Cycle d'initiation "Permaculture au jardin"

Les inscriptions sont ouvertes pour le cycle "Permaculture au jardin" de l'asbl Tournesol-Zonnbeloem ! Ce cycle d’initiation à la permaculture se compose de deux journées d’introduction à la permaculture suivies de journées mensuelles consacrées aux applications dans le domaine du jardinage et de la production alimentaire.

Et si cultiver son jardin ou son balcon était déjà un pas important pour changer son alimentation et son rapport à la nature ? Quel que soit l’espace disponible, nous tenterons de créer des systèmes nourriciers performants, qui n’occasionnent pas de nuisances à l’environnement et permettent parfois même de l’améliorer.

La permaculture nous propose de faire partie de la solution plutôt que du problème.

 

Objectifs et projet

Un des objectifs de ce cycle est d’apporter des pistes pour aider à construire ou améliorer un projet. Pour ce faire, nous demandons à chaque personne participante de choisir un projet en construction / en réflexion /… chez elle ou chez un·e proche, sur lequel elle peut réfléchir et appliquer les notions vues au cours. Du temps sera régulièrement consacré pour échanger autour des projets.

Une large place étant réservée à la pratique et l’expérimentation, plusieurs zones du potager de la Ferme d’Uccle sont mises à disposition des participant·e·s. Les récoltes seront partagées.

 

Au programme

  • Week-end d’introduction générale à la permaculture : Samedi 20/01 de 10h à 21h et dimanche 21/01 de 10h à 16h.

    Historique du mouvement, éthique, observation d’un lieu, méthodes de conception/design… Le samedi se clôturera par un repas et des films inspirants.

  • La permaculture appliquée au jardin : Les mercredis 21/02, 27/03, 24/04, 22/05, 12/06, 18/09, 16/10 de 10h à 16h30. Ces journées mélangeront théorie et pratique. Au programme : Sol vivant, préparation du sol, création et entretien de buttes et autres planches de culture, couverture du sol, mise en place de cultures et associations, utilisation des plantes vivaces, importance des arbres, récoltes, conservation, rôles des animaux dans le système… L’expérimentation est au rendez-vous !

    La dernière journée, du 16/10, se terminera par un petit drink de clôture.

  • Séances d’entretien et de récoltes estivales (facultatif) : Demi-journées proposées en semaine, le matin ou l’après-midi. À une fréquence d’environ 1 x/mois, entre 2 journées complètes et pendant l’été, nous vous proposons des demi-journées pour récolter les légumes à maturité et les remplacer par de nouvelles plantations. Ces séances permettent de mieux suivre les cultures tout en profitant des récoltes. Les dates seront discutées lors du week-end d’introduction.

 

Prix

200 € pour le cycle entier

Public Pro
Non
Public cible
Citoyens

Retour sur la visite du marché matinal MABRU

Dans le cadre du réseau échange autour de la stratégie Good Food 2, une vingtaine d'acteurs des systèmes alimentaires bruxellois se sont levés de bon matin ce jeudi 7 décembre pour visiter le site de MABRU. Le marché matinal de Bruxelles est le premier marché de gros en Belgique et fournit chaque jour une clientèle de grossistes, commerces locaux…

Nous avons eu la chance de visiter les infrastructures du marché et d'y découvrir les détaillants et producteurs de fleurs, fruits et légumes, volailles, poissons, et autres produits de bouche. Le Directeur Général Laurent Nys nous a introduit à l'histoire du marché et à leurs défis contemporains. La demande pour de tels hubs logistiques et commerciaux est croissante chez les professionnels et MABRU est confronté à de vrais enjeux en termes de modèle commercial, de responsabilité et de durabilité. Nous avons ainsi appris que leurs bâtiments et carports sont entièrement recouverts de panneaux photovoltaïques, ce qui constitue le plus grand parc solaire de la Région de Bruxelles-Capitale.

Le groupe s'est ensuite arrêté pour une halte chez MABIO, une coopérative de commercialisation B2B de produits bio & wallons destinée à approvisionner les professionnels du secteur alimentaire bruxellois. Les acteurs wallons nous ont partagé leur expérience au sein de MABRU pour convaincre les acheteurs (comme les traiteurs, les cuisines de collectivité…)  de s'approvisionner progressivement en produits plus durables.

Nous avons notamment fait un focus sur le partenariat de MABRU pour valoriser les invendus. Le responsable du projet DREAM nous a présenté leur dispositif de récupération des invendus de fruits et légumes issus du marché matinal (et d'autres fournisseurs) pour les redistribuer vers le secteur de l'aide alimentaire dans les communes bruxelloises. Actuellement, on estime que près de 90 000 personnes bénéficient de l'aide alimentaire en Région bruxelloise, et le projet DREAM permet de distribuer près de 1200 t de produits frais par an aux associations du secteur.

Enfin, nous avons terminé notre visite par une clôture conviviale autour d'un petit déjeuner. Ce moment nous a permis d'échanger sur les liens entre le marché matinal et la stratégie Good Food 2 de la Région de Bruxelles-Capitale.

Public Pro
Oui
Public cible
Professionnels

Retour sur le webinaire « La Good Food wallonne »

Mise en contexte

Dans le cadre du réseau échange autour de la stratégie Good Food 2, un webinaire sur la Good Food wallonne a eu lieu le mardi 28 novembre. Le but était d’échanger sur la stratégie de la Région wallonne en matière de systèmes alimentaires durables, avec un focus particulier sur la collaboration avec la Région de Bruxelles-Capitale et les opportunités futures pour encourager davantage la Good Food wallonne à atterrir dans les assiettes des Bruxellois.

Une trentaine de participants ont assisté à ce webinaire et ont eu l’occasion d’entendre 3 acteurs impliqués dans la stratégie wallonne en matière d’alimentation.

 

Qu’avons-nous abordé ?

Pour commencer, Inès Sneessens du SPW Développement Durable a présenté le cadre général de la politique de transition alimentaire en Wallonie avec un focus sur la vision, le cadre stratégique et le cadre opérationnel de cette politique. Quelques projets phares ont été évoqués tels que le Green Deal Cantines Durables et les actions de gouvernance participative.

Ensuite, Geoffrey Ligot, également du SPW Développement Durable, s’est penché sur les résultats des appels à projets « Relocaliser l’alimentation en Wallonie » lancés en juillet 2022 par le Gouvernement wallon. 56 projets ont été sélectionnés avec un focus sur 4 filières émergentes : fruits, légumes, céréales et protéines végétales.

Pour finir, les participants ont eu l’occasion d’écouter Camille Joubert du Collège des Producteurs qui leur a présenté l’Interface Producteurs-Distributeurs, un autre axe de la stratégie alimentaire wallonne. L’intermédiation commerciale et le développement d’outils numériques sont les deux axes d’action principaux de cette Interface.

 

Quels échanges avec les participants ?

Après les présentations, une séance de questions-réponses a permis aux participants de partager deux réflexions principales :

  • Un souhait des participants pour un rapprochement des initiatives et une multiplication des passerelles entre les territoires bruxellois et wallon.
  • Un intérêt pour le développement de synergies concernant les marchés publics. Par exemple, il a été évoqué la centralisation des marchés publics pour l’approvisionnement dans le but de faciliter l’accès à de l’approvisionnement local et aux produits de circuits courts.

 

En savoir plus

Si vous souhaitez plus de détails sur les initiatives présentées durant le webinaire, vous pouvez consulter la présentation ici.

Public Pro
Oui
Public cible
Professionnels

Tamneere, produits 100 % naturels & équitables - Engagement

Le producteur respecte tous les critères ci-dessous:
Activé
  • Respect de la législation (AFSCA, tri des déchets, etc.).
  • L'exploitation du producteur est implanté soit :
    - Sur le territoire de la Région de Bruxelles-Capitale et livre à Bruxelles ;
    - En Belgique et livre à Bruxelles
  • Utiliser des fertilisants naturels.
  • Éviter ou limiter autant que possible l'utilisation de pesticides synthètique, les exceptions autorisées étant définies dans le cahier des charges des méthodes de production biologique.
  • Ne pas utiliser d’OGM.
  • Ne pas utiliser de semences enrobées de produits phytopharmaceutiques de synthèse, à moins qu'ils ne soient introuvables sur le marché européen.
  • Favoriser une diversité de fruits, légumes, céréales rustiques, indigènes.
  • Eviter la production sous serres chauffées utilisant des combustibles fossiles.
  • Préserver et améliorer le capital sol, air, eau et biodiversités des écosystèmes.
     
Utiliser des semences ou des plants bios, à moins qu'ils ne soient introuvables sur le marché européen.
Désactivé
Production dans des serres chauffées à base d'énergie renouvelable (pompe à chaleur, panneaux solaires, etc).
Désactivé
Le producteur travaille en circuit court : il y a maximum 1 intermédiaire entre le producteur et le consommateur.
Activé
La production excédentaire est basée sur une cascade de conservation de la valeur avec une réutilisation maximale pour l'usage humain, mais aussi avec une attention à la réutilisation des flux résiduels dans l'exploitation.
Activé

Séance d'information - L'agriculture urbaine à Bruxelles

Village Partenaire et le Réseau des GASAP

Vous avez envie de vous lancer dans les métiers de la production agricole ? Vous êtes déjà un producteur et vous voulez y voir plus clair sur l'offre d'accompagnement et les aides disponibles ?

Participez à cette séance d'information sur l'agriculture urbaine à Bruxelles ! Au programme :

2024-01-26T15:00:002024-01-26T17:00:00

Rue Chant d'Oiseaux 195
1070 Anderlecht
Belgique

Professionnels
Thématiques

Marché paysan du Réseau des GASAP

Le Réseau des GASAP

Le prochain marché GASAP on Tour de Noël, rebaptisé "Marché paysan", se tiendra le mardi 12 décembre de 17h à 19h aux Halles Saint-Géry, Place Saint-Géry 1 à Bruxelles !

Les producteurs comptent sur les pré-commandes pour assurer leurs revenus lors de ce marché, même si vous pourrez aussi acheter (quasi) tout ce que vous voulez sur place.

2023-12-12T17:00:002023-12-12T19:00:00

Place Saint-Géry 1
1000 Bruxelles
Belgique

Citoyens
Thématiques

Podcast "Le pain qu'on sème"

Découvrez Le Pain qu'on Sème, une série de podcasts qui part à la rencontre des acteurs et des actrices des filières belges du grain au pain.

Dans la série de podcast Le Pain qu'on Sème, Lou Chaussebourg et Noémie Maughan - Laboratoire d'Agroécologie de l'ULB - partent à la rencontre des acteurs et des actrices des filières belges du grain au pain. Elles mobilisent leurs propres recherches, celles écrites par d’autres, mais surtout les savoirs de celles et ceux qui réinventent chaque jour les métiers de la boulangerie, de la meunerie, de la culture de semences et de céréales pour ouvrir de nouveaux imaginaires nourriciers.

Dans le premier épisode Céréalités, les chercheuses partent du constat que la majorité du pain qu’on mange en Belgique n’est pas issu de céréales belges. Pourquoi ? Découvrez l’enjeu des semences et du choix des variétés de céréales dans la relocalisation des filières belges du grain au pain.

Ce podcast est financé par le FNRS et porté par le Laboratoire d'Agroécologie de l'ULB et le Laboratoire d'Economie et Développement Rural de l'ULiège.

Public Pro
Oui
Public cible
Citoyens
Professionnels

Marché de Noël - Kattekasteel

Espace-test agricole Graines de Paysans

Venez découvrir le Kattekasteel, des artisans locaux et les produits du champ de l'Espace-test agricole (légumes et tisanes).

Petite restauration et apéro sur place !

2023-12-13T16:00:002023-12-13T20:00:00

Rue Chant d'Oiseaux 195
1070 Anderlecht
Belgique

Citoyens
Thématiques

Diversifier ses sources de revenus en collaborant avec l’agriculture rurale ?

L’expérience du projet Interreg GROOF en matière de coaching de projets professionnels d’agriculture urbaine révèle que, bien que ces projets se multiplient ces dernières années, la définition d’un modèle économique viable reste complexe pour certains projets, tant les activités d’éducation et de revente des productions propres au projet, se révèlent parfois peu rentables. Parmi les solutions existantes pour améliorer la viabilité économique de tels projets, la diversification des sources de revenus en s’appuyant sur l’agriculture péri-urbaine ou rurale est une bonne alternative.

Découvrez ci-dessous, quatre projets d’agriculture urbaine avec serres sur toit qui sont parvenus à innover et à multiplier les partenariats avec des agriculteurs péri-urbains ou ruraux pour consolider leur modèle économique. Une motivation collaborative bénéfique pour l’agriculture urbaine et plus largement, utile pour relever les défis de résilience des villes du futur.

  1. PAKT (Anvers ) : www.pakt-antwerpen.be

Le projet PAKT à Anvers a débuté en 2017 sur un toit de 2.000 m2. La volonté de sensibiliser les citoyens à l’alimentation durable et la volonté de mettre en place une ceinture alimentaire autour de la ville d’Anvers étaient, et sont encore aujourd’hui, centrale pour le projet. Pour ce faire, PAKT a décidé de miser sur deux activités : 1) la mise en location de 1.500 m2 d’espaces de culture sur les toits pour les citoyens, sous forme d’abonnements annuels (80 abonnés). 2) la collaboration avec des maraîchers professionnels péri-urbains, qui sont membres de la coopérative PAKT. Leurs produits sont distribués via trois méthodes : un e-shop pour les restaurants, la vente hebdomadaire sur un stand mis à disposition par PAKT en bas du bâtiment, et la distribution de paniers alimentaires pour les abonnés. Au fur et à mesure des années, le projet s’est développé et a multiplié ses partenariats pour aboutir à cinq partenaires effectifs. Les revenus générés par cette activité représentaient en 2019 près des deux tiers du chiffre d’affaire de PAKT.  

 

  1. La Ferme Ouverte de Saint-Denis (Paris) & l’Entrepote (Schaerbeek) :  La Ferme Ouverte – Saint-Denis | Les Fermes de Gally/www.lentrepote.be 

Ces projets, actuellement suivis par GROOF, ont créé des partenariats avec des agriculteurs péri-urbains en réponse à la crise Covid-19. Ces projets proposant de nombreux évènements, ils ont été directement impactés par la crise. Pour pallier cette perte importante de revenu, ils ont tous deux décidé de diversifier leur offre en proposant des points de collecte, paniers alimentaires, services de livraison, … avec des produits alimentaires dont la production est extérieure à leurs projets.  

Ce nouveau service a eu lieu lors du premier confinement pour l’Entrepote. Elle a permis de prendre en charge les différent frais/charges fixe pour cette période (mars 2020 – mai 2020). Malgré le succès de ce nouveau service, ils ont décidé de ne pas le réitérer cette stratégie lors du second confinement pour des raisons logistiques et financières. Cependant, ils ont en projet de proposer à l’avenir ce service en sous-traitant avec une entreprise spécialisée, en mettant à disposition leurs locaux.  

Pour la Ferme Ouverte de Saint-Denis, les produits complémentaires proposés dans un nouveau comptoir à la ferme (pommes, poires, …) ont rencontré un franc succès. La mise en place de cette nouvelle activité avait été facilitée par la place disponible sur la ferme, la possibilité de stockage en chambre froide et les liens existants de longue date avec d’autres fermes de la région. A l’avenir, ces services seront maintenus et diversifiés, en complément du maraichage et de la production hydroponique de la serre du toit de 360 m2 actuellement en construction.

  1. LUFA (Québec): www.montreal.lufa.com/fr 

Enfin, pour compléter notre analyse de cas, nous voulions vous présenter un projet pionnier qui est en cours depuis 10 ans déjà : les fermes LUFA. Cette organisationa créé la première serre commerciale sur toit au monde à Montréal en 2011 et exploitent actuellement 12.000 m2 dans trois serres urbaines. C’est pourtant pour des raisons de rentabilité économique que LUFA a commencé à distribuer, en complément de ses productions en toiture, des produits issus d’agriculteurs péri-urbains en pleine terre (fruits et légumes de saison), des bouchers, fromagers et boulangers locaux. La distribution se fait via leurs différents magasins, leur site internet et des points de collecte. L’évolution de ce business model et la spécialisation dans la logistique a permis à LUFA d’accroitre son chiffre d’affaires en quelques années.  Aujourd’hui pérennes, les fermes LUFA réalisent entre 75% à 85% de leur volume de vente via cette activité de distribution en circuits-courts.

Les partenariats urbain-rural, un vecteur de réussite des projets d’agriculture urbaine ?

Au-delà des bénéfices économiques découlant pour les entreprises de cette diversification du business modèle, nous voyons en ces partenariats urbain-rural des intérêts vitaux pour le territoire. Ces collaborations permettent de recréer du lien entre les communauté rurales et urbaines, des rencontres, des apprentissages. Des communautés, qui par moment, malgré des préoccupations similaires, s’efforcent de s’éviter tant les contextes peuvent êtres différents. 

Bien sûr, ce type de collaboration n’est pas la solution miracle à tous les problèmes, et, celle-ci ne peut pas s’appliquer systématiquement dans tous les contextes.

Mais cette démarche collaborative entre producteurs urbains et péri-urbains porte en son sein une dynamique gagnant-gagnant des échanges qui permettront une meilleure compréhension de l’autre, et une reconnexion ville-campagne, ingrédients indispensables pour assurer la viabilité des systèmes alimentant les villes.

Nous l’avons vu, certaines fermes urbaines agissent comme de véritables « hubs» de centralisation des produits issus du proche territoire.  Pourquoi ne pas favoriser leur multiplication au cœur de nos cités pour accélérer ainsi cette reconnexion ?

Est-ce que ce type d’achat revente est développé dans vos projets ? Est-ce que ce serait pertinent ? N’hésitez pas à nous en faire part facilitateurAU@goodfood.brussels !

Un article rédigé par Groupe One dans le cadre du projet GROOF.

Projets inspirants