Inventaire et analyse des données existantes en matière de demande alimentaire à Bruxelles

Etude, Bruxelles Environnement, 2015, 41 pages

Cette étude recense les sources disponibles et synthétise les éléments d’information existants sur la demande alimentaire des particuliers dans la capitale. En effet, afin de développer une offre alimentaire durable qui corresponde aux attentes du marché (de la demande), il est indispensable de connaitre les besoins actuels et futurs de celui-ci.

Objectifs

Cette recherche visait à réaliser un inventaire, puis une analyse des données existantes en matière de demande alimentaire à l’échelle de la Région de Bruxelles-Capitale.

La compilation de ces sources répond à un triple objectif :

  • Identifier la situation actuelle ainsi que les freins et leviers vers une alimentation durable.
  • Répondre aux questions suivantes : Comment orienter l’offre ? Quelles perspectives de développement d’une offre en alimentation durable pour répondre à la demande ?
  • Sélectionner un set d’indicateurs de suivi.

Résumé

Un premier inventaire des sources de données disponibles a d’abord été réalisé. Sur base de cet inventaire, 4 thématiques clés ont été identifiées, ainsi qu’une thématique transversale. Les quatre thématiques autour desquelles se structurent les questions de l’étude sont les suivantes :

  • Profil et habitudes alimentaires
  • Etat de la consommation et perceptions des produits dits durables
  • Satisfaction des ménages par rapport à l’offre alimentaire
  • Tendances évolutives

La thématique transversale s’attache à l’identification des freins et des leviers pour transiter vers une alimentation durable.

Afin de cadrer les thématiques, un groupe de travail a ensuite été mis en place. Suite au travail de groupe, les thématiques identifiées ont pu être structurées autour de différentes questions clés.

Sur base d’un ensemble de sources bibliographiques et de rencontres en face à face avec les acteurs de l’alimentation sur le territoire de la RBC, l’étude dresse une synthèse des réponses aux questions identifiées.

L’analyse de ces informations permet de dégager des informations manquantes pour compléter les réponses aux questions, mais également des perspectives de développement de l’alimentation durable sur le territoire de la RBC.

Résultats

L’étude conclut que la photographie de la demande alimentaire n’est que partielle et imprécise, et ce pour plusieurs raisons : les données sont peu actualisées, les informations disponibles sont essentiellement qualitatives, il manque une cohérence d’ensemble entre les différentes études. Le rapport apporte une série de recommandations sur les éléments complémentaires à collecter, indispensables pour composer une image plus fine et fiable.

La synthèse réalisée apporte toutefois des éléments d’information intéressants. Quelques extraits à titre d’exemples :

  • Il n’y a pas de tendance nette dans l’évolution de la part du budget des ménages consacrée aux différentes catégories de produits, excepté pour la viande, où la tendance est à la baisse depuis l’année 2000 ;
  • Le temps consacré à la préparation et la prise des repas est inférieur à 30 minutes pour la majorité des Belges ;
  • Le critère « qualité » est souvent cité comme un critère de choix important lors des achats alimentaires ;
  • Lorsqu’il y a proposition, les critères « frais » et « de saison » primeraient par rapport aux critères « circuit court » et « respectueux de l’environnement »
  • Les fruits, légumes et produits biologiques sont les produits les plus recherchés dans le cadre de l’approvisionnement en circuit court ;
  • 92% des Bruxellois interrogés connaissent le principe du jeudi veggie ;
  • Les consommateurs sont peu satisfaits de l’offre alimentaire en général ;
  • etc.
Etudes

Beef TAKE

Beef TAKE est une jeune entreprise bruxelloise dont l’objectif est de reconnecter le mangeur (le client qui achète et qui apprécie la viande) et l’éleveur wallon.

C’est un lien que nous faisons pour permettre au bruxellois de consommer de la viande de qualité, locale, de manière raisonnable tout en respectant le bien-être animal.

Notre but est simple, faire redécouvrir le plaisir d’une bonne viande de qualité et organiser la rencontre entre l’éleveur et le mangeur.

Nous avons une application où il est possible de se géolocaliser et voir où se trouve l’éleveur le plus proche et ainsi commander son colis de viande en direct.

 

Chaque mois, des événements de rencontre sont organisés dans la région de Bruxelles-Capitale pour que les mangeurs puissent passer un moment privilégié avec l’éleveur et ainsi se reconnecter de la réalité biaisée à propos de la mauvaise information autour de la viande.

Cela permet de se distinguer de la viande issue de l’industrie, contre la viande issue du savoir-faire de nos éleveurs.

Les mangeurs ont la possibilité de rencontrer l’éleveur sur place, en allant chercher son colis et de s’informer au maximum sur la viande, l’élevage, ses pratiques, ses complexités et sa diversité.

Matériel

Etude de faisabilité sur la rentabilité d'une activité de transformation d'invendus alimentaires et de logistique de produits alimentaires durables en Région de Bruxelles-Capitale

Etude, Factor-X / Hub.brussels / 2019

Cette étude examine deux business models en lien avec l’alimentation durable en Région bruxelloise : la transformation des invendus alimentaires, et la logistique du transport des produits alimentaires durables.

Objectifs

Cette étude, commanditée par hub.brussels, est consacrée à deux sujets liés à l’alimentation durable en Région de Bruxelles-Capitale : d’une part, la transformation des invendus alimentaires, et d’autre part, la logistique du transport des produits alimentaires durables.

Pour chacune de ces deux thématiques, l’étude poursuit un double objectif :

  • Etablir un état des lieux de la situation actuelle, en faisant ressortir les aspects qui pourraient poser problème ;
  • Proposer des pistes de solution et d’amélioration en réponse à ces aspects problématiques, en s’inspirant notamment de projets mis sur pied à l’étranger.

Résumé

1. En recoupant des chiffres issus de diverses sources, Factor-X estime qu’en Belgique, la quantité d’invendus alimentaires (fruits et légumes) s’élève à 9,4 tonnes par jour. En partant de ce constat, les auteurs se sont entretenus avec différents acteurs du secteur alimentaire bruxellois (distributeurs, producteurs, logisticiens…) afin de découvrir leurs tactiques de gestion de ces invendus ; celles-ci varient en fonction de la taille de l’acteur. L’étude s’intéresse également aux acteurs dont la gestion d’invendus est la tâche principale.

Suite à ces rencontres et à la création d’une simulation de modèle économique, les auteurs font ressortir les aspects potentiellement problématiques suivants :

  • Pour assurer une viabilité économique, il est nécessaire de traiter de grandes quantités d’invendus alimentaires (cibler les gros flux)
  • Les coûts de collecte peuvent être pénalisants ; il ne faut pas négliger la dimension logistique
  • Pour les petits acteurs, il est indispensable d’établir des partenariats
  • Il ne faut pas sous estimer les volumes à traiter pour atteindre la rentabilité (ni les infrastructures nécessaires)

Résultats :

Pour développer une activité rentable de transformation d'invendus alimentaire, l’étude fait ressortir les pistes de solution suivantes :

  • Nouer des partenariats avec la grande distribution ;
  • Se baser sur le travail d’acteurs existants, qui ont déjà des chaînes en place ;
  • Inciter les petits acteurs à collecter en vrac et à se concentrer sur les produits à haute valeur ajoutée ;
  • Mettre sur pied un observatoire du don alimentaire en Région de Bruxelles-Capitale ;
  • Développer particulièrement la transformation du pain invendu, car c’est un secteur actuellement très peu valorisé malgré son potentiel intéressant.

2. Quant à la logistique de transport de produits durables et locaux en Région bruxelloise, l’étude relève également plusieurs constats :

  • 1 véhicule sur 10 à Bruxelles est une camionnette de livraison, ce qui entraîne des externalités négatives ;
  • Le nombre de véhicules de livraison augmente d’année en année ;
  • Les expériences de livraison durables sont compliquées à mettre en place si un volume minimal n’est pas assuré ;
  • Certains acteurs ont des difficultés à se faire livrer (rues piétonnes, horaires…).

Résultats :

Les auteurs développent un modèle de distribution ambitieux et créatif qui consiste à mutualiser la logistique de minimum 130 acteurs Good Food, via des hubs logistiques (du plus gros au plus petit, plus on se rapproche du centre urbain), basé sur un abonnement avec montant fixe par livraison / jour pour les producteurs et les clients (commerces, restaurants...). Cette idée représenterait un investissement important (entre 7 et 12 millions d’€), mais les avantages pour la ville seraient multiples : diminution des externalités négatives des livraisons en ville, augmentation de l'accessibilité de la Good Food à Bruxelles, accès au marché bruxellois simplifié pour les producteurs...

Lien vers le PowerPoint résumant l'étude

Etudes

Outil pédagogique: Game of Food

  • Présentation de l'outil/jeu:

Jeu d’équipes pour faire découvrir l'alimentation durable ou "good food".

But du jeu : chaque équipe doit rassembler un maximum de carottes en faisant des choix malins pour leurs ingrédients, en fonction de 6 critères "good food" (alimentation durable): moins de gaspillage; oser d'autres protéines (non animales); certifié avec respect de l'animal / des travailleurs / de la nature; fait maison; produit local; de saison. Les élèves concoctent ensuite un menu savoureux à partir des ingrédients récoltés.
Enfin, le menu de chaque équipe est soumis à la critique des autres joueurs pour gagner encore plus de carottes !

Le jeu proprement-dit est précédé d'une introduction où l'animateur questionne les élèves sur les liens qu'ils font entre l'alimentation et l'environnement, puis un temps d'information - retransmission sur les 6 "catégories de la Good Food" à l'aide des fiches d'information).

Outre le matériel de jeu (fiches thématiques sur les impacts, plateaux, cartes ingrédients, système de fixation, jetons "carottes", cartes de mise...), la boîte contient une farde de documents complémentaires (calendrier fruits et légumes de saison, fiche "Teneurs en protéines", contrat d'engagement, fiche activité "Organiser un repas Good Food", fiche "Pour aller plus loin"...). Le tout est téléchargeable.

Le jeu se joue en 6 équipes (donc min. 6 joueurs) + 1 animateur. Durée: min. 1h30.

 

  • Avis et conseil d'utilisation :

Un jeu ludique, bien pensé pour une animation en classe / grands groupes grâce à ses grandes fiches "ingrédients" (A4) à afficher sur un tableau magnétique ou à suspendre (magnets, ficelle et pinces fournis). La boîte est par conséquent assez lourde.

Le jeu est initialement prévu pour les 10-14 ans, (vocabulaire, notion de menu équilibré...) mais se jouera également très bien avec des adultes. Si l'on veut y jouer avec des 10-12 ans, un temps de préparation et une adaptation sera nécessaire (vocabulaire, notion de menu équilibré...). Une variante "enfant" jouable en 1h pourait consister à utiliser le jeu comme un photolangage: faire choisir des ingrédients parmi une sélection de cartes, disuter du choix, expliquer les critères "good food". Une version simplifiée pour les enfants incluse dans le jeu ou sous forme de complément / "extension" téléchargeable serait la bienvenue!

Pour la durée d'une partie: il faut compter 1h30-2h de jeu minimum + temps de préparation.
Il est préférable de prévoir une activité préalable pour découvrir les critères "good food", les notions de menu, de repas équilibré (pyramide alimentaire)... Un complément / une extension sur ces sujets serait utile. Il est également utile de faire suivre le jeu d'une activité (atelier cuisine p.ex.) permettant de dicuter et appliquer les notions évoquées dans le jeu. Le jeu conviendra dès lors bien dans le cadre d'un projet sur l'alimentation durable.

Règles du jeu

6 fiches thématiques

Affiche Game of Food

Si vous souhaitez consulter les suggestions et points d'attention relevés par le Réseau Idée concernant le jeu Game of Food, suivez le lien (click)

 

  • Où acheter/emprunter cet outil?

Diffuseurs(s) (vente ou prêt) :

Bruxelles Environnement / IBGE - Service Info

Site de Tour & Taxis Avenue du Port 86C / 3000 1000 - Bruxelles Région bruxelloise Belgique

Réseau IDée

Remarques : En prêt (moyennant réservation et caution) - Contact: S.Hallet: 02 286 95 73 Rue Royale, 266 1210 - Bruxelles Région bruxelloise Belgique

https://environnement.brussels/thematiques/alimentation/lecole/outils-p…

Documentation

Quelques pistes de financement pour votre projet en alimentation durable

 

Vous avez un projet professionnel en alimentation durable mais ne savez pas comment le financer ?  Il existe en Région bruxelloise de nombreuses possibilités de financement pour autant que le projet soit réaliste et que les besoins financiers soient bien déterminés. Vous trouverez ci-dessous quelques pistes de financement pour votre projet.

Tout d'abord, réaliser un plan de financement

De nombreuses structures d’accompagnement peuvent vous y aider.  Rendez-vous sur le portail du 1819 pour découvrir toute l'offre en un seul clic. Adressez-vous préfentiellement aux structures qui développent une expertise dans votre domaine. 

Les principales questions à vous poser sont

  • Quels sont les différents types d’investissements à réaliser pour pouvoir lancer l’activité (matériel, stock, frais de constitution, frais de promotion, etc.), de quel montant total ai-je besoin et dans quel timing ?
  • Quels sont les moyens dont je dispose déjà, quel risque je suis prêt à prendre avec cet argent. Il s’agit des apports propres (épargne personnelle, héritage, etc.).
  • Quelles autres sources de financement sont les plus adaptées à mon projet ? Il peut s’agir de : fonds de tiers, de capital risque, de crédits, d’aides et subsides régionaux.

Partir à la recherche de financements

Le bon moment pour partir à la recherche de financements est lorsque votre business plan est finalisé et qu’il tient la route, lorsque votre besoin de financement est clair et réaliste et lorsque la localisation du projet est définie (si nécessaire) MAIS sans avoir encore signé de bail définitif !

Un conseil, celui de ne pas être opportuniste, de ne pas sauter sur une occasion simplement parce qu’elle se présente. Il faut bien se demander ce que mon projet apporte à mon financeur et si celui-ci correspond vraiment à mon besoin.

 

Les différentes sources de financement

D'une part, nous avons les apports de tiers. Ils peuvent prendre la forme de dons (sans contrepartie) ou de prise de capitaux (une partie de la propriété de l’entreprise) ces derniers sont rémunérés en fonction des résultats de l’entreprise et des règles de gouvernance fixées par les statuts.

Les apports de tiers peuvent venir de :

  • Les 3F : «  family, friends and fools ». Le crowdfunding est une façon d’élargir cette base de donateurs. Parmi les nombreuses plateformes de crowdfunding, Miimosa est spécifiquement dédiée à l’alimentation et l’agriculture durables
  • Le 4ème « F »: le.s fondateur.ice.s : lorsqu’il s’agit d’une communauté de coopérateurs. Ce ne sont pas les fondateurs de l’entreprise, mais ils détiennent une partie de la propriété. 
  • Des prises de capitaux par des partenaires publics (Finance.Brussels) ou des privés comme  des fonds d’investissement de « capital risque », des fonds à impact social (comme Change Fund),  des business angels, etc.
  • De bourses et de subsides accordés à votre projet.
  • D’autres sources de dons existent comme les mécènes, les sponsors, les fondations, les service club, etc.

Les crédits 

Vous pouvez aussi faire appel à des organismes privés (bancaires ou pas) pour obtenir un crédit.

Il existe plusieurs types de crédits. La durée du prêt et donc son coût varie selon la durée des actifs financés, il faut donc choisir une formule de crédit adaptée au besoin de financement : crédit d’investissement long terme, crédit investissement court terme, crédit de fonds de roulement, crédit de trésorerie, etc.

Le montant de remboursement (mensualités) dépend du potentiel de rentabilité de l’activité, de l’analyse du risque lié au projet, et des garanties qu’il est possible de faire intervenir – à fournir par le client ou par l’organisme financier même. Les organismes bancaires demandent de respecter un certain ratio endettement/capitaux propres.

Plus qu’une banque vous cherchez un partenaire financier, il faut donc voir en plus du coût pour vous (taux d’intérêt, frais annexes, retour sur investissement), quels sont les autres services pourvus et quel type de relation peut être tissée.

Pour ceux ceux et celles qui n'ont pas accès aux crédits habituels (ex. exclus bancaires, chômage, pas ou peu d'apport propre, etc.) Microstart et Crédal allouent des microcrédits : des prêts allant jusqu’à 15.000 €  ou même 25.000€ chez Crédal pour les projets de développement durable.

En complément du microcrédit, vous pouvez vous adresser à Funds for good  ou Le Réseau Entreprendre pour obtenir un prêt d’honneur. Ce sont des prêts sans taux d’intérêt, remboursés à partir du 25ème mois, octroyés en complément de microcrédits

Pour des montants plus élevés, sachez qu’outre les banques classiques, vous pouvez aussi choisir un partenaire financier en phase avec les valeurs que vous portez dans votre projet. Triodos et Impact+ (de Crédal) sont des offres de financements éthiques et solidaires pour des projets de plus grande ampleur en alimentation durable

Des aides publiques pour se lancer

Si vous n’êtes pas encore lancés, voici les soutiens régionaux pour devenir entrepreneur et pour tester son activité en alimentation durable

Si vous êtes demandeur d’emploi inscrit chez Actiris, sachez qu’il existe deux soutiens financiers (non cumulables entre eux) à la création d’entreprises. La mesure « Tremplin Indépendant »  d’une part permet de cumuler les statuts de demandeur d’emploi indemnisé et d’indépendant complémentaire. D’autre part, la « Prime Actiris»  s’élève à 4.000 € répartis sur 6 mois et libéré par tranches quand on devient indépendant à titre principal.  Ces deux mesures proposent des conditions différentes, à vous de déterminer ce qui est le plus adapté à votre situation.

Une coopérative d'activités telle que Job Yourself est aussi une option intéressante pour le demandeur d'emploi qui souhaite démarrer sa propre affaire. Dans un premier temps, la coopérative vous offre un accompagnement pour concrétiser votre projet, dans un deuxième temps, vous pouvez produire, vendre et facturer comme un véritable indépendant, mais sous la protection de la coopérative d'activités. Au bout de 18 mois, vous décidez si vous poursuivrez ou non votre activité.

Peu importe votre statut (demandeur d’emploi, étudiant, salarié, indépendant dans un autre secteur), vous pouvez aussi passer par la Smart pour commencer votre activité. Cette coopérative offre un service adapté aux projets alimentaires intermittents ou ponctuels et vous permet par exemple de tester un produit, ou de facturer de traiteur, cathering etc.  Son fonctionnement repose sur le concept d'intérim, la coopérative transforme les factures de vos clients (ventes, prestation) en un contrat de travail intérimaire dont vous êtes le salarié.

Si vous êtes un futur entrepreneur (vous n’avez pas encore de n° de TVA) et vous habitez Bruxelles. Il existe des primes pour développer ou approfondir son projet d’entreprise ou encore pour reprendre une entreprise existante. Ce sont les primes à la (pré-)activité. Elles vous permettent de rembourser certaines dépenses telles que :

  • la location d’un espace de coworking,
  • se rendre à un salon à l’étranger pour trouver des partenaires et des fournisseurs,
  • la garde d’enfants,
  • des recherches pour approfondir un projet,
  • des conseils techniques (normes d’hygiène, etc.),
  • de l’achat de matériel,
  • des formations,
  • de la consultance, etc.

Des soutiens généralistes pour des entreprises existantes

Les primes allouées aux entreprises sont fréquemment liées au démarrage de l’activité et au développement de nouveaux projets, mais elles existent également pour les entreprises commerciales existantes. Les types de primes sont nombreux et changeants. Nous vous conseillons donc de vous tenir au courant des nouveautés, de vérifier les conditions particulières et prendre contact avec les personnes ressources. L’ensemble des informations est regroupé sur le site de Bruxelles économie et emploi

Sous certaines conditions, votre entreprise peut aussi bénéficier d’aides régionales et fédérales à l’emploi pour l’engagement d’un premier employé (exemption de charges patronales) ou d’une personne au chômage depuis plus de 12 mois (prime Activa).

Des soutiens spécifiques à l’alimentation durable

L’alimentation ou « agro-alimentaire » est un vaste secteur qui comporte différents métiers : de la production primaire (agriculture, élevage) jusqu’à la distribution, en passant par la transformation, l’horeca, les traiteurs, la logistique, l’e-commerce, etc. Il existe donc des soutiens spécifiques dédiés à certains métiers particuliers.

Quant à l’aspect durable, on peut y voir différentes démarches comme l’économie circulaire, l’économie sociale, les circuits courts, le zero waste, le végétarianisme voire le véganisme, le respect des saisons, le label biologique, etc. Autant de cadres qui peuvent être soutenus par les pouvoirs publics.

L’appel à projet « Goodfood Agriculture Urbaine » est publié une fois par an. Il permet de financer à hauteur de 25000€, des dépenses et investissements de projets agricoles professionnels bruxellois :

L’appel à projet « Horeca et Commerces alimentaires Zéro déchet » permet de financer jusqu’à 15000€ et d’accompagner des entreprises pour leurs objectifs zéro déchet.

Pour les projets en économie circulaire, la bourse Village Finance  (5000€) facilite l’accès au crédit à des petites entreprises tandis que l’appel à projets « Be Circular – Be Brussels » soutient (jusqu’à 200.000€) des projets innovants pour faire évoluer les business modèles d’entreprises existantes vers plus de durabilité et d’économie circulaire.

Pour ouvrir un espace commercial la bourse Open Soon, vous offre un soutien financier de maximum 15.000 € via une intervention sur le loyer.  

Soutiens publics

BD As Bean x Refresh - Je pige pas ces bouffeurs de graines...

Pourquoi manger c'est voter ?

CONTEXTE

Face à l'urgence de la crise écologique, on se demande comment agir, par où commencer... Cette BD nous fait réaliser que nos choix alimentaires sont au centre de plein de problématiques actuelles. De ce point de vue, manger devient un excellent moyen d'entrer en transition.

OBJECTIF

Nous expliquons brièvement ce qu'est un système alimentaire, l'approche systémique et pourquoi il est intéressant de s'engager en transition par son alimentation.
Basé sur des sources scientifiques et vérifié par des experts dans le domaine, ceci est le résultat de la réflexion et du travail de deux jeunes ingénieurs agronomes inquiets pour l'avenir et ayant l'envie profonde de communiquer de manière légère sur un sujet très sérieux.
Le format et l'approche choisie a pour objectif d'être viral sur les réseaux sociaux (+ de 1,3 million de vues sur Facebook - page "As Bean"). Une version papier en format flipbook existe aussi.

PUBLIC CIBLE

Cette BD a été conçue dans le but de toucher un public large. Elle se veut accessible à un public jeune (étudiants du secondaire et du supérieur) ainsi qu'à un public adulte francophone et international.
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Ce travail a été réalisé par Arthur Dielens et Romane Thieffry. Il est issu d'une collaboration de As Bean et de Refresh dans le cadre du Contrat de Quartier Durable Athénée, sous la licence Creative Commons (CC - Attribution - Utilisation non commerciale - Partage dans les mêmes conditions 4.0 International).

Documentation

Quelles aides et ressources pour lancer mon projet en Alimentation Durable ?

Vous avez l'intention de vous lancer dans un des métiers de l'alimentation durable : de la production primaire (agriculture, élevage) jusqu’à la distribution, en passant par la transformation, l’horeca, le catering, la logistique, l’e-commerce.

Vous en avez maintes fois rêvé, et puis un jour, ça y est, c’est décidé, vous vous lancez ! Mais par où commencer ? 

Voici quelques pistes pour partir sur de bonnes bases

Se former

Aujourd’hui, de nombreuses personnes se lancent dans le secteur alimentaire après une transition professionnelle, sans toujours avoir d’expérience dans le secteur. Or, les métiers alimentaires sont exigeants, souvent physiques et demandent des compétences techniques poussées. 

Certains métiers tels que la boucherie, la boulangerie, la pâtisserie et la restauration demandent un accès à la profession. Si aucun diplôme n’est requis pour votre activité, assurez-vous tout de même de posséder les connaissances techniques nécessaires. Adressez-vous à un des nombreux organismes de formation technique tels que Horeca Forma Bepro, Ceria EFP.

Acquérir de l’expérience.

Vous avez de l’expérience dans le métier visé ? Génial, vous savez certainement exactement de quoi vous parlez et vous en connaissez les ficelles. Il est probable que vous connaissiez également d’autres personnes du secteur.

Si vous n’avez aucune expérience, pas d’inquiétude. Attention simplement à ne pas idéaliser le métier et à vous préparer correctement à ce qui vous attend. L’idéal est de travailler quelques temps dans un autre lieu afin d’apprendre ce qu’il se passe sur le terrain.

Si vous êtes demandeur d’emploi inscrit chez Actiris, il est également possible de suivre un stage d’immersion professionnelle avec une CIP.

Réseauter

Si ce n’est pas possible de travailler dans le secteur, essayez de vous y faire un maximum de contacts : ça vous permettra d’éviter de faire des erreurs, d’avoir des relais de communication, de créer des partenariats, de rencontrer des fournisseurs ou même de trouver votre futur local. Bonne nouvelle à Bruxelles : l’alimentation durable est un petit milieu très bienveillant où on n’hésitera pas à vous donner un coup de pouce.

Quelle que soit votre situation, il est important de confronter vos idées et votre projet dès le début de votre démarche, et de continuer à le faire tout au long du développement de votre projet.

Ci-dessous, quelques pistes pour réseauter à Bruxelles et rencontrer un tas de chouettes entrepreneurs comme vous :

  • Be Cook est une cuisine partagée qui cherche à créer une communauté de personnes motivées et convaincues de l'importance d'être pionnier dans le secteur food.
  • Le RABAD est un réseau des acteurs bruxellois dans l’alimentation qui organise de nombreux événements chaque année.
  • Toutes les formations techniques ou en entrepreneuriat sont également l’occasion de rencontrer de futurs partenaires.

Se mettre aux normes

Démarrer une entreprise alimentaire pose de nombreuses questions réglementaires : normes sanitaires, urbanistiques, règles d’étiquetage, etc. Pour obtenir des réponses, procédez de manière méthodique tout en développant votre projet. Adressez-vous au plus vite aux structures compétentes telles que Brufotec (Brussels Food Technology), BRUCEFO (Centre Bruxellois d'Expertise alimentaire) ou la cellule vulgarisation de l’AFSCA, afin d’écarter les zones d’ombres sources d’inquiétude et de risques encourus inutilement.

Le service  1819 centralise de très nombreuses informations au même titre que les structures d’accompagnement (ci-après) peuvent vous fournir des informations de première ligne et si besoin, vous orienter vers des relais pertinents.

Savez-vous que certaines administrations communales ont désormais un guichet « entreprendre » pour faciliter l’installation d’entreprises dans leurs communes. Ces guichets offrent un contact unique permettant à tout entrepreneur et porteur de projet de poser les questions sur les normes urbanistiques et règles communales.

Les questions spécifiques liées à l’agriculture urbaine peuvent être adressées au Facilitateur Agriculture Urbaine

Etre accompagné

A Bruxelles, nombreuses sont les offres d’accompagnement à la création d’entreprises :  payant ou gratuit, généraliste ou spécifique. L’accompagnement permet d’être suivi et challengé durant les différentes étapes du projet, depuis l’idée jusqu’à la création. La section « qui peut m’aider » du site du 1819 regroupe cette offre en un seul clic.

Voici quelques structures d’accompagnement en lien direct avec l’alimentation durable.

Une liste exhaustive de formations et ateliers en alimentation durable se trouve sur le portail Goodfood

Tester mon activité

Une fois que votre projet a l'air de tenir la route sur papier, il est temps de vous confronter à vos potentiels futurs clients. Cela vous permettra de tester les recettes, le potentiel de clientèle et de créer de l’engouement pour vos produits.

Cependant, les activités d’alimentation reposent généralement sur des investissements élevés en infrastructures et outils. Ceux-ci constituent un frein au démarrage. Il est donc avantageux de pouvoir y accéder de façon temporaire. Voici quelques idées de « structures de test », à ne pas confondre avec les couveuses d’entreprises (voir plus bas) qui, elles, vous fournissent un statut juridique pour tester votre activité.

  • Si vous voulez vous lancer en production primaire (maraichage, tisanerie, etc.). Vous trouverez à Anderlecht Graines de Paysans. C’est un espace-test agricole qui met à disposition surface de culture et infrastructures (serres, outils, irrigation) pendant une période de deux à trois ans.
  • Be Cook est une cuisine partagée rassemblant de nombreux professionnels. La plateforme Cookwork vous permettra quant à elle de louer quelques heures l’atelier d’une entreprise existante.  
  • Kokotte et L’auberge espagnole sont deux popup gérés par Hub.Brussels respectivement pour les restaurateurs et les retailers. En outre, vous trouverez régulièrement sur internet des appels à projets pour des popup dans des espaces commerciaux et culturels.

Se regrouper et mutualiser

Il existe à Bruxelles des entreprises partagées permettant aux indépendants de se rassembler et de mutualiser une série d’outils et de services : comptabilité, démarchage, atelier, main-d’œuvre et bien d’autres. Dies est une coopérative d’emploi ouverte à tous types d’activités. Ce système vous permet aussi d’entreprendre sous un statut de salarié. 

Enfin, si ce dont vous avez besoin n’existe pas encore, pourquoi ne pas le créer vous-même ? Au sein d’une coopérative, vous pouvez rassembler plusieurs personnes (particuliers, entreprises) afin de mettre en commun vos savoirs faire, des moyens ou des outils servant à tous les membres du groupe. Il peut s’agir par exemple d’une solution logistique pour livrer vos produits, d’une marque commune, d’un service commercial adapté etc. Coopcity et DoItCoop peuvent vous fournir de nombreuses informations et accompagnement sur le modèle coopératif.

Formations / Acc

Alaube - Expertise en agriculture urbaine

Alaube est une start-up bruxelloise fondée par Alexandre Lefebvre.

  • Alaube accompagne les porteurs de projets qui souhaitent intégrer l’agriculture en ville et/ou améliorer leurs performances environnementales. 
  • Active en Belgique comme à l'étranger, Alaube saura vous aider, de l'idée jusqu'à la concrétisation, avec des solutions cohérentes par rapport à vos besoins et vos moyens.
  • Alexandre Lefebvre est également conférencier et producteur de miel et de houblon urbain 100 % bruxellois.
Formations / Acc

Étude sur les filières de formations et d’emplois en agriculture urbaine

 

Étude, Green SURF / C-RAU, 2018, 76 p.

Cette étude propose un état des lieux du secteur de l’agriculture urbaine, et plus précisément des formations actuelles en Région de Bruxelles-Capitale. Un point d’attention a été mis sur les compétences qui y sont enseignées. En parallèle, des professionnels ayant une activité liée directement ou indirectement à l’agriculture urbaine ont été concertés afin d’étoffer l’analyse avec leurs réalités de terrain.

Ce recensement de l’existant est complété par une analyse des programmes de formation et modèles d’agriculture urbaine présents à l’étranger (Canada, France, Luxembourg, Pays-Bas).

L’objectif final de cette étude est la formulation de recommandations visant à développer les formations en agriculture urbaine au niveau Haute Ecole, Promotion Sociale et Validation des Compétences en évitant toute redondance avec l’existant.

Les différentes sections du rapport tentent de répondre aux questions suivantes :

  • Quels sont les métiers associés au secteur de l’agriculture urbaine ?
  • Quels nouveaux métiers sont en train d’émerger ?
  • Quelles compétences sont associées aux différentes fonctions ?
  • Quelles formations existent en Région de Bruxelles-Capitale ? Et en Belgique ?
  • Quelles compétences couvrent-elles ?
  • Quels sont les profils intéressés par des formations en agriculture urbaine ?
  • Existe-t-il des exemples de formations à l’étranger qui puissent inspirer le modèle bruxellois ?
Etudes

Le projet CosyFood

Le projet CosyFood a réuni 4 partenaires de recherche (IGEAT-ULB, Färm, La Vivrière et le Réseau des GASAP) qui ont co-créé et mis en œuvre des outils d’évaluation de la durabilité de filières alimentaires alternatives Bruxelloises.

 

Enjeux et questionnements

À Bruxelles, comme ailleurs en Europe et dans le monde, de nombreux projets d’alimentation durable et alternative (définition en bas de page) voient le jour. On parle de plus en plus d’alimentation durable et de transition vers un système alimentaire plus durable et résilient. Les politiques et les administrations commencent à s’intéresser à la question alimentaire. C’est le cas à Bruxelles, avec la stratégie Good Food.

Mais la durabilité d’un système alimentaire, c’est quoi ? Qu’est-ce que cela implique concrètement dans la pratique pour une filière de distribution et l’ensemble des acteurs qui y sont impliqués ? Quelles sont les questions à se poser et les réflexions à engager pour appréhender la durabilité ?

La question de recherche principale du projet CosyFood est donc la suivante : les systèmes alimentaires alternatifs sont-ils durables ?

Pour aborder cette question générale, le projet a plus précisément exploré deux questionnements sous-jacents fondamentaux :

  1. Comment définir la durabilité de systèmes alimentaires alternatifs (filières de distribution) ?
  2. Comment évaluer la durabilité de ces filières ?
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