Le Réseau des GASAP

GASAP...

Un Groupe d’Achat Solidaire de l’Agriculture Paysanne (GASAP) est un partenariat local, en autogestion, entre un groupe de citoyens consommateurs et un ou plusieurs producteurs paysans.

Il existe déjà 92 groupes dont 5 Super GASAP actifs en Belgique, qui collaborent avec 32 producteurs (dont 9 producteurs à Bruxelles, 2 dans le Brabant flamand et 6 dans le Brabant wallon).

Chaque GASAP est constitué d'une vingtaine de personnes ou familles.

Pour trouver le GASAP le plus proche de chez vous, rendez-vous sur notre carte interactive.

 

... et Réseau des GASAP!

Le Réseau des GASAP est un réseau de citoyens et de producteurs qui construit un projet commun fondé sur une agriculture paysanne durable (locale, de saison, biologique, respectueuse de l’homme et de l’environnement) en vente directe.

L'association "Le Réseau des GASAP" fédère et soutient les GASAP et les producteurs partenaires, afin de favoriser le développement de circuits courts autogérés et d’encourager l’agriculture paysanne, dans le respect de la charte du Réseau des GASAP.

Dans ce cadre, elle poursuit trois objectifs principaux :

1. Développer les GASAP et des systèmes alimentaires alternatifs locaux

Le Réseau aide à la création de GASAP. Il soutient et accompagne les producteurs dans leurs projets agricoles. Il veille au respect des principes de la charte par les groupes et les producteurs.

​2. Relier producteurs et consommateurs

Le Réseau informe des rencontres favorisant les liens d'interconnaissance et de solidarité au sein des GASAP, entre producteurs et consommateurs. Il développe et diffuse des outils d'information et de communication. Si nécessaire, le réseau joue également un rôle de médiation.

3. Diffuser le modèle GASAP

Le réseau promeut les principes et les convictions qui animent les GASAP. Il anime en son sein des espaces de réflexion et de production d'idées. Il participe aux débats publics concernant l'agriculture et l'alimentation et y représente les GASAP. Il développe des liens avec les associations partenaires.

Illustration
Catégorie
Langues
Français
Néerlandais
Adresse

Avenue de la Couronne 382/A1
1050 Ixelles
Belgique

Email
coordination@gasap.be

Manger sain et durable sans grignoter son budget : Trucs & astuces

  Brochure, Alimentation21 & Bruxelles Environnement, 2015

Cette brochure présente une trentaine de pistes d’action vers une alimentation saine et durable dont l’impact est nul ou très faible pour le budget.

Objectifs

- Montrer que c’est possible de s’engager sur la voie de l’alimentation saine et durable même avec des petits moyens financiers.

- Aider les travailleurs sociaux à aborder, puis dépasser, la question du prix quand ils mènent des activités sur l’alimentation avec leurs publics.

- Proposer des pistes d’action concrètes accessibles à tous.

Résumé

Alors que les inégalités sociales liées à l’alimentation se creusent, la question du prix émerge souvent dès les premières minutes quand on parle d’alimentation saine et durable. Les ménages à petit budget ont le sentiment qu’elle est inabordable et s’en sentent exclus. Heureusement, l’alimentation de qualité, c’est bien plus qu’une histoire de marques et de labels !

Avec le projet pilote « L’alimentation durable, à quel prix ? », Alimentation21 a voulu explorer cet enjeu de l’accessibilité à une alimentation de qualité pour tous.

Les huit ménages participants ont notamment recensé une trentaine de pistes d’action ayant un impact financier nul ou très faible, voire positif pour le budget. Elles sont présentées dans cette brochure illustrée, destinée à toute personne souhaitant s’engager sur la voie d’une alimentation saine et durable sans grever ses finances.

Publics cibles

- Tout public

- Ménages à petit budget

- Travailleurs sociaux

En pratique

- Brochure illustrée, 24 pages, 2015

- Exemplaires imprimés sur demande : Bruxelles Environnement – 02 775 75 75 – www.bruxellesenvironnement.be - info@bruxellesenvironnement.be

- Egalement disponible en néerlandais

Documentation

Label Cantine Good Food (citoyens)

À Bruxelles, plus de 73 millions de repas sont servis chaque année dans les entreprises, administrations, écoles, universités, crèches, hôpitaux et maisons de repos. Autant de cantines qui peuvent solliciter le label Cantine Good Food.

Les restaurants de collectivité sont de plus en plus nombreux à prendre conscience de l’importance d’une alimentation durable. Ils proposent des produits locaux et de saison, concoctent des menus végétariens et mènent des actions pour limiter le gaspillage. Un engagement que Bruxelles Environnement souhaite encourager par l’octroi d’un label qui se veut évolutif. Le label permet de guider les cuisines collectives vers des pratiques plus durables.

 

Cantine ou resto ?

Le label Cantine Good Food concerne la restauration qui vise une collectivité, autrement dit une cantine. Elle se distingue des restaurants par 3 éléments :

Un service destiné à la collectivité 

La cantine fournit un service à une collectivité (école, entreprise, administration, hôpital, crèche, maisons de repos…), contrairement aux restaurants, qui proposent une offre aux particuliers. 

Un repas quotidien, généralement le midi

La plupart des cantines proposent exclusivement un repas à midi. Toutefois, dans certains secteurs (hôpitaux, maisons de repos, certaines entreprises), elles peuvent servir jusqu’à 3 repas/jour pour répondre aux besoins du personnel (l’offre n’étant pas destinée au grand public).

Une offre restreinte

La cantine gère d’importants volumes de repas, ce qui implique une offre restreinte. Les restaurants disposent d’une carte plus étendue.

 

Un label évolutif, de une à trois fourchettes

Le label octroyé aux cantines comprend une, deux ou trois fourchettes. Chaque niveau correspond à des critères de plus en plus diversifiés, pour une alimentation savoureuse, saine et respectueuse de l’environnement.

1ère fourchette : les critères obligatoires du Label Cantine Good Food

L’obtention de la 1ère fourchette est liée au respect des critères obligatoires, tels que :

  • Proposer une quantité minimale de produits biologiques, une offre végétarienne et des produits de saison ;
  • Lutter contre le gaspillage alimentaire ;
  • Informer et sensibiliser la clientèle à l’alimentation durable.

2ème et 3ème fourchette : des critères optionnels

Pour obtenir la 2ème et 3ème fourchette, la cantine doit répondre à des critères optionnels, démontrant un engagement plus approfondi. Par exemple : l’origine des œufs, la mise à disposition d’eau du robinet, l’offre de produits socialement responsables, etc.

 

Les étapes pour obtenir le label

1. Le formulaire de participation

Ce formulaire reprend les coordonnées de l’organisation et est signé par la Direction. Si l’organisation est installée sur plusieurs sites, un dossier doit être introduit pour chacun d’entre eux. 

2. L’accompagnement gratuit

Des consultants spécialisés proposent un accompagnement gratuit aux organisations candidates, pour les aider à obtenir le label. Un cycle de formations gratuites est également proposé.

3. Le dossier de candidature

Au plus tard un an après l’envoi du formulaire de participation, le dossier complet de candidature doit être introduit.  Les dossiers de candidatures peuvent être introduits deux fois par an (au plus tard les 2ème lundi du mois de mars et d'octobre). Les critères et les documents peuvent évoluer. La cantine candidate doit télécharger la dernière version avant le remplissage du dossier.

4. Le contrôle

Un contrôle est effectué par un organisme de contrôle indépendant après analyse du dossier. Une visite est prévue pour vérifier le respect des critères, les menus, les factures fournisseurs et les certifications le cas échéant.

5. Un label pour 3 ans

Le label est valable pour une période de 3 ans. Des contrôles peuvent être organisés au cours de cette période. Après ce délai, une demande de renouvellement peut-être introduite. Une chance supplémentaire d’augmenter le nombre de fourchettes !

 

Les cantines labellisées

Pour découvrir la liste des cantines labellisées Good Food, rendez-vous sur le bottin Good Food !

Soutiens publics

Bruxelles Environnement

Bruxelles Environnement, l’administration de l’environnement et de l’énergie de la Région de Bruxelles-Capitale.

Nos missions

Etudier, surveiller et gérer l’air, l’eau, les sols, les déchets, le bruit, la nature (espaces verts et biodiversité )… mais aussi délivrer des permis d’environnement, contrôler leur respect, développer et soutenir des projets d’éducation à l’environnement dans les écoles bruxelloises, participer à des réunions et des négociations aux niveaux belge et international…

Activités

Depuis plusieurs années, Bruxelles Environnement a mené bon nombre d’initiatives de transition du système alimentaire vers plus de durabilité. D’abord orientées essentiellement vers la demande (sensibilisation, information et accompagnement aux changements de comportements), ces actions ont été complétées par d’autres initiatives visant le développement d’une offre plus durable (soutien à des projets de distribution et de production).

En collaboration étroite avec la cellule agriculture du SPRB, Bruxelles Environnement coordonne la stratégie régionale Good Food.

Durant les 5 prochaines années, Bruxelles Environnement portera les actions suivantes parmi les 7 axes de la stratégie Good Food :

 
Axe 1 : Augmenter la production alimentaire locale et durable
Action 2 – Promouvoir l’autoproduction durable
AXE 2 : Accompagner la relocalisation et la transition d'une offre plus durable pour tous
Action 1 : Assurer la transition de l’offre alimentaire de manière transversale Action 2 : Accélérer la transition des cantines et des restaurants vers une offre plus durable Action 3 : Promouvoir des systèmes de distribution variés, accessibles et durables Action 4 : Assurer une transformation relocalisée et durable          
AXE 3 : Accompagner la transition de la demande pour tous
Action 1 : Accompagner les citoyens et les familles vers une transition dans les pratiques quotidiennes en matière d’alimentation Action 2 : Sensibiliser les générations futures
AXE 4 : Développer une culture alimentaire durbale et désirable
Action 1 : Développer le concept de « good food.brussels » Action 2 : Assurer la capitalisation et la dissémination des informations disponibles
AXE 5 : Réduire le gaspillage alimentaire
Action 1 : Réduire le gaspillage alimentaire à la source Action 2 : Valoriser les invendus alimentaires
AXE 6 : Penser et favoriser les systèmes alimentaires de demain 
Action 1 : Développer, suivre, valoriser des projets de recherche & d’innovation
AXE 7 : Assurer la gouvernance de la mise en oeuvre de la stratégie

Action1 : Assurer le pilotage, le suivi et l’évaluation de la stratégie

Action 2 : Instaurer une collaboration et cohérence entre les différents organes impliqués dans la mise en œuvre de la stratégie

 

Illustration
Langues
Français
Néerlandais
Adresse

Site de Tour et Taxi
Avenue du Port 86C/3000
1000 Bruxelles
Belgique

Email
Ecocons@environnement.brussels

Outil pédagogique: Le jeu de la Ficelle

Ce jeu de rôle est proposé par Quinoa et Rencontre des Continents.

Il permet de visualiser, à l’aide d’une ficelle,  la complexité et les nombreux impacts de notre système alimentaire mondialisé.

Publics cibles

- Elèves du primaire à partir de la 5e (version « identités enfants »)

- Elèves du secondaire (cycles inférieur et supérieur)

- Etudiants

- Adultes

- Formateurs et animateurs du secteur associatif (éducation au développement, éducation relative à l’environnement, promotion de la santé, etc.)

Objectifs

  •  Renforcer les capacités à établir des liens entre thématiques locales et globales et entre enjeux au Nord et au Sud.
  • Faire prendre conscience des impacts socio-économiques, environnementaux et de santé de notre modèle alimentaire et favoriser la construction d’un regard critique sur notre société de consommation.
  • Ouvrir des perspectives d’actions alternatives au modèle actuel, tant individuelles que collectives.
  • Favoriser la mise en projet d’une école, d’une association, d’un groupe de consommateurs ou de citoyens, etc.

Résumé

Dans le Jeu de la Ficelle, chaque participant reçoit un rôle : un paysan d’Amérique latine, le pétrole, une courgette, une multinationale agroalimentaire, un agriculteur belge, l’Organisation mondiale du commerce, la publicité, etc. Tout au long de l’animation, une corde passée de mains en mains tisse une toile et illustre les liens et implications de nos choix alimentaires.

Cet outil offre un éclairage visuel et original sur les relations entre le contenu d’une assiette belge classique et les nombreuses problématiques liées à l’alimentation : qualité de l’eau, dettes des pays du Sud, malnutrition, réchauffement climatique, etc.  Au-delà de la thématique alimentaire, par son approche systémique, le jeu souligne également l’interdépendance des populations et le phénomène de la mondialisation.

La dernière phase de l’animation invite les participants à réfléchir sur les initiatives, individuelles et collectives, qui peuvent être mises en place pour apporter des solutions.

Une deuxième version du jeu a été développée sur le thème spécifique de la viande.

En pratique

- Prévoir au moins ½ journée d’animation avec un groupe de 15 à 25 personnes

- Outils :

  • Farde d’animation : explication de l’animation, cartes des rôles, fiches thématiques, ressources, etc.

ou Réseau IDée : www.reseau-idee.be - info@reseau-idee.be - 02 286 95 70

ou Rencontre des Continents : www.rencontredescontinents.be – 02 734 23 24

ou Quinoa : www.quinoa.be

  • Carnet d’accompagnement téléchargeable : pistes pour repenser notre rapport au monde et ouvrir des perspectives d’actions alternatives au modèle actuel
  • Site internettous les outils pour l’animation, compléments et adaptations, calendrier des formations, etc. 

- Des formations à l’outil sont proposées aux animateurs et éducateurs deux à trois fois par an

Pour être informé des dates, consultez les Actualités du site internet ou inscrivez-vous à la newsletter : www.jeudelaficelle.net

 

Documentation

Manger sain et durable sans grignoter son budget

Alimentation21, 2014-2015

Par ce projet pilote, Alimentation21 a interrogé la place du prix dans les freins à l’accessibilité d’une alimentation saine et durable. Mené avec huit ménages selon une approche participative, le projet a combiné l’analyse des budgets alimentaires, la recherche de pistes d’action et l’étude de l’offre alimentaire locale.

Objectif

Alors que les inégalités sociales liées à l’alimentation se creusent, la question du prix émerge souvent dès les premières minutes quand on parle alimentation de qualité. Les ménages à petit budget ont le sentiment qu’elle est inabordable et s’en sentent exclus.

Avec le projet « L’alimentation durable, à quel prix ? », Alimentation21 a voulu explorer l’enjeu de l’accessibilité à une alimentation saine et durable pour tous. Ce projet pilote a été mené avec huit ménages forestois volontaires pendant près d’un an.

Résumé

Le projet a combiné trois axes de travail :

  1.  la compilation et l’analyse d’un budget alimentaire mensuel des ménages participants ;
  2.  au cours d’ateliers collectifs, la recherche de pistes d’action vers une alimentation saine et durable à impact budgétaire nul ou positif et partageables avec le plus grand nombre ;
  3.  un inventaire des sources d’approvisionnement alimentaires du quartier.

Résultats

Si ce projet pilote n’avait ni la prétention ni les moyens d’une démarche scientifique, il a néanmoins permis de dégager une série d’observations et d’enseignements intéressants.

Tout d’abord, le groupe a clairement identifié que si le prix est un obstacle pour certaines catégories de produits - principalement ceux de qualité différenciée (bio, pêche durable, etc.) -, d’autres freins à une alimentation saine et durable sont au moins aussi importants, principalement :

  • le manque de connaissance (des modes de production, des produits locaux, etc.),
  • le manque de savoir-faire culinaire,
  • le manque de temps,
  • le manque d’envie de cuisiner.

L’analyse des budgets alimentaires s’est également révélée très instructive. Elle a, entre autres, permis de mettre en évidence :

  • le poids financier de chaque catégorie de produits,
  • la diversité des habitudes de consommation,
  • le double décalage entre ce que les participants voudraient manger, pensaient manger et mangaient réellement.

Cette objectivation personnalisée des dépenses alimentaires a suscité des changements de comportement chez tous les participants alors que ce n’était pas l’objectif du projet.

Enfin, les participants ont recensé une trentaine de pistes d’action vers une alimentation saine et durable dont l’impact sur le budget est nul ou très faible, voire positif. Celles-ci sont donc accessibles à tous d’un point de vue financier, mais cela ne signifie pas pour autant qu’elles sont faciles à mettre en œuvre…

Outils réalisés

Une brochure en deux parties est née de ce projet pilote :

  • La première partie synthétise la méthodologie et les enseignements ; elle est destinée avant tout aux organisations et pouvoirs publics locaux menant des projets en alimentation durable pour les aider à aborder, puis dépasser la question du prix avec leurs publics.
  • La seconde partie illustre la trentaine de pistes d’action identifiées par les participants ; elle s’adresse à toute personne souhaitant s’orienter vers une alimentation durable et de qualité sans augmenter son budget.

Version papier disponible auprès de Bruxelles Environnement : info@environnement.brussels - +32 2 775 75 75 (également disponible en néerlandais)

Etudes