Objectif Manger Malin Auderghem

Le projet Objectif Manger Malin est porté par un groupe de citoyen·ne·s motivé.e.s à sensibiliser les Auderghemois·es à la thématique d'une alimentation durable, éco-responsable et de les accompagner dans leur transition alimentaire.

Entre mars et juin 2023, le groupe a organisé 4 activités dans divers lieux d'Auderghem et posté 10 défis hebdomadaires en ligne. Ces initiatives ont permis de favoriser la rencontre entre les habitant·e·s et les acteurs·rices Good Food d'Auderghem : The Barn (bio market), Bio Sauvage (épicerie bio), Bocally (click and collect), Färm (magasin bio), À l’Épi d’Or (boulangerie), Fristouille (cuisine durable), GASAP (livraison de paniers bio), Les Jardins de la Vignette (potager collectif), Le Moulin à légumes (potager et compost de quartier), Rencontre des Continents (service d’éducation permanente), La Ruche qui dit Oui (click and collect), Urban Fish Farm & Market (magasin de spécialités, poissons durables), Tartine & Boterham (guide des boulangeries artisanales), WORMS (valorisation des matières organiques).

Ce projet a été soutenu par Bruxelles Environnement dans le cadre de l’appel à projets citoyens Inspirons le Quartier - volet Good Food de 2022 à 2023.

Projets inspirants

Rencontre avec Julien Jacquet de PermaFungi

Après une crise en 2019, Permafungi, pionnier de l’économie circulaire réalise sa métamorphose! Depuis sa création en 2014, PermaFungi c’est :

  • 10 000 personnes sensibilisées à l’économie sociale et circulaire
  • 250 tonnes de marc de café recyclé
  • 35 tonnes de champignons bios et locaux
  • 8 tonnes de chicons en économie circulaire
  • 150 Lumifungi vendus
  • 40 000 km à vélo pour récolter le marc de café et livrer les champignons

 

Interview par Caroline Bini de Groupe One, Juin 2020

Fin 2019, c’était STOP ou ENCORE pour Permafungi. La perte des subsides d’insertion socio-professionnelle en est-elle la seule cause ?

En effet, nous avons vécu une grosse crise mi-2019. Mais la cause principale était plutôt une transition managériale qui n’a pas bien fonctionné, à un moment où notre projet était arrivé à un niveau de maturité demandant des changements opérationnels importants ainsi qu’une évolution en matière de gouvernance. On peut dire, en quelques sortes, que notre projet traverse son adolescence.

En ce qui concerne les subsides d’insertion socio-professionnelle, nous ne les avons pas ‘perdus’, cela a été un choix réalisé pour préserver les emplois créés. En effet, suite à la réforme de l’agrément en économie sociale, nous aurions dû modifier nos statuts mais surtout dans le futur, renouveler tous les 6 mois les travailleurs en insertion pour les remettre sur le marché. Nous avons fait ce choix même si compenser ces 40.000€ annuels représentait une perte de revenus de +-10% et allait nous demander de vendre 6 à 7 tonnes de champignons en plus par an.

Pour augmenter nos revenus, nous allons effectuer de nouveaux travaux d’aménagements cet été rendus possible grâce à la campagne de crowdfunding.

Avez-vous atteint votre objectif avec votre campagne de crowfunding?

Notre campagne de crowdfunding a dépassé largement nos objectifs ! Notre objectif était de 25.000€ et nous avons collecté 33.940€, c’est une somme énorme ! Ce succès est autant un soutien moral que financier. Nous remercions chaleureusement tous les participants. On a également remarqué, lors de visites de la champignonnière, un regard différent des visiteurs, ceux-ci posent des questions sur nos difficultés et nous sommes plus transparents sur nos challenges.

Avec une équipe diminuée, sera-t-il possible de relever le défi du changement d’échelle ?

Oui ! La polyvalence de l’équipe permet une bonne résilience. De plus, nous nous sommes recentrés sur la production de pleurotes, en arrêtant notamment la culture de chicons qui n’était pas rentable et demandait beaucoup de travail. Les travaux qui démarrent dans l’atelier de production vont largement augmenter la productivité, grâce à l’amélioration des conditions de fructification via un système d’aération performant. Nous souhaitons également augmenter encore la logistique inverse, qui est utilisée déjà pour 50% de la collecte du marc de café, et ainsi en réduire encore les coûts. Et nous comptons engager au minimum une personne dès septembre.

Afin de garder l’aspect local de notre production, notre changement d’échelle passera par la décentralisation, donc le développement de plusieurs champignonnières locales qui auront leurs propres fournisseurs et clients locaux. Mais nous souhaitons d’abord atteindre l’autofinancement du site de production bruxellois avant de le dupliquer, ce qui devrait être le cas d’ici la fin de l’année.

Comment vous différenciez-vous de ces concurrents moins chers ?

Notre force est de ne faire aucune concession sur l’environnement et le social, c’est notre atout économique ! A Bruxelles, Permafungi est le seul à réaliser la production bio, locale et circulaire de champignons, et nous sommes également la plus grande production de ce type en Belgique.

Nous recyclons 5 tonnes de déchets de café par mois et 99% de nos matières premières proviennent de Bruxelles (marc de café, paille). Seul le mycélium vient de Gand. Et ces externalités positives qui engendrent un coût réel ne se voient pas dans le produit final et sont donc plus difficile à valoriser. En particulier, nous devons faire face à une concurrence déloyale d’autres projets qui prétendent que leur projet entièrement linéaire est circulaire. Grâce à ce « circular washing », ils tentent de convaincre nos clients avec un prix plus bas.

Nous devons donc investir plus dans notre communication et notre marketing. Notre challenge est de mieux communiquer vers nos clients, les magasins et restaurants, afin qu’ils perçoivent ces plus-values en matière d’externalités positives et puissent les faire comprendre ensuite à leurs clients, les consommateurs.

Selon toi, quel(s) type(s) de soutien manque(nt) encore à Bruxelles pour les entreprises en agriculture urbaine ?

Je trouve que nous avons été bien encadrés, bien soutenus, et avons bénéficié d’une bonne visibilité. Aujourd’hui le gouvernement va dans le bon sens en matière de transition de l’économie. Hub est très présent. Pour moi c’est suffisant, c’est principalement à l’entrepreneur de trouver les solutions ! Et pour échanger avec d’autres entrepreneurs, nous sommes membres de 3 réseaux, Réseau Entreprendre, Cluster Circle Made et Ashoka.

S’il y a une chose prioritaire à changer, c’est l’administratif qui reste compliqué et chronophage.

Quels conseils donnerais-tu à ceux qui se lance dans l’entreprenariat ?

Je leur dirais 2 choses.

La première est de définir au plus vite la vision de leur projet et pourquoi ils le réalisent, dans le jargon on dit « définir son WHY » : qu’elle est la raison de leur engagment. La rentabilité économique ? L’impact social ou environnemental ? Connaître son why et garder le cap est indispensable !

Je leur dirais aussi de ne pas avoir peur de faire évoluer leur projet aussi souvent que possible, peu importe le domaine. En particulier, la question de la gouvernance a été un thème central chez PermaFungi ces dernières années.

Pour toi Julien, qu’est-ce qu’un entrepreneur ?

Je n’aime pas trop les termes qui cloisonnent. Mais je dirais qu’un entrepreneur est quelqu’un qui trouve une solution à un problème existant et parvient à la mettre en œuvre, sans forcément une question de valorisation.

Où trouver les produits de Permafungi

– www.permafungi.be/boutique + livraison à vélo

– Magasins bios: leurs pleurotes sont en vente presque dans tous les magasins bio de Bruxelles. La fraîcheur et la qualité sont assurées par une récolte quotidienne. Cliquez sur la carte pour découvrir tous leurs points de vente.

– Compost ou autre achat direct à Tour et Taxis: sacs de 5 à 6kg de champost pour 2€

– Dès septembre 2020, il sera possible de venir chercher les produits au nouveau magasin à Tour à Taxis.

Projets inspirants

Diversifier ses sources de revenus en collaborant avec l’agriculture rurale ?

L’expérience du projet Interreg GROOF en matière de coaching de projets professionnels d’agriculture urbaine révèle que, bien que ces projets se multiplient ces dernières années, la définition d’un modèle économique viable reste complexe pour certains projets, tant les activités d’éducation et de revente des productions propres au projet, se révèlent parfois peu rentables. Parmi les solutions existantes pour améliorer la viabilité économique de tels projets, la diversification des sources de revenus en s’appuyant sur l’agriculture péri-urbaine ou rurale est une bonne alternative.

Découvrez ci-dessous, quatre projets d’agriculture urbaine avec serres sur toit qui sont parvenus à innover et à multiplier les partenariats avec des agriculteurs péri-urbains ou ruraux pour consolider leur modèle économique. Une motivation collaborative bénéfique pour l’agriculture urbaine et plus largement, utile pour relever les défis de résilience des villes du futur.

  1. PAKT (Anvers ) : www.pakt-antwerpen.be

Le projet PAKT à Anvers a débuté en 2017 sur un toit de 2.000 m2. La volonté de sensibiliser les citoyens à l’alimentation durable et la volonté de mettre en place une ceinture alimentaire autour de la ville d’Anvers étaient, et sont encore aujourd’hui, centrale pour le projet. Pour ce faire, PAKT a décidé de miser sur deux activités : 1) la mise en location de 1.500 m2 d’espaces de culture sur les toits pour les citoyens, sous forme d’abonnements annuels (80 abonnés). 2) la collaboration avec des maraîchers professionnels péri-urbains, qui sont membres de la coopérative PAKT. Leurs produits sont distribués via trois méthodes : un e-shop pour les restaurants, la vente hebdomadaire sur un stand mis à disposition par PAKT en bas du bâtiment, et la distribution de paniers alimentaires pour les abonnés. Au fur et à mesure des années, le projet s’est développé et a multiplié ses partenariats pour aboutir à cinq partenaires effectifs. Les revenus générés par cette activité représentaient en 2019 près des deux tiers du chiffre d’affaire de PAKT.  

 

  1. La Ferme Ouverte de Saint-Denis (Paris) & l’Entrepote (Schaerbeek) :  La Ferme Ouverte – Saint-Denis | Les Fermes de Gally/www.lentrepote.be 

Ces projets, actuellement suivis par GROOF, ont créé des partenariats avec des agriculteurs péri-urbains en réponse à la crise Covid-19. Ces projets proposant de nombreux évènements, ils ont été directement impactés par la crise. Pour pallier cette perte importante de revenu, ils ont tous deux décidé de diversifier leur offre en proposant des points de collecte, paniers alimentaires, services de livraison, … avec des produits alimentaires dont la production est extérieure à leurs projets.  

Ce nouveau service a eu lieu lors du premier confinement pour l’Entrepote. Elle a permis de prendre en charge les différent frais/charges fixe pour cette période (mars 2020 – mai 2020). Malgré le succès de ce nouveau service, ils ont décidé de ne pas le réitérer cette stratégie lors du second confinement pour des raisons logistiques et financières. Cependant, ils ont en projet de proposer à l’avenir ce service en sous-traitant avec une entreprise spécialisée, en mettant à disposition leurs locaux.  

Pour la Ferme Ouverte de Saint-Denis, les produits complémentaires proposés dans un nouveau comptoir à la ferme (pommes, poires, …) ont rencontré un franc succès. La mise en place de cette nouvelle activité avait été facilitée par la place disponible sur la ferme, la possibilité de stockage en chambre froide et les liens existants de longue date avec d’autres fermes de la région. A l’avenir, ces services seront maintenus et diversifiés, en complément du maraichage et de la production hydroponique de la serre du toit de 360 m2 actuellement en construction.

  1. LUFA (Québec): www.montreal.lufa.com/fr 

Enfin, pour compléter notre analyse de cas, nous voulions vous présenter un projet pionnier qui est en cours depuis 10 ans déjà : les fermes LUFA. Cette organisationa créé la première serre commerciale sur toit au monde à Montréal en 2011 et exploitent actuellement 12.000 m2 dans trois serres urbaines. C’est pourtant pour des raisons de rentabilité économique que LUFA a commencé à distribuer, en complément de ses productions en toiture, des produits issus d’agriculteurs péri-urbains en pleine terre (fruits et légumes de saison), des bouchers, fromagers et boulangers locaux. La distribution se fait via leurs différents magasins, leur site internet et des points de collecte. L’évolution de ce business model et la spécialisation dans la logistique a permis à LUFA d’accroitre son chiffre d’affaires en quelques années.  Aujourd’hui pérennes, les fermes LUFA réalisent entre 75% à 85% de leur volume de vente via cette activité de distribution en circuits-courts.

Les partenariats urbain-rural, un vecteur de réussite des projets d’agriculture urbaine ?

Au-delà des bénéfices économiques découlant pour les entreprises de cette diversification du business modèle, nous voyons en ces partenariats urbain-rural des intérêts vitaux pour le territoire. Ces collaborations permettent de recréer du lien entre les communauté rurales et urbaines, des rencontres, des apprentissages. Des communautés, qui par moment, malgré des préoccupations similaires, s’efforcent de s’éviter tant les contextes peuvent êtres différents. 

Bien sûr, ce type de collaboration n’est pas la solution miracle à tous les problèmes, et, celle-ci ne peut pas s’appliquer systématiquement dans tous les contextes.

Mais cette démarche collaborative entre producteurs urbains et péri-urbains porte en son sein une dynamique gagnant-gagnant des échanges qui permettront une meilleure compréhension de l’autre, et une reconnexion ville-campagne, ingrédients indispensables pour assurer la viabilité des systèmes alimentant les villes.

Nous l’avons vu, certaines fermes urbaines agissent comme de véritables « hubs» de centralisation des produits issus du proche territoire.  Pourquoi ne pas favoriser leur multiplication au cœur de nos cités pour accélérer ainsi cette reconnexion ?

Est-ce que ce type d’achat revente est développé dans vos projets ? Est-ce que ce serait pertinent ? N’hésitez pas à nous en faire part facilitateurAU@goodfood.brussels !

Un article rédigé par Groupe One dans le cadre du projet GROOF.

Projets inspirants

Projet ARBRES : quels rôles pour le fruitier en ville ?

Le projet ARBRES vise à explorer les conditions socio-écologiques d’implantation de l’arbre fruitier comestible à Bruxelles, dans un contexte d’Anthropocène, et à comprendre comment celui-ci peut participer à la résilience du système alimentaire et à une série de services écosystémiques.

  • Dans un contexte d’Anthropocène, de pic pétrolier et de changements climatiques, quel peut être le rôle de l’arbre fruitier en ville ?
  • Quels fruitiers sont adaptés à ce contexte, ainsi qu’aux contraintes des différents milieux urbains ?
  • Comment planter le bon arbre au bon endroit ?
  • Quelle gestion et gouvernance pour des fruitiers urbains ?
  • Comment limiter les mésusages des fruitiers ?
  • Comment valoriser, transformer, distribuer les récoltes de manière solidaire ?
  • Comment améliorer la sécurité alimentaire ?

Pour répondre à ces questions, et à d’autres qui émergeront encore, le Centre d’écologie urbaineVelt Brussels vzw, Bruxelles Environnement et les administrations communales d’Uccle et de Forest lancent une recherche participative (Co-create 2021-2024).

S’inscrire comme co-chercheur/euse

Qu’est-ce qu’un verger partagé ?

Etudes

Où trouver des paniers de légumes à Bruxelles ?

Vous vous demandez certainement où trouver de délicieux légumes produits au sein de la capitale ? Et puis, comment soutenir nos maraichers et une agriculture durable ? Nous vous avons dressé une liste de tous les paniers bruxellois, car c’est bien en mangeant qu’on peut soutenir cette agriculture de demain !

Bien qu’indispensable, le métier de maraicher est difficile et très peu rémunérateur. Il est primordial de les soutenir, et quand c’est en circuit ultra court, c’est encore mieux financièrement pour eux.

Les paniers et le modèle CSA version autocueillette assurent au maraicher un revenu juste, fixe et stable. C’est donc une très belle manière de soutenir l’agriculture paysanne ! C’est bien évidemment aussi la meilleure façon de consommer des produits frais, riches en vitamines et en nutriments tout au long de l’année.

Il y a de plus en plus de maraichers à Bruxelles qui proposent un service de paniers hebdomadaires.

Les voici :

Si vous ne trouvez pas votre bonheur là-dedans, nous vous invitons à regarder sur le site des GASAP qui propose énormément de paniers fournis par des producteurs belges (même si ce n’est pas bruxellois, c’est bien aussi bien sûr ) : Pour les mangeurs – Le réseau des GASAP.

Article rédigé en collaboration avec le Guichet d’Economie Locale en Agriculture Urbaine (GEL AU). Pour plus d’informations, n’hésitez pas à contacter l’adresse gelau@villagepartenaire.be 

Documentation

Hydroponie, aéroponie, bioponie et aquaponie, des techniques utiles en RBC et dans un contexte de réchauffement climatique ?

Article rédigé par Green SURF, septembre 2022

C’est quoi tout ça ? encore du High Tech ?

L’hydroponie est la culture de plantes réalisée sur un substrat neutre et inerte (de type laine de roche) irrigué d’un courant de solution qui apporte les sels minéraux et nutriments essentiels à la plante. Elle existe depuis des siècles mais est devenue un mode de production intensive depuis la 2e moitié du XXème siècle et est couramment utilisée. Aujourd’hui, 75% de nos salades belges sont produites en hydroponie.

La bioponie est une forme d’hydroponie biologique car elle utilise des engrais biologiques, provenant de ressources organiques plutôt que chimiques. Ces ressources organiques sont multiples, il peut s’agir de déjections animales, de compost, de résidus de l’industrie agro-alimentaires, etc. Ces résidus organiques contiennent donc les nutriments essentiels à la plante mais sous une forme complexe, organique, qui ne peuvent pas être absorbée directement par les plantes. Ce sont alors les microorganismes, les bactéries, les champignons, etc. qui vont dégrader cette matière et la minéraliser, pour en libérer les nutriments sous forme minérale qui pourront alors être absorbés par la plante. Ce phénomène de dégradation et de minéralisation des résidus organiques se produit naturellement dans l’environnement, dans les sols, ce qu’on va tenter de reproduire avec la bioponie. La bioponie est donc plus complexe que l’hydroponie conventionnelle parce que les microorganismes y ont une importance et il y a un tout un travail de digestion de la matière, qui demande de trouver un moyen efficace pour dégrader et minéraliser les résidus organiques. Des recherches ont lieu actuellement à Gembloux, au C-RAU (Centre de Recherches en Agricultures Urbaines de l’ULiège), afin de valoriser des déchets organiques (tels que les fientes de poules) comme source de fertilisants pour la bioponie. L’objectif du C-RAU est de :

  • créer des procédés de création de solutions nutritives à partir de diverses matières organiques. A ce jour, les solutions nutritives étudiées sont à base de déjections animales et il est prévu de passer au recyclage de divers effluents agricoles, comme les reliquats de stations de biométhanisation. Ensuite, ces procédés pourront être adaptés pour les pays du Nord et du Sud.
  • simplifier les systèmes de production hydroponiques afin de les rendre plus accessibles, de diminuer la dépendance à l’électricité et de recycler divers matériaux locaux.

En France, l’Institut de Recherche national Astredhor réalise des expérimentations sur l’hydroponie en fertilisation organique afin de viser le « zéro intrant de synthèse ». L’enjeu est de transformer l’azote organique en azote minéral assimilable par les plantes.

L’aéroponie, enfin, est un système dans lequel les racines ne s’ancrent pas sur un substrat, les racines sont maintenues dans le vide, à l’intérieur d’une chambre d’aspersion. La solution nutritive est pulvérisée sur les racines à intervalles réguliers. Constamment exposées à l’oxygène et à l’humidité, ces dernières atteignent leur potentiel d’absorption maximal. La technique aéroponique se prête mieux en intérieure car les racines étant à l’air libre, elles sont beaucoup plus sensibles à des changements de température, qu’il faut dès lors maintenir à température constante pour un meilleur rendement.

Ces techniques ont plusieurs avantages :

  • Systèmes de production en recyclage total (aucun rejet vers le milieu extérieur, très faible consommation en eau et en engrais, apports d’eau et d’engrais optimisés au plus près des besoins de la plante)
  • Réalisable en low-tech (matériaux recyclés pour la fabrication des systèmes et valorisation de déchets organiques comme fertilisants)
  • Apporte un élément de réponse aux limitations en ressources en eau douce et à la dégradation des sols
  • Bioponie : contribution à l’atténuation des changements climatiques via un affranchissement des engrais chimiques et des pollutions générés par ceux-ci
  • Renforcement des capacités de production locales permettant d’améliorer la résilience alimentaire des populations impactées par les changements climatiques
  • Produire et distribuer dans la même ville permet une traçabilité totale tout au long du cycle de production
  • En intérieur, contrôle des paramètres de la culture (climat, fertilisation, etc.) et donc conditions optimales pour le développement de la plante : cela permet ainsi d’augmenter les rendements
  • En intérieur, protection contre les bioagresseurs sans recours à des intrants de synthèse.

Et à Bruxelles du coup ?

Ces techniques ont donc de nombreux atouts à partager, toutefois cela nécessite une réflexion et conception du projet en symbiose avec le bâti : si la structure demande une portance spécifique, elle est beaucoup plus facile et économique à intégrer dans un projet de construction neuve plutôt que de rénovation. Un système de récupération d’eau de pluie et une citerne à grande capacité sont nécessaires pour éviter de puiser dans les nappes phréatiques ou l’eau de ville. Une synergie avec une activité annexe dégageant de la chaleur et du CO2 pouvant être réinjectée dans des serres a plus de sens que de devoir fournir 100% de chaleur (voir projet Interreg GROOF). Dans le cadre d’activité professionnelle et à vocation nourricière, les espaces doivent être pensés avec des professionnels de l’hydroponie et pas uniquement des architectes (évitons, par exemple, les marches entre un lieu de production et le monte-charge, pensons aux largeurs des allées pouvant accueillir des euro-palettes, privilégions le pratique à l’esthétique, etc.).

Ces techniques de production sont donc particulièrement intéressantes dans des contextes urbains tels que Bruxelles où les zones de pleine terre sont réduites, les sols parfois pollués, une densification croissante, une abondance de déchets organiques, une chaine alimentaire mondiale de plus en plus fragilisée, mais également dans un contexte de vagues de chaleur et sécheresse (l’hydroponie et ses dérivés consomment en effet 80 à 90% moins d’eau que les techniques pleine terre).

De telles initiatives existent déjà à Bruxelles, ainsi que d’autres techniques visant à réutiliser de déchets organiques biologiques, tels que Permafungi, récupérant le marc de café bio de restaurateurs comme substrat pour sa culture de champignon.

Et on n’oubliera pas la magie de l’aquaponie !

L’aquaponie est une technique qui couple l’hydroponie à un bassin piscicole, récupérant les déjections des poissons comme nutriments pour les plantes. Il s’agit à nouveau de produire des végétaux mais également des protéines animales dans une logique d’économie circulaire et d’utilisation raisonnée de l’eau. Les villes sont des lieux de production intéressants mais peu adaptés à de l’élevage et du bétail, l’aquaponie permet ainsi d’introduire en ville dans des zones diverses (caves et toitures notamment) une production de protéines animales.

Mieux que la pleine terre ?

Evidemment, il faut maintenir le plus de terres non artificialisées possible en ville, notamment pour prévenir les îlots de chaleur et infiltrer l’eau dans le sol. Lorsqu’un terrain pleine terre est disponible, il faut privilégier des techniques de production alimentaire pleine terre ou simplement des aménagements favorisant l’infiltration de l’eau et préservant la biodiversité.

Toutefois, ces zones sont de plus en plus rares et il reste important de pouvoir produire une partie de son alimentation en ville et à proximité. Il existe aujourd’hui de nombreux espaces inusités : friches, parkings, toitures par exemple. L’hydroponie et ses dérivés ont l’avantage d’être des techniques de production plus légères que la culture en bac/terre et donc plus propice à s’installer en hors sol car demandant une portance moins élevée (400kg/m² en moyenne). Pensons aux grandes toitures de hangars et zones logistiques ou zoning semi-industriels, aux toitures de supermarchés, qui ont parfois plusieurs milliers de m² vides alors qu’il pourrait y pousser l’alimentation du quartier. Ces surfaces permettraient d’installer une activité supplémentaire et nécessaire à nos villes qui se densifient et de créer des emplois non délocalisables.

Et ça se vend en Europe ?

Aujourd’hui, ces techniques sont répandues dans le monde. En Europe, ce sont les Pays-Bas qui l’utilisent le plus (sur environ 4600 hectares), suivis de l’Espagne, l’Allemagne et la Belgique. En ce qui concerne l’espèce la plus cultivée en hydroponie, il s’agit de la tomate, suivie de la fraise, du concombre, du poivron et de la laitue (Gazeau, 2004). En Belgique, 75% des salades vendues en supermarché sont produites en hydroponie, mais malheureusement pas en bioponie (https://dailyscience.be/12/11/2018/a-gembloux-les-legumes-ont-les-pieds-dans-leau/).

Hydroponie va avec agro-écologie ?

Bruxelles s’est dotée d’une stratégie alimentaire qui vient d’être revue, Good Food 2.0, et qui pour atteindre un système alimentaire résilient suit la théorie et la pratique de l’agroécologie. Ce mouvement inclusif vise des pratiques créatives dans lesquelles une coopération optimale avec la nature est centrale. Le résultat est un modèle agricole innovant, dans lequel l’Homme et la Nature se renforcent mutuellement à partir de leurs liens étroits. Au sein d’un contexte urbain, l’agroécologie invite à repenser le rapport entre les producteur·rice·s, les citadin·e·s et leur contexte environnemental et social, et à concilier l’activité humaine et la préservation des écosystèmes naturels. Elle peut être définie par un certain nombre de principes qui guident un modèle économique écologique et résilient et mettent en avant les questions de souveraineté et de sécurité alimentaire, et d’autonomie des agricultrices et agriculteurs. Ceux-ci sont replacés au centre des systèmes alimentaires, non seulement comme fournisseurs, mais aussi comme décideurs de ces nouveaux systèmes alimentaires.

La bioponie permettra de placer l’hydroponie dans ce cadre agroécologique. En effet, un des enjeux est de pouvoir se détacher des engrais de synthèse pour se tourner vers des nutriments organiques, à base de déchets et matières organiques, justement abondantes en ville.

Enjeu climatique

Outre cet enjeu et l’importance d’une alimentation de proximité, il est important de se tourner vers une alimentation de saison. Des tomates cultivées en Belgique en hiver, sont certes locales, mais leur empreinte carbone reste élevée : pour les produire, les serres doivent être chauffées et illuminées par LEDs, deux éléments énergivores. Les ressources énergétiques nécessaires au chauffage et à l’éclairage des serres peuvent d’ailleurs représenter jusqu’à 40 % des coûts de production. En cette période de crise climatique et énergétique, impactant l’inflation actuelle, ces produits sont voués à renforcer la crise et à augmenter drastiquement leurs prix.

Finalement, en tant que consommateur, nous avons un grand rôle à jouer : acheter et manger mieux c’est renvoyer un signal, c’est augmenter la demande de produits en accord avec les principes agroécologiques et ainsi soutenir les agriculteurs dans leur transition.

Documentation

Brochure "Manger bien, jeter moins"

Se nourrir : un besoin primaire mais aussi un plaisir ! Le plaisir de manger sain et équilibré, de savourer des aliments goûteux et de saison, de redécouvrir les savoir-faire culinaires… Mais un plaisir qui a un revers : le gaspillage alimentaire !

Chez les ménages bruxellois, le gaspillage alimentaire représente plus de 12 % du poids de la poubelle blanche : la moitié représente des aliments entamés mais non terminés, un quart est constitué de restes de repas et un quart des aliments jetés sans même avoir été entamés. Ce gaspillage est pourtant un enjeu concret, directement lié à la consommation, aux déchets et au changement climatique. Les impacts négatifs du gaspillage alimentaire sont réels : pour les ménages, les collectivités, l’environnement et l’économie.

Cette brochure nous invite à réduire le gaspillage : économies et plaisir à la clef ! Elle répond à de nombreuses questions, propose trucs et astuces et encourage à l’action : nous, consommateurs, nous avons le pouvoir de réduire ce gaspillage ! Que ce soit avant, pendant ou après nos achats, la préparation et la consommation des repas, chez nous ou à l’extérieur.

Réduire le gaspillage alimentaire, c’est le défi que Bruxelles Environnement a lancé en participant au projet européen GreenCook. Au menu : des actions dans les cantines de collectivités, les écoles, les grandes surfaces, des actions de sensibilisation du grand public, comme cette brochure.

Documentation

Pot’Albert goutte-à-goutte

Le Pot’Albert est un potager collectif en intérieur d’îlot, dans le quartier du Square Albert Ier à Cureghem, Anderlecht. Au-delà des activités potagères, cet espace favorise la dynamique citoyenne dans le quartier et rassemble ses habitant·e·s et associations à travers différents types d’activités (culturelles, artistiques, festives...).

 

Une ambitieuse dynamique de rénovation du potager collectif a été mise en place en 2021, structurée autour d’un projet-pilote d’irrigation goutte-à-goutte. Le système récupère l’eau de la toiture de l’école voisine, l’Athénée Royal Léonard Da Vinci, et l’amène vers les cuves pour stockage intermédiaire. 8 nouvelles cuves de 1000 L sont ainsi distribuées dans le périmètre du potager et chaque cuve alimente entre 4 et 6 parcelles à travers un réseau de distribution et de diffusion goutte-à-goutte. Cet arrosage est fait par le moyen d’un dispositif de pompage alimenté par des panneaux solaires. Les jardinier·e·s sont responsables de l’entretien du système dans leurs secteurs d’arrosage.

Les jardinier.e.s ont pu compter sur l’accompagnement du PCS Albert et de l’asbl L’institut de la vie pour le montage et la gestion du projet. Pot’Albert goutte-à-goutte été conçu et mis en place par Arnaud Collignon en collaboration avec élèves et enseignant.e.s de la section électricité de l’Athénée Royal.

Ce projet a été subsidié par Bruxelles Environnement dans le cadre de l’appel à projets citoyens Inspirons le Quartier - volet Good Food en 2021.

Projets inspirants

Les Webin'AU du Facilitateur en Agriculture Urbaine

Créés à destination des acteurs de l’aménagement du territoire, les « Webin’AU », formations courtes en ligne, sont complémentaires aux évènements comprenant des visites de terrain. lls permettent de comprendre les cadres stratégique et réglementaire, de découvrir les techniques de production en pleine terre et hors sol, les typologies d’usage et leurs spécificités techniques. Les services proposés par le Facilitateur en Agriculture Urbaine et les expertises du consortium y sont également présentés. 

Cette page rassemble le contenu des Webin'AU déjà passés.

 

WEBIN'AU n°6 (07/12/2023) - Contrats de mise à disposition & L'eau, un enjeu à anticiper (projets citoyens)

L’objectif du Webin’AU du 7 décembre 2023 était de mieux comprendre les différentes options des contrats de mise à disposition d'un terrain pour un projet en agriculture urbaine, et également d'aborder la question de l'eau comme un enjeu à anticiper pour l'agriculture urbaine.  

  • Intervenant·e·s : Noémie Hisette (Green SURF),  François Lohest (ERU) et un témoignage de Pauline Lemaire du Début des Haricots. 
  • Modératrice et présentatrice du FAU : Caroline Bini (Groupe One)
  • Programme :
    • Accueil et présentation du FAU – Caroline Bini (Groupe One) - [Présentation (pdf)]
    • "Contrats de mise à disposition pour projets professionnels" - Présentation des différents types de contrats possibles par François Lohest (ERU) et un témoignage de Pauline Lemaire du Début des Haricots - [Présentation (pdf)]
    • "L'eau, un enjeu pour les projets d'agriculture urbaine : quels sont les besoins et comment les anticiper ?" - Présentation par Noémie Hisette (Green Surf) - [Présentation (pdf)]

 

 

 

WEBIN'AU n°5 (14/11/2023) - Contrats de mise à disposition & L'eau, un enjeu à anticiper (projets d'agriculture urbaine professionnels)

L’objectif du Webin’AU du 14 novembre 2023 était de mieux comprendre les différentes options des contrats de mise à disposition d'un terrain pour un projet en agriculture urbaine, et également d'aborder la question de l'eau comme un enjeu à anticiper pour l'agriculture urbaine.  

  • Intervenant·e·s : Noémie Hisette (Green SURF),  François Lohest (ERU) et un témoignage de Pauline Lemaire du Début des Haricots. 
  • Modératrice et présentatrice du FAU : Caroline Bini (Groupe One)
  • Programme :
    • Accueil et présentation du FAU – Caroline Bini (Groupe One) - [Présentation (pdf)]
    • "Contrats de mise à disposition pour projets professionnels" - Présentation des différents types de contrats possibles par François Lohest (ERU) et un témoignage de Pauline Lemaire (Début des Haricots) - [Présentation (pdf)]
    • "L'eau, un enjeu pour les projets d'agriculture urbaine : quels sont les besoins et comment les anticiper ?" - Présentation par Noémie Hisette (Green Surf) - [Présentation (pdf)]

 

 

 

WEBIN'AU n°4 (17/04/2023) - Comment mettre en place un projet d'AU  

L’objectif du Webin’AU du 17 avril 2023 était de donner les bases du « comment » aux aménageur·euse·s et développeur·euse·s (qu’ils ou elles soient privé·e·s ou public·que·s) n’ayant pas encore développé de projet concret en agriculture urbaine (propriétaires, communes, CPAS, gestionnaires immobiliers, développeur·euse·s privé·e·s, sociétés de logement…).

  • Intervenant·e·s : Candice Leloup (Green SURF) et Bastien Dullier (ERU)
  • Modératrice et présentatrice du FAU : Caroline Bini (Groupe One)
  • Programme :
    • Accueil et présentation du FAU
    • Agriculture Urbaine, de quoi parle-t-on ? Portrait de l’AU et raisons d’être – Caroline Bini (Groupe One)
    • Faisabilité et aspects techniques – Candice Leloup (Green SURF)
    • Aspects réglementaires et urbanistiques : application des règles existantes et retours d’expérience – Bastien Dullier (ERU)

Présentation de Caroline Bini (Groupe One) - FAU et portrait de l'AU

Présentation de Candice Leloup (Green SURF) - Faisabilité et aspects techniques

Présentation de Bastien Dullier (ERU) - Aspects réglementaires et urbanistiques

 

Webin'AU de 2021

  • Intervenant·e·s : Haissam Jijakli (Green SURF) et Catherine de Zuttere (ERU).
  • Modératrice et présentatrice du FAU : Caroline Bini (Groupe One).

 

Webin'AU n°1 (01/06/2023)

  • Stratégies bruxelloises pour une alimentation et villes durables et portrait de l’AU dans la RBC
  • Présentation générale des techniques de production agricole (de la pleine terre au hors sol) – Exemples en Belgique ainsi qu’à l’international
  • Typologies d’usage (types communautaires, commerciaux, résidentiels…)

Présentation de Catherine de Zuttere (ERU) - Stratégies AU en RBC

Présentation de Haïssam Jijakli (Green SURF) - Raison Techniques Typologies_AU

 

Webin'AU n°2 (15/06/2021)

  • Aspects réglementaires du bâtiment et de l’aménagement du territoire : application des règles existantes et perspectives d’évolution
  • Typologies techniques et exemples d’installation d’AU sur le bâtiment (parcelle, murs, indoor, toiture…)
  • Systèmes de production agricoles liés au bâtiment et leurs spécifications techniques (portance, besoin en eau, en énergie…) : indoor

Présentation de Catherine de Zuttere (ERU) - Aspects réglementaires du bâtiment et de l’aménagement du territoire

Présentation de Haïssam Jijakli (Green SURF) - Systèmes de production agricoles liés au bâtiment et leurs spécifications techniques

 

Webin'AU n°3 (29/06/2021)

  • Bruxelles agricole hier, aujourd’hui, demain ! Comment concilier l’AU, le logement, le développement de la ville ?
  • Typologies techniques et exemples d’installation d’AU sur le bâtiment (parcelle, murs, indoor, toiture…)
  • Systèmes de production agricoles liés au bâtiment et leurs spécifications techniques (portance, besoin en eau, en énergie…) : murs végétaux et toitures (techniques liée à la terre, à l’hydroponie et à l’aquaponie, que ce soit en plein air ou sous serre)

Présentation de Haïssam Jijakli (Green SURF) - Techniques de production en toiture

Présentation de Catherine de Zuttere (ERU) - Bruxelles agricole hier, aujourd’hui, demain ! Comment concilier l’agriculture urbaine, le logement et le développement de la ville ?

Documentation

Webin'AU du Facilitateur en Agriculture Urbaine

Créés à destination des acteurs de l’aménagement du territoire, les "Webin’AU", formations courtes en ligne, sont organisés durant l’hiver et sont complémentaires aux évènements comprenant des visites de terrain. lls permettent de comprendre les cadres stratégique et réglementaire, de découvrir les techniques de production en pleine terre et hors sol, les typologies d’usage et leurs spécificités techniques. Les services proposés par le Facilitateur en Agriculture Urbaine et les expertises du consortium y sont également présentés. 

 

Webin'AU passés

Pour accéder au contenu des Webin'AU déjà passés, rendez-vous sur cette page.

 

Webin'AU à venir

Mardi 14/11/23 - Contrats de mise à disposition & L'eau, un enjeu à anticiper (projets d'agriculture urbaine professionnels)

  • 10h : Accueil et présentation du Facilitateur Agriculture Urbaine par Caroline Bini (Groupe One)
  • 10h10 : "Contrats de mise à disposition pour projets professionnels" - Présentation des différents types de contrats possibles, tels que :
    • Le commodat précaire
    • Le bail à ferme
    • La concession de services
    • L'emphytéose
    • Etc.

Les différentes options seront traitées en comparaison, en abordant les avantages et inconvénients, du point de vue des porteurs de projets mais aussi des propriétaires et développeurs. Présentation par François Lhoest (ERU) et témoignage du terrain.  

  • 11h : "L'eau, un enjeu pour les projets d'agriculture urbaine : quels sont les besoins et comment les anticiper ?" - Présentation qui portera sur les besoins en eau selon :
    • La technique d'agriculture choisie
    • Les sources d'eau pour l'irrigation (disponibilité, qualité, durabilité)
    • Les stratégies pour économiser les besoins en eau
    • Comment dimensionner sa citerne de pluie

Présentation par Noémie Hizette (Green SURF).

  • 11h45 - 12h15 : Échanges autour de vos projets

Inscrivez-vous ici !

 

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