Projet ARBRES : quels rôles pour le fruitier en ville ?

Le projet ARBRES vise à explorer les conditions socio-écologiques d’implantation de l’arbre fruitier comestible à Bruxelles, dans un contexte d’Anthropocène, et à comprendre comment celui-ci peut participer à la résilience du système alimentaire et à une série de services écosystémiques.

  • Dans un contexte d’Anthropocène, de pic pétrolier et de changements climatiques, quel peut être le rôle de l’arbre fruitier en ville ?
  • Quels fruitiers sont adaptés à ce contexte, ainsi qu’aux contraintes des différents milieux urbains ?
  • Comment planter le bon arbre au bon endroit ?
  • Quelle gestion et gouvernance pour des fruitiers urbains ?
  • Comment limiter les mésusages des fruitiers ?
  • Comment valoriser, transformer, distribuer les récoltes de manière solidaire ?
  • Comment améliorer la sécurité alimentaire ?

Pour répondre à ces questions, et à d’autres qui émergeront encore, le Centre d’écologie urbaineVelt Brussels vzw, Bruxelles Environnement et les administrations communales d’Uccle et de Forest lancent une recherche participative (Co-create 2021-2024).

S’inscrire comme co-chercheur/euse

Qu’est-ce qu’un verger partagé ?

Etudes

Hydroponie, aéroponie, bioponie et aquaponie, des techniques utiles en RBC et dans un contexte de réchauffement climatique ?

Article rédigé par Green SURF, septembre 2022

C’est quoi tout ça ? encore du High Tech ?

L’hydroponie est la culture de plantes réalisée sur un substrat neutre et inerte (de type laine de roche) irrigué d’un courant de solution qui apporte les sels minéraux et nutriments essentiels à la plante. Elle existe depuis des siècles mais est devenue un mode de production intensive depuis la 2e moitié du XXème siècle et est couramment utilisée. Aujourd’hui, 75% de nos salades belges sont produites en hydroponie.

La bioponie est une forme d’hydroponie biologique car elle utilise des engrais biologiques, provenant de ressources organiques plutôt que chimiques. Ces ressources organiques sont multiples, il peut s’agir de déjections animales, de compost, de résidus de l’industrie agro-alimentaires, etc. Ces résidus organiques contiennent donc les nutriments essentiels à la plante mais sous une forme complexe, organique, qui ne peuvent pas être absorbée directement par les plantes. Ce sont alors les microorganismes, les bactéries, les champignons, etc. qui vont dégrader cette matière et la minéraliser, pour en libérer les nutriments sous forme minérale qui pourront alors être absorbés par la plante. Ce phénomène de dégradation et de minéralisation des résidus organiques se produit naturellement dans l’environnement, dans les sols, ce qu’on va tenter de reproduire avec la bioponie. La bioponie est donc plus complexe que l’hydroponie conventionnelle parce que les microorganismes y ont une importance et il y a un tout un travail de digestion de la matière, qui demande de trouver un moyen efficace pour dégrader et minéraliser les résidus organiques. Des recherches ont lieu actuellement à Gembloux, au C-RAU (Centre de Recherches en Agricultures Urbaines de l’ULiège), afin de valoriser des déchets organiques (tels que les fientes de poules) comme source de fertilisants pour la bioponie. L’objectif du C-RAU est de :

  • créer des procédés de création de solutions nutritives à partir de diverses matières organiques. A ce jour, les solutions nutritives étudiées sont à base de déjections animales et il est prévu de passer au recyclage de divers effluents agricoles, comme les reliquats de stations de biométhanisation. Ensuite, ces procédés pourront être adaptés pour les pays du Nord et du Sud.
  • simplifier les systèmes de production hydroponiques afin de les rendre plus accessibles, de diminuer la dépendance à l’électricité et de recycler divers matériaux locaux.

En France, l’Institut de Recherche national Astredhor réalise des expérimentations sur l’hydroponie en fertilisation organique afin de viser le « zéro intrant de synthèse ». L’enjeu est de transformer l’azote organique en azote minéral assimilable par les plantes.

L’aéroponie, enfin, est un système dans lequel les racines ne s’ancrent pas sur un substrat, les racines sont maintenues dans le vide, à l’intérieur d’une chambre d’aspersion. La solution nutritive est pulvérisée sur les racines à intervalles réguliers. Constamment exposées à l’oxygène et à l’humidité, ces dernières atteignent leur potentiel d’absorption maximal. La technique aéroponique se prête mieux en intérieure car les racines étant à l’air libre, elles sont beaucoup plus sensibles à des changements de température, qu’il faut dès lors maintenir à température constante pour un meilleur rendement.

Ces techniques ont plusieurs avantages :

  • Systèmes de production en recyclage total (aucun rejet vers le milieu extérieur, très faible consommation en eau et en engrais, apports d’eau et d’engrais optimisés au plus près des besoins de la plante)
  • Réalisable en low-tech (matériaux recyclés pour la fabrication des systèmes et valorisation de déchets organiques comme fertilisants)
  • Apporte un élément de réponse aux limitations en ressources en eau douce et à la dégradation des sols
  • Bioponie : contribution à l’atténuation des changements climatiques via un affranchissement des engrais chimiques et des pollutions générés par ceux-ci
  • Renforcement des capacités de production locales permettant d’améliorer la résilience alimentaire des populations impactées par les changements climatiques
  • Produire et distribuer dans la même ville permet une traçabilité totale tout au long du cycle de production
  • En intérieur, contrôle des paramètres de la culture (climat, fertilisation, etc.) et donc conditions optimales pour le développement de la plante : cela permet ainsi d’augmenter les rendements
  • En intérieur, protection contre les bioagresseurs sans recours à des intrants de synthèse.

Et à Bruxelles du coup ?

Ces techniques ont donc de nombreux atouts à partager, toutefois cela nécessite une réflexion et conception du projet en symbiose avec le bâti : si la structure demande une portance spécifique, elle est beaucoup plus facile et économique à intégrer dans un projet de construction neuve plutôt que de rénovation. Un système de récupération d’eau de pluie et une citerne à grande capacité sont nécessaires pour éviter de puiser dans les nappes phréatiques ou l’eau de ville. Une synergie avec une activité annexe dégageant de la chaleur et du CO2 pouvant être réinjectée dans des serres a plus de sens que de devoir fournir 100% de chaleur (voir projet Interreg GROOF). Dans le cadre d’activité professionnelle et à vocation nourricière, les espaces doivent être pensés avec des professionnels de l’hydroponie et pas uniquement des architectes (évitons, par exemple, les marches entre un lieu de production et le monte-charge, pensons aux largeurs des allées pouvant accueillir des euro-palettes, privilégions le pratique à l’esthétique, etc.).

Ces techniques de production sont donc particulièrement intéressantes dans des contextes urbains tels que Bruxelles où les zones de pleine terre sont réduites, les sols parfois pollués, une densification croissante, une abondance de déchets organiques, une chaine alimentaire mondiale de plus en plus fragilisée, mais également dans un contexte de vagues de chaleur et sécheresse (l’hydroponie et ses dérivés consomment en effet 80 à 90% moins d’eau que les techniques pleine terre).

De telles initiatives existent déjà à Bruxelles, ainsi que d’autres techniques visant à réutiliser de déchets organiques biologiques, tels que Permafungi, récupérant le marc de café bio de restaurateurs comme substrat pour sa culture de champignon.

Et on n’oubliera pas la magie de l’aquaponie !

L’aquaponie est une technique qui couple l’hydroponie à un bassin piscicole, récupérant les déjections des poissons comme nutriments pour les plantes. Il s’agit à nouveau de produire des végétaux mais également des protéines animales dans une logique d’économie circulaire et d’utilisation raisonnée de l’eau. Les villes sont des lieux de production intéressants mais peu adaptés à de l’élevage et du bétail, l’aquaponie permet ainsi d’introduire en ville dans des zones diverses (caves et toitures notamment) une production de protéines animales.

Mieux que la pleine terre ?

Evidemment, il faut maintenir le plus de terres non artificialisées possible en ville, notamment pour prévenir les îlots de chaleur et infiltrer l’eau dans le sol. Lorsqu’un terrain pleine terre est disponible, il faut privilégier des techniques de production alimentaire pleine terre ou simplement des aménagements favorisant l’infiltration de l’eau et préservant la biodiversité.

Toutefois, ces zones sont de plus en plus rares et il reste important de pouvoir produire une partie de son alimentation en ville et à proximité. Il existe aujourd’hui de nombreux espaces inusités : friches, parkings, toitures par exemple. L’hydroponie et ses dérivés ont l’avantage d’être des techniques de production plus légères que la culture en bac/terre et donc plus propice à s’installer en hors sol car demandant une portance moins élevée (400kg/m² en moyenne). Pensons aux grandes toitures de hangars et zones logistiques ou zoning semi-industriels, aux toitures de supermarchés, qui ont parfois plusieurs milliers de m² vides alors qu’il pourrait y pousser l’alimentation du quartier. Ces surfaces permettraient d’installer une activité supplémentaire et nécessaire à nos villes qui se densifient et de créer des emplois non délocalisables.

Et ça se vend en Europe ?

Aujourd’hui, ces techniques sont répandues dans le monde. En Europe, ce sont les Pays-Bas qui l’utilisent le plus (sur environ 4600 hectares), suivis de l’Espagne, l’Allemagne et la Belgique. En ce qui concerne l’espèce la plus cultivée en hydroponie, il s’agit de la tomate, suivie de la fraise, du concombre, du poivron et de la laitue (Gazeau, 2004). En Belgique, 75% des salades vendues en supermarché sont produites en hydroponie, mais malheureusement pas en bioponie (https://dailyscience.be/12/11/2018/a-gembloux-les-legumes-ont-les-pieds-dans-leau/).

Hydroponie va avec agro-écologie ?

Bruxelles s’est dotée d’une stratégie alimentaire qui vient d’être revue, Good Food 2.0, et qui pour atteindre un système alimentaire résilient suit la théorie et la pratique de l’agroécologie. Ce mouvement inclusif vise des pratiques créatives dans lesquelles une coopération optimale avec la nature est centrale. Le résultat est un modèle agricole innovant, dans lequel l’Homme et la Nature se renforcent mutuellement à partir de leurs liens étroits. Au sein d’un contexte urbain, l’agroécologie invite à repenser le rapport entre les producteur·rice·s, les citadin·e·s et leur contexte environnemental et social, et à concilier l’activité humaine et la préservation des écosystèmes naturels. Elle peut être définie par un certain nombre de principes qui guident un modèle économique écologique et résilient et mettent en avant les questions de souveraineté et de sécurité alimentaire, et d’autonomie des agricultrices et agriculteurs. Ceux-ci sont replacés au centre des systèmes alimentaires, non seulement comme fournisseurs, mais aussi comme décideurs de ces nouveaux systèmes alimentaires.

La bioponie permettra de placer l’hydroponie dans ce cadre agroécologique. En effet, un des enjeux est de pouvoir se détacher des engrais de synthèse pour se tourner vers des nutriments organiques, à base de déchets et matières organiques, justement abondantes en ville.

Enjeu climatique

Outre cet enjeu et l’importance d’une alimentation de proximité, il est important de se tourner vers une alimentation de saison. Des tomates cultivées en Belgique en hiver, sont certes locales, mais leur empreinte carbone reste élevée : pour les produire, les serres doivent être chauffées et illuminées par LEDs, deux éléments énergivores. Les ressources énergétiques nécessaires au chauffage et à l’éclairage des serres peuvent d’ailleurs représenter jusqu’à 40 % des coûts de production. En cette période de crise climatique et énergétique, impactant l’inflation actuelle, ces produits sont voués à renforcer la crise et à augmenter drastiquement leurs prix.

Finalement, en tant que consommateur, nous avons un grand rôle à jouer : acheter et manger mieux c’est renvoyer un signal, c’est augmenter la demande de produits en accord avec les principes agroécologiques et ainsi soutenir les agriculteurs dans leur transition.

Documentation

Pot’Albert goutte-à-goutte

Le Pot’Albert est un potager collectif en intérieur d’îlot, dans le quartier du Square Albert Ier à Cureghem, Anderlecht. Au-delà des activités potagères, cet espace favorise la dynamique citoyenne dans le quartier et rassemble ses habitant·e·s et associations à travers différents types d’activités (culturelles, artistiques, festives...).

 

Une ambitieuse dynamique de rénovation du potager collectif a été mise en place en 2021, structurée autour d’un projet-pilote d’irrigation goutte-à-goutte. Le système récupère l’eau de la toiture de l’école voisine, l’Athénée Royal Léonard Da Vinci, et l’amène vers les cuves pour stockage intermédiaire. 8 nouvelles cuves de 1000 L sont ainsi distribuées dans le périmètre du potager et chaque cuve alimente entre 4 et 6 parcelles à travers un réseau de distribution et de diffusion goutte-à-goutte. Cet arrosage est fait par le moyen d’un dispositif de pompage alimenté par des panneaux solaires. Les jardinier·e·s sont responsables de l’entretien du système dans leurs secteurs d’arrosage.

Les jardinier.e.s ont pu compter sur l’accompagnement du PCS Albert et de l’asbl L’institut de la vie pour le montage et la gestion du projet. Pot’Albert goutte-à-goutte été conçu et mis en place par Arnaud Collignon en collaboration avec élèves et enseignant.e.s de la section électricité de l’Athénée Royal.

Ce projet a été subsidié par Bruxelles Environnement dans le cadre de l’appel à projets citoyens Inspirons le Quartier - volet Good Food en 2021.

Projets inspirants

La taille des fruitiers au verger collectif de l’Alliance

Collectif ipé et les jardiniers du verger de l'Alliance

Les jardiniers du verger collectif de l’Alliance et le Collectif ipé, chargé par Bruxelles Environnement de la mise en réseau des projets citoyens Good Food en Région de Bruxelles-Capitale, vous invitent, le dimanche 3 décembre 2023, à un chantier sur la taille des arbres fruitiers.

Le verger de l’Alliance, né en 2020, est implanté sur une parcelle communale située au cœur d’un vaste îlot. Il comprend des arbres hautes tiges et des petits fruitiers. Le moment de la  taille d’hiver est venu et les jardiniers vous invitent à un chantier-formation sur la taille des fruitiers qui sera encadré par Françoise Smet, experte dans la taille et l’entretien de fruitiers.

 

Au programme

10h30 - 10h45 : Accueil des participants et présentation du verger de l’alliance

10h45 - 12h30 : Chantier-formation : principes théoriques et démonstration pratique des techniques de taille de fruitiers puis expérimentation de la taille des arbres

12h30 - 13h : Apéro -  Auberge espagnole : chacun amène des petites choses à grignoter pour compléter le buffet ! 

Apportez vos gains et sécateurs !

 

Infos pratiques

La participation au chantier-formation est gratuite mais, pour une bonne organisation, pourriez-vous nous confirmer votre participation pour le 30 novembre par un mail à citizensprojects@goodfood.brussels ? Le nombre de places est limité à 15 personnes ; ne tardez donc pas à vous inscrire. Merci !

 

2023-12-03T10:30:002023-12-03T13:00:00

À hauteur du 229, rue Démosthène
1070 Anderlecht
Belgique

Citoyens
Thématiques

Soutien financier en agriculture urbaine

Vous souhaitez bénéficier d’un coup de pouce dans la mise en œuvre ou le lancement de votre projet en Agriculture Urbaine ? De nombreuses possibilités existent en Région bruxelloise !

 

Financer votre projet

Vous cherchez un soutien financier pour lancer votre projet d’agriculture urbaine ? Découvrez notre outil d’aide à la décision pour les financements. 

La recherche de financement n’est souvent pas simple pour les entrepreneurs. Cependant, plusieurs possibilités existent afin d’aider les agriculteurs à trouver plus facilement les aides financières adaptées à leur profil et leurs besoins : les aides publiques et les financements participatifs.

Aides publiques

Découvrez l'étude de Bruxelles Economie et Emploi décrivant les soutiens publics (financement et conseils/accompagnement) disponibles en 2019 pour les porteurs de projets en agriculture urbaine professionnelle. Cette analyse est présentée sous forme de rapport ainsi que sous forme d’un « arbre décisionnel » développé par la cellule agriculture.

Cet outil offre la possibilité de visualiser graphiquement les différentes solutions d’aides possibles pour chaque type d’acteur: chaque extrémité de l’arbre renvoyant vers un organisme public en charge d’un type de soutien particulier.

Cet outil a pour but de permettre à un porteur de projets (ou futur porteur de projets) en agriculture urbaine bruxellois de se repérer dans l’offre de soutien public proposée.

Financements participatifs

Différents types de « crowd-funding »  existent. Des plate-formes comme KissKissBankBank ouvrent le financement participatif à un public très large, alors que des plate-formes comme Miimosa ou GrowFunding ont des thématiques et publics plus spécifiques qui servent à obtenir des dons pour des projets spécifiques.  

Une autre manière qui permet de lever des fonds et de créer une communauté autour du projet consiste à mettre en place une structure juridique comme une coopérative (à finalité sociale). Une telle structure permet à des citoyens d’investir une partie de leur épargne dans un projet local qui fait sens pour eux. Ce type d’investissement leur permet aussi de retirer l’argent en cas de besoin et est donc plus flexible qu’un système de dons. Nous encourageons les porteurs de projets à prendre contact avec le GEL AU pour un accompagnement spécialisé dans ce domaine.  

 

Les appels à projets

  • Vous êtes un·e agriculteur·rice professionnel·le ou vous portez un projet avec une dimension de production agricole professionnelle (entreprise, association, autres) : consultez la page appel à projets d’agriculture professionnelle de Bruxelles Économie et Emploi (voir la liste des lauréats 2021).
  • Vous êtes une association, un collectif de citoyen·ne·s ou une école : prenez connaissance des appels à projets bruxellois.
  • Retrouvez nos conseils pour répondre à un appel à projet.
Documentation

Échange sur la saison de culture écoulée

Réseau des Guides Potager

Avis aux potagistes Bruxellois !

Pour clôturer la saison potagère, nous proposons de nous retrouver pour échanger sur le vécu de chacun. Quelles sont les grandes lignes de 2023 ? Quels sont les problèmes rencontrés ? Comment étaient les récoltes ?

Inscription souhaitée en envoyant un mail à guidepotager@tournesol-zonnebloem.be.

2023-11-10T19:00:002023-11-10T21:30:00

Chaussée de la Hulpe 199
1170 Watermael-Boitsfort
Belgique

Citoyens
Thématiques

Shifting Economy Week : Journée de clôture

Shifting Economy

La Région de Bruxelles-Capitale convie tous les acteurs économiques bruxellois au Closing Day de la Shifting Economy Week !

Venez rencontrer les autres acteurs économiques bruxellois et comprendre quelles opportunités représente la transition ou partager votre expérience au travers d’activités variées :

  • Matinée de workshops sur le numérique responsable, pour combiner opportunités offertes par les outils digitaux et utilisation raisonnée ;
  • Conférence « Innovate for a better world », pour vous inspirer grâce aux témoignages d'entreprises bruxelloises qui allient rentabilité économique et business model durable ;
  • Ateliers sur les outils régionaux de financement et d’accompagnement à votre disposition, pour vous permettre de tirer un maximum d’avantages de la transition de l’économie bruxelloise ;
  • Grand matchmaking de la transition Vous êtes à la recherche... d’un futur partenaire pour votre projet ? ... d'un expert avec qui discuter des challenges que vous rencontrez ? ... d'autres entrepreneurs.euses avec qui échanger vos idées de développement pour votre business ? Créez-vous un profil sur la plateforme d'inscription et… À vos rendez-vous !
  • Session d'« Apéro-pitch », pour découvrir les projets circulaires ou sociaux de jeunes entrepreneurs-étudiants autour d'un apéro-networking.

Pour terminer en beauté, la Région vous concocte une soirée de conférences et débats animés par un panel d’invités d’exception… Les premiers noms seront révélés sous peu.

Joignez-vous ensuite à tous les acteurs de l'économie régionale pour clôturer ensemble la semaine lors d’un dernier moment festif de networking !

Ne ratez pas ce rendez-vous incontournable de la transition économique bruxelloise !

2023-11-23T09:00:002023-11-23T22:00:00

Rue des Tanneurs 60A
1000 Bruxelles
Belgique

Professionnels

Les Webin'AU du Facilitateur en Agriculture Urbaine

Créés à destination des acteurs de l’aménagement du territoire, les « Webin’AU », formations courtes en ligne, sont complémentaires aux évènements comprenant des visites de terrain. lls permettent de comprendre les cadres stratégique et réglementaire, de découvrir les techniques de production en pleine terre et hors sol, les typologies d’usage et leurs spécificités techniques. Les services proposés par le Facilitateur en Agriculture Urbaine et les expertises du consortium y sont également présentés. 

Cette page rassemble le contenu des Webin'AU déjà passés.

 

WEBIN'AU n°6 (07/12/2023) - Contrats de mise à disposition & L'eau, un enjeu à anticiper (projets citoyens)

L’objectif du Webin’AU du 7 décembre 2023 était de mieux comprendre les différentes options des contrats de mise à disposition d'un terrain pour un projet en agriculture urbaine, et également d'aborder la question de l'eau comme un enjeu à anticiper pour l'agriculture urbaine.  

  • Intervenant·e·s : Noémie Hisette (Green SURF),  François Lohest (ERU) et un témoignage de Pauline Lemaire du Début des Haricots. 
  • Modératrice et présentatrice du FAU : Caroline Bini (Groupe One)
  • Programme :
    • Accueil et présentation du FAU – Caroline Bini (Groupe One) - [Présentation (pdf)]
    • "Contrats de mise à disposition pour projets professionnels" - Présentation des différents types de contrats possibles par François Lohest (ERU) et un témoignage de Pauline Lemaire du Début des Haricots - [Présentation (pdf)]
    • "L'eau, un enjeu pour les projets d'agriculture urbaine : quels sont les besoins et comment les anticiper ?" - Présentation par Noémie Hisette (Green Surf) - [Présentation (pdf)]

 

 

 

WEBIN'AU n°5 (14/11/2023) - Contrats de mise à disposition & L'eau, un enjeu à anticiper (projets d'agriculture urbaine professionnels)

L’objectif du Webin’AU du 14 novembre 2023 était de mieux comprendre les différentes options des contrats de mise à disposition d'un terrain pour un projet en agriculture urbaine, et également d'aborder la question de l'eau comme un enjeu à anticiper pour l'agriculture urbaine.  

  • Intervenant·e·s : Noémie Hisette (Green SURF),  François Lohest (ERU) et un témoignage de Pauline Lemaire du Début des Haricots. 
  • Modératrice et présentatrice du FAU : Caroline Bini (Groupe One)
  • Programme :
    • Accueil et présentation du FAU – Caroline Bini (Groupe One) - [Présentation (pdf)]
    • "Contrats de mise à disposition pour projets professionnels" - Présentation des différents types de contrats possibles par François Lohest (ERU) et un témoignage de Pauline Lemaire (Début des Haricots) - [Présentation (pdf)]
    • "L'eau, un enjeu pour les projets d'agriculture urbaine : quels sont les besoins et comment les anticiper ?" - Présentation par Noémie Hisette (Green Surf) - [Présentation (pdf)]

 

 

 

WEBIN'AU n°4 (17/04/2023) - Comment mettre en place un projet d'AU  

L’objectif du Webin’AU du 17 avril 2023 était de donner les bases du « comment » aux aménageur·euse·s et développeur·euse·s (qu’ils ou elles soient privé·e·s ou public·que·s) n’ayant pas encore développé de projet concret en agriculture urbaine (propriétaires, communes, CPAS, gestionnaires immobiliers, développeur·euse·s privé·e·s, sociétés de logement…).

  • Intervenant·e·s : Candice Leloup (Green SURF) et Bastien Dullier (ERU)
  • Modératrice et présentatrice du FAU : Caroline Bini (Groupe One)
  • Programme :
    • Accueil et présentation du FAU
    • Agriculture Urbaine, de quoi parle-t-on ? Portrait de l’AU et raisons d’être – Caroline Bini (Groupe One)
    • Faisabilité et aspects techniques – Candice Leloup (Green SURF)
    • Aspects réglementaires et urbanistiques : application des règles existantes et retours d’expérience – Bastien Dullier (ERU)

Présentation de Caroline Bini (Groupe One) - FAU et portrait de l'AU

Présentation de Candice Leloup (Green SURF) - Faisabilité et aspects techniques

Présentation de Bastien Dullier (ERU) - Aspects réglementaires et urbanistiques

 

Webin'AU de 2021

  • Intervenant·e·s : Haissam Jijakli (Green SURF) et Catherine de Zuttere (ERU).
  • Modératrice et présentatrice du FAU : Caroline Bini (Groupe One).

 

Webin'AU n°1 (01/06/2023)

  • Stratégies bruxelloises pour une alimentation et villes durables et portrait de l’AU dans la RBC
  • Présentation générale des techniques de production agricole (de la pleine terre au hors sol) – Exemples en Belgique ainsi qu’à l’international
  • Typologies d’usage (types communautaires, commerciaux, résidentiels…)

Présentation de Catherine de Zuttere (ERU) - Stratégies AU en RBC

Présentation de Haïssam Jijakli (Green SURF) - Raison Techniques Typologies_AU

 

Webin'AU n°2 (15/06/2021)

  • Aspects réglementaires du bâtiment et de l’aménagement du territoire : application des règles existantes et perspectives d’évolution
  • Typologies techniques et exemples d’installation d’AU sur le bâtiment (parcelle, murs, indoor, toiture…)
  • Systèmes de production agricoles liés au bâtiment et leurs spécifications techniques (portance, besoin en eau, en énergie…) : indoor

Présentation de Catherine de Zuttere (ERU) - Aspects réglementaires du bâtiment et de l’aménagement du territoire

Présentation de Haïssam Jijakli (Green SURF) - Systèmes de production agricoles liés au bâtiment et leurs spécifications techniques

 

Webin'AU n°3 (29/06/2021)

  • Bruxelles agricole hier, aujourd’hui, demain ! Comment concilier l’AU, le logement, le développement de la ville ?
  • Typologies techniques et exemples d’installation d’AU sur le bâtiment (parcelle, murs, indoor, toiture…)
  • Systèmes de production agricoles liés au bâtiment et leurs spécifications techniques (portance, besoin en eau, en énergie…) : murs végétaux et toitures (techniques liée à la terre, à l’hydroponie et à l’aquaponie, que ce soit en plein air ou sous serre)

Présentation de Haïssam Jijakli (Green SURF) - Techniques de production en toiture

Présentation de Catherine de Zuttere (ERU) - Bruxelles agricole hier, aujourd’hui, demain ! Comment concilier l’agriculture urbaine, le logement et le développement de la ville ?

Documentation

Quels accompagnements pour rendre vos marchés publics plus durables ?

Bruxelles Environnement

Quels accompagnements pour rendre vos marchés publics plus durables ? Témoignages et lancement du nouveau programme d’accompagnements pour les pouvoirs publics bruxellois

La commande publique, avec la mise en place de ses marchés publics, a un rôle important à jouer dans la transition économique. Votre administration souhaite rendre ses marchés publics plus durables ? Bruxelles Environnement vous soutient et vous présente son nouveau programme d’accompagnements pour la mise en place de stratégies internes, la dispense de formations sur mesure et le développement de centrales d’achats durables !

Venez participer au lancement de ce nouveau programme, le 17 octobre 2023, chez Bruxelles Environnement. L’ensemble de l’offre d’accompagnements « marchés publics durables » vous sera présentée ainsi que les modalités de candidature pour en bénéficier (l’appel à intérêt se clôture le 1 décembre 2023).

Découvrez les retours d’expériences des administrations ayant bénéficié de l’accompagnement pilote « stratégie interne » en 2023, ainsi que les autres outils mis à votre disposition tels que les formations internes et l’aide au lancement de centrales d’achats. Pour terminer en beauté, profitez d’un moment festif de networking !

 

Au programme

13:45 | Accueil café  

14:30 | Les marchés publics durables et innovants, dans le cadre de la stratégie régionale Shifting Economy – Estelle André (Coordinatrice de la stratégie des marchés publics durables) et Joséphine Henrion (Responsable du département Économie en transition) - Bruxelles Environnement

15:00 | Présentation des offres d’accompagnement « stratégie interne », « centrales d’achats » et « formations internes » - Estelle André (Coordinatrice de la stratégie des marchés publics durables) - Bruxelles Environnement 

15:40 | Témoignages d’administrations ayant bénéficié de l’accompagnement pilote « Stratégie interne »  

Intervenants :

- Laurent Briel (Coordinateur Dev stratégique et Durable) - Commune de Schaerbeek
- Gaëlle Rodriguez (Juriste Marché Public) - Société du Logement de la Région de Bruxelles-Capitale (SLRB)
- Visit.brussels (intervenant - à confirmer)
- Marie-Carmen Bex 
(directrice générale adjointe)- Innoviris

16:30 | Discours du Ministre du Gouvernement en charge de la Transition climatique, de l'Environnement, de l'Énergie et de la Démocratie participative, Alain Maron

16:45 | Clôture festive : cocktail et networking.  

18:00 | Fin de l’évènement 

Inscrivez-vous dès maintenant à ce rendez-vous incontournable des marchés publics durables et innovants !

2023-10-17T13:45:002023-10-17T18:00:00

Avenue du Port 86C/3000
1000 Bruxelles
Belgique

Professionnels

Visite de l'Atelier de la Fabriek Paysanne

Fédération des Professionnel·le·s de l'Agriculture Urbaine

Visite de l'Atelier de la Fabriek Paysanne, déstiné aux professionnel·le·s de l'agriculture urbaine à Bruxelles et environs.

Présentation des formations, découverte des outils, possibilités de location de matériel.

2023-10-20T09:00:002023-10-20T11:00:00

Quai Fernand Demets 55
1070 Anderlecht
Belgique

Professionnels
Thématiques