Comment planter un arbre fruitier ?

Planter un arbre, ça ne se fait qu’une seule fois ! Alors autant faire les choses selon les règles. Plantez au bon moment. Veillez à donner suffisamment de place à votre protégé. N’oubliez pas de le soigner correctement par la suite.

Le bon moment

Un arbre fruitier peut se planter de novembre à fin mars, pendant la période de repos. Le moment idéal est le mois de novembre, après la chute des feuilles. Les pêchers et les abricotiers font exception à cette règle. Ces arbres doivent être plantés en mars car les sujets jeunes sont sensibles au gel. Pour la plantation, il est bon de choisir un jour calme et nuageux. Évitez les périodes de gel et ne plantez jamais après plusieurs journées de pluies incessantes, quand la terre est gorgée d’eau.

De combien d’espace ont-ils besoin ?

Veillez à une distance de plantation suffisante. Cela n’a absolument aucun sens de planter un arbre fruitier qui ne disposera pas de l’espace nécessaire lorsqu’il sera devenu adulte. Un arbre qu’il faut contenir par des tailles annuelles ne sera pas heureux et ne produira pas beaucoup de fruits. Notez que les distances de plantation varient selon le type d’arbre fruitier. Un noyer haute-tige dépassera quinze mètres de diamètre, alors qu’un pêcher haute-tige ne dépassera pas huit mètres.

  Haute-tige Demi-tige Basse-tige Espalier Haie fruitière Fuseau
Distance de plantation/diamètre 8 à 12 m 5 à 8 m 2 à 4 m 0,4 à 2 m 0,5 à 1 m 0,3 à 0,4 m

Veillez aux bonnes relations de voisinage

Pour la plantation d’arbres et de buissons dans un jardin, le respect d’un certain nombre de prescriptions légales s’impose. À moins que vous n’ayez un accord particulier avec votre voisin, vous ne pouvez pas planter d’arbre à une distance inférieure à deux mètres de la limite de la propriété. Pour les buissons, cette distance minimale est de cinquante centimètres. Si vous plantez une haie avec votre voisin sur la limite de la propriété ou s’il est d’accord que vous plantiez un arbre à moins de deux mètres de la limite, prenez la précaution de mettre cet accord par écrit. Cela évitera toute discussion ultérieure. Même si vous respectez les distances légales, il est de bon commerce d’en parler à vos voisins.

Creuser le trou

Au moment de la plantation, il faut creuser un trou suffisamment grand pour accueillir les racines de l’arbre. Soit un trou d’environ 50 x 50 x 50 centimètres. À l’aide d’une bêche, vous vérifierez, sur une profondeur d’à peu près 70 cm, la présence d’une couche de pierres ou de terre plus compacte. Le cas échéant, il s’agira d’enlever les premières ou de percer la seconde avec une fourche à bêcher. Si vous plantez un arbre basse-tige dans un sol argileux ou sablonneux, veillez à mélanger deux seaux de compost à la terre retirée du trou.

Un jeune arbre a besoin de soutien

Placez un tuteur dans le trou de plantation avant d’y installer votre arbre, afin d’éviter d’endommager les racines. Enfoncez le piquet à environ dix centimètres de l’arbre, du côté des vents dominants (généralement à l’ouest). De cette façon le vent écartera l’arbre du tuteur ce qui limitera les risques de blessures. Enfoncez le piquet solidement dans le sol. Pour les arbres  hautes-tiges et demi-tiges, vous pouvez enlever le tuteur après trois ou quatre ans. Les basses-tiges ont besoin d’être soutenus tout au long de leur existence. Dès lors, ne leur enlevez jamais leur tuteur.

La plantation

Sitôt le piquet enfoncé, vous couperez au besoin les racines du plant qui auront été abimées lors de l’arrachage. Répartissez les racines restantes sur la surface au fond du trou. Veillez à planter votre sujet légèrement plus haut que souhaité, car la terre, en se tassant, entrainera l’arbre de quelques centimètres. Juste au-dessus du départ des racines vous remarquerez un bourrelet sur le tronc (le point de greffe). Il est important que ce bourrelet ne soit jamais placé sous la surface du sol, car vous obtiendriez un arbre tout à fait différent de celui que vous avez acheté ! En comblant le trou de plantation, pensez à secouer doucement votre arbre de haut en bas afin que la terre pénètre bien entre les racines. Quand le trou sera comblé, tassez légèrement la terre avec votre pied. Veillez à faire ceci avant d’arroser.

Vous avez bientôt terminé !

Pour parachever l’ouvrage, il ne vous reste plus qu’à lier votre arbre au tuteur à l’aide d’un lien de tuteurage. À cet effet, optez pour une bande élastique de bonne largeur. Posez la bande en huit, c’est-à-dire en la croisant entre le tronc et le tuteur, pour éviter le frottement entre l’arbre et son support. Veillez aussi à ne pas trop serrer afin que le lien ne s’incruste pas dans l’écorce. Pour terminer la plantation, donnez un demi à un seau d’eau environ.

N’oubliez pas d’indiquer le nom de la variété ainsi que les renseignements concernant le porte-greffe.

Documentation

Comment tailler les arbres fruitiers en hiver ?

La taille d’hiver stimule la croissance de l’arbre. Du fait de la montée de la sève, les branches raccourcies vont recevoir un flux d’éléments nutritifs qui favoriseront la croissance et la ramification. C’est pourquoi la taille d’hiver est particulièrement profitable aux sujets jeunes, car elle favorisera le développement d’une ramure vigoureuse, promesse de récoltes futures abondantes. La taille des basses-, demi- et hautes-tiges est expliquée plus loin. Les arbres adultes et vieux se taillent de préférence en été.

Un arbre fruitier avec une ramure vigoureuse

Pour doter un arbre fruitier d’une ramure robuste, il faut choisir les branches charpentières les mieux disposées. Pour favoriser la croissance et la vigueur de ces dernières, il convient de les raccourcir chaque année. C’est ce qu’on appelle la taille de formation. L’idéal est de travailler avec trois à cinq branches charpentières robustes et saines. Voici la manière de procéder.

Taille de formation la première année

  • Choisir trois à cinq branches bien implantées, avec un écartement optimal et régulier, de telle manière qu’elles ne viennent à se croiser ou se frotter l’une contre l’autre. L’idéal serait qu’elles soient disposées à un angle de 45 à 60 degrés par rapport à la tige centrale ou le tronc. Il faut donc éviter de choisir des branches trop à l’horizontale ou à la verticale.
  • Une fois choisies, les branches seront raccourcies d’environ un tiers, juste au-dessus d’un œil pointé vers l’extérieur. Au printemps, ce dernier va croître vers l’extérieur et ainsi élargir la couronne de l’arbre.
  • Les branches mal placées seront supprimées. Afin d’éviter d’abimer l’arbre, il est prudent de ne pas couper trop à ras !

Taille de formation les années suivantes

  • Raccourcir de nouveau les branches charpentières d’un tiers, juste au-dessus d’un oeil pointé vers l’extérieur.
  • Toutes les branches secondaires trop verticales, celles qui poussent vers l’intérieur de la couronne ainsi que celles en concurrence avec les charpentières doivent être supprimées.
  • Si l’arbre présente une branche centrale (c.-à-d. en prolongement du tronc), il est possible, après un certain temps, de former une deuxième couronne au-dessus de la première. Dans ce cas, il faut veiller à conserver une distance suffisante par rapport à la première couronne. Pour un basse-tige, il faudra prévoir environ 40 à 60 cm ; pour un haute-tige, 100 à 120 cm.

Quand peut-on tailler ?

Pour les poiriers et les pommiers, la taille hivernale peut s’effectuer de janvier à la mi-mars, avant le débourrement. Pour les pruniers, cerisiers et pêchers, il est préférable d’attendre le plus longtemps possible afin d’éviter la contamination par le parasite de la maladie du plomb (Chondrostereum purpureum). Par conséquent, il est préférable de tailler les jeunes cerisiers et pruniers en mars, juste avant le débourrement. En revanche, il faut absolument éviter de tailler les noyers en hiver car le flux de sève provoque un « saignement » trop important.

Documentation

Inventaire et analyse des données existantes en matière de demande alimentaire à Bruxelles

Etude, Bruxelles Environnement, 2015, 41 pages

Cette étude recense les sources disponibles et synthétise les éléments d’information existants sur la demande alimentaire des particuliers dans la capitale. En effet, afin de développer une offre alimentaire durable qui corresponde aux attentes du marché (de la demande), il est indispensable de connaitre les besoins actuels et futurs de celui-ci.

Objectifs

Cette recherche visait à réaliser un inventaire, puis une analyse des données existantes en matière de demande alimentaire à l’échelle de la Région de Bruxelles-Capitale.

La compilation de ces sources répond à un triple objectif :

  • Identifier la situation actuelle ainsi que les freins et leviers vers une alimentation durable.
  • Répondre aux questions suivantes : Comment orienter l’offre ? Quelles perspectives de développement d’une offre en alimentation durable pour répondre à la demande ?
  • Sélectionner un set d’indicateurs de suivi.

Résumé

Un premier inventaire des sources de données disponibles a d’abord été réalisé. Sur base de cet inventaire, 4 thématiques clés ont été identifiées, ainsi qu’une thématique transversale. Les quatre thématiques autour desquelles se structurent les questions de l’étude sont les suivantes :

  • Profil et habitudes alimentaires
  • Etat de la consommation et perceptions des produits dits durables
  • Satisfaction des ménages par rapport à l’offre alimentaire
  • Tendances évolutives

La thématique transversale s’attache à l’identification des freins et des leviers pour transiter vers une alimentation durable.

Afin de cadrer les thématiques, un groupe de travail a ensuite été mis en place. Suite au travail de groupe, les thématiques identifiées ont pu être structurées autour de différentes questions clés.

Sur base d’un ensemble de sources bibliographiques et de rencontres en face à face avec les acteurs de l’alimentation sur le territoire de la RBC, l’étude dresse une synthèse des réponses aux questions identifiées.

L’analyse de ces informations permet de dégager des informations manquantes pour compléter les réponses aux questions, mais également des perspectives de développement de l’alimentation durable sur le territoire de la RBC.

Résultats

L’étude conclut que la photographie de la demande alimentaire n’est que partielle et imprécise, et ce pour plusieurs raisons : les données sont peu actualisées, les informations disponibles sont essentiellement qualitatives, il manque une cohérence d’ensemble entre les différentes études. Le rapport apporte une série de recommandations sur les éléments complémentaires à collecter, indispensables pour composer une image plus fine et fiable.

La synthèse réalisée apporte toutefois des éléments d’information intéressants. Quelques extraits à titre d’exemples :

  • Il n’y a pas de tendance nette dans l’évolution de la part du budget des ménages consacrée aux différentes catégories de produits, excepté pour la viande, où la tendance est à la baisse depuis l’année 2000 ;
  • Le temps consacré à la préparation et la prise des repas est inférieur à 30 minutes pour la majorité des Belges ;
  • Le critère « qualité » est souvent cité comme un critère de choix important lors des achats alimentaires ;
  • Lorsqu’il y a proposition, les critères « frais » et « de saison » primeraient par rapport aux critères « circuit court » et « respectueux de l’environnement »
  • Les fruits, légumes et produits biologiques sont les produits les plus recherchés dans le cadre de l’approvisionnement en circuit court ;
  • 92% des Bruxellois interrogés connaissent le principe du jeudi veggie ;
  • Les consommateurs sont peu satisfaits de l’offre alimentaire en général ;
  • etc.
Etudes

Projet de création d'un kit "Table durable entre voisins"

 

Ce projet a été mené par le service Développement durable de la Commune d'Etterbeek dans le cadre de sa politique de sensibilisation à l'alimentation durable, dont également le projet d'adoption de poules pour les particuliers ou via des poulaillers collectifs ou l’accompagnement de ménages Etterbeekois dans le cadre du « Défi alimentation durable ».

Le projet a abouti à la création d'un « Kit Table durable entre voisins », mallette rassemblant tous les éléments nécessaires à l'organisation d'une soirée-repas avec ses voisins autour du thème de l’alimentation durable. Cerise sur le gâteau : la préparation du repas et la dégustation festive sont assistées par un cuisinier spécialiste qui partage ses trucs et astuces avec les convives.

Objectifs

Au travers de la confection et du partage d’un repas durable, le kit rencontre un double objectif :

  • la sensibilisation à l’alimentation durable et l'invitation aux changements de comportements alimentaires ;
  • le développement de lien social et de convivialité entre voisins.

Résumé

L’hôte accueille ses voisins pour un cours de cuisine dispensé par un cuisinier spécialisé en alimentation durable (et rétribué par la Commune), puis pour la dégustation du repas préparé collectivement. 

L’hôte peut choisir son thème (cuisiner mon panier bio, plat anti-gaspi, etc.) ou proposer une recette qui sera « durabilisée » par le cuisinier professionnel, par exemple en intégrant le respect des saisons, en réduisant la quantité de protéines animales, etc.

Pour agrémenter la soirée, un kit d'accompagnement, facile à utiliser de manière autonome, aide à diffuser les concepts clés de l’alimentation durable, de façon pratique et conviviale.

Celui-ci comporte :

  • des outils pour permettre à l’hôte d’explorer les principes généraux de l’alimentation durable ;
  • des supports d’animation pour l’aider à expliquer ces principes à ses voisins lors de la soirée ;
  • du matériel pour la soirée (sets de table, affiche, étiquettes nominatives, etc.) ;
  • des outils pratiques que les participants peuvent conserver pour le quotidien (calendrier des fruits et légumes de saison, brochures sur les étiquettes et logos, etc.).

Le kit empruntable  est disponible gratuitement pour tout Etterbeekois et peut être utilisé à domicile ou dans un local mis à disposition.

 

Résultats inspirants

En 2015, 3 soirées 'tests' ont été organisées. Elles ont réuni 11 invités en plus des 5 hôtes (2 couples et 1 personne seule) et des membres de l’équipe communale chargés de l’évaluation. Ces soirées ont conduit à des ajustements pour améliorer le kit (résumé du déroulé de la soirée comme « pense-bête » pour l’hôte, inversion d’animations, « élagage » de texte, etc.).

Depuis, 9 soirées ont pu avoir lieu pour un total d'environ 70 participants. Par la suite des évènements 'retrouvailles' ont été organisés: l'idée est de réunir, 1 à 2 fois par an, tous les participants pour prolonger la sensibilisation à l'alimentation durable au-delà de la soirée du kit, au travers d'un moment convivial d'échanges et d'une auberge espagnole.

Le point fort du projet est la convivialité : l’atelier cuisine personnalisé donné par le cuisinier professionnel est motivant et le fait d’accueillir chez soi stimule l’échange entre les participants. Les concepts de l’alimentation durable sont vulgarisés et adaptés à la réalité quotidienne des personnes.

La difficulté du projet réside dans une implication suffisante de l’hôte : c’est lui qui explique l'alimentation durable à ses invités, avec ses mots et son expérience. En échange du prêt du kit et de l’atelier de cuisine offert, il lui est demandé de prendre connaissance des documents fournis et d’être le « moteur » de la soirée (enchaînement des animations, gardien du temps, etc.). Un entretien de préparation est prévu au moment du prêt du kit et une attention a été portée au contenu pour qu'il ne soit pas trop conséquent.

Contact

Service Développement durable, Commune d’Etterbeek

Tel : 02 627 27 87

Email : Etterbeek.durable@etterbeek.be

Projets inspirants

Rejoindre un potager collectif

Vous préférez jardiner en groupe, vous aimez partager votre savoir-faire ou vous souhaitez améliorer vos connaissances horticoles, et ceci dans une ambiance conviviale ?

Rejoignez un potager collectif !

 

Qu’est-ce qu’un potager collectif ?

Un potager collectif est cultivé par un groupe de personnes : ce groupe se partage le travail et les récoltes, décide ensemble de l’aménagement du terrain, du choix des espèces à cultiver...

Une charte définit souvent les règles de fonctionnement du potager. Il s’agit donc d’un mode d’organisation collectif et participatif.

 

Différents types de potagers collectifs

Certains potagers collectifs sont constitués d’une seule grande parcelle partagée, d’autres sont divisés en parcelles individuelles.

On peut parfois aussi y trouver un verger, un compost, un rucher ou un poulailler collectif.

Dans tous les cas, les efforts et moyens sont mis en commun (semences, outils, compost…) et l’échange des savoir-faire et la convivialité sont recherchés. Les potagers collectifs contribuent ainsi à améliorer les liens entre habitants d’un même quartier et à renforcer les compétences horticoles des uns et des autres.

 

Rejoindre un potager collectif

Vous souhaitez rejoindre un potager collectif ? Écrivez-nous à l'adresse guichet-jc@haricots.org.

Vous pouvez également consulter la carte des potagers familiaux de Bruxelles (veuillez noter cependant que la plupart de ces potagers ont déjà une longue liste d'attente).

Documentation

Agriculture urbaine : de l’aide pour démarrer

Vous avez envie d’en savoir plus sur l’agriculture urbaine ?

Des questions sur la qualité de votre sol ? Consultez notre guide pratique d’analyse de sol.

Des questions sur les réglementations urbanistiques et territoriales applicables aux projets d’agriculture urbaine ? Consultez notre guide sur le sujet.

Un réseau de Guides Potager et Guides Compost est également à votre disposition pour vous aider à profiter pleinement de votre potager.

Plusieurs acteurs bruxellois, actifs dans l’agriculture urbaine, proposent également des formations.

Vous recherchez un soutien pour lancer un projet d’agriculture urbaine ? Nos appels à projets peuvent vous apporter un accompagnement méthodologique.

Le Guide Bâtiment Durable apporte de l’information aux maîtres d’ouvrage et concepteurs de bâtiments dans son dossier "Intégrer l’agriculture urbaine".

Enfin, nos fiches techniques sont également à votre disposition.

Documentation

Potager collectif "Patroger"

Le Patroger est un potager collectif créé en 2018 à partir de plusieurs animateurs d’un mouvement de jeunesse, le Patro Sacré-Cœur d’Uccle. Il s’agit d’un terrain et d’un local appartenant à la paroisse mis à disposition du mouvement de jeunesse pour y mener leurs activités régulières.

Ce potager souhaite sensibiliser les citadins et les animés à la manière dont pousse un légume, et à la question de l’alimentation de saison, ainsi que recréer du lien dans le quartier. De ce fait, animateurs, anciens animateurs et parents d’animés ont déjà accompli plusieurs aménagements pour le devenir du potager : actuellement, il s’agit d’une centaine de m² où du compost a été apporté, une cuve de récupération d’eau de pluie mise en place, et une clôture plus ou moins installée (lorsqu’elle ne tombe pas curieusement…). Il est localisé à Uccle, à proximité de l’intersection avec 3 autres communes non-bruxelloises (Linkebeek, Drogenbos et Beersel).

Sans être une grande source de production, il a néanmoins déjà produit divers légumes la première année : principalement courgettes, potirons, carottes, radis, salades, pommes de terre, bettes et betteraves, ainsi que divers aromates. Ils ont eu un bon succès auprès des parents des patronnés lors de la première réunion de l’année !

Différents projets se profilent pour le futur, comme l’inauguration d’un compost collectif, une potentielle serre et l’accueil sur le site d’un groupe de personnes porteuses d’un handicap. Cependant, nous tenons à ce que ces étapes soient bien réfléchies pour qu’elles puissent durer dans le temps.

Ce projet a été soutenu par Bruxelles Environnement dans le cadre de l’appel à projets citoyens Inspirons le quartier - volet Good Food en 2019.

Projets inspirants

Le projet de récupération d’invendus alimentaires de la Croix-Rouge de Belgique

Lutter contre le gaspillage alimentaire au profit des plus démunis : c’est possible !

Répondre aux besoins d’aide alimentaire sur Bruxelles

Plus de 55 000 personnes ont besoin aujourd’hui d’une aide alimentaire sur Bruxelles. Des volontaires Croix-Rouge d’Auderghem, de Forest, d’Ixelles, de Schaerbeek et de Woluwe-Saint-Pierre  étaient déjà mobilisés pour répondre à ces demandes via des épiceries sociales ou des colis alimentaires, leur permettant d’aider en 2018 environ 665 personnes tous les mois, majoritairement grâce à l’achats de produits secs. Dans le but d’augmenter le nombre de personnes aidées et d’améliorer la qualité et la diversité des produits distribués aux bénéficiaires en incluant des produits frais, la coordination bruxelloise de la Croix-Rouge et les volontaires ont réfléchi ensemble à mettre sur pied un projet de récupération d’invendus alimentaires.

Agir ensemble pour lutter contre le gaspillage alimentaire

Appuyé par les jeunes du Lycée français d’Uccle et par un financement de Bruxelles-environnement, le projet a vu le jour au début de l’année 2019. Une équipe de 5 chauffeurs, volontaires et salariés, sillonnent 4 jours par semaine les rues de Bruxelles pour récupérer des invendus alimentaires dans des magasins partenaires. Les produits frais du marché matinal Bruxellois, de 8 autres magasins partenaires et les excédents du Lycée français sont ainsi récoltés en camion-frigo et distribués dans des associations partenaires ainsi que dans les groupes Croix-Rouge d’Auderghem, de Forest, d’Ixelles et de Woluwe-Saint-Pierre qui ont été équipées en matériel de stockage (réfrigérateurs et congélateurs).

Des premiers résultats prometteurs...

10 mois après le démarrage du projet, sur base d’une organisation à flux-tendus, nous arrivons aujourd’hui à collecter environ 3,75 tonnes par mois. Depuis janvier cela correspond à plus de 30 tonnes d’invendus récupérés et redistribués. Ces 30 tonnes nous ont non seulement permis d’aider plus de bénéficiaires dans chaque section locale, mais aussi d’aider d’autres organisations sur Bruxelles qui n’ont pas les moyens logistiques ou les ressources humaines nécessaires pour récupérer des produits frais, par exemple les sœurs de Mère Teresa à Saint Gilles chez qui nous passons 2 à 3 fois par semaine.  En 10 mois, l’ensemble des bénéficiaires de l’aide alimentaire de la Croix-Rouge est passé de  655 bénéficiaires par mois à 1641 bénéficiaires par mois ! La diversité de nos colis alimentaires s’en est vue nettement améliorée avec la distribution des fruits rouges, de fruits exotiques, de poissons, de viandes ou encore de produits laitiers.

... Et un futur à construire. 

Malgré cette augmentation du nombre de bénéficiaires de l’aide alimentaire Croix-Rouge, les demandes continuent à se faire de plus en plus importantes et viennent de toutes les communes de Bruxelles. Une analyse de besoins avec le groupe LOCO (Logistique Collaborative pour soutenir l’approvisionnement des organisations d’aide alimentaire en région bruxelloise) a mis en avant le besoin d’un appui logistique pour la récupération d’invendus dans les communes situées dans le Croissant Nord-Ouest de Bruxelles. C’est pourquoi le projet va continuer à se développer dans les prochains mois et des partenariats sont en cours de finalisation avec des nouveaux magasins.

Toutes les contributions sont les bienvenues pour continuer à faire grandir ce projet. Vous avez des idées de contacts et de partenaires ? Vous avez envie de devenir volontaire pour collecter, livrer ou distribuer aux bénéficiaires ? Vous souhaitez des informations supplémentaires ? N’hésitez pas à contacter : justine.forthomme@croix-rouge.be

Projets inspirants

Pleine Terre asbl

L'asbl Pleine Terre se veut un facilitateur de la transition environnementale citoyenne.
Notre démarche est avant tout pédagogique et vise la mobilisation et l'autonomie des personnes accompagnées.

Différents domaines d'activités ont été mis en place pour atteindre ces objectifs :

L'accompagnement dans la mise en place de projets ou d'espaces naturels ou nourriciers

Nous proposons un accompagnement sur mesure et mettons à disposition des outils pédagogiques.
Ex : indication d'aménagements favorables à la biodiversité et réalisation de plans, fiches de culture et de plantation, réalisation d'un plan de culture au potager,...
Nous proposons également des visites "auxiliaires" :  visites à domicile pour répondre aux questions et problèmes rencontrés, conseils, soutien pédagogique dans la réalisation d'un chantier (installation d'un verger, semis d'une prairie fleurie, ...)

Stages nature et activités pour enfants et familles

Ces activités ont pour objectif d'installer un rapport intime à la nature dès le plus jeune âge dans les nouvelles générations.
Une attention particulière est apportée à la qualité des rapports humains au sein du groupe, et au fait de rendre les enfants acteurs de leurs apprentissages et de leurs découvertes.
Les activités sont ludiques et variées : recettes de cuisine, découvertes naturalistes, potager, soins aux animaux, ateliers artistiques et bricolages, jeux de groupe, cabanes dans les bois, ..
Les stages sont organisés durant les vacances scolaires et des ateliers ponctuels sont proposés aux enfants et aux familles les samedis et mercredis après-midi.

Formations adultes

Sur les thèmes liés à la production alimentaire (maraîchage, petits fruits, ...), au zéro déchet et à la protection de l'environnement.

 

Illustration
Public cible
Langues
Français
Adresse

Belgique

Email
info@pleine-terre.be

Alaube - Expertise en agriculture urbaine

Alaube est une start-up bruxelloise fondée par Alexandre Lefebvre.

  • Alaube accompagne les porteurs de projets qui souhaitent intégrer l’agriculture en ville et/ou améliorer leurs performances environnementales. 
  • Active en Belgique comme à l'étranger, Alaube saura vous aider, de l'idée jusqu'à la concrétisation, avec des solutions cohérentes par rapport à vos besoins et vos moyens.
  • Alexandre Lefebvre est également conférencier et producteur de miel et de houblon urbain 100 % bruxellois.
Formations / Acc