Quelques pistes de financement pour votre projet en alimentation durable

 

Vous avez un projet professionnel en alimentation durable mais ne savez pas comment le financer ?  Il existe en Région bruxelloise de nombreuses possibilités de financement pour autant que le projet soit réaliste et que les besoins financiers soient bien déterminés. Vous trouverez ci-dessous quelques pistes de financement pour votre projet.

Tout d'abord, réaliser un plan de financement

De nombreuses structures d’accompagnement peuvent vous y aider.  Rendez-vous sur le portail du 1819 pour découvrir toute l'offre en un seul clic. Adressez-vous préfentiellement aux structures qui développent une expertise dans votre domaine. 

Les principales questions à vous poser sont

  • Quels sont les différents types d’investissements à réaliser pour pouvoir lancer l’activité (matériel, stock, frais de constitution, frais de promotion, etc.), de quel montant total ai-je besoin et dans quel timing ?
  • Quels sont les moyens dont je dispose déjà, quel risque je suis prêt à prendre avec cet argent. Il s’agit des apports propres (épargne personnelle, héritage, etc.).
  • Quelles autres sources de financement sont les plus adaptées à mon projet ? Il peut s’agir de : fonds de tiers, de capital risque, de crédits, d’aides et subsides régionaux.

Partir à la recherche de financements

Le bon moment pour partir à la recherche de financements est lorsque votre business plan est finalisé et qu’il tient la route, lorsque votre besoin de financement est clair et réaliste et lorsque la localisation du projet est définie (si nécessaire) MAIS sans avoir encore signé de bail définitif !

Un conseil, celui de ne pas être opportuniste, de ne pas sauter sur une occasion simplement parce qu’elle se présente. Il faut bien se demander ce que mon projet apporte à mon financeur et si celui-ci correspond vraiment à mon besoin.

 

Les différentes sources de financement

D'une part, nous avons les apports de tiers. Ils peuvent prendre la forme de dons (sans contrepartie) ou de prise de capitaux (une partie de la propriété de l’entreprise) ces derniers sont rémunérés en fonction des résultats de l’entreprise et des règles de gouvernance fixées par les statuts.

Les apports de tiers peuvent venir de :

  • Les 3F : «  family, friends and fools ». Le crowdfunding est une façon d’élargir cette base de donateurs. Parmi les nombreuses plateformes de crowdfunding, Miimosa est spécifiquement dédiée à l’alimentation et l’agriculture durables
  • Le 4ème « F »: le.s fondateur.ice.s : lorsqu’il s’agit d’une communauté de coopérateurs. Ce ne sont pas les fondateurs de l’entreprise, mais ils détiennent une partie de la propriété. 
  • Des prises de capitaux par des partenaires publics (Finance.Brussels) ou des privés comme  des fonds d’investissement de « capital risque », des fonds à impact social (comme Change Fund),  des business angels, etc.
  • De bourses et de subsides accordés à votre projet.
  • D’autres sources de dons existent comme les mécènes, les sponsors, les fondations, les service club, etc.

Les crédits 

Vous pouvez aussi faire appel à des organismes privés (bancaires ou pas) pour obtenir un crédit.

Il existe plusieurs types de crédits. La durée du prêt et donc son coût varie selon la durée des actifs financés, il faut donc choisir une formule de crédit adaptée au besoin de financement : crédit d’investissement long terme, crédit investissement court terme, crédit de fonds de roulement, crédit de trésorerie, etc.

Le montant de remboursement (mensualités) dépend du potentiel de rentabilité de l’activité, de l’analyse du risque lié au projet, et des garanties qu’il est possible de faire intervenir – à fournir par le client ou par l’organisme financier même. Les organismes bancaires demandent de respecter un certain ratio endettement/capitaux propres.

Plus qu’une banque vous cherchez un partenaire financier, il faut donc voir en plus du coût pour vous (taux d’intérêt, frais annexes, retour sur investissement), quels sont les autres services pourvus et quel type de relation peut être tissée.

Pour ceux ceux et celles qui n'ont pas accès aux crédits habituels (ex. exclus bancaires, chômage, pas ou peu d'apport propre, etc.) Microstart et Crédal allouent des microcrédits : des prêts allant jusqu’à 15.000 €  ou même 25.000€ chez Crédal pour les projets de développement durable.

En complément du microcrédit, vous pouvez vous adresser à Funds for good  ou Le Réseau Entreprendre pour obtenir un prêt d’honneur. Ce sont des prêts sans taux d’intérêt, remboursés à partir du 25ème mois, octroyés en complément de microcrédits

Pour des montants plus élevés, sachez qu’outre les banques classiques, vous pouvez aussi choisir un partenaire financier en phase avec les valeurs que vous portez dans votre projet. Triodos et Impact+ (de Crédal) sont des offres de financements éthiques et solidaires pour des projets de plus grande ampleur en alimentation durable

Des aides publiques pour se lancer

Si vous n’êtes pas encore lancés, voici les soutiens régionaux pour devenir entrepreneur et pour tester son activité en alimentation durable

Si vous êtes demandeur d’emploi inscrit chez Actiris, sachez qu’il existe deux soutiens financiers (non cumulables entre eux) à la création d’entreprises. La mesure « Tremplin Indépendant »  d’une part permet de cumuler les statuts de demandeur d’emploi indemnisé et d’indépendant complémentaire. D’autre part, la « Prime Actiris»  s’élève à 4.000 € répartis sur 6 mois et libéré par tranches quand on devient indépendant à titre principal.  Ces deux mesures proposent des conditions différentes, à vous de déterminer ce qui est le plus adapté à votre situation.

Une coopérative d'activités telle que Job Yourself est aussi une option intéressante pour le demandeur d'emploi qui souhaite démarrer sa propre affaire. Dans un premier temps, la coopérative vous offre un accompagnement pour concrétiser votre projet, dans un deuxième temps, vous pouvez produire, vendre et facturer comme un véritable indépendant, mais sous la protection de la coopérative d'activités. Au bout de 18 mois, vous décidez si vous poursuivrez ou non votre activité.

Peu importe votre statut (demandeur d’emploi, étudiant, salarié, indépendant dans un autre secteur), vous pouvez aussi passer par la Smart pour commencer votre activité. Cette coopérative offre un service adapté aux projets alimentaires intermittents ou ponctuels et vous permet par exemple de tester un produit, ou de facturer de traiteur, cathering etc.  Son fonctionnement repose sur le concept d'intérim, la coopérative transforme les factures de vos clients (ventes, prestation) en un contrat de travail intérimaire dont vous êtes le salarié.

Si vous êtes un futur entrepreneur (vous n’avez pas encore de n° de TVA) et vous habitez Bruxelles. Il existe des primes pour développer ou approfondir son projet d’entreprise ou encore pour reprendre une entreprise existante. Ce sont les primes à la (pré-)activité. Elles vous permettent de rembourser certaines dépenses telles que :

  • la location d’un espace de coworking,
  • se rendre à un salon à l’étranger pour trouver des partenaires et des fournisseurs,
  • la garde d’enfants,
  • des recherches pour approfondir un projet,
  • des conseils techniques (normes d’hygiène, etc.),
  • de l’achat de matériel,
  • des formations,
  • de la consultance, etc.

Des soutiens généralistes pour des entreprises existantes

Les primes allouées aux entreprises sont fréquemment liées au démarrage de l’activité et au développement de nouveaux projets, mais elles existent également pour les entreprises commerciales existantes. Les types de primes sont nombreux et changeants. Nous vous conseillons donc de vous tenir au courant des nouveautés, de vérifier les conditions particulières et prendre contact avec les personnes ressources. L’ensemble des informations est regroupé sur le site de Bruxelles économie et emploi

Sous certaines conditions, votre entreprise peut aussi bénéficier d’aides régionales et fédérales à l’emploi pour l’engagement d’un premier employé (exemption de charges patronales) ou d’une personne au chômage depuis plus de 12 mois (prime Activa).

Des soutiens spécifiques à l’alimentation durable

L’alimentation ou « agro-alimentaire » est un vaste secteur qui comporte différents métiers : de la production primaire (agriculture, élevage) jusqu’à la distribution, en passant par la transformation, l’horeca, les traiteurs, la logistique, l’e-commerce, etc. Il existe donc des soutiens spécifiques dédiés à certains métiers particuliers.

Quant à l’aspect durable, on peut y voir différentes démarches comme l’économie circulaire, l’économie sociale, les circuits courts, le zero waste, le végétarianisme voire le véganisme, le respect des saisons, le label biologique, etc. Autant de cadres qui peuvent être soutenus par les pouvoirs publics.

L’appel à projet « Goodfood Agriculture Urbaine » est publié une fois par an. Il permet de financer à hauteur de 25000€, des dépenses et investissements de projets agricoles professionnels bruxellois :

L’appel à projet « Horeca et Commerces alimentaires Zéro déchet » permet de financer jusqu’à 15000€ et d’accompagner des entreprises pour leurs objectifs zéro déchet.

Pour les projets en économie circulaire, la bourse Village Finance  (5000€) facilite l’accès au crédit à des petites entreprises tandis que l’appel à projets « Be Circular – Be Brussels » soutient (jusqu’à 200.000€) des projets innovants pour faire évoluer les business modèles d’entreprises existantes vers plus de durabilité et d’économie circulaire.

Pour ouvrir un espace commercial la bourse Open Soon, vous offre un soutien financier de maximum 15.000 € via une intervention sur le loyer.  

Soutiens publics

BD As Bean x Refresh - Je pige pas ces bouffeurs de graines...

Pourquoi manger c'est voter ?

CONTEXTE

Face à l'urgence de la crise écologique, on se demande comment agir, par où commencer... Cette BD nous fait réaliser que nos choix alimentaires sont au centre de plein de problématiques actuelles. De ce point de vue, manger devient un excellent moyen d'entrer en transition.

OBJECTIF

Nous expliquons brièvement ce qu'est un système alimentaire, l'approche systémique et pourquoi il est intéressant de s'engager en transition par son alimentation.
Basé sur des sources scientifiques et vérifié par des experts dans le domaine, ceci est le résultat de la réflexion et du travail de deux jeunes ingénieurs agronomes inquiets pour l'avenir et ayant l'envie profonde de communiquer de manière légère sur un sujet très sérieux.
Le format et l'approche choisie a pour objectif d'être viral sur les réseaux sociaux (+ de 1,3 million de vues sur Facebook - page "As Bean"). Une version papier en format flipbook existe aussi.

PUBLIC CIBLE

Cette BD a été conçue dans le but de toucher un public large. Elle se veut accessible à un public jeune (étudiants du secondaire et du supérieur) ainsi qu'à un public adulte francophone et international.
---

Ce travail a été réalisé par Arthur Dielens et Romane Thieffry. Il est issu d'une collaboration de As Bean et de Refresh dans le cadre du Contrat de Quartier Durable Athénée, sous la licence Creative Commons (CC - Attribution - Utilisation non commerciale - Partage dans les mêmes conditions 4.0 International).

Documentation

Quelles aides et ressources pour lancer mon projet en Alimentation Durable ?

Vous avez l'intention de vous lancer dans un des métiers de l'alimentation durable : de la production primaire (agriculture, élevage) jusqu’à la distribution, en passant par la transformation, l’horeca, le catering, la logistique, l’e-commerce.

Vous en avez maintes fois rêvé, et puis un jour, ça y est, c’est décidé, vous vous lancez ! Mais par où commencer ? 

Voici quelques pistes pour partir sur de bonnes bases

Se former

Aujourd’hui, de nombreuses personnes se lancent dans le secteur alimentaire après une transition professionnelle, sans toujours avoir d’expérience dans le secteur. Or, les métiers alimentaires sont exigeants, souvent physiques et demandent des compétences techniques poussées. 

Certains métiers tels que la boucherie, la boulangerie, la pâtisserie et la restauration demandent un accès à la profession. Si aucun diplôme n’est requis pour votre activité, assurez-vous tout de même de posséder les connaissances techniques nécessaires. Adressez-vous à un des nombreux organismes de formation technique tels que Horeca Forma Bepro, Ceria EFP.

Acquérir de l’expérience.

Vous avez de l’expérience dans le métier visé ? Génial, vous savez certainement exactement de quoi vous parlez et vous en connaissez les ficelles. Il est probable que vous connaissiez également d’autres personnes du secteur.

Si vous n’avez aucune expérience, pas d’inquiétude. Attention simplement à ne pas idéaliser le métier et à vous préparer correctement à ce qui vous attend. L’idéal est de travailler quelques temps dans un autre lieu afin d’apprendre ce qu’il se passe sur le terrain.

Si vous êtes demandeur d’emploi inscrit chez Actiris, il est également possible de suivre un stage d’immersion professionnelle avec une CIP.

Réseauter

Si ce n’est pas possible de travailler dans le secteur, essayez de vous y faire un maximum de contacts : ça vous permettra d’éviter de faire des erreurs, d’avoir des relais de communication, de créer des partenariats, de rencontrer des fournisseurs ou même de trouver votre futur local. Bonne nouvelle à Bruxelles : l’alimentation durable est un petit milieu très bienveillant où on n’hésitera pas à vous donner un coup de pouce.

Quelle que soit votre situation, il est important de confronter vos idées et votre projet dès le début de votre démarche, et de continuer à le faire tout au long du développement de votre projet.

Ci-dessous, quelques pistes pour réseauter à Bruxelles et rencontrer un tas de chouettes entrepreneurs comme vous :

  • Be Cook est une cuisine partagée qui cherche à créer une communauté de personnes motivées et convaincues de l'importance d'être pionnier dans le secteur food.
  • Le RABAD est un réseau des acteurs bruxellois dans l’alimentation qui organise de nombreux événements chaque année.
  • Toutes les formations techniques ou en entrepreneuriat sont également l’occasion de rencontrer de futurs partenaires.

Se mettre aux normes

Démarrer une entreprise alimentaire pose de nombreuses questions réglementaires : normes sanitaires, urbanistiques, règles d’étiquetage, etc. Pour obtenir des réponses, procédez de manière méthodique tout en développant votre projet. Adressez-vous au plus vite aux structures compétentes telles que Brufotec (Brussels Food Technology), BRUCEFO (Centre Bruxellois d'Expertise alimentaire) ou la cellule vulgarisation de l’AFSCA, afin d’écarter les zones d’ombres sources d’inquiétude et de risques encourus inutilement.

Le service  1819 centralise de très nombreuses informations au même titre que les structures d’accompagnement (ci-après) peuvent vous fournir des informations de première ligne et si besoin, vous orienter vers des relais pertinents.

Savez-vous que certaines administrations communales ont désormais un guichet « entreprendre » pour faciliter l’installation d’entreprises dans leurs communes. Ces guichets offrent un contact unique permettant à tout entrepreneur et porteur de projet de poser les questions sur les normes urbanistiques et règles communales.

Les questions spécifiques liées à l’agriculture urbaine peuvent être adressées au Facilitateur Agriculture Urbaine

Etre accompagné

A Bruxelles, nombreuses sont les offres d’accompagnement à la création d’entreprises :  payant ou gratuit, généraliste ou spécifique. L’accompagnement permet d’être suivi et challengé durant les différentes étapes du projet, depuis l’idée jusqu’à la création. La section « qui peut m’aider » du site du 1819 regroupe cette offre en un seul clic.

Voici quelques structures d’accompagnement en lien direct avec l’alimentation durable.

Une liste exhaustive de formations et ateliers en alimentation durable se trouve sur le portail Goodfood

Tester mon activité

Une fois que votre projet a l'air de tenir la route sur papier, il est temps de vous confronter à vos potentiels futurs clients. Cela vous permettra de tester les recettes, le potentiel de clientèle et de créer de l’engouement pour vos produits.

Cependant, les activités d’alimentation reposent généralement sur des investissements élevés en infrastructures et outils. Ceux-ci constituent un frein au démarrage. Il est donc avantageux de pouvoir y accéder de façon temporaire. Voici quelques idées de « structures de test », à ne pas confondre avec les couveuses d’entreprises (voir plus bas) qui, elles, vous fournissent un statut juridique pour tester votre activité.

  • Si vous voulez vous lancer en production primaire (maraichage, tisanerie, etc.). Vous trouverez à Anderlecht Graines de Paysans. C’est un espace-test agricole qui met à disposition surface de culture et infrastructures (serres, outils, irrigation) pendant une période de deux à trois ans.
  • Be Cook est une cuisine partagée rassemblant de nombreux professionnels. La plateforme Cookwork vous permettra quant à elle de louer quelques heures l’atelier d’une entreprise existante.  
  • Kokotte et L’auberge espagnole sont deux popup gérés par Hub.Brussels respectivement pour les restaurateurs et les retailers. En outre, vous trouverez régulièrement sur internet des appels à projets pour des popup dans des espaces commerciaux et culturels.

Se regrouper et mutualiser

Il existe à Bruxelles des entreprises partagées permettant aux indépendants de se rassembler et de mutualiser une série d’outils et de services : comptabilité, démarchage, atelier, main-d’œuvre et bien d’autres. Dies est une coopérative d’emploi ouverte à tous types d’activités. Ce système vous permet aussi d’entreprendre sous un statut de salarié. 

Enfin, si ce dont vous avez besoin n’existe pas encore, pourquoi ne pas le créer vous-même ? Au sein d’une coopérative, vous pouvez rassembler plusieurs personnes (particuliers, entreprises) afin de mettre en commun vos savoirs faire, des moyens ou des outils servant à tous les membres du groupe. Il peut s’agir par exemple d’une solution logistique pour livrer vos produits, d’une marque commune, d’un service commercial adapté etc. Coopcity et DoItCoop peuvent vous fournir de nombreuses informations et accompagnement sur le modèle coopératif.

Formations / Acc

Alaube - Expertise en agriculture urbaine

Alaube est une start-up bruxelloise fondée par Alexandre Lefebvre.

  • Alaube accompagne les porteurs de projets qui souhaitent intégrer l’agriculture en ville et/ou améliorer leurs performances environnementales. 
  • Active en Belgique comme à l'étranger, Alaube saura vous aider, de l'idée jusqu'à la concrétisation, avec des solutions cohérentes par rapport à vos besoins et vos moyens.
  • Alexandre Lefebvre est également conférencier et producteur de miel et de houblon urbain 100 % bruxellois.
Formations / Acc

Étude sur les filières de formations et d’emplois en agriculture urbaine

 

Étude, Green SURF / C-RAU, 2018, 76 p.

Cette étude propose un état des lieux du secteur de l’agriculture urbaine, et plus précisément des formations actuelles en Région de Bruxelles-Capitale. Un point d’attention a été mis sur les compétences qui y sont enseignées. En parallèle, des professionnels ayant une activité liée directement ou indirectement à l’agriculture urbaine ont été concertés afin d’étoffer l’analyse avec leurs réalités de terrain.

Ce recensement de l’existant est complété par une analyse des programmes de formation et modèles d’agriculture urbaine présents à l’étranger (Canada, France, Luxembourg, Pays-Bas).

L’objectif final de cette étude est la formulation de recommandations visant à développer les formations en agriculture urbaine au niveau Haute Ecole, Promotion Sociale et Validation des Compétences en évitant toute redondance avec l’existant.

Les différentes sections du rapport tentent de répondre aux questions suivantes :

  • Quels sont les métiers associés au secteur de l’agriculture urbaine ?
  • Quels nouveaux métiers sont en train d’émerger ?
  • Quelles compétences sont associées aux différentes fonctions ?
  • Quelles formations existent en Région de Bruxelles-Capitale ? Et en Belgique ?
  • Quelles compétences couvrent-elles ?
  • Quels sont les profils intéressés par des formations en agriculture urbaine ?
  • Existe-t-il des exemples de formations à l’étranger qui puissent inspirer le modèle bruxellois ?
Etudes

Le projet CosyFood

Le projet CosyFood a réuni 4 partenaires de recherche (IGEAT-ULB, Färm, La Vivrière et le Réseau des GASAP) qui ont co-créé et mis en œuvre des outils d’évaluation de la durabilité de filières alimentaires alternatives Bruxelloises.

 

Enjeux et questionnements

À Bruxelles, comme ailleurs en Europe et dans le monde, de nombreux projets d’alimentation durable et alternative (définition en bas de page) voient le jour. On parle de plus en plus d’alimentation durable et de transition vers un système alimentaire plus durable et résilient. Les politiques et les administrations commencent à s’intéresser à la question alimentaire. C’est le cas à Bruxelles, avec la stratégie Good Food.

Mais la durabilité d’un système alimentaire, c’est quoi ? Qu’est-ce que cela implique concrètement dans la pratique pour une filière de distribution et l’ensemble des acteurs qui y sont impliqués ? Quelles sont les questions à se poser et les réflexions à engager pour appréhender la durabilité ?

La question de recherche principale du projet CosyFood est donc la suivante : les systèmes alimentaires alternatifs sont-ils durables ?

Pour aborder cette question générale, le projet a plus précisément exploré deux questionnements sous-jacents fondamentaux :

  1. Comment définir la durabilité de systèmes alimentaires alternatifs (filières de distribution) ?
  2. Comment évaluer la durabilité de ces filières ?
Documentation

SRABE forme et sensibilise à la culture de l'abeille

La Société Royale d'Apiculture de Bruxelles et ses Environs (SRABE asbl) dont l'origine remonte à 1893 est une association qui regroupe les apiculteurs bruxellois. Elle compte quelque 350 membres. Héritière d'une longue tradition artisanale dans la ville, l’association s'adapte aux conditions de vie des abeilles en ville et des apiculteurs urbains. Elle s’articule sur 3 axes : servir, former et sensibiliser.

  • L'association organise une formation à l'apiculture en 2 ans, avec le soutien de la Commission Communautaire Française. Elle forme des apiculteurs qui s’adonnent à leur passion aux 4 coins du territoire national, mais particulièrement en ville, où l’apiculture demande des compétences différentes de l’apiculture rurale.
  • Elle se met au service de ses membres apiculteurs, en organisant des conférences spécialisées, des voyages apicoles, du prêt de matériel, des achats groupés… Pour la communauté urbaine, elle récolte les essaims d’abeilles et joue un rôle d’expertise en identifiant les insectes incommodant les habitants.
  • La SRABE sensibilise le grand public aux produits de la ruche, au monde de l’abeille, au travail de l’apiculteur et à la qualité de son environnement par des animations lors des Portes ouvertes du Jardin d’Abeilles, des fêtes de quartier, de l’environnement…

La SRABE est membre de la FAB (Fédération Apicole Belge) et du Comité d'Accompagnement qui gère le "programme miel" pour la Commission Européenne.

Vous trouverez toutes les infos sur les activités et la formation en apiculture sur notre site web

Formations / Acc

Green SURF - accompagnement de projets d'agriculture urbaine de la conception à la réalisation

Green SURF propose des services d'accompagnement de projets d'agriculture urbaine adaptés au contexte socio-économique dans lequel ils se placent. Forte d'une expérience de 7 ans, Green SURF conseille les promoteurs immobiliers, les pouvoirs publics, les collectivités, les entreprises,...  de la conception à la réalisation.  Et ce afin d’apporter de réelles  plus-values à leurs projets que ce soit à l’échelle d’un bâtiment, d’un quartier ou encore d’une ville ou d’une région.

Notre ambition est de développer en milieu urbain ou péri-urbain des activités agricoles (horticulture, maraîchage, petit élevage,…) dans une logique d’économie locale et de développement durable avec des modes de cultures écologiques et respectueux de l’environnement, afin de reconnecter la ville à la nature et à ses fonctions nourricières et ainsi répondre  aux défis de notre société.

« Développer l’agriculture urbaine comme une des réponses durables aux défis présents et futurs »

Les services que nous offrons sont les suivants:

  • Analyse stratégique
  • Etude d'opportunité
  • Avant projet et projet (cahier des charges pour permis de bâtir et exécution)
  • Suivi de chantier
  • Expertise
Formations / Acc

Manuel pédagogique sur l'alimentation durable

La formation vise à introduire les notions de durabilité et de compétences vertes dans le secteur de l'alimentation, de la cuisine à la gestion hôtelière. Le manuel de formation est composé de 8 unités : « Régimes sains et durables », « Biodiversité, saisonnalité et aliments biologiques », « Gestion des eaux et des terres, empreintes alimentaires », « Pertes alimentaires et gaspillage alimentaire », « Économie circulaire et résilience », « Économie locale et systèmes alternatifs », « Modèle économique en matière d’alimentation inclusive et éthique » et « Patrimoine alimentaire et culturel ». Chaque unité d'apprentissage mélange théorie et pratique ! Les modules sont liés mais peuvent être livrés de manière individuelle en fonction des besoins et des intérêts. 

Lien manuel de formation ci-joint:

http://www.pourlasolidarite.eu/sites/default/files/publications/files/t4f_io2_training_manual_french.pdf

Formations / Acc

En route vers un système alimentaire durable.

Notre asbl, FOR.E.T., reconnue comme organisme d’insertion socio-professionnelle et d’économie sociale sur la commune de Forest, a participé de 2017 à 2019 à un projet européen “Erasmus +” sur l’alimentation durable.

Avec nos partenaires belges, espagnols et italiens nous avons crée un manuel pédagogique comprenant 4 axes de formation, destiné aux écoles, aux centres de formation ou à tout citoyen intéressé et préoccupé par le réchauffement climatique, l’alimentation durable, l’économie circulaire etc…

8 modules de formation découlent des 4 thèmes  principaux choisis:

  • -l’écologie : la gestion des ressources planétaires/les pertes et gaspillages alimentaires
  • -l’économie: l’économie circulaire et la résilience/l’économie locale et les systèmes alternatifs
  • -le social: l'éthique et les modèles d'économie inclusifs/anthropologie et héritage culturel
  • -le nutritionnel: la santé et les régimes alimentaires durables /la biodiversité, l’alimentation bio et saisonnière

Pour les enseignants et formateurs, il se complète par un guide d’utilisation et d’évaluation aisément utilisables et transférables dans tous les secteurs de formation.

Ce manuel est à la fois didactique et accessible au plus grand nombre, intéressant de par son contenu qui aborde les thèmes incontournables autour de la question de l'alimentation durable. Il possède une bibliograhie remplie de références (sites internets, ouvrages…) qui permet d’approfondir chaque module abordé.

Retrouvez ici le Manuel Pédagogique T4F sur l’alimentation durable

Documentation