Formation Permaculture Urbaine à Bruxelles

Urbain et heureux de l’être, mais avec une profonde envie de vivre dans une ville à échelle humaine ?
Citadine et décidée à le rester pour être actrice de la ville de demain ?
Cette formation est pour toi !

Tu peux à présent obtenir ton Certificat de Conception en Permaculture(CCP ou PDC) et ainsi acquérir toutes les bases de la permaculture … en milieu urbain ... à Bruxelles !

Ce cours de 12 jours est donné à travers le monde selon un format identique, mais avec des accents spécifiques en fonction des intervenants et du lieu où il se donne. Bien souvent, il faut se rendre à la campagne pour suivre un PDC, avec comme conséquence que dès son retour en ville, on ne sait pas trop comment passer à l’application concrète de cette permaculture apprise en milieu rural. Citadines et fières de l’être, convaincues de la force de la permaculture pour rendre les villes plus vivables, Corrinne Denecker et Pauline Lemaire ont le plaisir de proposer un « PDC en permaculture urbaine » à Bruxelles.

Cette formation de 12 jours, c’est tout le programme du PDC, mais appliqué au milieu urbain.

On parlera donc de résilience urbaine, de production alimentaire et d’autonomie en ville, de l’écosystème ville (eau, climats, sol, biodiversité...), de l’habitat humain en milieu urbain, d’économie … On apprendra et expérimentera le design, outil central de la permaculture. Et on se plongera tout entier.e.s dans cette permaculture, une philosophie pratique indispensable à la transition des villes vers la société de demain.

Avec le soutien de Fabienne Delcorps - diplômée du mouvement permaculture internationale.

ATTENTION : ceci n’est pas une formation à l’agriculture urbaine, ni au maraichage, ni au jardinage.
Il s’agit d’une formation à la permaculture en tant qu’outil d’analyse, vision systémique, boîte à outils de techniques diverses et variées, posture d’observation et grille de compréhension du monde.

 

  • Le programme détaillé: http://permaculture-urbaine.be/le-programme/
  • La formation aura lieu à Bruxelles.
  • La formation se déroulera en 6 fois 2 jours, aux dates suivantes : 1 & 2/02/20 - 22 & 23/02/20 - 14 & 15/03/20 - 4 & 5/04/19 - 25 & 26/04/20 - 15 & 16/05/20
  • Horaire: samedi et dimanche de 9h30 à 17h
  • Tarif : 720 euros*

*Le prix de la formation ne doit pas être un frein à votre participation, contactez-nous pour trouver une solution ensemble !

Soirée de présentation de la formation : jeudi 28 novembre de 19h à 21h au Boom Café, Rue Pletinckx 7 à 1000 Bruxelles.


Retrouvez toutes les infomations concernant la formation, les intervenants et comment s'inscrire sur notre site web: www.permaculture-urbaine.be
Besoin de plus d'information, envoyez-nous un email à perma.urbaine.bxl@gmail.com.

Formations / Acc

FORMATION JEU DE LA FICELLE & POTENTIA - La puissance de l’agir collectif !

FORMATION JEU DE LA FICELLE & POTENTIA

La puissance de l’agir collectif !
3 jours, 2 outils et 1 fil rouge pour renforcer les initiatives citoyennes de transition

 

Vous êtes animateur·trice, formateur·trice dans le secteur associatif, militant·e, éducateur·trice… -ou tout autre dans le désir d’engagement- Quinoa asbl et Rencontre des Continents asbl vous proposent trois journées, pour (re)découvrir deux outils pédagogiques : Le « Jeu de la ficelle » et « Potentia » et partager nos expériences… réfléchir ensemble sur comment favoriser la transition.

La mondialisation est caractérisée par des interdépendances de plus en plus complexes. Les crises se superposent faisant apparaître des tensions entre les solutions à apporter à chacune d’elles. L’enchevêtrement des enjeux contemporains nous amène à repenser les solutions proposées pour les résoudre. Cette complexité a parfois de quoi décourager les citoyennes & citoyens à s’engager.

Dès lors, comment favoriser un engagement transformateur (voire émancipateur) ? Présenter la grande diversité d’initiatives inspirantes auxquelles « il suffirait de prendre part… » est une piste, mais encore faut-il comprendre pourquoi et comment sont-elles réellement porteuses de changement.

Le « Jeu de la ficelle » et « Potentia » sont basés sur l’approche systémique tant comme méthode de réflexion que comme levier d’action. Ils permettent de réfléchir aux dynamiques de changement social et de se positionner par rapport à celles-ci. Comment s’articulent ces dynamiques ? De quel changement parle-t-on ? Quelles stratégies d’actions mobiliser ? Quel rôle pouvons-nous jouer, ici et maintenant, pour un monde socialement plus juste et écologiquement soutenable ? Comment aborder tout cela avec nos publics ? Quelle posture politico-pédagogique adopter ?…

JOUR 1 : Jeu de la ficelle – Dans quel monde vivons-nous ?

Un jeu interactif qui permet de représenter les liens, implications et impacts de nos choix de consommation. Il offre un éclairage sur les relations entre le contenu de notre assiette et diverses problématiques comme la qualité de l’eau, la dette extérieure d’un pays du « Sud », la malnutrition, le réchauffement climatique ou les conditions de travail d’un ouvrier au Costa Rica. Le jeu révèle des liens indissociables entre les sphères économique, sociale, environnementale et politique de notre société. Il souligne également l’interdépendance entre les différentes populations de la planète face au phénomène de la globalisation et du tout-au-marché.

Objectifs

– (re)Découvrir et vivre l’animation complète du Jeu de la ficelle ;
– Mieux comprendre les enjeux de la mondialisation, les crises actuelles et les liens avec le modèle néolibéral ;
– Construire un regard critique sur la société de consommation et ses impacts sur la planète et ses habitant·e·s ;
– Mieux comprendre les enjeux d’une nécessaire transition de notre modèle de société actuelle ;

 

JOUR 2 : Potentia – La puissance de l’agir collectif !

Expérimenter l’agir collectif à travers un jeu de plateaux intense et ludique ! Membre d’un GASAP, d’un groupe de faucheuse.eur.s d’OGM, d’une épicerie coopérative, d’une Ecoteam dans une école… Endossez votre « rôle », relevez les différents défis et découvrez les enjeux liés à votre initiative citoyenne ! Quelle sera votre stratégie ? Avec qui allez-vous vous mettre en réseau ? Aurez-vous un impact au niveau local ou global ?… Avec POTENTIA, redonnons une place aux « alternatives », pour les questionner, se les approprier, les confronter à la réalité et les unes-aux autres. Prenons un vrai moment d’animation pour leur consacrer du temps dans nos processus politico-pédagogiques !

Objectifs

– Ouvrir des perspectives d’actions alternatives au modèle actuel, tant au niveau individuel que collectif ;
– Se (ré)enthousiasmer par rapport au potentiel de transformation et d’émancipation de l’engagement ;
– Découvrir la diversité des initiatives de transition : niveaux, sphères et stratégies d’action, mode d’organisation, liens avec LE et/ou LA politique, complémentarité, légitimité…
– Questionner le lien entre transformation intérieure et transformation sociétale ;

 

JOUR 3 : Posture de l’animateur-trice

Éducation « populaire », « permanente », « à la citoyenneté mondiale et solidaire », « relative à l’environnement »… Nos approches pédagogiques peuvent-elles être séparées des diagnostics politiques que nous posons ? Quels buts poursuivons-nous avec nos processus pédagogiques ? Rendre nos publics plus solidaires vis-à-vis d’enjeux mondiaux ou les renforcer en tant que citoyennes et citoyens dans leur « puissance d’agir » (Potentia) afin qu’ils/elles modifient « LE » politique, participent à la transformation de nos sociétés ? Lors de cette troisième journée nous pourrons partager nos points de vue et expériences sur ces implications et questions face auxquelles il n’est pas toujours évident de se positionner en tant qu’animateur-trice-s,…

Objectifs

– Questionner son rôle d’animateur-trice, formateur-trice,… : Comment incarner son propos et être en cohérence (en assumant ses incohérences !) avec ses contenus ?
– Réfléchir à son positionnement politique (animateur-trice et/ou militant-e,…) ;
– Questionner les implications de mobiliser des outils pédagogiques « politisés » ;
– Redéfinir le sens et les finalités de nos processus pédagogique ;
– Mieux s’approprier l’approche systémique comme méthode de réflexion et d’action
Méthodologie : démarche interactive, échanges et apports structurants des formateur-trice-s.

 

Pourquoi l’alimentation comme fil rouge ?
UN LEVIER DE TRANSITION ACCESSIBLE À TOUTES ET TOUS

Parmi tous les défis qui se posent aujourd’hui, l’alimentation représente un excellent terrain de mobilisation et d’engagement, tout simplement parce qu’elle concerne tout le monde. La liste des initiatives citoyennes alternatives entreprises dans ce domaine est longue et ne fait que s’allonger d’années en années. Le passage de l’individuel au collectif et du collectif au·x réseau·x se fait à une vitesse impressionnante. De plus en plus de ces initiatives transversales font le lien entre l’alimentation et d’autres enjeux tels que l’énergie, la mobilité, le travail, la biodiversité, la santé, l’habitat, etc.

 

Envie d'en savoir plus ou de connaitre les prochaines dates, rendez-vous sur : http://rencontredescontinents.be/Contacts.html 
Formations / Acc

Alimentation durable et bio pour restaurateurs

Biowallonie propose aux restaurateurs des accompagnements et aides ciblées sur la mise en place de votre projet en Good Food

 

  • Des formations sur mesures

Accompagné par des chefs, Biowallonie met en place des formations pratiques en cuisine pour votre équipe sur les thèmes de votre choix (menu végétarien, sauces et bases durables, les céréales et les légumineuses, les poissons durables, suivre la saisonnalité, snack Good Food, ...)

  • Un soutien à l'accessibilité aux produits bio locaux

Etant donné les difficultés au niveau de l'approvisionnement pour les restaurateurs, Biowallonie encadre et stimule les relations entre restaurateurs et producteurs bio locaux.

Quels produits cherchez vous? Contactez nous! S'ils sont disponibles en Belgique nous vous mettrons en relation.

  • Des contacts clés

Biowallonie forme depuis plus de 5 ans, des restaurateurs aux principes de la Good Food. Quels sont les moyens mis en oeuvre, quels sont les freins,... trouvez les personnes qui pourront vous aiguiller dans votre projet grâce aux contacts de Biowallonie.

  • Une expertise sur la règlementation bio

Tout restaurateur communiquant sur des préparations/plats/ingrédients bio, doit être certifié obligatoirement. Biowallonie peut vous aider à répondre à ces exigences et respecter la législation. Pour cela, nous vous aidons à comprendre et vous approprier les types de certifications, nous vous mettons en contact avec les organismes de contrôles nationaux.

 

Ce projet est financé par Bruxelles Environnement.

Formations / Acc

FoodWIN: contre le gaspillage alimentaire!

Agissez contre le gaspillage alimentaire et réduisez ainsi votre empreinte écologique ! De plus, vous économiserez beaucoup d'argent, car jeter de la nourriture, c'est jeter de l'argent.

FoodWIN aide les autorités et organisations locales à gaspiller moins de nourriture. Nous offrons l'expertise et les outils, et ensemble nous cherchons la bonne solution.

  • Gouvernements locaux : en collaboration avec les villes et les acteurs locaux, nous co-créons un plan d'action contre le gaspillage alimentaire.
  • Grandes cuisines des écoles, hôpitaux, maisons de retraite, entreprises... : nous vous aidons à mesurer les déchets alimentaires, et ensemble nous cherchons des solutions sur mesure. Une mesure d'impact vous montre les économies.
  • Organisations et entreprises : un teambuilding ou atelier contre le gaspillage alimentaire, un cours de cuisine, un keynote, ... contactez-nous pour une solution sur mesure!
  • Entreprises de traitement et supermarchés : pour la redistribution ou le traitement des excédents - contactez le Food Waste Alliance, www.foodwastealliance.be !

À propos de FoodWIN : Les gens sont au cœur de toutes nos stratégies de gestion des déchets alimentaires. Nous prenons tout le monde à bord et garantissons que vous passerez un bon moment. FoodWIN a collaboré avec divers acteurs de la chaîne alimentaire, tels que les gouvernements locaux, les écoles, les établissements de santé, les entreprises alimentaires... et bien plus encore. FoodWIN est reconnu par la Commission européenne en tant qu'expert de la plateforme de l'UE pour les pertes et le gaspillage alimentaires.

Illustration
Langues
Français
Néerlandais
Adresse

Rue Dieudonné Lefèvre 17
1020 Laeken
Belgique

Téléphone
+32477186417
Email
hanne@foodwin.org

Vous avez un projet entrepreneurial en alimentation durable ? BoerenBruxselPaysans vous accompagne.

Pour tous les Bruxellois écologiquement, socialement & économiquement durables :

  • Production agricole
  • Artisanat alimentaire
  • Distribution & logique
  • Vente au détail ou en gros
  • Restaurants, cafés et traiteurs

Pourquoi ?

  • Plus d’autonomie alimentaire à Bruxelles
  • Plus d’emplois locaux
  • Plus de savoir-faire local

Gratuit

  • Offre soumis à des conditions

Notre offre :

  • Diagnostic de l’existant & conseils
  • Soutien étude de marché
  • Développement business model & stratégie
  • Business plan (finance & marketing)
  • Aide aux démarches administratives, statuts juridiques…
  • Optimisation des processus de production
  • Questions foncières
  • Outils de communication & marques

Contact :

Formations / Acc

Inventaire et analyse des données existantes en matière de demande alimentaire à Bruxelles

Etude, Bruxelles Environnement, 2015, 41 pages

Cette étude recense les sources disponibles et synthétise les éléments d’information existants sur la demande alimentaire des particuliers dans la capitale. En effet, afin de développer une offre alimentaire durable qui corresponde aux attentes du marché (de la demande), il est indispensable de connaitre les besoins actuels et futurs de celui-ci.

Objectifs

Cette recherche visait à réaliser un inventaire, puis une analyse des données existantes en matière de demande alimentaire à l’échelle de la Région de Bruxelles-Capitale.

La compilation de ces sources répond à un triple objectif :

  • Identifier la situation actuelle ainsi que les freins et leviers vers une alimentation durable.
  • Répondre aux questions suivantes : Comment orienter l’offre ? Quelles perspectives de développement d’une offre en alimentation durable pour répondre à la demande ?
  • Sélectionner un set d’indicateurs de suivi.

Résumé

Un premier inventaire des sources de données disponibles a d’abord été réalisé. Sur base de cet inventaire, 4 thématiques clés ont été identifiées, ainsi qu’une thématique transversale. Les quatre thématiques autour desquelles se structurent les questions de l’étude sont les suivantes :

  • Profil et habitudes alimentaires
  • Etat de la consommation et perceptions des produits dits durables
  • Satisfaction des ménages par rapport à l’offre alimentaire
  • Tendances évolutives

La thématique transversale s’attache à l’identification des freins et des leviers pour transiter vers une alimentation durable.

Afin de cadrer les thématiques, un groupe de travail a ensuite été mis en place. Suite au travail de groupe, les thématiques identifiées ont pu être structurées autour de différentes questions clés.

Sur base d’un ensemble de sources bibliographiques et de rencontres en face à face avec les acteurs de l’alimentation sur le territoire de la RBC, l’étude dresse une synthèse des réponses aux questions identifiées.

L’analyse de ces informations permet de dégager des informations manquantes pour compléter les réponses aux questions, mais également des perspectives de développement de l’alimentation durable sur le territoire de la RBC.

Résultats

L’étude conclut que la photographie de la demande alimentaire n’est que partielle et imprécise, et ce pour plusieurs raisons : les données sont peu actualisées, les informations disponibles sont essentiellement qualitatives, il manque une cohérence d’ensemble entre les différentes études. Le rapport apporte une série de recommandations sur les éléments complémentaires à collecter, indispensables pour composer une image plus fine et fiable.

La synthèse réalisée apporte toutefois des éléments d’information intéressants. Quelques extraits à titre d’exemples :

  • Il n’y a pas de tendance nette dans l’évolution de la part du budget des ménages consacrée aux différentes catégories de produits, excepté pour la viande, où la tendance est à la baisse depuis l’année 2000 ;
  • Le temps consacré à la préparation et la prise des repas est inférieur à 30 minutes pour la majorité des Belges ;
  • Le critère « qualité » est souvent cité comme un critère de choix important lors des achats alimentaires ;
  • Lorsqu’il y a proposition, les critères « frais » et « de saison » primeraient par rapport aux critères « circuit court » et « respectueux de l’environnement »
  • Les fruits, légumes et produits biologiques sont les produits les plus recherchés dans le cadre de l’approvisionnement en circuit court ;
  • 92% des Bruxellois interrogés connaissent le principe du jeudi veggie ;
  • Les consommateurs sont peu satisfaits de l’offre alimentaire en général ;
  • etc.
Etudes

Etude de faisabilité sur la rentabilité d'une activité de transformation d'invendus alimentaires et de logistique de produits alimentaires durables en Région de Bruxelles-Capitale

Etude, Factor-X / Hub.brussels / 2019

Cette étude examine deux business models en lien avec l’alimentation durable en Région bruxelloise : la transformation des invendus alimentaires, et la logistique du transport des produits alimentaires durables.

Objectifs

Cette étude, commanditée par hub.brussels, est consacrée à deux sujets liés à l’alimentation durable en Région de Bruxelles-Capitale : d’une part, la transformation des invendus alimentaires, et d’autre part, la logistique du transport des produits alimentaires durables.

Pour chacune de ces deux thématiques, l’étude poursuit un double objectif :

  • Etablir un état des lieux de la situation actuelle, en faisant ressortir les aspects qui pourraient poser problème ;
  • Proposer des pistes de solution et d’amélioration en réponse à ces aspects problématiques, en s’inspirant notamment de projets mis sur pied à l’étranger.

Résumé

1. En recoupant des chiffres issus de diverses sources, Factor-X estime qu’en Belgique, la quantité d’invendus alimentaires (fruits et légumes) s’élève à 9,4 tonnes par jour. En partant de ce constat, les auteurs se sont entretenus avec différents acteurs du secteur alimentaire bruxellois (distributeurs, producteurs, logisticiens…) afin de découvrir leurs tactiques de gestion de ces invendus ; celles-ci varient en fonction de la taille de l’acteur. L’étude s’intéresse également aux acteurs dont la gestion d’invendus est la tâche principale.

Suite à ces rencontres et à la création d’une simulation de modèle économique, les auteurs font ressortir les aspects potentiellement problématiques suivants :

  • Pour assurer une viabilité économique, il est nécessaire de traiter de grandes quantités d’invendus alimentaires (cibler les gros flux)
  • Les coûts de collecte peuvent être pénalisants ; il ne faut pas négliger la dimension logistique
  • Pour les petits acteurs, il est indispensable d’établir des partenariats
  • Il ne faut pas sous estimer les volumes à traiter pour atteindre la rentabilité (ni les infrastructures nécessaires)

Résultats :

Pour développer une activité rentable de transformation d'invendus alimentaire, l’étude fait ressortir les pistes de solution suivantes :

  • Nouer des partenariats avec la grande distribution ;
  • Se baser sur le travail d’acteurs existants, qui ont déjà des chaînes en place ;
  • Inciter les petits acteurs à collecter en vrac et à se concentrer sur les produits à haute valeur ajoutée ;
  • Mettre sur pied un observatoire du don alimentaire en Région de Bruxelles-Capitale ;
  • Développer particulièrement la transformation du pain invendu, car c’est un secteur actuellement très peu valorisé malgré son potentiel intéressant.

2. Quant à la logistique de transport de produits durables et locaux en Région bruxelloise, l’étude relève également plusieurs constats :

  • 1 véhicule sur 10 à Bruxelles est une camionnette de livraison, ce qui entraîne des externalités négatives ;
  • Le nombre de véhicules de livraison augmente d’année en année ;
  • Les expériences de livraison durables sont compliquées à mettre en place si un volume minimal n’est pas assuré ;
  • Certains acteurs ont des difficultés à se faire livrer (rues piétonnes, horaires…).

Résultats :

Les auteurs développent un modèle de distribution ambitieux et créatif qui consiste à mutualiser la logistique de minimum 130 acteurs Good Food, via des hubs logistiques (du plus gros au plus petit, plus on se rapproche du centre urbain), basé sur un abonnement avec montant fixe par livraison / jour pour les producteurs et les clients (commerces, restaurants...). Cette idée représenterait un investissement important (entre 7 et 12 millions d’€), mais les avantages pour la ville seraient multiples : diminution des externalités négatives des livraisons en ville, augmentation de l'accessibilité de la Good Food à Bruxelles, accès au marché bruxellois simplifié pour les producteurs...

Lien vers le PowerPoint résumant l'étude

Etudes

Outil pédagogique: Game of Food

  • Présentation de l'outil/jeu:

Jeu d’équipes pour faire découvrir l'alimentation durable ou "good food".

But du jeu : chaque équipe doit rassembler un maximum de carottes en faisant des choix malins pour leurs ingrédients, en fonction de 6 critères "good food" (alimentation durable): moins de gaspillage; oser d'autres protéines (non animales); certifié avec respect de l'animal / des travailleurs / de la nature; fait maison; produit local; de saison. Les élèves concoctent ensuite un menu savoureux à partir des ingrédients récoltés.
Enfin, le menu de chaque équipe est soumis à la critique des autres joueurs pour gagner encore plus de carottes !

Le jeu proprement-dit est précédé d'une introduction où l'animateur questionne les élèves sur les liens qu'ils font entre l'alimentation et l'environnement, puis un temps d'information - retransmission sur les 6 "catégories de la Good Food" à l'aide des fiches d'information).

Outre le matériel de jeu (fiches thématiques sur les impacts, plateaux, cartes ingrédients, système de fixation, jetons "carottes", cartes de mise...), la boîte contient une farde de documents complémentaires (calendrier fruits et légumes de saison, fiche "Teneurs en protéines", contrat d'engagement, fiche activité "Organiser un repas Good Food", fiche "Pour aller plus loin"...). Le tout est téléchargeable.

Le jeu se joue en 6 équipes (donc min. 6 joueurs) + 1 animateur. Durée: min. 1h30.

 

  • Avis et conseil d'utilisation :

Un jeu ludique, bien pensé pour une animation en classe / grands groupes grâce à ses grandes fiches "ingrédients" (A4) à afficher sur un tableau magnétique ou à suspendre (magnets, ficelle et pinces fournis). La boîte est par conséquent assez lourde.

Le jeu est initialement prévu pour les 10-14 ans, (vocabulaire, notion de menu équilibré...) mais se jouera également très bien avec des adultes. Si l'on veut y jouer avec des 10-12 ans, un temps de préparation et une adaptation sera nécessaire (vocabulaire, notion de menu équilibré...). Une variante "enfant" jouable en 1h pourait consister à utiliser le jeu comme un photolangage: faire choisir des ingrédients parmi une sélection de cartes, disuter du choix, expliquer les critères "good food". Une version simplifiée pour les enfants incluse dans le jeu ou sous forme de complément / "extension" téléchargeable serait la bienvenue!

Pour la durée d'une partie: il faut compter 1h30-2h de jeu minimum + temps de préparation.
Il est préférable de prévoir une activité préalable pour découvrir les critères "good food", les notions de menu, de repas équilibré (pyramide alimentaire)... Un complément / une extension sur ces sujets serait utile. Il est également utile de faire suivre le jeu d'une activité (atelier cuisine p.ex.) permettant de dicuter et appliquer les notions évoquées dans le jeu. Le jeu conviendra dès lors bien dans le cadre d'un projet sur l'alimentation durable.

Règles du jeu

6 fiches thématiques

Affiche Game of Food

Si vous souhaitez consulter les suggestions et points d'attention relevés par le Réseau Idée concernant le jeu Game of Food, suivez le lien (click)

 

  • Où acheter/emprunter cet outil?

Diffuseurs(s) (vente ou prêt) :

Bruxelles Environnement / IBGE - Service Info

Site de Tour & Taxis Avenue du Port 86C / 3000 1000 - Bruxelles Région bruxelloise Belgique

Réseau IDée

Remarques : En prêt (moyennant réservation et caution) - Contact: S.Hallet: 02 286 95 73 Rue Royale, 266 1210 - Bruxelles Région bruxelloise Belgique

https://environnement.brussels/thematiques/alimentation/lecole/outils-p…

Documentation

Quelques pistes de financement pour votre projet en alimentation durable

 

Vous avez un projet professionnel en alimentation durable mais ne savez pas comment le financer ?  Il existe en Région bruxelloise de nombreuses possibilités de financement pour autant que le projet soit réaliste et que les besoins financiers soient bien déterminés. Vous trouverez ci-dessous quelques pistes de financement pour votre projet.

Tout d'abord, réaliser un plan de financement

De nombreuses structures d’accompagnement peuvent vous y aider.  Rendez-vous sur le portail du 1819 pour découvrir toute l'offre en un seul clic. Adressez-vous préfentiellement aux structures qui développent une expertise dans votre domaine. 

Les principales questions à vous poser sont

  • Quels sont les différents types d’investissements à réaliser pour pouvoir lancer l’activité (matériel, stock, frais de constitution, frais de promotion, etc.), de quel montant total ai-je besoin et dans quel timing ?
  • Quels sont les moyens dont je dispose déjà, quel risque je suis prêt à prendre avec cet argent. Il s’agit des apports propres (épargne personnelle, héritage, etc.).
  • Quelles autres sources de financement sont les plus adaptées à mon projet ? Il peut s’agir de : fonds de tiers, de capital risque, de crédits, d’aides et subsides régionaux.

Partir à la recherche de financements

Le bon moment pour partir à la recherche de financements est lorsque votre business plan est finalisé et qu’il tient la route, lorsque votre besoin de financement est clair et réaliste et lorsque la localisation du projet est définie (si nécessaire) MAIS sans avoir encore signé de bail définitif !

Un conseil, celui de ne pas être opportuniste, de ne pas sauter sur une occasion simplement parce qu’elle se présente. Il faut bien se demander ce que mon projet apporte à mon financeur et si celui-ci correspond vraiment à mon besoin.

 

Les différentes sources de financement

D'une part, nous avons les apports de tiers. Ils peuvent prendre la forme de dons (sans contrepartie) ou de prise de capitaux (une partie de la propriété de l’entreprise) ces derniers sont rémunérés en fonction des résultats de l’entreprise et des règles de gouvernance fixées par les statuts.

Les apports de tiers peuvent venir de :

  • Les 3F : «  family, friends and fools ». Le crowdfunding est une façon d’élargir cette base de donateurs. Parmi les nombreuses plateformes de crowdfunding, Miimosa est spécifiquement dédiée à l’alimentation et l’agriculture durables
  • Le 4ème « F »: le.s fondateur.ice.s : lorsqu’il s’agit d’une communauté de coopérateurs. Ce ne sont pas les fondateurs de l’entreprise, mais ils détiennent une partie de la propriété. 
  • Des prises de capitaux par des partenaires publics (Finance.Brussels) ou des privés comme  des fonds d’investissement de « capital risque », des fonds à impact social (comme Change Fund),  des business angels, etc.
  • De bourses et de subsides accordés à votre projet.
  • D’autres sources de dons existent comme les mécènes, les sponsors, les fondations, les service club, etc.

Les crédits 

Vous pouvez aussi faire appel à des organismes privés (bancaires ou pas) pour obtenir un crédit.

Il existe plusieurs types de crédits. La durée du prêt et donc son coût varie selon la durée des actifs financés, il faut donc choisir une formule de crédit adaptée au besoin de financement : crédit d’investissement long terme, crédit investissement court terme, crédit de fonds de roulement, crédit de trésorerie, etc.

Le montant de remboursement (mensualités) dépend du potentiel de rentabilité de l’activité, de l’analyse du risque lié au projet, et des garanties qu’il est possible de faire intervenir – à fournir par le client ou par l’organisme financier même. Les organismes bancaires demandent de respecter un certain ratio endettement/capitaux propres.

Plus qu’une banque vous cherchez un partenaire financier, il faut donc voir en plus du coût pour vous (taux d’intérêt, frais annexes, retour sur investissement), quels sont les autres services pourvus et quel type de relation peut être tissée.

Pour ceux ceux et celles qui n'ont pas accès aux crédits habituels (ex. exclus bancaires, chômage, pas ou peu d'apport propre, etc.) Microstart et Crédal allouent des microcrédits : des prêts allant jusqu’à 15.000 €  ou même 25.000€ chez Crédal pour les projets de développement durable.

En complément du microcrédit, vous pouvez vous adresser à Funds for good  ou Le Réseau Entreprendre pour obtenir un prêt d’honneur. Ce sont des prêts sans taux d’intérêt, remboursés à partir du 25ème mois, octroyés en complément de microcrédits

Pour des montants plus élevés, sachez qu’outre les banques classiques, vous pouvez aussi choisir un partenaire financier en phase avec les valeurs que vous portez dans votre projet. Triodos et Impact+ (de Crédal) sont des offres de financements éthiques et solidaires pour des projets de plus grande ampleur en alimentation durable

Des aides publiques pour se lancer

Si vous n’êtes pas encore lancés, voici les soutiens régionaux pour devenir entrepreneur et pour tester son activité en alimentation durable

Si vous êtes demandeur d’emploi inscrit chez Actiris, sachez qu’il existe deux soutiens financiers (non cumulables entre eux) à la création d’entreprises. La mesure « Tremplin Indépendant »  d’une part permet de cumuler les statuts de demandeur d’emploi indemnisé et d’indépendant complémentaire. D’autre part, la « Prime Actiris»  s’élève à 4.000 € répartis sur 6 mois et libéré par tranches quand on devient indépendant à titre principal.  Ces deux mesures proposent des conditions différentes, à vous de déterminer ce qui est le plus adapté à votre situation.

Une coopérative d'activités telle que Job Yourself est aussi une option intéressante pour le demandeur d'emploi qui souhaite démarrer sa propre affaire. Dans un premier temps, la coopérative vous offre un accompagnement pour concrétiser votre projet, dans un deuxième temps, vous pouvez produire, vendre et facturer comme un véritable indépendant, mais sous la protection de la coopérative d'activités. Au bout de 18 mois, vous décidez si vous poursuivrez ou non votre activité.

Peu importe votre statut (demandeur d’emploi, étudiant, salarié, indépendant dans un autre secteur), vous pouvez aussi passer par la Smart pour commencer votre activité. Cette coopérative offre un service adapté aux projets alimentaires intermittents ou ponctuels et vous permet par exemple de tester un produit, ou de facturer de traiteur, cathering etc.  Son fonctionnement repose sur le concept d'intérim, la coopérative transforme les factures de vos clients (ventes, prestation) en un contrat de travail intérimaire dont vous êtes le salarié.

Si vous êtes un futur entrepreneur (vous n’avez pas encore de n° de TVA) et vous habitez Bruxelles. Il existe des primes pour développer ou approfondir son projet d’entreprise ou encore pour reprendre une entreprise existante. Ce sont les primes à la (pré-)activité. Elles vous permettent de rembourser certaines dépenses telles que :

  • la location d’un espace de coworking,
  • se rendre à un salon à l’étranger pour trouver des partenaires et des fournisseurs,
  • la garde d’enfants,
  • des recherches pour approfondir un projet,
  • des conseils techniques (normes d’hygiène, etc.),
  • de l’achat de matériel,
  • des formations,
  • de la consultance, etc.

Des soutiens généralistes pour des entreprises existantes

Les primes allouées aux entreprises sont fréquemment liées au démarrage de l’activité et au développement de nouveaux projets, mais elles existent également pour les entreprises commerciales existantes. Les types de primes sont nombreux et changeants. Nous vous conseillons donc de vous tenir au courant des nouveautés, de vérifier les conditions particulières et prendre contact avec les personnes ressources. L’ensemble des informations est regroupé sur le site de Bruxelles économie et emploi

Sous certaines conditions, votre entreprise peut aussi bénéficier d’aides régionales et fédérales à l’emploi pour l’engagement d’un premier employé (exemption de charges patronales) ou d’une personne au chômage depuis plus de 12 mois (prime Activa).

Des soutiens spécifiques à l’alimentation durable

L’alimentation ou « agro-alimentaire » est un vaste secteur qui comporte différents métiers : de la production primaire (agriculture, élevage) jusqu’à la distribution, en passant par la transformation, l’horeca, les traiteurs, la logistique, l’e-commerce, etc. Il existe donc des soutiens spécifiques dédiés à certains métiers particuliers.

Quant à l’aspect durable, on peut y voir différentes démarches comme l’économie circulaire, l’économie sociale, les circuits courts, le zero waste, le végétarianisme voire le véganisme, le respect des saisons, le label biologique, etc. Autant de cadres qui peuvent être soutenus par les pouvoirs publics.

L’appel à projet « Goodfood Agriculture Urbaine » est publié une fois par an. Il permet de financer à hauteur de 25000€, des dépenses et investissements de projets agricoles professionnels bruxellois :

L’appel à projet « Horeca et Commerces alimentaires Zéro déchet » permet de financer jusqu’à 15000€ et d’accompagner des entreprises pour leurs objectifs zéro déchet.

Pour les projets en économie circulaire, la bourse Village Finance  (5000€) facilite l’accès au crédit à des petites entreprises tandis que l’appel à projets « Be Circular – Be Brussels » soutient (jusqu’à 200.000€) des projets innovants pour faire évoluer les business modèles d’entreprises existantes vers plus de durabilité et d’économie circulaire.

Pour ouvrir un espace commercial la bourse Open Soon, vous offre un soutien financier de maximum 15.000 € via une intervention sur le loyer.  

Soutiens publics

Alaube - Expertise en agriculture urbaine

Alaube est une start-up bruxelloise fondée par Alexandre Lefebvre.

  • Alaube accompagne les porteurs de projets qui souhaitent intégrer l’agriculture en ville et/ou améliorer leurs performances environnementales. 
  • Active en Belgique comme à l'étranger, Alaube saura vous aider, de l'idée jusqu'à la concrétisation, avec des solutions cohérentes par rapport à vos besoins et vos moyens.
  • Alexandre Lefebvre est également conférencier et producteur de miel et de houblon urbain 100 % bruxellois.
Formations / Acc