. Pour ses membres, le Jardin est un lieu de détente et d’apprentissage autant qu’un support pour développer la convivialité entre les habitants du quartier.

Le Jardin potager collectif Gray-Couronne a démarré avec la construction de 25 bacs de culture, d’une mare, d’une serre et de citernes pour récupérer l’eau de pluie ; graduellement d’autres aménagements ont été ajoutés : 3 bacs supplémentaires, un compost collectif… On y cultive des légumes, des herbes aromatiques, des fleurs comestibles, de la vigne, des arbres fruitiers (pommier, poirier, prunier, pêcher, figuier, cerisier…) et des petits fruitiers (cassissiers, groseilles, camérisiers, framboisiers…).

Il s’agit d’un lieu surprenant, riche en biodiversité, en plein cœur de la ville, où l’on produit et transforme fruits et légumes et où tiennent place des activités conviviales autour de la bonne alimentation et de l’agriculture en ville.

  • Permanences, activités pédagogiques et événements

Le Jardin est visible depuis l’espace public (viaduc et escalier de l’avenue de la Couronne) mais, en dehors d’activité « portes ouvertes », son accès est réservé aux jardiniers, le Parc communal n’étant pas accessible au public. Néanmoins, les jardiniers assurent régulièrement des moments d’ouverture pour rendre le Jardin mieux connu et pour motiver de nouvelles participations : des permanences de jardinage, des activités pédagogiques avec écoles et autres acteurs sociaux, accueil public lors des événements festifs ou de sensibilisation au sujet de l’environnement… et en automne, c’est le moment de la vendange et de la production des jus et confitures !

  • Devenir membre

Toute personne intéressée peut devenir membre du Jardin sous condition d’adhérer à sa Charte et de participer aux travaux collectifs. Les candidats introduisent leur demande via le point contact suivant : https://jardingraycouronne.wixsite.com/jardin-gray-couronne/contact

N'hésitez donc pas à contacter le groupe pour les rejoindre ou pour avoir plus d'infos sur leur projet !

 

Ce projet a été soutenu par Bruxelles Environnement dans le cadre de l’appel à projets citoyens Inspirons le quartier- volet Good Food en 2017 et en 2018.

Projets inspirants