Nouveaux restaurants labellisés Good Food

La liste des restaurants labellisés Good Food s’allonge de nouveau ! 13 nouveaux établissements viennent de recevoir le label Good Food Resto. Au total, on compte désormais 75 restaurants labellisés en Région bruxelloise !

Les restaurants Good Food privilégient les ingrédients locaux et de saison, offrent des alternatives végétariennes délicieuses et veillent à réduire le gaspillage alimentaire. Retrouvez plus d’informations sur le label Good Food Resto en cliquant ici.

La liste des restaurants labellisés compte désormais 13 membres supplémentaires : Arpaije, Chana, Chez Noémie, La Guinguette d'Hiver, Les 6 Guinguettes du BARC, Sowl, Tandem Fiets Café Vélo et La Turbean viennent tous d’obtenir le label Good Food Resto. Quant au RestoBel, il vient d'obtenir une toque supplémentaire. Félicitations à tous pour leurs engagements !

Parmi ceux-ci, on trouve des restaurants conviviaux, des guinguettes d’été et d’hiver, mais aussi un café-atelier de réparation de vélos ou encore une cantine universitaire durable…

Vous souhaitez en savoir plus sur ces nouveaux labellisés ? Leurs fiches descriptives seront bientôt mises en lignes sur le bottin Good Food, alors restez à l’affût !

Votre restaurant préféré n’est pas encore labellisé ? Proposez-lui d’intégrer la démarche pour obtenir le label ! La prochaine date limite pour la remise des dossiers de candidature est le 11 février 2021.

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Photo © Thinkstock

Le panier du ménage bruxellois

Un sondage, mené en septembre 2020, s’est penché sur les habitudes de consommation des Bruxellois.es. Les résultats permettront d’évaluer et d’améliorer la stratégie Good Food de la Région. Pour une alimentation plus durable pour tous !

1000 personnes, âgées de 16 à 75 ans, et représentatives de toutes les communes et de tous les profils socio-économiques de la Région bruxelloise, ont été interrogées sur la façon de faire leurs courses et de s’alimenter. Les résultats sont riches en enseignements.

Les supermarchés plébiscités

La majorité de nos courses alimentaires sont réalisées dans les supermarchés. 49% des Bruxellois.es disent y acheter le plus gros de leur « panier ». 28% fréquentent les marchés et un.e Bruxellois.e sur 5 les épiceries spécialisées dans les produits locaux, bio ou non.

Le plein de fruits et de légumes

Les aliments préférés des Bruxellois.es sont les fruits et légumes frais, suivis des produits laitiers (consommés plus d’une fois par semaine par 60 à 70% de la population). 70% d’entre nous mangent de la viande au moins une fois par semaine et 3% se disent végétarien.ne.s. Un.e répondant.e sur 4 mange un plat préparé au moins une fois par semaine.

L’obstacle du prix

Les raisons invoquées par ceux et celles qui achètent déjà durable sont la qualité des produits (57%), le soutien aux producteurs/trices locaux/ales (49%), le goût (38%) ou la protection de l’environnement (36%). 42% des répondants avancent que le prix est un obstacle important.

Pour 60 à 70% des personnes interrogées, le manque de temps ou d’envie de faire plusieurs magasins est aussi un frein aux achats durables. Plus de la moitié déclarent ne pas avoir une offre suffisante près de chez eux.

Prêt.e.s à changer de comportement

Près de la moitié des Bruxellois.es ont l’intention de modifier leur alimentation à l’avenir. Ils/elles veilleront principalement à limiter le gaspillage alimentaire, consommer des produits de saison et manger local. La Good Food est en bonne voie pour devenir accessible à tous

Les Bruxellois.es ont la main verte !

Ces derniers mois, peut-être avez-vous fait partie des nombreux Bruxellois qui ont eu envie de mettre la main à la terre ? A Bruxelles, les fruits, légumes et plantes aromatiques sont principalement cultivés dans le jardin privatif (43%), sur le balcon et en terrasse.

Aujourd'hui, 40% des ménages Bruxellois déclarent cultiver des fruits ou des légumes. De quoi se délecter avec fierté des saveurs locales et de saison !

Photo © X. Claes

A midi, de vraies pauses Good Food

Le confinement, qu’on soit à la maison ou au travail, nous oblige à repenser un peu notre organisation. On ne peut plus partager un lunch avec des collègues ? La cantine est fermée ? Ou pour certains, on mange tous les midis à la maison ? Dans tous les cas, on continue à s’offrir de belles pauses de midi et on en profite pour prendre de nouvelles habitudes Good Food.

Pour de nombreux/ses Bruxellois.es, ce n’était sans doute pas la première question à régler. Le confinement a modifié les habitudes des élèves, des travailleurs, des personnes en recherche d’emploi. Pour ceux d’entre nous qui ont vu le télétravail se généraliser, être plus souvent ou plus nombreux à la maison a d’abord demandé une réorganisation des postes de travail, des horaires, de l’espace, du volume sonore, etc. Mais avez-vous pris le temps de penser à vos pauses déjeuner ?

Les travailleurs/euses ont besoin de s’arrêter à midi. C’est un moment précieux pour se reposer, s’aérer, éteindre l’ordinateur, afin de rester en forme et concentré pour le reste de la journée. Le repas mérite, lui aussi, d’être soigneusement pensé – et même planifié – si nous ne voulons pas finir par avaler tous les jours la même chose.

La pause à l’agenda !

Comment faire pour conserver cette diversité dans nos repas de midi ? D’abord, on planifie un minimum. On pense à nos lunchs lors des courses de la semaine et, s’il y a quelque chose à cuisiner, on s’y prend la veille ou pendant le week-end, pour profiter pleinement des pauses, des petits plats à déguster et prendre le temps de mettre le nez dehors ! Beaucoup de choses peuvent être faites à l’avance : la préparation de nos barres de céréales maison, la coupe ou la cuisson de légumes, de légumineuses ou de céréales (boulgour, quinoa, pâtes, riz), qui agrémenteront nos salades chaudes ou froides.

Ensuite, on pense « quantité » lorsqu’on cuisine pour le repas du soir. On prépare des lasagnes ? Réservons directement une portion, qu’il suffira de réchauffer lors de la pause de midi. Du riz ? Gardons-en de côté pour l’agrémenter le lendemain d’une nouvelle garniture (lentilles ou pois chiches, légumes crus ou cuits, œufs durs ou morceaux de truite fumée, graines…). Découvrez une foule d’idées pour de savoureux dîners à base de produits locaux et de saison, sur notre site Recettes4saisons.brussels

De l’eau, régulièrement

Nos habitudes de repas ont été bousculées ces derniers mois ? On n’oublie pas pour autant de s’hydrater. Pensez aux thés et aux eaux aromatisées. La pause Good Food, c’est tout bénéfice pour notre santé.

Retrouvez ici plus d’astuces pour mieux manger, que ce soit à la maison ou au travail.

Photo © Getty Images

Une petite couche pour l’hiver

La fin de l’automne invite à se blottir au chaud sous une bonne couverture et à se reposer. Nos potagers n’en demandent pas moins ! C’est le moment de protéger la terre des grands froids et de la nourrir pour l’hiver. Surtout si on cultive dans des pots ou des bacs.

La saison des herbes aromatiques et des délicieux légumes gorgés de soleil semble déjà lointaine, même si on trouve encore des betteraves, bettes, épinards ou feuilles de mâche à récolter. Mais pour les autres, ce n’est pas encore le moment de délaisser son jardin ou ses balconnières. La terre a bien travaillé et, au passage, s’est appauvrie en minéraux. Nous pouvons l’aider à se régénérer, en la couvrant d’une épaisse couche de compost ou de fumier frais, de feuilles mortes, d’herbe coupée ou de paille. De cette manière, elle se régénérera pendant l’hiver et nous retrouverons notre petit potager fertile dès le retour des beaux jours.

Vous cultivez des surfaces plus petites, dans des pots, des jardinières ou des sacs géotextiles, comme le font de nombreux.ses Bruxellois.es ? Si vous n’avez pas la possibilité d’étendre du compost, vous pouvez ajouter à la terre des engrais organiques (granulés ou liquides) ou des extraits végétaux (ortie, rhubarbe, consoude…) afin de l’amender. Dans tous les cas, pour la protéger du froid, une couverture végétale (paille ou feuilles mortes) sera d’autant plus utile que l’espace est réduit. De cette manière, le terreau, bien nourri et régénéré, pourra être réutilisé durant plusieurs années.

Gare aux gelées nocturnes

Si les températures ambiantes descendent sous les 5 degrés, le sol peut geler. Il est alors conseillé de récolter rapidement les pommes de terre, oignons, potirons ou haricots qui ne supportent pas le gel. Les laitues d’automne, les choux cabus ou les betteraves peuvent rester en terre mais avec un petit paillage de protection. Quant aux carottes, panais, radis d’hiver, bettes, poireaux, choux de Bruxelles ou épinards, en principe, ils peuvent supporter les grands froids.

Le potager passe doucement à l’heure d’hiver. Un peu de patience… on pourra bientôt planifier nos futures plantations !

Plus d’infos sur la protection du sol :

·        http://www.tournesol-zonnebloem.be/fr/wp-content/uploads/2017/11/proteger-le-sol-octobre.pdf

·        http://www.tournesol-zonnebloem.be/fr/wp-content/uploads/2019/11/sol_automne_version2019.pdf

 

Photo © Getty Images

Guide pour économiser l'eau dans les projets d'agriculture urbaine

Bruxelles Environnement a réalisé un guide pour économiser l'eau dans les projets d'agriculture urbaine, disponible gratuitement en ligne.

Au programme de ce guide :

  • Bonnes pratiques d'irrigation
  • Systèmes d'irrigation en cultures hydroponiques
  • Bonnes pratiques culturales pour économiser l'eau

Les informations fournies dans le guide sont accompagnées d'illustrations et de liens vers des vidéos ou des sources supplémentaires.

Consultez le guide ici.

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Outil pédagogique: Le jeu de la ficelle de la viande

Le Jeu de la Ficelle de la Viande est un jeu interactif qui permet de représenter par une ficelle les liens, implications et impacts de nos choix de consommation. Il offre un éclairage sur les relations entre la consommation de viande moyenne du Belge et diverses problématiques comme la qualité de l’eau, la dette extérieure d’un pays du "Sud", la malnutrition, le réchauffement climatique ou les conditions de travail d’un ouvrier du Costa Rica.

Cet outil a été créé par Rencontre des Continents en collaboration avec Vétérinaires sans Frontières Belgique.

Documentation

Outil pédagogique "Alim’anim"

Ce guide d’animation est spécialement conçu pour des professionnels travaillant dans les champs de la culture, de l’insertion socio-professionnelle et du social, avec un public d’adultes. Il permet d’envisager l’alimentation comme vecteur d’identité individuelle et collective, comme vecteur de sens.


Dans un groupe nouvellement constitué, l’animation permet aux membres de mieux faire connaissance, d’établir ou de renforcer la cohésion du groupe. Elle encourage chacun à se présenter de manière ludique et originale à partir de son alimentation, clé pour parler de soi, de son histoire, de ses origines, de ses cultures… De manière plus large, elle permet d’éveiller aux dimensions culturelles de l’alimentation.

L’exploitation de ce guide d’animation ALIM’ANIM peut être associée à celle du dossier Focus Santé L'alimentation au cœur des actions de promotion de la santé et à celle du kit L'alimentation c'est aussi.

Documentation

Outil pédagogique "L’alimentation, c’est aussi…"

Le kit "L’alimentation c’est aussi…" a été créé afin de soutenir des animations qui appréhendent l’alimentation sous ses multiples dimensions, dans une approche globale telle que nous la soutenons en promotion de la santé.

L’affiche et l’imagier, qui composent notamment cet outil, illustrent une multitude de facteurs qui influencent l’alimentation tels que le budget, l’équipement et l’offre alimentaire à disposition, le plaisir associé à l’alimentation, les habitudes et rythmes de vie, les traditions…

Cette représentation de l’alimentation permet, quand il s’agit de parler "santé", de sortir des seules dimensions nutritionnelles et de ne pas faire uniquement référence aux normes de santé (pyramide alimentaire, indice de masse corporelle, courbe de croissance, par exemple).

Documentation

Outil pédagogique "Des slogans dans nos assiettes"

Cet outil d’animation et de réflexion invite les participants à poser un regard critique sur les publicités alimentaires et particulièrement sur celles utilisant des arguments de santé afin de séduire le consommateur.

L’outil est destiné aux professionnels des champs de la culture, du social, de l’insertion socio-professionnelle souhaitant développer des démarches d’éducation permanente avec leur public autour de cette thématique des publicités alimentaires utilisant des arguments de santé pour vendre leur produit.

L’outil permet de situer l’alimentation dans une perspective globale et multifactorielle, de l’appréhender comme un déterminant de la qualité de vie parmi d’autres. Il permet également de déconstruire certains mécanismes publicitaires, ce qui facilite la perception de cette publicité comme réductrice et simplificatrice.
Cultures&Santé entend ainsi renforcer les capacités critiques de chacun quant aux arguments de vente des produits alimentaires.

L’outil se compose d’un ensemble de planches illustrées destinées à susciter l’expression et la participation, ainsi que d’un manuel d’accompagnement à destination des professionnels, comprenant  un volet "Repères théoriques" et un volet "Repères pour l'animation".  En vue de faciliter l’appropriation de l’outil par les professionnels, chaque paragraphe du volet Repères théoriques est associé à une des étapes de l’animation proposée et à une planche illustrée.

  • Objectifs:
    • Situer l’alimentation dans une perspective globale et multifactorielle, de l’appréhender comme un déterminant de la qualité de vie parmi d’autres
    • Permettre de déconstruire certains mécanismes publicitaires, ce qui facilite la perception de cette publicité comme réductrice et simplificatrice
    • Renforcer les capacités critiques de chacun quant aux arguments de vente des produits alimentaires
  • Conditions d'obtention:

    L'outil est disponible en location au centre de documentation de Cultures&Santé (caution de 30 €) ainsi qu'en téléchargement.

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