Vous cherchez des informations techniques afin de lancer votre projet en agriculture urbaine ?

Retrouvez ici les réponses à vos questions grâce aux FAQ du Facilitateur en Agriculture Urbaine, tant pour l’agriculture en pleine terre que hors sol.

 

Où et comment peut-on produire des plantes alimentaires dans un projet immobilier ?

Les possibilités d’implantation de plantes comestibles dans un projet immobilier sont nombreuses. Il est possible d’exploiter les toitures plates, les murs, les cours, les jardins, les intérieurs d’îlots, les caves, les terrasses, les espaces indoor, les abords de fenêtres… Le choix de l’emplacement et du type de technique utilisée doit prendre en compte les besoins spécifiques des plantes en lumière, en température, en eau, en nutriments et en renouvellement d’air (équilibre en O2 et CO2). Les risques de contamination liée aux agents polluants doivent être également pris en considération. En effet, pour que ces plantes puissent être consommées, elles doivent croître dans un environnement préservé des polluants toxiques pour l’alimentation humaine. Des informations sur les différentes sources de pollution sont disponibles dans la fiche info « Comment évaluer la pollution potentielle du sol lorsque l’on veut cultiver en pleine terre ? » et dans la fiche thématique « Y a-t-il des risques pour ma santé à cultiver en ville ? »

En dehors de ces besoins fondamentaux, les plantes ont également besoin :

  • d’espace pour se développer, que ce soient les parties aériennes ou souterraines ;
  • de fixations autres que l’ancrage racinaire pour certaines plantes comme les plantes grimpantes par exemple ;
  • de protection contre les ravageurs, des pathogènes et des polluants phytotoxiques.

De nombreuses techniques de production agricole peuvent être adaptées à un projet immobilier, en prenant en compte le contexte, les objectifs du projet et les dimensions de l’espace à disposition.

En fonction de l’endroit exploité dans le bâtiment, certaines techniques de production seront à privilégier par rapport à d’autres.

Pleine terre

Green SURF – Potager de l’asbl Tremplin (Charleroi)

Dans les intérieurs d’îlots, les jardins et aux pieds des immeubles, le plus facile sera de cultiver en pleine terre si l’état du sol le permet. Il faudra alors veiller à prévoir un système de compost qui vous permettra d’obtenir facilement un engrais naturel. Il peut également être intéressant de prévoir un système de récupération des eaux pour irriguer les cultures. Soyez toutefois attentifs au type de revêtement sur lequel l’eau est récoltée, car il pourrait potentiellement être source de pollution.

Dans les espaces valorisables qui ne sont pas directement en contact avec la terre (toitures plates, balcons, terrasses…), ou qui présentent des sols pollués, des techniques dites hors sol sont à envisager. Les végétaux y sont cultivés dans un milieu reconstitué et isolé du sol. Ces techniques ne prennent donc pas en compte le sol et peuvent être installées partout.

Bac potager

Bac Potager – Xavier Claes

La culture en bacs permet de surélever les plants de légumes. Ces derniers ne sont ainsi plus en contact direct avec le sol. La terre contenue dans ces bacs est constituée de terre arable et d’éléments organiques indispensables à la croissance des végétaux. Ils peuvent être installés aussi bien en toiture qu’en terrasse ou même en pleine terre. La culture en bacs potagers peut autant être utilisée à des fins professionnelles qu’à des fins d’autoproduction. Pour les particuliers et les projets collectifs, les bacs peuvent prendre la forme de sacs géotextiles, de contenants de récupération… Plus d’informations sont disponibles dans la fiche « Cultiver en bacs ou en pots »

Toitures potagères

Les toitures peuvent être exploitées comme potagers sans utiliser de bacs. De la terre est alors directement répandue sur le toit du bâtiment, moyennant une couche protectrice qui garantit l’étanchéité de la toiture. Cette couche protectrice peut être réalisée à partir de divers matériaux : géotextile, béton, plaques de PVC…

Les toitures potagères sont encore relativement peu répandues, contrairement aux toitures végétalisées de type non comestible qui se développent de plus en plus sur les projets immobiliers.

Aquaponie

Aquaponie – Université Gembloux Agro-Biotech

En aquaponie, culture de plantes (hydroponie) et élevage de poissons (pisciculture) sont combinés. Les déjections des poissons sont transformées via des bactéries en éléments nutritifs assimilables par les plantes.

Hydroponie

Hydroponie – Aquaponie – Université Gembloux Agro-Biotech

Cette technique permet de cultiver des plantes sur un substrat neutre et inerte. Ces plantes sont alimentées par une solution enrichie en nutriments et éléments nutritifs. Un circuit fermé permet d’optimiser l’utilisation de l’eau et des éléments nutritifs. L’hydroponie peut être pratiquée autant en intérieur qu’en extérieur.

À ces différentes techniques hors sol s’ajoutent les cultures dites indoor, consistant en la production d’espèces animales ou végétales à l’intérieur des bâtiments. Différents types de productions sont envisageables : culture de champignons, d’insectes, petits systèmes aquaponiques, murs végétalisés…

Enfin, il est possible d’exploiter les murs d’un bâtiment en intégrant des systèmes grimpants, des arbres palissés ou des systèmes suspendus. Ces deux premiers systèmes peuvent être mis en place en pleine terre ou de manière déconnectée du sol, via l’utilisation de bacs. Pour plus d’informations sur la valorisation des murs verticaux, consultez la fiche info « Les murs verticaux sont-ils aussi des lieux de production alimentaire ? »

Plus d’informations sur les conditions liées au bâtiment sont disponibles dans le Guide bâtiment durable.

Pollution de l'air, de l'eau et de la terre : comment l'identifier et que faire ?

En ville, les sources potentielles de pollution pour la culture des fruits et légumes sont multiples : voie aérienne, eaux et sols. Les principaux polluants auxquels les cultures urbaines sont confrontées sont de type métaux lourds, HAPs, COV et pesticides.  

Les impacts de ceux-ci sur les cultures sont variables : diminution des rendements, altération de la qualité par certains polluants tels que les HAPs persistants qui peuvent s’accumuler dans les tissus végétaux, altération de la qualité des sols… Parallèlement à cela, la réponse des végétaux aux différents types et sources de pollution variera d’une espèce à l’autre mais également au sein même d’une espèce. 

Pollution de l’air 

Les quelques études actuelles confirment que la proximité d’un trafic important augmente la concentration en métaux lourds dans les productions.  Mais l’on note une diminution de certains polluants (HAP et métaux lourds) avec une distance croissante des voiries. Cependant, il n’existe pas encore de consensus sur la distance idéale à observer avec les voiries. En effet, cela dépend du type de polluant, du vent, des obstacles présents ou non, de l’interaction avec les différents types de légumes, de la hauteur des potagers, … 

Il apparait également que la présence d’obstacles (bâtiments, arbres, haies, palissades) entre le potager et la rue diminue la présence de pollution. La présence d’arbres en voirie ou à proximité est également bénéfique. La première recommandation est donc de bien laver ses fruits et légumes et de s’éloigner ou de créer des obstacles entre la voirie et l’espace cultivé. 

Pollution de l’eau 

Les sources principales d’eau sont l’eau de pluie, qui peut être stockée en citerne, l’eau de puits et l’eau de ville.  

L’eau de pluie ne présente pas de risque de contamination de la production. Par contre, il est nécessaire d’être attentif au type de revêtement sur lequel l’eau est récoltée. Le zinc et l'amiante sont totalement proscrits. Il est utile d’utiliser une citerne pour permettre une décantation de l’eau de pluie. Un filtre (pour les feuilles et débris) à l’entrée de la citerne peut être envisagé (même de facture très simple, via un récipient percé empli de paille par exemple). 

L’eau d’un puits ou d’un forage provenant d’une nappe souterraine peut potentiellement être contaminée par la percolation des polluants à travers le sol, il s’agit donc d’identifier si le sol est pollué. 

Pollution du sol 

De par la diversité de leurs activités industrielles entre autres, actuelles et passées, les villes présentent des sols souvent plus pollués qu’en milieu rural. 

Ces sols seront dits pollués s’ils contiennent des concentrations anormales de composés chimiques tels que des pesticides, des hydrocarbures, des métaux lourds et les composés organiques volatils potentiellement dangereux pour la santé des plantes, des animaux ou de l’homme. Les plantes ne réagiront pas toutes de la même manière à la pollution. Ainsi, les fruits et légumes-fruits seront moins sensibles aux contaminants que les légumes racines. Les légumes feuilles et herbes aromatiques sont quant à eux très sensibles à la pollution et l’accumulent de façon importante. 

Les risques pour la santé liés à la pollution sont explicités dans l’étude suivante L’incidence des pollutions urbaines sur les productions alimentaires en ville (2013, Greenloop). 

À Bruxelles, un système est mis en place pour identifier et offrir un suivi adéquat des parcelles polluées. Ce système s’organise en 6 étapes : 

  • Étape 1 : consulter la carte de l’état du sol. Cette carte est mise à jour régulièrement et reprend l’ensemble des parcelles cadastrales validées et celles pour lesquelles Bruxelles Environnement possède des informations vérifiées en lien avec la qualité du sol. Les parcelles y sont catégorisées en fonction de leur état de pollution. 
  • Étape 2 : observer et connaître son terrain 
  • Étape 3 : choisir un laboratoire 
  • Étape 4 : prélever un échantillon de sol de son potager 
  • Étape 5 : faire analyser l’échantillon de sol de son potager 
  • Étape 6 : interpréter les résultats 

Ce processus en 6 étapes est explicité dans le Guide pratique d’analyse de sol mis en place par Bruxelles Environnement. 

Il faut cependant rester vigilant·e lorsqu’une parcelle n’est pas recensée comme polluée et il est conseillé de procéder à une analyse de sol. Cette carte n’est en effet pas exhaustive car l’état de pollution d’un sol doit être validé avant d’être repris dans l’inventaire de l’état du sol. Un bon indicateur de l’état de pollution d’un sol est son historique. Ainsi, mieux vaut éviter d’installer son espace de culture en pleine terre sur un terrain qui a été remblayé avec des déchets de construction, des cendres… La connaissance de l’historique de la parcelle permet d’identifier les potentiels risques de pollution et d’orienter son utilisation en fonction des analyses. 

En parallèle, le service Facilitateur sol de Bruxelles Environnement peut être contacté pour tous types de questions liées au sol (en savoir plus ici). 

Lorsqu’une parcelle s’avère être polluée, deux options sont envisageables. La première consiste à traiter son sol par des méthodes de dépollution telles que l’excavation ou la bioremédiation stimulée. La seconde à se tourner vers des techniques de culture indépendantes du sol et pouvant être installées partout (sol, toitures, caves, serres…). La culture en bac potager s’y prête parfaitement. Il faut toutefois veiller à ne pas utiliser de la terre contaminée. 

Vous trouverez de plus larges informations à propos des types de pollution, leur origine, les risques qui y sont liés et les manières de s’en prémunir dans les documents suivants : 

À quoi penser pour ancrer son projet dans son contexte et son environnement ?

L’agriculture en ville apporte une réelle plus-value : sociale, économique, environnementale. Elle peut également participer à la qualité des paysages, lorsqu’elle se développe en site naturel que l’activité contribuera à préserver. Elle est aussi gage d’un bon équilibre dans la fonctionnalité de la ville et la préservation d’une urbanisation et d'une densité raisonnées.

Quelques questions à se poser, pour un aménagement de qualité et une bonne intégration au lieu :

  • Penser à la nature du site et ses caractéristiques végétales : Le projet demande-t-il une modification sensible du relief du sol ? Un changement de l’aspect ? La végétation existante est-elle maintenue ? Ces interventions demandent l’introduction d’une demande de permis d’urbanisme (voir fiche info « Dans un projet d’agriculture urbaine, quelles autorisations sont nécessaires ? », rubrique Informations réglementaires), où les questions de l’aspect paysager, esthétique (bâti – non bâti) et de biodiversité seront entre autres étudiées. Ce permis est appelé permis unique lorsqu’il concerne un bien ou un site classé (car il comprend un volet patrimonial – voir fiche info « Quelles sont les obligations spécifiques en cas de site protégé ? », rubrique Informations réglementaires).
  • Intégrer au mieux les installations nécessaires : Les installations nécessaires à l’activité sont-elles présentes sur le site ou celui-ci offre-t-il la possibilité de construction ou de réaffectation harmonieuse du bâti ? Quels sont les besoins de placement d’équipements, clôtures, modules et ouvrages divers ? Comment se compose l’environnement direct du site, quelles mitoyennetés ? Ces installations seront également soumises à permis d’urbanisme, sauf dans les cas très précis et limitatifs des actes et travaux dits de « minime importance » (voir fiche info « Dans un projet d’agriculture urbaine, quelles autorisations sont nécessaires ? », rubrique Informations réglementaires).

    Selon l’activité qui sera entreprise, un permis d’environnement pourra le cas échéant être nécessaire (voir fiche info « Dans un projet d’agriculture urbaine, quelles autorisations sont nécessaires ? », rubrique Informations réglementaires). 

  • Favoriser l’accessibilité et de bonnes relations au voisinage : Le site est-il actuellement desservi par une voirie ou un chemin, et pour quels usager·ère·s ? Quel charroi projeté ? Celui-ci implique-t-il des aménagements spécifiques ? Des quartiers résidentiels, où la quiétude est en général recherchée, sont-ils à traverser ? Le site est-il enclavé et le passage sur terrain d’un tiers est-il nécessaire, ce qui impliquerait une servitude ? Des machines bruyantes vont-elles être utilisées ? Si oui quels horaires d’utilisation proposer ?

Afin d’apporter les meilleures réponses à ces quelques questions et toutes celles que pose le projet, un schéma d’aménagement, comprenant le site et ses environs immédiats, ainsi qu’un plan de gestion, sont indispensables.

Les murs verticaux sont-ils aussi des lieux de production alimentaire ?

Les murs végétaux sont des écosystèmes à part entière qui, selon leur orientation et leur composition, servent d’écran à la pollution, aux intempéries, au bruit, à l’ensoleillement. En ville, ils jouent le rôle de corridors verts qui assainissent et embellissent le tissu urbain. Au-delà de l’aspect esthétique et environnemental, les murs végétaux peuvent être productifs. En effet, ces systèmes offrent la possibilité de cultiver fruits et légumes dans des lieux où l’espace au sol vient à manquer. Il s’agit d’une vraie alternative à l’appauvrissement du végétal en ville.

La productivité alimentaire de ces murs dépendra entre autres des espèces sélectionnées. Les possibilités de culture sont nombreuses : légumes feuilles (épinards, mâche, bettes), aromatiques, légumes-fruits (poivrons, tomates…).

Il en existe trois types :

  • Les systèmes grimpants :
    Il s’agit de systèmes traditionnels, conçus à partir de végétaux que l’on plante dans le sol et qu’on laisse se développer contre un mur, un treillis métallique ou un grillage. Ainsi, peuvent se développer des plantes grimpantes (vigne, houblon, kiwi…), des arbres fruitiers palissés ou des légumes grimpants (haricots, petits pois, concombre…).
  • Les systèmes suspendus :
    La technique consiste à placer directement les plantes dans le mur. Concrètement, il s’agit de tapisser la façade de divers supports en vinyle, en feutre ou en toile. Les plantes sont ensuite installées à différentes hauteurs, tandis qu’un circuit de plomberie assure l’arrivée et l’évacuation de l’eau. Cette technique est plus adaptée à des systèmes ornementaux. Ce système peut être également utilisé pour des plantes productives dont le cycle de croissance est assez long comme les fraises par exemple.
  • Les potagers verticaux : 
    Pour les plantes à cycle court (par ex. laitues, plantes aromatiques…) il est préférable d’adopter un système de type « étagère ». Il est alors facile de récolter et replanter de nouvelles plantes sur la surface plane de chaque étage.

En dehors de leur capacité de production, les murs végétaux présentent les avantages suivants :

  • Esthétisme : ils apportent une touche verte indéniablement agréable à la vue et permettent en outre de dissimuler un mur disgracieux.
  • Isolation : sonore.
  • Augmentation de la durée de vie d’une façade en la protégeant face aux conditions météorologiques (vent, pluie, changements de température) et au feu.

Cependant, ils présentent également certaines contraintes :

  • L’entretien : le mur nécessite un suivi, tout comme un jardin (taille des plantes, nettoyage des gouttières…).
  • Le prix : les jardins verticaux peuvent être onéreux en fonction des techniques utilisées. Ils peuvent varier de 500€/m² pour des systèmes simples à 5000€/m² pour des systèmes à irrigation contrôlée par ordinateur.
  • La lumière : il faut maîtriser les plantes afin qu’elles n’entravent pas la luminosité en se développant devant les fenêtres, que ce soit à l’intérieur ou à l’extérieur.

Comment trouver un terrain adéquat et disponible pour mon projet d'agriculture professionnelle ?

Il faut avoir défini clairement ses critères de recherche pour savoir ce que l’on cherche. Par ailleurs, il n’existe pas de site web qui recense les terrains vacants.

L’accès à un terrain peut se faire soit par l’acquisition (achat) soit par la mise à disposition du bien par un·e propriétaire (location) ou un·e locataire (sous-location). Dans le cas d’une mise à disposition, il existe une diversité de modes contractuels, du bail à ferme au contrat précaire et gratuit en passant par le commodat.

Notre proposition sera de suivre les trois étapes suivantes pour la recherche d’un terrain adéquat et disponible à Bruxelles :

  • Définissez précisément vos critères de recherche et identifiez-la ou les zone(s) où vous souhaiteriez démarrer votre projet.
  • Obtenez une idée des potentialités dans la ou les zone(s) sélectionnée(s) par une approche cartographique du territoire.
  • Rendez-vous sur place et rencontrez : des agriculteur·rice·s, des riverain·ne·s, des notaires, les élu·e·s communaux·ales, le CPAS, la Fabrique d’église, les ambassadeur·rice·s de Terre-en-vue, des propriétaires privé·e·s.

1.    Définissez précisément vos critères de recherche

Pour définir vos critères de recherche, vous devez clairement définir votre projet. Pour définir votre projet, vous pouvez vous aider des questions de base, résumées avec le moyen mnémotechnique « QQCOQP » : Quoi ? Qui ? Comment ? Où ? Quand ? Pourquoi ?

  • Le quoivous permet de bien définir les objectifs de votre projet ;
  • Le qui définit le ou les porteur·euse·s de projet ;
  • Le commentparle de comment vous obtenez vos objectifs et quelles méthodes seront appliquées. Il faudra déterminer les méthodes de production, récolte, distribution, éventuellement transformation, etc. ;
  • Le quand vous oblige à déterminer un calendrier ;
  • Le pourquoi de clarifier votre motivation.
  • Pour la question du , il faudra donc chaque fois vérifier si les zones sont adaptées aux réponses que vous avez données aux questions précédentes.

2.    Les potentialités dans les zones sélectionnées

Parmi les terrains potentiellement intéressants pour y implanter des projets d’agriculture urbaine en RBC (voir étude de Terre-en-vue sur le portail Good Food), la moitié sont des propriétés d’institutions publiques.

Si vous cherchez un terrain à cultiver, vous pouvez trouver une large gamme d’informations sur le portail géographique de la Région de Bruxelles-Capitale (www.brugis.be). Plusieurs infos importantes peuvent être obtenues à travers ce site : l’affectation des terrains dans le Plan régional d’Affectation du Sol (PRAS) et les prescriptions qui viennent avec, la situation réelle, et les cartes historiques. Ces informations permettent de déjà faire une analyse de départ.

3.    Rendez-vous sur place

Un premier contact par téléphone ou mail et ensuite potentiellement un rendez-vous sur place avec la·le(s) propriétaire(s) permettent de mieux comprendre si le terrain que vous avez repéré est adéquat et s’il est réellement disponible. Il vous permet également d’identifier les obstacles et de comprendre quels sont les leviers qui peuvent être mis en place pour les lever.

Pour obtenir les coordonnées du propriétaire d’un terrain au sujet duquel vous vous posez une question, introduisez une demande auprès du cadastre de la Région de Bruxelles-Capitale.

Dans tous les cas veillez à respecter la propriété privée en contactant toujours le·la propriétaire avant d’entreprendre une quelconque action.

Le SPIN-Farming, ou l’agriculture sur petite surface

Le S(mall) P(lots) IN(ntensive)-farming consiste à cultiver une ou plusieurs petites parcelles relativement proches les unes des autres et d’y pratiquer une agriculture bio-intensive et ainsi en faire un tout économiquement viable. Cette approche permet de prendre de plus petites parcelles en considération, à condition d’en identifier plusieurs dans un rayon limité, et d’ainsi revoir vos critères de recherches. Voir l’étude SPINCOOP et le SPIN Farming pour plus d’informations.

Expertise foncière

La recherche de terres agricoles est une affaire assez complexe qui demande de multiples compétences. Actuellement un seul acteur s’est spécialisé dans ce domaine à Bruxelles, à savoir Terre-en-vue. Vous pouvez vous appuyer sur leurs expériences et le cas échéant répondre à leurs appels à candidatures pour des terres qu’ils ont en propriété ou qu’ils mettent à disposition pour un·e autre propriétaire. Si d’autres acteurs se présentent dans ce domaine, ils se manifesteront sur le portail Good Food.

Liens et ressources

Vers qui me tourner pour un accompagnement ou une formation technique ?

Les techniques de production végétale en ville sont multiples : production en pleine terre, production hors sol en bacs, production hydroponique ou encore production aquaponique… La mise en place des différentes techniques requiert une expertise et un savoir-faire pour lesquels l’appui de professionnel·le·s peut s’avérer utile.

Les facteurs à prendre en compte dans une telle entreprise sont d’une part les besoins des végétaux, et d’autre part les contraintes de l’environnement du projet, qu’elles soient légales, urbanistiques ou liées aux infrastructures d’accueil du projet. Les objectifs du projet seront également déterminants.

Les plantes ont besoin de lumière, d’eau, de nutriments et d’un support pour assurer leur croissance. Ces besoins doivent être évalués dans le contexte dans lequel le projet prend place. Les personnes les plus à même de vous aiguiller dans le choix de la technique et des pratiques culturales sont les personnes aillant une formation agricole (ingénieur·e·s agronomes, herboristes, horticulteur·rice·s, maraîcher·ère·s, pépiniéristes…). Grâce à leurs connaissances, ils pourront vous guider dans le choix des espèces à cultiver, leur saisonnalité, les combinaisons de cultures à exploiter, les rotations à effectuer, les pathogènes contre lesquels se défendre et les techniques de lutte les plus appropriées tout en respectant l’environnement. Vous pouvez également retrouver un certain nombre d’informations via les fiches infos disponibles sur le site de Bruxelles Environnement :

https://environnement.brussels/thematiques/alimentation/produire-mes-aliments/des-conseils-pour-produire-en-ville/infos-fiches-pour

Avant de lancer sa propre exploitation, professionnelle ou à des fins d’autoproduction, se former aux différents aspects de l’agriculture urbaine peut se révéler bien utile. Plusieurs associations proposent des formations professionnalisantes ou des ateliers d’apprentissage.

De nombreux acteurs de la formation et de l’aménagement comestible sont repris sur le portail de Good Food (rubrique « Acteurs ») :

https://goodfood.brussels/fr/ressources

Parallèlement à l’expertise technique liée à la production même de végétaux, une approche paysagiste et urbanistique peut être complémentaire, aidant à l’intégration de projets agricoles dans l’environnement et la législation urbains.

Concernant les exigences liées au bâtiment à savoir la portance, l’arrivée en eau, le recyclage de l’eau et la gestion des déchets, les personnes qualifiées pour répondre à ces questions sont les architectes, les ingénieur·e·s en bâtiment et techniques spéciales et les fournisseur·euse·s de matériel.

Outre les professionnel·le·s spécialisé·e·s dans la technique, des professionnel·le·s de l’accompagnement entrepreneurial, ainsi que des entreprises spécialisées dans le conseil et l’accompagnement d’installation de systèmes de production agricole urbaine, sont présents en Région de Bruxelles-Capitale et sont là pour donner les clés permettant de lancer et de faire fonctionner un projet.

Quelques acteurs sont également repris sur le portail de Good Food.

Pourquoi la conception d'un projet immobilier doit se faire avec la collaboration des agriculteurs urbains dès le départ ?

Lorsqu’un projet immobilier intégrant de l’agriculture urbaine est bien conçu, les bénéfices sont à la fois écologiques, économiques et sociaux. Promoteur·rice·s immobiliers et occupant·e·s des immeubles (voir fiches info « Quels sont les avantages pour le promoteur·rice· immobilier  de l’intégration d’installations d’agriculture urbaine au bâtiment ? » et « Quels sont les avantages de l'agriculture urbaine pour les occupant·e·s des immeubles ? », rubrique Conseils sur les Business Modèles) sont directement touchés par ces avantages. L’agriculture urbaine peut donc mettre en valeur un projet immobilier qu’il soit de logements ou de bureaux. Cela apporte une forte valeur ajoutée dans le cadre de vie quotidien des habitant·e·s et des travailleur·euse·s. Aujourd’hui, de nombreuses techniques sont disponibles pour pouvoir profiter des espaces sous-utilisés comme les toitures, les caves, ou les friches polluées (voir à ce sujet les fiches info « Où et comment peut-on produire des plantes alimentaires dans un projet immobilier ? » et « Quel est le poids de jardins potagers ? », rubrique Hors sol – Informations techniques).

Plusieurs exemples de réalisations associant bâti et agriculture sont déjà visibles à Bruxelles et à l’étranger pour des projets de résidences immobilières, de bâtiments industriels, d’hôpitaux.

Neobuild Innovation Living Lab

Conception d’une serre sur le toit d’un bâtiment au Luxembourg.

Xavier Claes

Poulailler de quartier dans le Logis-Floréal.

Green SURF

Réalisation de verger, de toiture et jardin potager pour l’hôpital Chirec à Bruxelles.

Quartier durable citoyen Cité modèle

Cité modèle de Laeken – cité de logements sociaux réaménagée avec intégration d’un potager, d’un verger, de ruches et d’un compost.

GoodPlanet Belgium – projet de Jardin intergénérationnel au CPAS de Saint-Josse

Jardin des délices – Potager intergénérationnel dans une maison de repos. CPAS de Saint-Josse.

Comment analyser le potentiel productif d'un terrain ?

Pour analyser le potentiel productif d'un terrain, il faut prendre essentiellement en considération le sol, les accès aux ressources de base (soleil et eau), et les éventuelles restrictions administratives et/ou juridiques limitant l'utilisation.

Le sol

Le sol est le support de la vie terrestre. Il résulte principalement de l'altération de la roche-mère sous l'effet de processus chimiques, physiques et biologiques. Il est constitué d'une fraction minérale (les produits de la dégradation physico-chimique de la roche en place) et d'une fraction organique, ou matière carbonée, qui constitue l'humus (les produits de la décomposition et du métabolisme d'êtres vivants). L'analyse de ces constituants vous permettra de saisir, en partie, le niveau de fertilité de votre sol. Ceci étant dit, la pédologie est une science très complexe à l'image de la vie qui anime votre sol et les actes à poser qui modifient la texture, la structure ou la composition du sol doivent se faire avec une grande prudence.

Une analyse de sol peut être réalisée en prélevant des échantillons à transmettre au laboratoire. Le labo peut analyser les principaux paramètres physico-chimiques du sol, sa texture, sa granulométrie, son niveau d'acidité, sa capacité d'échange cationique, les traces de métaux... Le labo le plus proche de Bruxelles est le Centre provincial de l'agriculture et de la ruralité (CPAR) à La Hulpe. D’autres laboratoires existent. Une interprétation des résultats avec acte à poser est proposée. Elle doit être prise avec de grandes précautions car encore une fois, le sol peut être considéré comme un organisme vivant extrêmement complexe duquel toute votre activité va dépendre.

Pour compléter l'analyse de laboratoire, diverses manipulations sont possibles afin d'estimer la santé de votre sol. Le test de la bêche est le plus simple à réaliser bien qu'à nouveau, son interprétation nécessite une connaissance fine des processus vivants et non vivants qui animent un sol. Ce test consiste à analyser le profil de sol. Le profil de sol est l'ensemble des horizons d'un sol donné ; chaque horizon étant une couche repérable et distincte de ce sol. On parle aussi de solum ou des horizons du sol. L’analyse du profil permet entre autres d'avoir une idée des couches qui composent le sol et en particulier de la profondeur de la couche cultivable. Plusieurs guides pédologiques peuvent aider à lire un profil de sol.

Soleil, eau et autres ressources

Ensuite, plusieurs éléments physiques du terrain sont à prendre en considération : l'orientation, l'inclinaison, l'exposition au soleil et les ombres projetées sur le terrain, la profondeur de la nappe aquifère si un forage est à faire, etc.

Pour vous faire une idée de ces éléments, le géo-portail de Bruxelles est très utile, mais une ou plusieurs visites de terrain sont indispensables.

Elles vous permettront d'évaluer d'autres éléments contextuels, tels que l'accès à la voirie, l'accès à l'eau et l'électricité, le voisinage, etc.

Les éventuelles restrictions

Finalement, des éléments liés aux aspects juridiques et administratifs peuvent influencer la faisabilité de votre projet : le statut du terrain au PRAS (Plan régional d'Affectation du Sol), son éventuel statut de site classé (e.g. Monuments & Sites), une éventuelle mesure de protection de la nature (e.g. Natura 2000), etc.

Liens et ressources :

Quels éléments contextuels d'un terrain à prendre en compte ?

Deux questions à se poser pour la réussite d’un projet d’agriculture urbaine : est-ce que le projet sera accepté par les riverain·ne·s et participeront-ils à sa dynamique ? Ces questions sont importantes dans plusieurs types de projets avec une haute visibilité extérieure, mais il est à noter que certains projets d’agriculture urbaine réussissent aussi très bien sans que le quartier y participe.

La dimension sociale du contexte : acceptabilité

L’acceptation du projet par les riverain·ne·s dépendra de la compatibilité entre les besoins de ces derniers et ce que le projet leur propose. Une analyse des besoins du voisinage est donc judicieuse avant le lancement d’un projet. Une première approche est de parler avec les riverain·ne·s et les éventuels comités de quartier ou d’autres organisations qui représentent les riverain·ne·s. Les élu·e·s locaux·ales peuvent aussi offrir des réponses pertinentes.

Au-delà des besoins, il est pertinent aussi de mettre en carte les dynamiques sociales dans le quartier : les quartiers durables, les potagers et sites de compostage collectifs, les comités de quartier, les maisons de quartier, les initiatives de transition, les cafés citoyens… sont tous des composantes du contexte social intéressantes à répertorier.

Dans le design du projet, les dynamiques sociales peuvent être intégrées de différentes manières : dédier de la place pour des potagers et/ou composts collectifs, créer des synergies avec des initiatives existantes, proposer des visites, animations et/ou formations, etc.

La dimension économique : participation de la clientèle

Le fait qu’un quartier démontre un grand potentiel d’acceptation du projet n’est pas une garantie de sa participation. Une adéquation entre les conditions de participation et les capacités du quartier est nécessaire (par exemple entre le prix des produits et le revenu moyen du quartier).

Une estimation plus objective du potentiel se construit également en analysant les données disponibles à l’Institut national des Statistiques et l’Observatoire de la Santé et du Social de Bruxelles par exemple. Ces données vous permettent d’identifier le revenu moyen par quartier, le taux de chômage, le taux de pauvreté, le taux de logements sociaux qui sont autant d’indicateurs socioéconomiques intéressants. Ces recherches restent néanmoins théoriques, mais elles peuvent être intéressantes pour ajuster la communication et le plan d’entreprise au contexte du projet.

Des réunions d’information dans le quartier permettent de vous donner une idée plus claire des capacités économiques et du contexte de votre quartier d’implantation.

Quel soutien pour dialoguer avec des propriétaires publics de terrains à Bruxelles ?

Introduction

Trouver une terre à cultiver dans la Région de Bruxelles-Capitale n’est pas évident. Les opportunités se présentent là où les contrats d’occupation arrivent à leur terme, soit que les occupant·e·s partent à la retraite sans avoir un·e successeur·e en vue ou soit dans les cas où le·la propriétaire souhaite changer d’occupant·e et que le contrat en place le lui permet.

Les terres libres sont en outre souvent en attente d’une nouvelle affectation (réserve foncière). Cette situation est donc rarement compatible avec une mise à disposition longue à un projet agricole.

Quels acteurs puis-je contacter pour m’aider ?

Le défi est typiquement de trouver un équilibre entre ce qui est envisageable pour un·e propriétaire de terres et ce qui est indispensable pour un·e occupant·e. Différent·e·s acteur·rice·s peuvent soutenir les professionnel·le·s qui sont à la recherche de terres.

  • À Bruxelles, BoerenBruxselPaysans rassemble un groupe d’acteur·rice·s avec des compétences et ressources complémentaires pour le développement de l’agriculture urbaine, avec notamment un pôle recherche de terres mené par Terre-en-vue ASBL.
  • Le Facilitateur Agriculture Urbaine peut également soutenir le dialogue avec des propriétaires public·que·s en répondant à leurs questions, par exemple sur la durabilité d’un projet agricole ou encore son impact sur le quartier en terme de mobilité.
  • Les élu·e·s et leurs administrations sont également en position de soutenir l’installation de projets agricoles pour peu que leur commune soit propriétaire de terres. Contacter votre commune dans le cadre d’une recherche foncière est donc une option intéressante. Si votre projet correspond à la politique agricole de la commune, vous aurez son soutien.

Comment évaluer la pollution potentielle du sol lorsqu'on veut cultiver en pleine terre ?

De par la diversité de leurs activités industrielles entre autres, actuelles et passées, les villes présentent des sols souvent plus pollués qu’en milieu rural.

Ces sols seront dits pollués s’ils contiennent des concentrations anormales de composés chimiques tels que des pesticides, des hydrocarbures, des métaux lourds et les composés organiques volatils potentiellement dangereux pour la santé des plantes, des animaux ou de l’homme. Les plantes ne réagiront pas toutes de la même manière à la pollution. Ainsi, les fruits et légumes fruits seront moins sensibles aux contaminants que les légumes racines. Les légumes feuilles et herbes aromatiques sont quant à eux très sensibles à la pollution et l’accumulent de façon importante.

Les risques pour la santé liés à la pollution sont explicités dans l’étude suivante L’incidence des pollutions urbaines sur les productions alimentaires en ville (2013, Greenloop).

À Bruxelles, un système est mis en place pour identifier et offrir un suivi adéquat des parcelles polluées. Ce système s’organise en 6 étapes :

  • Étape 1 : Consulter la carte de l’état du solCette carte est mise à jour régulièrement et reprend l’ensemble des parcelles cadastrales validées et celles pour lesquelles Bruxelles Environnement possède des informations vérifiées en lien avec la qualité du sol. Les parcelles y sont catégorisées en fonction de leur état de pollution. La carte de l’état du sol est disponible via le lien suivant : http://geoportal.ibgebim.be/webgis/inventaire_sol.phtml
  • Étape 2 : Observer et connaître son terrain
  • Étape 3 : Choisir un laboratoire
  • Étape 4 : Prélever un échantillon de sol de son potager
  • Étape 5 : Faire analyser l’échantillon de sol de son potager
  • Étape 6 : Interpréter les résultats

Ce processus en 6 étapes est explicité dans le Guide pratique d’analyse de sol mis en place par Bruxelles Environnement.

En parallèle, le service Facilitateur sol de Bruxelles Environnement peut être contacté pour tous types de questions liées au sol :

http://www.environnement.brussels/thematiques/sols/facilitateur-sol-et-commission-sol/facilitateur-sol

Il faut cependant rester vigilant lorsqu’une parcelle n’est pas recensée comme polluée et il est conseillé de procéder à une analyse de sol. Cette carte n’est en effet pas exhaustive car l’état de pollution d’un sol doit être validé avant d’être repris dans l’inventaire de l’état du sol. Un bon indicateur de l’état de pollution d’un sol est son historique. Ainsi, mieux vaut éviter d’installer son espace de culture en pleine terre sur un terrain qui a été remblayé avec des déchets de construction, des cendres… La connaissance de l’historique de la parcelle permet d’identifier les potentiels risques de pollution et d’orienter son utilisation en fonction des analyses.

Lorsqu’une parcelle s’avère être polluée, deux options sont envisageables. La première consiste à traiter son sol par des méthodes de dépollution telles que l’excavation ou la bioremédiation stimulée. La seconde à se tourner vers des techniques de culture indépendantes du sol et pouvant être installées partout (sol, toitures, caves, serres…). La culture en bac potager s’y prête parfaitement. Il faut toutefois veiller à ne pas utiliser de la terre contaminée.

Comment irriguer mon projet d'agriculture urbaine ?

Introduction

L’accès à l’eau est un facteur de production important pour la production agricole. En effet, un excès ou un manque d’eau peut faire baisser de manière considérable les rendements et la qualité de la production. Son rôle est de mettre les éléments nutritifs en solution. La plante va alors par capillarité faire remonter en elle l’eau remplie de nutriments élémentaires. Un excès d’eau quant à lui aura comme effet de limiter l’accès à l’oxygène des racines et celles-ci s’asphyxieront. Cette FAQ a pour objectif de présenter différentes sources pour l’irrigation de vos cultures et différents systèmes pour les cultures pleines terres et hors-sol.

Les sources d’approvisionnement en eau

Il existe 3 principales sources d’approvisionnement en eau pour votre projet d’agriculture urbaine.

  • L’eau de distribution de la ville ;
  • L’eau de la nappe phréatique au moyen de l’installation d’un puit ;
  • L’eau de pluie.

L’eau de distribution est la plus facile d’accès. Elle a cependant un coût assez élevé et peut représenter l’un des coûts les plus importants de votre projet.

Une manière de pallier à ces coûts est d’investir dans un puit de forage afin d’irriguer vos cultures avec l’eau de la nappe phréatique sous-terraine à votre projet. Le forage d’un puit est cependant soumis à un permis et représente un coût d’installation de plusieurs milliers d’euros. Vous trouverez plus d’information à ce sujet sur la page du site de Bruxelles-Environnement relative aux eaux sous-terraines.

La troisième source est la moins chère car elle est gratuite. Elle représente donc la source à privilégier un maximum. Son utilisation se fait de deux manières soit directement lors des pluies qui irriguent les cultures ou en récupérant les eaux de pluie qui ruissellent en toiture dans des citernes. Il faut donc avoir des surfaces de récupération importantes (selon la taille de votre projet) et investir dans des citernes de récupération pour pouvoir utiliser l’eau de pluie.

Les systèmes d’irrigation pour les cultures de pleine terre

A.    Irrigation par aspersion

L’irrigation par aspersion est principalement recommandée pour l’irrigation des semis en place pour une bonne germination.

Figure 1. source: https://pxhere.com/es/photo/765816

Ses avantages :

  • Facile à déplace d’une culture à l’autre ;
  • Économique à long terme (pas de tuyaux à acheter fréquemment) ;
  • Permet l’irrigation sur de grandes surfaces ;
  • Utile pour la protection contre le gel (ce n’est pas la glace qui protège contre le gel, mais bien l’eau qui dégage de la chaleur en gelant).

Ses inconvénients :

  • Utilise plus d’eau que l’irrigation par goutte-à-goutte ;
  • Favorise les mauvaises herbes car arrose également les espaces entre les végétaux et les lignes de production ;
  • Investissement de départ important (env. 1200 €/ha) ;
  • Asperge les feuilles des végétaux (risque accru de contamination) :
  • Irrigation moins précise (effet du vent).

B.    Irrigation par goutte-à-goutte

L’irrigation par goutte-à-goutte est un système qui permet d’apporter de l’eau en faible quantité mais de manière continue au pied de chaque plante.

Figure 2. source: https://vikaspedia.in/agriculture/agri-inputs/farm-machinary/drip-irrigation-system

Ses avantages :

  • Irrigation précise, utilise moins d’eau que le système par aspersion ;
  • N’irrigue pas les mauvaises herbes entre les rangs de cultures ;
  • Arrosage uniforme ;
  • Basse pression donc économie d’énergie ;
  • Permet la fertigation (= application des éléments fertilisants solubles dans l’eau par l’intermédiaire d’un système d’irrigation) ;
  • Peut s’associer avec l’utilisation de bâches couve sols.

Ses inconvénients :

  • Installation du dispositif est plus longue que pour un système par aspersion ;
  • Rend plus compliqué le sarclage des cultures (risque d’abimer les tuyaux) ;
  • Requiert un système de filtration efficace de l’eau. Les filtres sont importants pour éviter les usures excessives des pompes et le colmatage des goutteurs et gicleurs ;
  • Le remplacement annuel des tuyaux consitue un côut important (environ 500€/ha au départ mais compter le même coût par an pour remplacer les tuyaux).

C.     Remarques

Il est important de comprendre que la différence d’efficience (quantité d’eau stockée par les racines pendant l’irrigation sur la quantité totale d’eau apportée) entre ces systèmes dépend du type de sol et de la topographie du terrain sur laquelle la culture est implantée.

Avant de choisir son système d’irrigation il est conseillé de se renseigner auprès de professionnel·le·s, comparer les coûts, et bien connaître ses parcelles et variétés de cultures.

Pour aller plus loin : formation en ligne gratuite MOOC Ulg « les techniques d’irrigation » dans lequel trois professeurs vous présentent les concepts de base de l’irrigation à travers des vidéos et des exercices, ainsi que des interviews d’acteur·rice·s de terrain qui permettent de remettre ces concepts dans un cadre pratique.

Les systèmes d’irrigation pour les cultures hors-sol

Le système de culture en eau profonde

Le système de culture en eau profonde (deep water culture) : consiste à immerger les racines des plantes dans un bac de culture assez profond rempli d’une lame d’eau d’au moins 10 cm contenant une solution nutritive. Une pompe à air permet d’assurer une bonne oxygénation de la solution. La plante peut alors prélever ce dont elle a besoin. Si ce système est simple à mettre en œuvre, il a comme inconvénient d’avoir une variabilité importante au niveau de la concentration en éléments nutritifs nécessitant un ajustement régulier.

Figure 3. Source : www.thehydroponicum.com

D.    Le système de tables à marées

Le système de tables à marée (ebb and flow) : ce système est composé d’un plateau de culture avec les plantes dans un substrat et d’un réservoir. Ici, la lame d’eau de 5 cm fait également office de solution nutritive. Le principe est une alternance du remplissage et du drainage du plateau de culture. L’eau est apportée du réservoir au plateau de culture grâce à une pompe et les substrats de culture sont immergés par le bas afin de chasser l’air appauvri en oxygène. Le substrat de culture est alors immergé et le système racinaire des plantes peut alors prélever les éléments nutritifs nécessaires. Lorsque la vidange de la table s’effectue, l’eau créé un appel d’air riche en oxygène au sein du substrat et entre en contact avec les racines.

Figure 4. Source: www.hydrobuilder.com

E.     Le système Nutrient Film Technique (NFT)

Le système Nutrient Film Technique (NFT) : ce système est basé sur le principe de la gouttière. Grâce à une faible pente et suite à l’action de la gravité, la solution nutritive s’écoule lentement le long d’une gouttière à fond plat ou d’un plateau au-dessus desquels reposent les plantes. Le système racinaire des plantes baigne dans ce filet d’eau, ce qui permet aux plantes de prélever les éléments nutritifs tout en apportant l’oxygène nécessaire. Le système NFT est très efficace et offre une croissance rapide des plantes mais est fortement sensible en cas de panne d’électricité ou de la pompe. Les racines n’étant plus en contact avec la solution nutritive, celles-ci peuvent s’assécher très vite et provoquer des pertes importantes au niveau de la culture. Le système est par contre très économe en eau et léger. Il peut donc s’installer là où la portance serait limitée.

Figure 5. Source: www.thehydroponicum.com

F.     Le Système de goutte-à-goutte

Le système de goutte à goutte : À partir d’un anneau percé ou d’un fin tuyau, la solution nutritive est apportée au pied de chaque plante. Cette dernière est insérée sur un substrat (bien souvent des billes d’argile, de la laine de roche, de la perlite ou encore de la fibre de coco). La solution est alors drainée vers le bas et recueillie dans un réservoir. La solution est ensuite ré-oxygénée à l’aide d’une pompe à air et ré-envoyée pour un nouveau cycle.

Figure 6. Source: www.hydroponie.fr

G.    Le système aéroponique

Le système aéroponique : est un système dérivé de la culture NFT dans lequel, les racines des plantes sont suspendues dans une chambre noire de culture à travers laquelle passe une rampe d’irrigation distribuant la solution nutritive par aspersion sur les racines de façon à maintenir une humidité relative proche de 100%. Les systèmes aéroponiques ne contiennent aucun support de culture et possèdent une efficacité remarquable. Les racines étant constamment en présence d’oxygène, celles-ci ont leur potentiel d’absorption au maximum. Les dynamiques de croissance sont les plus impressionnantes en ayant recours à ce système hydroponique. Cependant, comme pour le système NFT, celui-ci est fortement sensible en cas de panne.

Figure 7. Source: www.aerofarms.com

Comment démarrer un élevage de moutons en Région de Bruxelles-Capitale ?

Introduction

Vous voulez devenir berger·ère à Bruxelles ? Voici quelques informations qui vous aideront dans les premiers pas de votre projet :

En agriculture, les équilibres de vie et économiques sont souvent difficiles à trouver. C’est pourquoi il faut d’abord s’assurer d’avoir un modèle d’entreprise solide qui génère suffisamment de valeur.

L’élevage de mouton peut prioritairement reposer sur la valorisation de la viande, du lait ou de services d’éco-pâturage, voir une combinaison de ces activités. En ayant une approche multifonctionnelle de l’élevage, on peut également y associer des activités à caractère pédagogiques et sociaux pour les habitant·e·s du quartier (animations, ateliers, transhumances dans les rues, médiation animale, ect.). Ces services sont indéniablement une plus-value en milieu urbain et peuvent être valorisés financièrement.

Quels type d’élevage ?

Voici quelques caractéristiques des trois types d’élevage possibles :

A.    Elevage de brebis laitières

  • Minimum 30 brebis laitières pour être viable ;
  • Production annuelle de 200 à 350 litres par brebis valorisé à entre 5 et 10 € / litre grâce à la transformation du lait en fromages/yaourts/crèmes glacées (produits à haute valeur ajoutée) → nécessaire pour les petits troupeaux ;
  • Aménagement d’une fromagerie aux normes ;
  • Valorisation des agneaux pour la viande ;
  • Des prairies attenantes à la bergerie sont très utiles.

B.    Elevage de brebis viandeuses (vente d’agneaux de boucherie)

  • Minimum 150 brebis pour être viable ;
  • 225 agneaux de boucherie chaque année ;
  • Minimum 8 ha pour nourrir partiellement les brebis et les agneaux pendant la belle saison ;
  • Bergerie de 400 m², dalle de compostage pour le fumier, espace de stockage des aliments, etc.

C.     Eco-pâturage

  • L’éco-pâturage est l’entretien des espaces verts par le pâturage des animaux. Une belle solution écologique et silencieuse pour tondre les pelouses de la Région Bruxelloise ;
  • L’éco-pâturage peut être une activité en soi ou une activité complémentaire d’un élevage viandeux ;
  • Les professionnel·le·s de l’éco-pâturage utilisent souvent des races légères et rustiques (Ouessant, Soay, etc.) ;
  • Le nombre d’animaux dépend du modèle développé (entretien de pelouses vs activités pédagogiques et sociales) : entre 10 et 30 moutons minimum.

 

Critères à prendre en compte dans le choix de l’activité et du type d’élevage

Voici quelques critères à prendre en compte dans le choix d’activité :

  • Être conscient·e des astreintes pour la traite et pour la vente en circuits courts. Porter le projet à plusieurs peut apporter une solution de confort ;
  • L’accès au parcellaire: un élevage laitier nécessite idéalement des parcelles de pâturage proches du lieu de traite et de transformation avec des accès faciles pour déplacer le troupeau quotidiennement ;
  • Le foncier disponible (surface de pâturage et bergerie) : en fonction du nombre d’animaux, vous devrez obtenir des espaces de pâturage et des abris adaptés. Le foncier étant limité en Région bruxelloise, vous n’arriverez peut-être pas à avoir suffisamment de surface pour atteindre l’autonomie fourragère (entre 5 et 10 moutons par hectare). En agriculture biologique, un minimum de 1 ha pour 40 moutons (6 UGB / ha) est néanmoins indispensable pour le pâturage. Le reste pourra être fourni par un apport en foin et en céréales acheté ou récolté sur une autre parcelle ;
  • Le bâti: si l’activité d’élevage viandeux est envisagée à temps plein, la taille du troupeau devra être conséquente et nécessitera des infrastructures de stockage (des animaux, de la nourriture, des effluents). L’élevage viandeux à titre complémentaire ou l’élevage laitier réalisable avec des troupeaux de plus petites tailles n’ont pas de tels besoins ;
  • La fromagerie (élevage laitier) : il s’agit d’un point important pour le bâtiment au vue des contraintes sanitaires, mais également un poste clé de la viabilité économique du projet. La fabrication et l’affinage sont des métiers supplémentaires à bien maîtriser pour assurer une valorisation optimale du lait via des produits de qualité et à haute valeurs ajoutées (glaces, yaourt, fromages frais) ;
  • L’alimentation: l’élevage viandeux s’accommode mieux de rations plus pauvres. Dès lors en fonction des fourrages et pâtures disponibles, il peut être plus adapté et moins coûteux en achat d’alimentation (fourrages riches en protéines et compléments) ;
  • Communication avec le voisinage: le bruit et les odeurs peuvent perturber les citoyen·ne·s alentours. Les intégrer dans le projet et avoir une bonne stratégie de communication peuvent contribuer à une meilleure intégration de l’activité.
Points d’attention et réglementation
  • Nombreuses démarches administratives pour détenir des ovins : inscription à l’ARSIA/DGZ et à l’AFSCA pour recenser et assurer la traçabilité de votre troupeau
  • Au-delà de 5 moutons (agneaux inclus), vous aurez besoin d’un permis d’environnement de classe 3. Au-delà de 30 moutons (agneaux inclus), vous devrez demander un permis d’environnement de classe 2.
  • Un permis d’environnement de classe 2 est nécessaire pour stocker + de 300 kg de fumier
  • En Région Bruxelloise, de nombreux terrains sont classés aux Monuments et Sites, en réserve naturelle ou Natura 2000: vérifiez bien les mesures contraignantes de ces sites avant de vous lancer.
Pour aller plus loin

Quelques contacts :

Quels éléments contextuels du quartier faut-il prendre en compte dans son activité d'Agriculture Urbaine ?

Introduction

Comme tout écosystème, les éléments constitutifs d’un quartier interagissent entre eux. Nous attirons donc l’attention du porteur de projet sur l’importance de prendre en considération plusieurs caractéristiques socioéconomiques et socio-environnementales du quartier où il va implanter son projet.

Mieux vaut prendre conscience des avantages et obstacles avant le démarrage du projet afin de favoriser le développement de celui-ci sur du long terme.

Les éléments socio- économiques du quartier
Catégorie Implications pour le projet Informations et sources cartographiques/documentaires
Densité de population

Face à une densité forte de population, les besoins en espaces verts, espaces récréatifs et en moyens de mobilité sont plus importants.

à Votre projet sera-t-il concurrent à ces besoins ou apportera-t-il une part de réponse à ces besoins ?

Nombre d’habitants au km² par quartier, carte du monitoring des quartiers

Revenu des ménages

 

A ce jour, le choix d’une alimentation de qualité et durable reste majoritairement liée au pouvoir d’achat du consommateur.

à Votre clientèle sera-t-elle locale ?

Revenus imposables moyens par habitant en € par quartier  par quartier, carte du monitoring des quartiers

Dynamiques et initiatives citoyennes et professionnelles

 

Faire partie de réseaux est une grande force pour un projet d’ AU.

à  Qui sont les acteurs locaux de l’alimentation durable avec qui vous pourriez envisager un partenariat, une collaboration, une entre-aide?

 

à Qui sont vos ambassadeurs ?

(les acteurs associatifs, entrepreneurials ou citoyens implantés ou actifs dans le quartier qui pourraient parler de votre projet)

à Y-a-t-il des initiatives locale en lien avec l’alimentation durable ?

Nombre d’initiatives à proximité,  cartes de producteurs de BE ou subsidiées par BEmaîtres maraicherspotagersquartiers durablescomposts collectifs et maîtres composteursGASAP, carte du Réseau des Consommateurs Responsables,
Mixité urbaine et fonctionnelle

L’occupation du sol urbain est déterminée par des plans règlementaires afin que les différentes fonctions d’une ville cohabitent.

à Au moyen des cartes, quelles sont les différentes fonctions des îlots voisins de votre projets  (habitations, bureaux, commerces, équipements publics, les sites naturels et à valeur biologique)?

 

à Quelles adaptations et accords faudrait-il envisager pour que l’intégration de votre projet et la cohabitation avec ces fonctions voisines soient pérennes ?

Fonctions légales du site, de l’îlot, carte des affectations du Plan régional d’affectation du sol (PRAS) – carte bruGIS (sélectionner la couche Perspective.brussels, PRAS)
Noyaux commerçants

La distribution de votre production concerne une part non négligeable de votre temps et de votre budget.

à Envisagez-vous de distribuer votre production localement ?

 

à Où se trouve les lieux de concentration de commerces, restaurants, cantines, ou traiteurs potentiellement intéressés-ants pour l’écoulement de votre marchandise ?

 

à Pourriez-vous envisager un partenariat avec certains ?

Présence de liseré de noyau commercial et galeries commerçantes, carte des affectations du PRAS – carte bruGIS (sélectionner la couche Perspective.brussels, PRAS).

Restaurants/commerçants/cantines Good food

Les éléments spatio-environnementaux du quartier
Catégorie Implications pour le projet Informations et sources cartographiques/documentaires

Inscription dans les réseaux de mobilité douce

( piétons, cyclistes et transport en commun)  

La mobilité douce est en forte croissance à Bruxelles. Le développement du réseau des infrastructures également (Bus, tram, train, métro, pistes cyclables, voies pédestres). L’accessibilité de votre projet pour et par ce type de mobilité est à prendre en considération tant pour votre public cible que pour la distribution de votre production.

à Votre projet se situe-t-il à proximité d’un réseau de mobilités douces ?

 

à Votre public cible peut-il accéder facilement à votre site de production ?

 

à Est-il prévu un développement du réseau de mobilité douce à proximité de votre projet ? Si oui, est-ce un avantage ou une contrainte pour le développement de votre projet ?

Réseaux multimodaux, carte des réseaux – Plan Good Move (p. 79, 85, 87, 93)
Qualité du paysage bâti et naturel

L’esthétique dans un cadre urbain est un paramètre important. Mieux vaut réfléchir l’intégration visuelle de vos infrastructures techniques (serres, citernes, locaux, etc…) en amont pour minimiser les potentiels levées de boucliers dans le voisinage.

De plus, certains patrimoines urbains sont protégés. En découlent des règles dont vous devez tenir compte.

Zones à valeur patrimoniale, carte du PRDD (p. 13, ZEMVP)

Îlots de chaleur / fraîcheur

 

En ville, le bâti et le recouvrement du sol, comme des toitures par des matières minérales et pétrolières, créent des îlots de chaleur lors de période de hautes températures.

La présence d’une couverture végétale vivante permet de régulier ce phénomène en créant des îlots de fraicheur ambiante

Zones fraîches et zones à risque, carte des îlots de fraîcheur de BE
Perméabilité > < minéralisation du sol

Les risques d’inondations en ville sont étroitement liés à la minéralisation du sol (route, packing, toiture, terrasse, trottoir, pistes de mobilité douce..). Un projet d’agriculture urbaine déminéralise ces surfaces et peut présenter un avantage pour le quartier :

·        une toiture végétalisée retiendra davantage l’eau des précipitations par rapport à une toiture minérale et soulagera donc les réseaux de collecte d’eaux urbaines.

·        Lorsque le projet est en contact avec le sol, il permet à celui-ci d’absorber davantage d’eau de précipitation par rapport à une surface minéralisée où l’eau ruisselle en surface

Part (pourcentage) des surfaces imperméables par quartier, carte du monitoring des quartiers
Gestion de l’eau et risques d’inondation

L’inondation de votre parcelle peut se faire de trois manières :

1.      Par des eaux superficielles : le ruissellement des eaux de pluie sur les surfaces minéralisées impérméables qui convergent ou débordent sur la parcelle

2.      Par des eaux souterraines : votre parcelle se trouve au-dessus d’une nappe d’eau souterraine dont le niveau pourrait remonter à la surface après une accumulation de précipitations.

3.      Par la structure de votre sol qui ne permet pas un bon drainage à cause d’un tassement de sol ou de la présence de types argiles qui forment une couche imperméable à une certaine profondeur

Zones soumises à risque d’inondations, carte des inondations de BE

Compréhension de eaux souterraine de Bruxelles de BE

Inscription dans le réseau écologique

La santé de vos cultures est étroitement liée à la biodiversité que vous créerez sur votre site d’exploitation.

à Comment pouvez-vous renforcer la biodiversité sur votre parcelle ?

 

à Quels sont les maillages écologiques déjà en place ou récencés par Bruxelles Environnement à proximité de votre parcelle ?

 

à Votre projet est-il situé en zone d’intérêt écologique ?

Zones devant contribuer à la protection et la conservation de la biodiversité, carte du réseau écologique bruxellois  de BE (+ continuité verte du PRDD

Que faire en Zone Natura 2000 ?

Besoins en espaces verts ou récréatifs

Plus la densité de population est forte à proximité de votre implantation, plus le besoin en espaces verts récréatifs sera présent.

àVotre projet offrira-t-il une dimension «  récréative » pour votre quartier ou bien sera-t-il privatisé ? 

Zones de carences en espaces verts accessibles au public y compris le taux de verdurisation, carte de BE

Quels fournisseurs d'intrants et de matériel agricole pour mon projet en agriculture urbaine ?

SEMENCES

  • SEMAILLES SPRL Rue du Sabotier 16B B-5340 Faulx-Les-Tombes +32 (0)81 57 02 97 contact@semaille.com 
  • CYCLE EN TERRE SCRL 131, rue de la Station B-5370 Havelange +32 (0)488 93 59 30 info@cycle-en-terre.be 
  • SARL ESSEM’BIO Lieu-dit « La Revanche » F-32700 Lectoure +33 (0)5.62.28.55.14 contact@essembio.com 
  • SATIVA RHEINAU AG Chorbstrasse 43 CH-8462 Rheinau +41 52 544 06 00
  • AGROSEMENS Z.A. du Verdalaï 105 rue du chemin de fer – Peynier F-13790 ROUSSET +33 (0)4 42 667 822
  • BINGENHEIMER +49 (0) 6035 1899-0 info@bingenheimersaatgut.de
  • GERMINANCE 1, chemin de la Rougerie F-49140 Soucelles +33 (0)2 41 82 73 23 contact@germinance.com 
  • BEJO Berkenhoekstraat 6 B-2861 OLV WAVER +32 (0)15 20 77 71 koen.verbruggen@bejo.be 
  • VITALIS 23, route de la Gravelle F-49650 Allonnes +33 (0)2 41 52 21 77 vitalis@enzazaden.fr 
  • ASSOCIATION KOKOPELLI Forêt de Castagnès route de Sabarat F-09290 Le Mas d’Azil +33 (0)5 61 67 69 87
  • GAEC LA GRAINE DE VIE chemin de Razeyre la roque 344 F-34700 Lodève +33 (0)4 67 88 73 38 lepotagerdevie@gmail.com

 

PLANTS

 

FOURNITURES & PETITS OUTILLAGES 

 

MATERIEL AGRICOLE

  • KEMPENEER NV Ninoofsesteenweg 657 B-1700 Dilbeek +32 (0)2 569 42 54 info@kempeneer.be 
  • GARAGE HERION Chée de Nivelles 164 B-7181 Arquennes +32 (0)477 26 30 24 +32 (0)67 87 70 53 garageherion@hotmail.com 
  • V.&S. Nijvelsesteenweg 373 B-1500 Halle +32 (0)2 445 77 45
  • DURANT SPRL Rue de la Gendarmerie 48, B-5600 Philippeville +32 (0)71 66 74 92 sprldurant@sprldurant.be 
  • INDUMA Albert Dehemlaan 5b B-8900 Ieper +32 (0)57 20 77 56 info@induma.be 
  • KEYMOLEN A&C Route de Bruxelles 51 B-1430 Rebecq +32 (0)67 67 00 09 info@keymolen-ac.be 
  • V-PRO Nijvelsebaan 115 B-3090 Overijse +32 (0)2 687 89 34 info@v-pro.be 
  • DEBRUYNE AGRI BV Heernisse 12a B-8600 Diksmuide +32 (0)51 50 21 34 info@debruyneagri.be 
  • BAEKELANDT JAN Tieltstraat 247 B-8760 Meulebeke +32 (0)51 40 73 71 info@baekelandt.eu 

 

SERRE

 

IRRIGATION

  • SAELENS BV Provinciebaan 79 B-8840 Staden +32 (0)51 70 18 29
  • DEMA Ovenstraat 11 B-8800 Roeselare +32 (0)51 20 51 41 info@demashop.be 
  • INTERGROW Hondzoeksesteenweg 155 B-1502 Lembeek +32 (0)2 365 06 70 contact@intergrow.be 
  • BOSTA NV Kortrijksesteenweg 204 B-9830 Sint-Martens-Latem +32 (0)9 216 28 28 info@be.bosta.com 
  • AUBIA Chemin Malplaquet 8 B-7822 Ghislenghien +32 (0) 68 55 13 28 info@aubia.be 
  • SANAC NV Menensesteenweg 305 B-8940 Wervik +32 (0) 56 300 311 info@sanac.be 

 

BACHES, FILETS & VOILES

  • SANAC NV Menensesteenweg 305 B-8940 Wervik +32 (0) 56 300 311 info@sanac.be 
  • INTERGROW Hondzoeksesteenweg 155 B-1502 Lembeek +32 (0)2 365 06 70 contact@intergrow.be 
  • PYPE BV Meensesteenweg 260 B-8890 Dadizele +32 56 50 15 50 info@pypeagt.be 
  • DURANET BVBA Stationsstraat 107 B-8400 Oostende +32 (0)59 55 19 90 info@duranet.com 
  • HOWITEC BV Hichtumerweg 25 NL-8701 PG Bolsward + 31 85 11 29 000 info@howitec.nl 
  • PLASTICENTRE Rue de L’Artisanat 11 B-7900 Leuze-en-Hainaut +32 (0)69 53 20 60 info@plasticentre.be

 

ENGRAIS & AMENDEMENTS

 

PHYTO & LUTTE BIOLOGIQUE

 

MATERIEL D’ELEVAGE

  • VITAL CONCEPT SAS Avenue de Landas, 2 Boîte 2 B-1480 Tubize +32 (0)2 355 65 18
  • SANAC NV Menensesteenweg 305 B-8940 Wervik +32 (0) 56 300 311 info@sanac.be 
  • AGRO P.E.S. Berlaarbaan 117 B-2860 Sint-Katelijne-Waver +32 (0)15 55 70 60 info@agropes.be

 

FORAGE

 

CONTAINER MARITIME

  • CETEM CONTAINERS NV, Luithagen 9 B-2030 Antwerp +32 (0)3 541 10 12 info@cetem.be 
  • BELGIUM CONTAINER TRADING BVBA Nieuwelandenweg 5 B-2030 Antwerpen +32 (0)3 294 03 97 info@bctinternational.be 
  • MECHANIC INTERNATIONAL SPRL Meerstraat 27 B-1730 Asse +32 (0)2 453 13 07 info@m-i.be 

 

MATERIEL D’OCCASSION

Que faut-il savoir au sujet de l'urbanisme de mon terrain ?

Descriptif du contexte

De nombreux projets agricoles naissent en région bruxelloises. Ceux-ci s’implantent en fonction de la disponibilité de terrain, voire de toiture sans tenir compte de l’affectation du sol. Ces aménagements nécessitent des infrastructures qui impactent le paysage. Elles doivent donc faire l’objet d’une approbation au niveau communale ou régional avant leur mise en œuvre.

L’affectation du sol

En Belgique, le sol est affecté à une fonction. Ce statut est accompagné d’un texte de loi qui définit ce qu’un occupant est en droit d’y faire. Si une autre fonction est souhaitée, celle-ci peut déroger à l’affectation en accord avec les instances communales et/ou régionale.  

A Bruxelles, c’est le Plan Régionale d’Affectation du Sol (PRAS) qui fait loi. Les terrains destinés à l’agriculture sont repris en vert claire au document graphique. (https://urbanisme.irisnet.be/lesreglesdujeu/les-plans-daffectation-du-sol/le-plan-regional-daffectation-du-sol-pras/pdf/pras-gbp-1708.pdf).

Voici ce que dit la loi sur les zones agricole :

« Ces zones sont destinées à l’agriculture, au sens général du terme en ce compris l’horticulture, la sylviculture et le pâturage. Ces zones peuvent comporter les constructions indispensables à l’exploitation et au logement des exploitants.
En cas d’inexploitation, les actes et travaux admissibles en zone verte sont autorisés après que ceux-ci auront été soumis aux mesures particulières de publicité.
Lorsque des raisons sociales, écologiques ou économiques le justifient et moyennant plan particulier d’affectation du sol, ces zones peuvent, en cas d’inexploitation, bénéficier des prescriptions applicables dans les autres zones d’espaces verts, à l’exclusion des zones de cimetières et des zones de sports ou de loisirs de plein air. »

Toutefois ces terrains sont peu nombreux en région bruxelloise. S’installer à Bruxelles en agriculture est probablement sur un terrain qui a une autre affectation qu’agricole. Cela n’empêche pas de faire des projets agricoles, toutefois les démarches administratives sont plus conséquentes et votre projet aura besoin d’être défendu auprès des instances communales et à la région.

Les installations concernées

En région bruxelloise, la majorité des aménagements nécessitent un permis d’urbanisme avec architecte. La présente fiche soutient les démarches de base dans l’aménagements d’un terrain à la culture agricole sans l’intervention d’un architecte et permettant à tout un chacun d’introduire soi-même les documents nécessaires.

Il s’agit principalement de l’installation de serres tunnels et d’équipements de rangement sans fondation. Ces aménagements sont peu encrés au sol et donc aisément réversible.

Le plan de masse

Le plan masse est la principale information graphique de cette demande urbanistique. Il est réalisé à une échelle de 1 pour 500 ou pour 1000. Il permet d’en saisir le rapport à l’environnement extérieur du terrain et son organisation globale.

De manière générale, l’environnement extérieur est renseigné sur 50 mètres autour des limites de la parcelle concernée. Les voiries sont dessinées et nommées. Ainsi que l’(es) accès depuis l’espace public.  Le nord y est renseigné ains que l’échelle du dessin. Les volumes des constructions environnantes sont dessinés avec, soit le nombre d’étage en cas d’habitation, soit une hauteur approximative.

Plus particulièrement, la circulation sur la parcelle et l’éventuelle zone de stationnement sont à communiquer. L’implantation des serres, l’équipements de stockage et le plan des surfaces de culture peut être renseigné afin que le projet puisse être compris par les lecteurs. Le dessin présente aussi l’implantation les arbres existants avec une approximation de leur circonférence, ainsi que les plantations projetées.

Point d’attention à l’aménagement paysager de votre projet agricole

L’essentiel pour une activité de production agricole professionnel est l’ergonomie au travail, favorisez les déplacements réguliers les plus court possible. Permettre des livraisons des matières à acheminer sur les cultures le plus proche de leur destination. Ensuite viennent les questions paysagères tout en veillant au contrôle social. Si vous refermer le site sur lui-même, il sera à l’abri des personnes mal intentionnées.

D’un point de vue paysager, il est préférable de rassemblez les serres et infrastructures sur une même zone. Le maintien du paysage sur les cultures visibles depuis l’espace public est un atout au projet, sans être une attraction aux promeneurs, cette visibilité est une communication, une sensibilisation, une forme d’invitation à s’en mêler.

La présence d’arbres, de haies, de petits fruits, en plus que de vous apporter des denrées supplémentaires, ponctuent les étendues maraîchères. Elles offrent une légère zone d’ombrage favorable à la culture si elle est ponctuelle et taillé en relevant la couronne, son impacte est dérisoire sur les cultures, voir favorable en période caniculaire. Sur le plan paysager, ces sujets nourrissent le paysage.

Si la pratique du paillage synthétique est de mise, préférez les toiles vertes qui contraste moins dans le paysage à d’éventuelle toiles noires ou bâches blanches.

Pour un bon voisinage, au-delà d’une bonne communication, veillez à ce que la mobilité soit intégrer à votre projet global de manière à ce que vos visiteurs n’incombent pas à la mobilité et au stationnement du quartier.

Plan de détails

Les plans des infrastructures renseignent sur les ouvrages plus particulièrement. Ces documents graphiques sont réalisés à l’échelle 1 pour 50. Il s’agira du plan des serres en renseignant les dimensions vues en plan et en élévations. Ils doivent être situé afin qu’au plan de masse, le lecteur puisse voir l’orientation dans lequel ces infrastructures sont installées.

Les démarches administratives

Une fois vos plans d’aménagements finalisé, une rencontre avec le service urbanisme et environnement est un prérequis à toute démarche administrative.

Une fois le projet présenté, il vous sera demandé au minimum de déposer au service urbanisme de la commune, les documents suivants :

  • La demande de permis d’urbanisme (annexe 1) précisant les types d’actes et travaux envisagés, signé par le demandeur,
  • La note explicative détaillant les principales options du projet. Dans la mesure où les actes et travaux projetés comportent des éléments susceptibles de nuire au voisinage, la note reprendra les dispositions prévues pour y remédier ;
  • Les photos significatives du bien et du voisinage, permettant à l’autorité d’évaluer correctement la situation ;
  • Les plans (plans de localisation, d’implantation, de réalisation, de détails, de synthèse) ;
  • Les renseignements relatifs au titre de propriété du bien ;
  • Le cas échéant, la preuve du paiementdes frais de dossier ;
  • Lorsque le demandeur n’est pas propriétaire du bien ou lorsqu’il est copropriétaire, l’avertissementau(x) (co)propriétaire(s);

Quelques clés pour la réalisation des documents administratifs

  • La demande de permis d’urbanisme (Annexe1).

Cadre 1 : vos coordonnées ;

Cadre 2 : vous trouverez sur Brugis ou Cadgis (https://eservices.minfin.fgov.be/ecad-web/#/)l’information cadastrale de la-les parcelle(s) cadastrale(s) ;

Cadre 3 : s’apparente au titre de la demande – « implantation de 2 serres tunnels de 30*7m et d’un container de stockage des outils de productions » ;

Cadre 4 : à priori, coché 1.2 ;

Cadre 5 : à priori, dernière proposition ;
Cadre 6 : les surfaces parcellaires sont disponibles sur Cadgis ;
Cadre 7 : à priori, il s’agit d’artisanat, la mention « agricole » n’y est pas (encore) représentée ;
Cadre 8 : information présente en fonction du projet ;

Cadre 9 : à priori, hors propos ;

Cadre 10 : afin de renseigner ce cadre, il est préférable de prendre information auprès du service urbanisme ;

Cadre 11 : au minimum les documents de 1 à 7 et autres documents juger utile à la compréhension du projet ;

Cadre 12 : à priori, sans objet ;

Cadre 13 : en fonction du cadre 10, date et signature.

  • La note explicative :

La note explicative à pour ambition de communiquer largement sur les intentions du projet. Elle permet d’en visualiser son ampleur et par là, les impacts que le projet va générer sur différents aspects : sociaux, économiques, paysager, de mobilités, environnementaux… Il est bien de quantifier ce qui peut l’être. Il n’y a pas d’information inutile pour autant qu’elle soit bien structurée.

  • Les photos significatives

Les photos aident à comprendre le contexte dans lequel le projet souhaite se mettre en place. Les photos sont larges. Elles sont accompagnées d’un plan de prise de vue.

  • Les plans

Les plans comprennent un plan de situation à grande échelle (1/5000), approximativement un rayon de 500 mètres du projet. Les cartographies disponibles sur internet donnent bien l’information.

  • Le(s) titre(s) de propriété(s)

L’information est à prendre sur le site du Service Public Fédéral Finances.

https://finances.belgium.be/fr/contact/je-souhaite-obtenir-un-titre-de-propri%C3%A9t%C3%A9 )

  • La preuve de paiement

Lors d’un dépôt de demande de permis d’urbanisme, des frais administratifs sont sollicité en fonction des communes. La preuve de paiement de ces frais fait partie des documents à renseigner pour qu’une demande de permis d’urbanisme soit recevable.

  • L’avertissement au(x) propriétaire(s)

Ce document n’a pas lieu si le demandeur est aussi le propriétaire du terrain. Si ce n’est le cas, il est nécessaire d’informer le propriétaire qu’une demande de permis d’urbanisme est déposée sur un bien lui appartenant.

Lorsque des documents sont produits, ils doivent être accompagné d’un « cartouche », élément qui reprend le nom du demandeur, l’adresse de la demande, l’objet de la demande la date et le cas échéant, une signature du demandeur.

Les documents finalisés, ils sont à déposer au service urbanisme de la commune en nombre d’exemplaires renseigné par le service.

Le permis d’environnement

Dans les démarches d’aménagement d’un projet agricole, il se peut que des équipements nécessitent un permis d’environnement. La réalisation d’un forage et l’installation d’une chambre froide en font l’objet. Il est bien de se renseigner auprès du service environnement de la commune avant de mettre en œuvre l’installation.

Communes

  • Anderlecht

Rue de Veeweyde 100 à 1070 Bruxelles

Urbanisme :
Tél. : +32 (0) 2 558 08 51
E-mail : urbanisme@anderlecht.brussels

Environnement :

Tél. : +32 (0) 2 558 08 56

E-mail : environnement@anderlecht.brussels

Site web : www.anderlecht.be

  • Auderghem

Rue Emile Idiers 12 à 1160 Bruxelles

Tél. : 02/676.48.11

Site web : www.auderghem.be/

  • Berchem-Sainte-Agathe

33 Avenue du Roi Albert à 1082 Berchem-Sainte-Agathe

Urbanisme :

Tél. : 02/464 04 12 ou 02/464 04 99

E-mail : urbanisme@berchem.brussels

Environnement :

Tél. 02/464 04 41

E-mail : environnement@berchem.brussels

Site web : berchem.brussels/fr/

  • Etterbeek

Avenue des Casernes, 31/1 à 1040 Etterbeek

Tél. : +32 (0) 2 627 21 11
Site web : www.etterbeek.irisnet.be

  • Evere

Square S. Hoedemaekers 10 à 1140 Bruxelles

Urbanisme :

Tél : 02 247 62 22

urbanisme@evere.brussels

Site web : evere.brussels/fr

  • Forest

Rue du Curé, 2 à 1190 Bruxelles

Urbanisme :

Tél : +32 (0) 2 348 17 21 – (0) 2 348 17 26

E-mail : urbanisme@forest.brussels

Environnement :

Tél : 02 348 17 14 – 02 348 17 27

E-mail : permisenvironnement@forest.brussels
Site web : www.forest.irisnet.be/fr/

  • Ganshoren

Avenue Charles Quint, 140 à 1083 Bruxelles

Tél. : +32 (0) 2 465 12 77
e-mail : ganshoren@ganshoren.brussels
Site web : www.ganshoren.be

  • Ixelles

Chaussée d’Ixelles 168 à 1050 Bruxelles

Tél. : +32 (0) 2 515 72 10
E-mail : amenagementterritoire@ixelles.brussels

Site web : www.ixelles.irisnet.be

  • Jette

Rue Léon Theodor 108 à 1090 Bruxelles

Urbanisme :

Tél. : +32 (0)2 422 31 47/48/49/56

E-mail : urbanisme.1090@jette.brussels

Environnement :

Tél. : +32 (0)2 422 31 51/55

E-mail : environnement@jette.brussels
Site web : www.jette.irisnet.be

  • Koekelberg

Place Henri Vanhuffel, 6 à 1081 Bruxelles
Urbanisme :

Tél. : +32 (0)2 600 15 26
E-mail : urbanisme@koekelberg.brussels

Environnement :

Tél. : +32 (0)2 600 15 84

E-mail : environnement@koekelberg.brussels

Site web : www.koekelberg.be

  • Molenbeek-Saint-Jean

Rue du Niveau, 7 à 1080 Bruxelles

Urbanisme :

Tél. : +32 (0)2 412 37 34

E-mail : urbanisme@molenbeek.irisnet.be

Site web : www.molenbeek.be

  • Saint-Gilles

Place M. Van Meenen 39 à 1060 Bruxelles

Urbanisme :

Catherine AVAKIA

Tél. : +32 (0)2 536 02 15

E-mail : urbanisme.1060@stgilles.brussels

Environnement :

Tél. : +32 (0)2 536 03 13

E-mail : jmbaeten@stgilles.brussels

Site web : www.stgilles.irisnet.be

  • Saint-Josse-ten-Noode

Av. de l’Astronomie 12-13 à 1210 Bruxelles

Urbanisme et environnement :

Anne Winterberg

Tél. : +32 (0)2 220 27 76

E-mail : awinterberg@sjtn.brussels

Site web : www.stgilles.irisnet.be

  • Schaerbeek

Place Colignon à 1030 Bruxelles

Urbanisme et environnement :

Tél. : +32 (0)2 244 75 11

E-mail : urbanisme@1030.be

Site web : www.schaerbeek.be

  • Uccle

Rue de Stalle 77 à 1180 Bruxelles

Urbanisme :

Tél. : 02/605.13.00

E-mail : info.urbanisme@uccle.brussels

Environnement :

Tél. : 02/605.13.50

E-mail : environnement@uccle.brussels

Site web : www.uccle.be/fr/services-communaux

  • Ville de Bruxelles

Boulevard Anspach 6 à 1000 Bruxelles

Urbanisme :

Tél. : +32 (0)2 279 29 29

E-mail : urb.ru-si.275@brucity.be

Environnement :

Tél. : +32 (0)2 279 29 29

E-mail : urb.permisenvironnement@brucity.be

Site web : www.bruxelles.be/

  • Watermael-Boitsfort

1 Place Gilson, 1170 Bruxelles

Urbanisme :

Tél. : +32 (0)2 674 74 32

E-mail : urbanisme1170@wb1170.brussels

Environnement :

Tél. : +32 (0)2 674 74 32

E-mail : environnement@wb1170.brussels

Site web : www.watermael-boitsfort.be/

  • Woluwe-Saint-Lambert

Chaussée de Stockel 80 à 1200 Bruxelles

Urbanisme :

Tél. : +32 (0)2 761 28 14

E-mail : urb.sted@woluwe1200.be

Environnement :

Tél. : +32 (0)2 761 28 13/15/49

E-mail : pe.mv@woluwe1200.be
Site web : www.woluwe1200.be

  • Woluwe-Saint-Pierre

Av. Ch. Thielemans 93 à 1150 Bruxelles

Urbanisme :

Tél. : +32 (0)2 773 06 36

E-mail : urbanisme@woluwe1150.be

Environnement :

Tél. : +32 (0)2 773 06 32

E-mail : permisenvironnement@woluwe1150.be

Sites web : www.woluwe1150.irisnet.be

Liens utiles

Les informations réglementaires de la plateforme Goodfood.brussels ( https://www.agricultureurbaine.brussels/acteurs/conseils-sur-les-informations-reglementaires/ ) ;

L’accompagnement entrepreneurial de Bruxelles (https://hub.brussels/fr/) ;

Toute l’information urbanistique en région bruxelloise (https://urbanisme.irisnet.be/) ;

Les permis d’environnement (https://environnement.brussels/le-permis-denvironnement) ;

La liste coordonnée des installations classées (https://app.bruxellesenvironnement.be/listes/?nr_list=IC_LIST) ;

L’aide à l’installation agricole (https://www.haricots.org/spip.php?rubrique4).

Je souhaite développer un potager sur une toiture. Quels conseils ?

Dans la mise en place d’un potager sur une toiture, plusieurs paramètres sont à prendre en compte : la législation urbanistique en vigueur, la capacité de portance de la structure de support et le choix de la pratique culturale à utiliser. Entreprendre une telle démarche nécessite un savoir-faire et des compétences spécifiques.
Pour plus d’informations concernant les personnes ressources qui peuvent vous aider dans une telle démarche, consultez la fiche info « Qui peut m’aider dans la recherche des techniques de production de plantes et de leur intégration dans, au-dessus et autour du bâtiment ? »

En dehors du cadre technique, le type de projet mis en place dépendra de la motivation initiale. Il est donc fondamental de se poser les bonnes questions avant de se lancer dans l’aventure.

Urbanisme et législation

Dans la création de projets sur toiture, il est indispensable de passer au préalable par une analyse technique, urbanistique et réglementaire. Il est essentiel de s’informer de la conformité de la toiture aux réglementations de sécurité, normes incendies et règlements urbanistiques. Un garde-corps et un accès sécurisé seront généralement exigés. Vous retrouverez les démarches à suivre dans la fiche info « Dans un projet d’agriculture urbaine, quelles autorisations sont nécessaires ? » et la fiche info « Quel permis et quelle réglementation pour l’installation d’infrastructures sur toiture ? », rubrique Informations réglementaires.

Portance 

La portance d’une toiture est la charge supportable par celle-ci. Elle comprend toujours une marge de sécurité permettant à la toiture de résister à nos conditions climatiques. Mais il faut se poser certaines questions techniques avant d’y installer son potager :

Ma toiture peut-elle supporter une charge, non envisagée lors de la construction de l’immeuble ? Comment la toiture est-elle actuellement accessible, quelles transformations sont nécessaires pour rendre effective son utilisation ?

Le choix du système mis en place, son échelle et son dimensionnement dépendront de cette capacité de portance. En effet, le poids d’un jardin potager va dépendre de la technique utilisée. Pour plus d’informations, consultez la fiche info « Quel est le poids de jardins potagers ? »

Un avis d’expert·e dans le domaine, type ingénieur·e en construction (techniques spéciales) ou architecte, est indispensable pour évaluer cette capacité de portance.

Choix du système d’agriculture urbaine

Une culture sur toiture est une forme d’agriculture hors sol et plusieurs modes de production sont envisageables. Ces différentes techniques sont reprises dans la fiche info « Où et comment peut-on produire des plantes alimentaires dans un projet immobilier ? »

En plus de la portance du toit, votre choix sera orienté par les conditions dans lesquelles s’insérera le potager :

Exposition au soleil

L’exposition est un paramètre déterminant pour la croissance des végétaux. Elle conditionne également l’apport en eau nécessaire à la bonne croissance des plantes. Une toiture ombragée aura tendance à rester humide et sera favorable au développement de mousse. Au contraire, une toiture bien exposée au soleil devra en fonction des végétaux choisis être arrosée régulièrement.

Un conseil : pour choisir l’emplacement idéal où installer vos cultures, une observation des zones d’ombre et de soleil à plusieurs moments de la journée est primordiale, ainsi que la connaissance du temps d’ensoleillement.

Besoin en eau

Le végétal a besoin d’eau pour sa croissance. Il est donc primordial de le choisir en fonction des conditions environnementales du site. Un bon plan de plantation permet de limiter les apports en eau nécessaires. Il est également primordial de prévoir un système de récupération de l’eau de pluie.

Plus d’informations sont disponibles dans la fiche « Irrigation – techniques d’économies d’eau »

Type de substrat

Le substrat est le support racinaire des plantes. Il en existe plusieurs qui ont tous des propriétés différentes : terre végétale, terreau, billes d’argile… Leur connaissance permet d’apporter une réponse la plus juste possible aux objectifs d’aménagements.

Le contenant de votre substrat peut varier en fonction des objectifs de production, de la portance de la structure d’accueil… Il est alors possible de cultiver en bacs, en pots, dans des sacs géotextiles, sur des couches de substrat en continu, dans des objets de récupération (bouteilles, gouttières…).

Prise au vent

Le vent est un paramètre souvent négligé dans le développement d’un potager en toiture. Pourtant, passé une certaine hauteur et selon la configuration urbanistique des environs, l’ancrage des végétaux est indispensable pour assurer la sécurité des personnes sur le site.

En dehors des facteurs environnementaux, les typologies de cultures en toiture varient en fonction des objectifs de production à atteindre. Il est donc important de connaître ses besoins car ceux-ci conditionnent le développement et l’agencement du projet.

Liens et ressources :

Peut-on considérer l'agriculture urbaine comme facteur positif au niveau de l'environnement ?

Les impacts de l’agriculture urbaine, qui permet une réintroduction de la végétation en ville et le renforcement des réseaux écologiques urbains, se ressentent au niveau social, économique et environnemental. Le degré de l’impact dépend du niveau d’intégration de son fonctionnement dans le tissu urbain et du modèle qui est développé. Au niveau environnemental, les influences positives peuvent être nombreuses :

Biodiversité : outre son aspect esthétique, l’agriculture urbaine apporte un support pour de nombreuses espèces vivantes. Les fleurs et plantes favorisent la présence d’insectes, qui attirent à leur tour les oiseaux. La flore urbaine permet aussi de préserver les pollinisateurs, qui sont essentiels au développement de la végétation. C’est donc un microbiotope qui se développe dans les projets agricoles des villes et qui participe au maillage vert de celles-ci.

Promotion de pratiques respectueuses de l’environnement

Réduction des concentrations en COlors de la photosynthèse, qui est réalisée par tous les végétaux, le CO2 est capté et transformé en O2. Cela permet de diminuer, certes faiblement mais ce n’est pas négligeable, l’empreinte écologique des villes.

Régulation de la température des villes : la présence de végétation offre des espaces de fraîcheur qui compensent les îlots de chaleur caractéristiques des villes.

Isolation des bâtiments : une toiture verte offrira une protection thermique qui permettra de maintenir la température de support de toiture relativement constante durant toute l’année, été comme hiver.

Recyclage (eau, énergie, déchets) : les systèmes fonctionnent généralement en cycle fermé. Les apports extérieurs sont alors limités et les déchets sont revalorisés localement.

Absorption des eaux de pluie : de par la végétalisation de friches, de talus, de toits, et de certains murs, l’agriculture urbaine favorise l’infiltration, l’évapotranspiration et le ralentissement des eaux pluviales vers le réseau d’égouttage (lorsqu’il s’agit bien d’une irrigation par eaux pluviales).

Attention toutefois en pleine terre d’appliquer les bonnes pratiques en la matière pour ne pas favoriser l’érosion sur les terrains en pente, en cas d’absence de couvert végétal après récolte par exemple.

Amélioration de la qualité des eaux : les toitures végétalisées jouent un rôle de filtre naturel pour épurer les eaux. Les substances nocives (poussières, benzène, Pb, Cd, Cu…) contenues dans l’eau de pluie sont captées dans les toitures végétales, dépolluant naturellement l’eau de pluie restituée.

Réduction des émissions de gaz à effet de serre – fonctionnement en circuits courts : l’agriculture urbaine tend vers l’autosuffisance alimentaire. Au-delà de ce concept un peu utopique, cette agriculture a pour objectif de recréer des circuits courts entre producteurs et consommateurs. Cet objectif est un vrai atout pour l’environnement puisqu’il réduit considérablement l’empreinte carbone liée au transport et à la distribution des produits agricoles.

 

Retrouvez-les dans le Guide bâtiment durable.

Quel est le poids des jardins potagers ?

Le poids d’un potager dépend fortement de la technique utilisée (voir la fiche info « Où et comment peut-on produire des plantes alimentaires dans un projet immobilier ? » pour un panorama des techniques). En hydroponie le poids par m² sera souvent inférieur à celui de bacs potagers et à celui d’un système aquaponique. Avant d’installer une quelconque structure, il est donc primordial de dimensionner correctement son système et de s’assurer que la structure d’accueil (toiture, balcon) peut accueillir une telle charge.

Bac potager

Bac Potager – Xavier Claes

Le poids des bacs potagers variera en fonction de leur profondeur, du type de matériau utilisé et de leur état de saturation en eau. Il est conseillé de prévoir une profondeur de minimum 20 à 30 cm pour les cultures maraîchères classiques. Dans ce cas, un jardin potager pèsera au minimum 150 kg/m² si la terre est sèche et son poids peut dépasser les 400 kg/m² selon son état de saturation en eau. Pour réduire la charge de votre potager, il vous est possible d’utiliser des matériaux plus légers tels que les sacs en géotextile. Si vous souhaitez cultiver des arbres fruitiers, il vous faudra prévoir une épaisseur de substrat plus importante que celle nécessaire à la culture de légumes et de petits fruits.

Hydroponie 

Hydroponie – Université Gembloux Agro-Biotech

Il s’agit d’une technologie assez récente de production hors sol. Les plantes sont cultivées sur un substrat neutre et inerte et sont régulièrement alimentées par une solution nutritive enrichie en nutriments et éléments minéraux. Les installations d’un jardin potager hydroponique peuvent avoir un poids inférieur à 150 kg/m² en fonction de la technique choisie. C’est le cas de la technique de culture sur film nutritif (en anglais Nutrient Film Technique ou NFT).

Aquaponie

Aquaponie – Université Gembloux Agro-Biotech

En aquaponie, culture de plantes (hydroponie) et élevage de poissons (pisciculture) sont combinés et fonctionnent en système fermé. Les déjections des poissons sont transformées via des bactéries en éléments nutritifs assimilables par les plantes. La culture aquaponique peut s’installer partout puisqu’elle ne tient pas compte du sol. Il faut néanmoins veiller au poids de la structure qui peut vite être important.En effet, pour les bassins de poissons, la hauteur d’eau peut dans certains cas atteindre 1 mètre correspondant à 1000 kg/m².

Toiture potagère

Les toitures potagères sont encore peu répandues dans le paysage urbain contrairement aux toitures végétales de type non productif, intensives ou extensives, qui sont de plus en plus présentes sur les bâtiments. Dans les deux cas, la toiture est couverte d’une membrane résistante à la pénétration des racines, d’une couche de drainage et d’une couche filtrante empêchant les sédiments fins de s’infiltrer dans le système de drainage. Ces différentes couches servent de séparation entre la couche étanche de la toiture et le substrat qui accueillera les plantes cultivées, et qui est généralement de type organo-minéral dans le cas d’une toiture potagère. À la différence d’une toiture verte, une toiture potagère sera constituée d’espèces à vocation productive, cultivées de la même manière qu’en pleine terre. Le poids d’une toiture potagère sera globalement le même que celui d’un potager en bacs et dépendra de la hauteur de terre.

Où se former dans la recherche des techniques de production de plantes et de leur intégration dans, au-dessus et autour du bâtiment ?

Formez-vous avec le Guide Bâtiment Durable (www.guidebatimentdurable.brussels) et accédez aux formations et séminaires de Bruxelles Environnement (www.environnement.brussels/formationsbatidurable).

Formation « Agricultures urbaines et bâtiments durables »

Bruxelles Environnement donne régulièrement (+/- 1 fois par an) la formation « Agricultures urbaines et bâtiments durables » (Durée : 2 jours). L’objectif de ce module de formation est d’apporter des notions de base en matière d’agriculture urbaine ainsi que les modalités techniques à respecter pour rendre possible l’intégration de l’agriculture urbaine au sein du projet immobilier.

Formation destinée aux pros du bâtiment et de la ville actifs en Région bruxelloise et plus spécifiquement : les maîtres d’ouvrages professionnel·les, les promoteurs et promotrices immobilièr·es, les entrepreneur·es, les conceptrices et concepteurs.

Programme détaillé, renseignements et inscription ici.

Quel permis et quelle réglementation pour l'installation d'infrastructures sur toiture ?

Il est tentant de profiter des nombreux toits plats inutilisés pour développer l’agriculture en ville. Dans ces projets innovants, une analyse technique, urbanistique et réglementaire est indispensable, comme étape avant toute autre investigation et montage de projet.

La matière est très complexe, n’hésitez pas à poursuivre vos investigations en consultant les professionnels spécialisés. Vous pouvez aussi consulter le service de l’Urbanisme de votre commune, celui-ci organise des permanences régulières à l’attention de ses citoyens. Voici une base de réflexion, en 3 étapes :

  • Vérifier l’affectation légale de la zone concernée
    Les activités productives sont admises de façon plus ou moins restreinte selon les zones du PRAS (voir fiche info « Où et quel projet peut-on développer selon la planification bruxelloise ? »). Des seuils sont établis : en zone à prédominance résidentielle 250m² d’activités productives sont admis, tandis que si l’on est en zone d’industrie urbaine, l’activité productive est l’activité première de la zone.
  • Le bâtiment convient-il ?
    Questions techniques importantes : la toiture peut-elle supporter une charge, non envisagée lors de la construction de l’immeuble ? Comment la toiture est-elle actuellement accessible, quelles transformations sont nécessaires pour rendre effective son utilisation ? Il est essentiel de s’associer à un bon architecte pour ces questions.Et quelles sont la qualité patrimoniale du bien, les mesures de protection ? Des spécialistes en patrimoine peuvent vous orienter.
  • Comment introduire une demande de permis d’urbanisme ?
    L’intervention d’un architecte est requise, l’agriculture sur toit ayant des incidences sur la structure de l’immeuble. Celui-ci pourra faire des propositions quant aux adaptations nécessaires au bâtiment existant (accessibilité, cabanon, garde-corps…), il pourra anticiper les questions techniques et aider pour les démarches administratives. À savoir, il s’agira également de vérifier si un permis d’environnement est demandé (voir fiche info « Pour quelles installations un permis d’environnement est-il nécessaire ? »).
  • Quelles sont les règles d’application ?
    Le Règlement régional d’Urbanisme est d’application : En titre 1, il comprend des prescriptions relatives aux toitures. Ce règlement n’a cependant pas été rédigé en tenant compte de ces fonctions ré-émergentes en ville. Certaines communes disposent d’un Règlement communal d’Urbanisme (RCU) ou de Règlements zonés (RCUZ).

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Date de dernière modification: 17/11/2023