Citoyens

Et si on rendait l'alimentation de qualité accessible à toutes et tous ?

Permettre à toutes et tous d’avoir accès à une alimentation durable et de qualité est indispensable pour assurer la transition de nos systèmes alimentaires sans recréer d’inégalités. Pourtant, à l’heure actuelle, “bien manger” est un privilège auquel seule une partie de la population, qui bénéficie d’un certain capital culturel, social et économique, a accès. À l’inverse, de plus en plus de personnes font face à une série de freins qui conditionnent leur accès à une alimentation respectueuse de l’environnement, des producteurs·trices et de leur propre santé et n’ont d’autre choix que de dépendre du système agro-industriel pour se nourrir, que ce soit à travers les grandes surfaces ou via les organismes d’aide alimentaire.

Pourquoi une Ressourcerie en ligne ?

Depuis plus de 10 ans, de nombreux organismes réfléchissent, échangent et expérimentent de nouvelles pratiques afin de permettre au plus grand nombre d’avoir accès à une alimentation durable et de qualité. Les résultats de ces années d’expériences et de réflexions menées en Belgique, en France ou ailleurs, sont riches d’enseignements mais se retrouvent souvent éparpillés sur internet.

La Ressourcerie du Manger Solidaire est une plateforme en ligne visant à faciliter l’accès à ces informations et à visibiliser cet enjeu crucial qu'est l’accessibilité à toutes et tous à une l’alimentation de qualité.

Nourrir les réflexions des acteurs de terrain et institutionnels

La Ressourcerie du Manger Solidaire a dès lors pour objectif de centraliser ces nombreuses ressources, afin d’éviter de fastidieuses recherches, et de leur donner la visibilité qu’elles méritent. Cela permettra à d’autres (nouveaux) acteurs et actrices de terrain et/ou institutionnel·le·s de partir de ce qui a déjà été pensé et expérimenté pour nourrir leurs projets ou leurs réflexions. Cette plateforme a également pour but d’organiser ces différentes ressources, afin que chacun·e puisse s’y retrouver selon son intention et/ou son questionnement en lien avec la thématique de l'accessibilité.

Des ressources pour tous les goûts

Afin que chacun·e puisse y trouver chaussure à son pied, les ressources sont diversifiées tant sur la forme (articles scientifiques, vidéos, livres, podcasts, outil pédagogiques…) que sur le fond, avec différentes approches pour aborder les enjeux liés à l’accessibilité de l’alimentation de qualité (aide alimentaire, gouvernance partagée, sécurité sociale de l’alimentation, perspective de genre et/ou décoloniale, lancement de projet…).

Vous avez une ressource à partager ? Vous estimez qu'il manque certaines ressources essentielles ? N'hésitez pas à les partager ici !

La plateforme de la Ressourcerie du Manger Solidaire a été mise sur pied par Agroecology In Action et Rencontre des Continents ASBL, avec l'aide de FIAN Belgium, Solidaris, la Ceinture Aliment-Terre Liégeoise, Inter-Environnement Wallonie, Autre Terre, As Bean, l'Observatoire de la Santé du Hainaut, la Fédération des Services Sociaux et le RAWAD ... et avec le soutien de Bruxelles Environnement. 

Le Bercail des enfants est un projet citoyen qui a germé dans la tête d’un groupe de voisins et amis du quartier Sainte-Alix, à Woluwe-Saint-Pierre : « À l’heure où notre société est de plus en plus déconnectée de son environnement, il nous a paru intéressant de chercher à nous reconnecter à la Nature en profitant du patrimoine naturel et des dynamiques sociales déjà présentes dans le site des Fraternités du Bon Pasteur. »

Le Bercail des enfants est une mini-bergerie qui accueille actuellement 2 brebis. Ce projet est un support d’animations qui veulent sensibiliser les enfants à l'alimentation durable et au respect des animaux et de la nature : nourrissage et soin, traite, tissage de bracelets en laine, "transhumance" vers la prairie ou dans le quartier...

Outre le groupe porteur, le projet accueille aussi des adultes habitant le quartier et des jeunes qui fréquentent le lieu. Ces bénévoles contribuent à l’organisation des activités, participent aux chantiers collectifs (travaux de construction et entretien des installations) et envisagent une petite production de fromage. Plusieurs collaborations ont eu lieu ou se préparent autour du projet, notamment des échanges avec d’autres bergers urbains de Bruxelles et un projet d'éco-pâturage mis en place avec l’école voisine, l’ICHEC, qui pourrait s’étendre sur d’autres lieux de la commune.

Depuis sa création en juillet 2021, le Bercail des enfants a accueilli plus de 700 personnes, enfants, jeunes et adultes, venant du quartier ou d’autres communes bruxelloises.

Le Bercail des enfants a été mis en place en collaboration avec l’ASBL de La Ferme d’Anjou et celle des Fraternités du Bon Pasteur.

Ce projet a été soutenu par Bruxelles Environnement dans le cadre de l’appel à projets citoyens Inspirons le quartier - volet Good Food en 2021.

Lors d'une action contre la politique agricole commune, la Guide Potager Emel Cimenci nous raconte son parcours. Après avoir vu la conférence de Jean-Marc Jancovici, « CO2 ou PIB, il faut choisir ! », Emel s'est sentie complètement bouleversée.
Cette expérience l'a éveillée aux enjeux et à l'urgence climatique que subit notre planète. Une fois surmonté le premier moment de panique, mais surtout après beaucoup de réflexion, Emel décide de se mettre à l'action. C'est ainsi qu'elle trouve des informations sur la formation pour devenir Guide Potager.

Quels sont les projets ou actions que tu as démarrés en tant que Guide Potager ?

Juste après la formation, j'ai commencé à réaliser des visites au site naturel du Scheutbos ainsi qu'au potager collectif où j'étais déjà active. C'est quelque chose qui dialogue très bien ensemble et qui permet aux gens de réaliser la richesse de la biodiversité qu'on peut trouver en ville.

On échange des histoires, des conseils, et pendant ces échanges, il y a quelque chose qui se réveille, quelque chose qu'on connaissait mais qu’on avait oublié. La ville est remplie de potagistes inattendus...

J'accompagne aussi une école dans la végétalisation de leur cour de récré dans le programme « Opération Ré-création » qui vise à verduriser et ouvrir les cours de récré en donnant aux enfants un petit paradis vert.

Ensuite, je ramène ma grainothèque dans toutes les actions auxquelles je participe pour profiter du moment de rencontre et faire la diffusion du réseau en distribuant des plants et des graines.

Que t'a apporté la formation Guide Potager ?

La formation m'a apporté de la confiance... et je dirais une facilité de contact avec les gens, une facilité dans la communication avec les autres. J'aime beaucoup l'idée de pouvoir redonner ce que j'ai reçu et le rôle de Guide Potager tombe à pic dans ce sens.

J'ai suivi la formation pendant le confinement, et même si la dynamique de groupe n'a pas été la même que d'habitude, la relation et le travail avec les autres Guides Potager en formation donnaient un sentiment d'appartenance. Quand on est Guide Potager, on fait partie d'une communauté.

Auparavant je n'avais pas l'impression d'avoir la « main verte » et la formation m'a confortée dans mon idéal de retour à la nature. J'ai toujours beaucoup à apprendre mais je sais maintenant que ça fait partie du cycle de la vie et de la nature...

Comment est née l'idée de créer ta grainothèque ?

De manière très spontanée, j'avais besoin de passer à l'action. Ma grainothèque, c'est un acte politique. Je participe au mouvement citoyen Rise for Climate Belgium, et pendant les actions de pression politique auxquelles j’assistais, je ramenais souvent quelques graines à partager.

Si je peux donner envie aux gens que je rencontre de planter une tomate ou un plant de grenade, c'est déjà très bien ! C'est ma manière de poser un acte positif... semer une graine.

Devenir Guide Potager m'a servi de tremplin. Avant, j'étais déjà intéressée par l’agroécologie et l'agriculture paysanne. La formation a réveillé en moi un projet que je portais déjà... mais parfois, entre une idée et la réalité, il manque quelque chose comme un lien pour l'amener plus loin.

As-tu des projets pour le futur ?

Dans l'avenir, j'aimerais créer une ferme école qui véhiculerait un aspect pédagogique mais aussi thérapeutique, pour permettre aux enfants de mettre les mains dans la terre et de créer des liens avec la nature. Un endroit pour les personnes qui ont besoin de se ressourcer... une ferme périurbaine, liée avec son entourage.

Food & Friends est un service de plats préparés cuisinés avec les invendus de l'épicerie sociale les Capucines. Les pats à petits prix sont destinés aux habitants précarisés des Marolles.

L'objectif de notre projet est la revalorisation d'invendus alimentaires en plats préparés gourmands et sains. Le quartier des Marolles propose différentes offres alimentaires, mais il manquait une proposition de plats cuisinés et livrés à domicile. Notre projet permet à des personnes isolées de manger des bons plats tout en renouant contact avec le personnel des Capucines livrant les plats.

D'un point de vue pratique, nous éditons un menu tous les 2 mois avec des propositions végétariennes et poisson/viande. Les clients peuvent commander sur place, par téléphone, e-mail ou via l'une des asbl partenaires. Les premiers retours sont très positifs : meilleur moral pour les clients, dégustation de nouvelles saveurs, lien social renoué.

Afin de soutenir les initiatives maraîchères citoyennes, Bruxelles Environnement prévoit une fois tous les deux ans une formation de base pour devenir Guide Potager.

La formation des Guides Potager

Conçue et encadrée par l’asbl Tournesol-Zonnebloem - mandatée par Bruxelles Environnement dans le cadre de la stratégie Good Food - la formation comporte 20 séances collectives (théoriques, ateliers pratiques et échanges) et des séances facultatives de travaux pratiques qui se déroulent de novembre 2023 à septembre 2024.

Depuis 2011, la formation de Guide Potager est destinée à former des bénévoles avec une large base de connaissances potagères et de l’agriculture urbaine écologique et des notions didactiques suffisantes à donner conseil dans des projets d’agriculture urbaine en Région bruxelloise.

Si vous êtes passionné·e de jardinage biologique et de production citoyenne, et que vous acceptez d’être un relais bénévole pour stimuler et soutenir l’agriculture urbaine à Bruxelles, cette formation est peut-être faite pour vous !

Devenez Guide Potager

La formation des Guides Potager a lieu tous les deux ans. Les prochaines inscriptions auront lieu en automne 2025.

Pour consulter le programme, comprendre les attentes et parcourir les horaires, conditions et modalités d’inscription, vous pouvez consulter ce document : Programme et informations de la formation de 2023-2024 (.pdf) 

Intéressé∙e ? N’hésitez pas à nous contacter à l’adresse 

contact[at]guidepotager.brussels

L'Institut de recherche INBO (Instituut voor Natuur- en Bosonderzoek) a réalisé une étude pour Bruxelles Environnement afin d'inspirer la RBC sur les possibilités de cohabitation entre l'agriculture agro-écologique et des objectifs de protection de la nature dans les zones urbaines et périurbaines.

Il s’agissait d’explorer concrètement comment l'agriculture agro-écologique peut contribuer à la restauration de zones protégées, tout en contribuant à l'approvisionnement alimentaire local : sous quelles formes, quelles synergies se dégagent et peuvent être encouragées, avec quelles limites et potentiels conflits entre objectifs.

Cette étude a été réalisée en s’appuyant principalement sur l'analyse de cas inspirants, en Belgique et en Europe occidentale. Elle nous apporte une série de recommandations, basées entre autres sur le point de vue des agriculteurs.

A l’origine de Cuisine voisine, il y a un groupe de femmes qui se réunit deux fois par semaine dans la serre de Parckfarm à Molenbeek pour préparer ensemble des repas issus de différentes traditions culinaires, à partager avec les habitants ou usagers du quartier. De cette dynamique gastronomique est née l’idée d’organiser des ateliers pour apprendre et diffuser des bonnes pratiques en matière d’alimentation...

Des ateliers

Le projet Cuisine voisine vise ainsi à sensibiliser à la consommation en circuit court, bio et zéro déchet à travers l’organisation d’ateliers de cuisine.

Dans le cadre de l’appel à projets Inspirons le quartier, le groupe a organisé 5 ateliers :

• Un atelier de préparation de pizzas avec des légumes bios et de saison, en partenariat avec le groupe qui gère le four à pain de Parckfarm ;
• Un atelier zéro déchet de cuisine avec les restes de légumes (fanes de carotte, zestes de citron et orange) et de fabrication d’épices avec les herbes du potager de Parckfarm ;
• Un atelier lactofermentation pour réaliser ses propres conserves avec des légumes locaux ;
• Un atelier détox de fabrication de jus de légumes et des fruits ;
• Un atelier pain, à nouveau en partenariat avec le groupe qui gère le four à pain de Parckfarm.

Une visite au marché bio de Be-Here a aussi été organisée avec un groupe de femmes qui ne s’y était jamais rendu malgré la proximité.

Et des activités à venir

Le groupe citoyen a déjà prévu plein d’activités pour l’année à venir : atelier de cuisine dans un home et avec des enfants, visite d’une zone de maraichage bio à Jette, visite du jardin de plantes (tisanière) près d’Erasme… La réalisation d'un livre de recettes doit aussi être  menée à bien.

Faire tomber les préjugés et renforcer les liens

Ces ateliers et activités ont rencontré un grand succès. Ils ont permis notamment parler de l’alimentation bio et de faire tomber certains préjugés, comme le coût des produits bio qui n’est pourtant pas excessif quand on choisit des légumes locaux et de saison par exemple.

Ils ont permis aussi de créer et de renforcer des liens, notamment avec le public qui bénéficie des colis alimentaires distribués à Parckfarm, ou celui de la Maison de la création à Bockstael, qui ont été invités à ces ateliers, ou encore avec le public néerlandophone, qui fréquentait le lieu mais entretenait peu de relations avec le groupe très multiculturel de Cuisine voisine.

Ce projet a été soutenu par Bruxelles Environnement dans le cadre de l’appel à projets citoyens Inspirons le quartier - volet Good Food en 2020.

Le projet Molleke, implanté rue de la Poudrière à Bruxelles, veut promouvoir le « bien manger » dans le quartier de la porte de Ninove et devenir un maillon du système alimentaire durable bruxellois. Pour cela, les citoyens porteurs du projet développent trois activités complémentaires et étroitement connectées : un marché de produit locaux, un café de quartier et des ateliers ou outils pédagogiques de sensibilisation du grand public à l’alimentation durable. En somme, Molleke, c’est un lieu à trois facettes.

Un marché de produits locaux

Les mangeurs ont la possibilité de commander des denrées dans un magasin coopératif en ligne ou de venir directement sur place pour faire leurs achats, ce qui permet la rencontre et l’échange. Sur place, quatre jours par semaine, le marché donne accès aux habitants du quartier (et au-delà) à un panel complet et de plus en plus étoffé de produits locaux. En ligne, mangeurs et artisans sont réunis dans la coopérative Linked.Farm où est abrité le webshop, qui est lui ouvert 7 jours sur 7.

L’ambition est de valoriser la totalité de la production des producteurs comme les fruits et légumes « moches » ou les carcasses et abats proposés au public à petit prix. Il est aussi question d’anticiper le gaspillage alimentaire en favorisant les commandes de denrées « fraiches » tel que la viande, le poisson ou les produits laitiers au maximum en ligne. Cela permet aux mangeurs d’anticiper, au producteur de ne préparer que le nécessaire et au marché sur place de ne pas devoir jeter des produits aux dates dépassées. Un système de livraison à vélo en partenariat avec la coopérative de livreurs Dioxyde de Gambettes est également organisé pour les commandes via le webshop, remettant au cœur du débat la folie de la nourriture rapide, livrée en 5 minutes par des personnes sous-payées.

Un café de quartier

Le café, situé au cœur du marché, est avant tout un lieu de rencontre qui se veut accueillant pour tous, et notamment pour ceux qui ne trouvent pas si facilement leur place dans l’HORECA « classique » : parents avec enfants, maitres de chiens, personnes âgées ou tout passant en quête d’un moment paisible. On y déguste une alimentation saine, de saison et locale, accessible à tous et cuisinée avec des ingrédients issus du marché fermier et/ou des invendus ou des produits « moches » des producteurs. Du café en direct-trade aux biscuits, tout y est traçable.

Un pôle formation

Des ateliers sur place ou en dehors des murs sont organisés afin de diffuser des savoirs et sensibiliser à une alimentation durable, végétale et la plus locale possible. Cuisiner (notamment du pain), faire pousser soi-même, réaliser ses propres conserves… autant de pratiques abordées dans ces moments de formation. On y parle aussi jardinage et faire pousser, partie intégrante du bien manger. Les ateliers sont organisés sur le modèle des cafés suspendus dans lequel les participants qui peuvent se le permettre payent un peu plus pour financer la participation de ceux qui ont moins de moyens.  Une place « libre » pour une personne dans le besoin est toujours réservée en échange d’un peu de temps ou de soutien au projet sous n’importe quelle forme.

Un bel exemple de projets interconnectés visant le « bien manger » à Bruxelles, mais aussi vecteurs d’inclusion sociale et de convivialité !

Ce projet a été soutenu par Bruxelles Environnement dans le cadre de l’appel à projets citoyens Inspirons le quartier - volet Good Food en 2020.

Le projet « Les Spores de Dailly » est une champignonnière implantée dans d'anciennes écuries situées à deux pas de la place Dailly à Schaerbeek. Le groupe de citoyens porteurs du projet a donné une nouvelle vie à ce lieu de 100m² environ, qui était désaffecté depuis des années, en y développant un projet de culture de pleurotes. Il collecte le marc de café dans des établissements HORECA du quartier et le transforme en substrat pour la culture de pleurotes. Les habitants intéressés peuvent récolter les champignons en échange de leur engagement dans la champignonnière.

L’aménagement de la champignonnière

La première année de projet a principalement été consacrée à l’aménagement des locaux, organisé sous forme de plusieurs chantiers participatifs sous la houlette du groupe porteur du projet : déblayement des déchets, réalisation de sols en béton, construction d'une structure en bois pour les différentes étapes de la culture des pleurotes (inoculation, incubation, fructification), renouvellement de l'électricité, etc. La culture des pleurotes a alors pu démarrer, avec plusieurs ateliers de préparation du substrat à base de marc de café et de paille, et les premières expériences de culture.

Des synergies

De manière générale, le projet ambitionne de créer des synergies entre les initiatives locales qui relèvent les défis de la sécurité alimentaire et la circularité. Le potager collectif DaillyPlein-Terre, juste voisin de la champignonnière, est le premier partenaire ; les jardiniers ont pris part activement aux chantiers et se montrent intéressés par le projet de culture de champignon. Cette proximité, en période de Covid, a été une vraie opportunité.

Une deuxième collaboration est prévue, dans un futur proche, avec les Bûûmplanters. L'herbe qu’ils coupent dans les espaces verts de Schaerbeek sera utilisée comme substrat pour la culture des pleurotes, et le champost produit par la champignonnière servira à fertiliser leur pépinière. Un premier échange a déjà eu lieu et des accords sont scellés pour la suite… 

En outre, des contacts intéressants ont été établis pour la collecte de marc de café avec des cafés et restaurant locaux. Pour que le projet prenne sa vitesse de croisière, reste encore à étoffer le groupe de citoyens qui s’impliquera au quotidien dans le projet… Avis aux amateurs !

Ce projet a été soutenu par Bruxelles Environnement dans le cadre de l’appel à projets citoyens Inspirons le quartier - volet Good Food en 2020.